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ARÊTES : La marée fraîche du lundi 1er avril

Quand on a fini de déguster le poisson, il reste quelques arêtes dans le plat. Précision pour les candides, déception pour les naïfs et confirmation officielle pour les pisse-vinaigre qui n'ont toujours pas compris le principe éditorial des plaisanteries de premier avril : tout – sans exception – ce qui a été publié hier dans Business Montres relève du plus évident des poissons d'avril...  ▶ PREMIER AVRILQuelques poissons dans nos filets... ◉◉◉ Voici pas loin de …


Quand on a fini de déguster le poisson, il reste quelques arêtes dans le plat. Précision pour les candides, déception pour les naïfs et confirmation officielle pour les pisse-vinaigre qui n'ont toujours pas compris le principe éditorial des plaisanteries de premier avril : tout – sans exception – ce qui a été publié hier dans Business Montres relève du plus évident des poissons d'avril...

 
▶ PREMIER AVRIL
Quelques poissons dans nos filets...
 
◉◉◉ Voici pas loin de dix ans, Business Montres était le seul média horloger à oser les poissons d'avril, qui sont une tradition bien établie dans la presse francophone. C'était si détonnant dans le paysage horloger que certaines blagues – pourtant innocentes – nous ont valu des menaces d'avocats. Depuis la fin des années 2000, cette tradition a été reprise par les blogs horlogers, avec plus ou moins de talents et de réussites, mais l'ensemble fait tout de même plaisir à voir : citons, entre autres, pour 2013, les blagues autour des nouveautés Rolex – qui traduisent d'ailleurs parfaitement certaines attentes de l'inconscient collectif...
 
◉◉◉ Donc, pour bien clarifier la situation, tout ce qui a été publié le 1er avril 2013 dans Business Montres relevait de ces fameux "poissons d'avril" éditoriaux et de purs canulars horlogers :
 
NON, Guy Sémon, le "pape" des hautes fréquences chez TAG Heuer, n'est pas l'arrière-petit-fils à la cinquième génération de Louis Moinet (l'inventeur du chronographe et des hautes fréquences), même si ses ancêtres horlogers comtois auraient parfaitement pu parler du métier avec Louis Moinet. Après tout, pourquoi les Pernot de Montbéliard n'auraient-ils pas cousiné avec les Moinet ? C'était un clin d'oeil transhistorique à Pierre Frédéric Permot, horloger à Montbéliard (l'arrière arrière arrière arrière grand-père de Guy Sémon), né le 16 septembre 1798 à Brognard (25) et décédé le 29 juin 1873 à Montbéliard, ainsi qu'à son son fils, Charles Frédéric Pernot, horloger à Montbéliard, (l'arrière-arrière-arrière grand-père, ou quadrisaïeul de Guy Sémon), né le 18 avril 1821 à Badevel (Doubs) et décédé le 5 avril 1892 à Montbéliard. On en déduira que la passion pour les hautes fréquences n'est pas forcément un invariant génétique transmissible...
 
NON, Manuel Emch n'a pas réussi à changer la clé du blason de Genève pour confirmer l'infiltration des Space Invaders dans les services administratifs de la République de Genève...
 
 NON, Gilbert Vacheron ne sera pas à Baselworld (mais il peut toujours commenter le salon en direct de son studio de "120 secondes")... Non, il n'y aura pas de Big Bang Hublot en hommage au Comandante Chavez... Non, il y aura pas de sirène court-vêtue dans l'aquarium de Breitling à Baselworld... Non, Sotheby's ne vendra pas les soutien-gorges sertis de Gina Lollobrigida... Non, l'Himalaya de la pensée horlogère ne distribuera aucun maillot à pois sur le Tour de France...
 
 NON, Rolex n'a pas signé pour un Rolex Swiss Grand Prix de F1 sur le circuit de Bremgarten (dommage, non ?)... Non, Swatch Italie n'a pas l'intention de lancer une Bunga Bunga en souvenir des frasques priapiques de Silvio Berlusconi... Non, Ice-Watch n'a pas recruté Nabila pour nous bassiner avec son immortel "Non mais Allo quoi ?"... Non, Julien Coudray ne massacrera pas des lynx pour faire de leurs boyaux des nouvelles chaînes pour les fusées de ses montres à force constante... Etc. Etc...
 
◉◉◉ Maintenant, on peut repasser aux choses sérieuses, qui ne relèvent pas du poisson d'avril, comme l'extraordinaire article de Paris-Match sur Péquignet ("La renaissance de la haute horlogerie française") : certes, il s'agit du classique renvoi d'ascenseur rédactionnel pour les publicités Péquignet publiées par Paris-Match il y a quelques semaines, mais à ce degré de complaisance, ça devient un chef-d'oeuvre. On nous y refait le coup du "mécanisme 100 % français entièrement conçu, monté et produit en série dans le Jura" – sans nous dire de quel côté de la frontière franco-suisse ! Chroniqueur habituellement spécialisé dans la gastronomie, Emmanuel Tresmontant démontre ainsi une prodigieuse habileté dans le maniement de la brosse (à reluire) en même temps qu'une somptueuse naïveté face aux réalités horlogères – ce qui n'a aucune importance, puisqu'il ne s'agit que d'un publi-rédactionnel qui n'épatera que ceux qui y croient [au fait, la publication une semaine de 1er avril ne relèverait-elle pas d'une certaine ironie éditoriale du côté de Paris-Match ?]...
 
 
 
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