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ATLANTIC-TAC #40 : Des diamants insolents, des prix raisonnables, des Chinois qui troublent le jeu et un régulateur qui décomplique le cadran...

Et aussi des plongeuses vêtues de bleu, des chronographes griffés de rouge et des hommages à l’horlogerie militaire de la grande époque... C'est l'actualité des montres telle que vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...    ◉◉◉◉  ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en …


Et aussi des plongeuses vêtues de bleu, des chronographes griffés de rouge et des hommages à l’horlogerie militaire de la grande époque... C'est l'actualité des montres telle que vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...  

 
◉◉◉  ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce trente-cinquième épisode d'Atlantic-tac (résumé ci-dessous) :
 
 
►►► TUDOR : Le chrono en céramique qui va mettre le feu au marché... Marque-sœur de Rolex, Tudor en porte le prestige sans en faire supporter les prix aux amateurs. À quelques détails près, c’est une offre de qualité Rolex (les batteries de contrôle qualité sont pratiquement les mêmes), mais avec des tarifs beaucoup plus accessibles. Excellent exemple avec le nouveau chronographe Fastrider en céramique, baptisé « Black Shield » pour rendre hommage à la fois au bouclier emblématique de Tudor et à la céramique noire – ce qui constitue un premier coup d’essai pour le groupe Rolex, qui ne pratiquait pas ce matériau pour ses boîtiers. En 42 mm avec un mouvement automatique...
 
►►► LAURENT FERRIER : Les fuseaux qui se moquent des horaires... Né en 2010, la maison Laurent Ferrier (nom de l’horloger qui a créé sa marque en partant à la retraite à 66 ans !) est vite devenue la référence pour les amateurs de (très) belles montres un peu lassés par les dérives (très) marchandes des marques suisses et par l’arrogance de leur marketing à outrance. Spécialité de cette manufacture, qui emploie déjà une douzaine de personnes à Genève : le style ultra-traditionnel de la bienfacture suisse, avec un souci permanent de la précision mécanique et de l’exécution parfaite du moindre détail. Pour beaucoup de collectionneurs internationaux (hélas pas français, puisque la production confidentielle de la marque ne lui a pas encore permis d’attaquer le marché français), Laurent Ferrier est la marque ultime, le nouveau « Graal » d’une collection. C’est...
 
►►► LONGINES : Les deux compteurs qui attisent le désir... Une montre « à la manière de » qui aurait pu naître à la belle époque des chronographes mécaniques, quelque part entre les années trente et les années quarante : les citations historiques de cette Longines Heritage Military 1938 sont manifestes et librement consenties (cadran deux compteurs de style militaire, typographie légèrement rétro, taille bien équilibrée en 42 mm, bracelet en textile surpiqué, couronne de remontage « boule », etc.). Les touches contemporaines tombent juste : verre saphir anti-reflets, étanchéité à 30 mètres, chiffres et index traités au SuperLumiNova, mouvement automatique à toute épreuve, matériau synthétique pour le bracelet. S’il manquait...
 
►►► JEANRICHARD : La plongeuse qui fait rêver du grand bleu... Parmi les bonnes nouvelles de l’année pour les amateurs de belles montres accessibles, le retour en France de la manufacture Jeanrichard, marque suisse qui réussit à proposer des montres sportives, élégantes et originales entre 2 500 et 3 000 euros, avec un mouvement manufacture exclusif (construit et réalisé dans les ateliers de la maison, à La Chaux-de-Fonds) et un style très italianisant (boîtier « coussin », cadran fonctionnellement épuré, mais d’une élégance très étudiée jusque dans son brossage bleu, bracelet en gomme striée assortie au cadran). Aussi à l’aise en évolution sous-marine qu’en plongée urbaine, cette Aquascope impressionne...
 
►►► BELL & ROSS : Le cadran qui décomplique les heures... La diagonale du succès emporte la jeune marque française Bell & Ross – généralement adepte des montres inspirées par les « instruments » de navigation aéronautique – vers les chemins de la tradition horlogère la plus classique. Le « régulateur » est un de ces exercices de style où les maisons suisses s’excercaient à exceller. Chaque atelier d’horlogerie avait son « régulateur » qui servait de référence pour régler les montres en cours de fabrication. Pour rendre la lecture de l’heure encore plus précise, on séparait sur le cadran l’aiguille des heures de l’aiguille des minutes et des secondes (explication rapide en vidéo). Chacune sa révolution, ce qui « décomplique » considérablement la perception réelle du temps. En or rose et dans un style irréprochable rétro-classique, cette WW1 en or rose...
 
►►► ACTUS : Les Chinois qui ne s’en laissent pas conter... ▶▶▶ Un constat à l’issue du salon Baselworld, grand-messe mondiale de l’horlogerie qui vient de fermer ses portes à Bâle, en Suisse : pour les achats de montres à travers le monde, le coup de frein est très sérieux (voire déjà inquiétant) sur le marché chinois, mais aucune autre région économique ne semble vouloir prendre le relais du moteur chinois. La fin de l’année s’annonce donc parfaitement... impossible à prévoir ! Du coup, tout le monde serre les fesses – en dépit de communiqués de victoire habituels à l’issue d’un tel salon... ▶▶▶ Les tendances horlogères de l’année à l’issue de ce grand salon horloger : à fond dans le rétro (tout le monde rend hommage à son patrimoine, le mot-clé étant « héritage »), un peu dans le concept (les créateurs indépendants se régalent, mais à des prix stratosphériques), honneur aux dames (toutes les marques ont remarquablement amélioré leur offre féminine), priorité à la redécouverte des métiers d’art pour décoration des montres... ▶▶▶ Le seul sujet dont on aurait pu parler pendant ce salon et dont personne n’a parlé, c’est l’avenir des montres connectées (smartwatches). Si les géants de la téléphonie débarquent en force sur ce marché, il n’y aura plus de place...
 
 
 
CETTE SEMAINE,
POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCE
ATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,
IL FAUT CLIQUER SUR LE DIAMANT CENTRAL (ci-dessous)...
 
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES ATLANTIC-TAC...
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