ATLANTIC-TAC #52 (accès libre) : Les moqueries d’un aristocrate autrichien, le caprice nautique d’un milliardaire et le chrono tricolore qui parle anglais
Le 02 / 08 / 2013 à 09:31 Par Le sniper de Business Montres - 1555 mots
Et aussi le remontage tous les huit jours d’une mécanique saturée d’histoire, un réveil pour les banquiers honnêtes et des Chinois morts de peur… C'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en …
Et aussi le remontage tous les huit jours d’une mécanique saturée d’histoire, un réveil pour les banquiers honnêtes et des Chinois morts de peur… C'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce trente-cinquième épisode d'Atlantic-tac (résumé ci-dessous) : ►►► CORUM : Un caprice de milliardaire tenté par l’exotisme nautique… À l’origine, il y avait une régate britannique : l’Admiral’s Cup. Corum lui a dédié une montre, rendue célèbre par son boîtier dodécagonal, chacun des pans de ce boîtier représentant une heure, chiffrée par le pavillon correspondant de l’alphabet nautique international. En plus d’un demi-siècle, la montre Admiral’s Cup a vécu sa vie, dans toutes les tailles et dans tous les styles. Elle s’offre à présent une version haute joaillerie dont on n’ose même pas avouer le prix, mais ce sera celui de 1 444 diamants et saphirs (11,56 carats) soigneusement accolés les uns aux autres, dans un boîtier de 38 mm entièrement... ►►► FINANCE KILLS : On a bien le droit de rigoler un peu des riches ! Une équipe de petits farceurs vient de lancer la marque Finance Kills (« La finance tue ») pour se moquer des prétentions marketing des marques trop luxueuses, dans un esprit de complicité générationnelle qui n’exclut pas le sens des affaires, ni d’ailleurs le clin d’œil marketing : on a inventé pour la circonstance un baron de Rattenberg, aristocrate autrichien ruiné par la crise financière qui aurait tourné anarchiste pour ostraciser... ►►► PANERAI : Huit jours d’autonomie mécanique en toute tranquillité… Les aficionados de la marque italienne préfèrent les mouvements mécaniques à remontage manuel, comparables à ceux qu’utilisaient, pendant la Seconde Guerre mondiale, les nageurs de combat italiens qui ont sculpté la légende de Panerai. Cette fois, Panerai utilise un mouvement issu de ses propres ateliers (calibre P. 5000), en le logeant dans un boîtier Luminor Marina de 44 mm en acier (réf. PAM 510) ou en or rose (réf. PAM 511) et sous un cadran composé – selon la tradition de la marque – de deux plaques superposées qui permettent de mieux lire les index et les chiffres surdimensionnés. À quoi peut bien servir une autonomie... ►►► SAINT-HONORÉ PARIS : Le chrono tricolore du sport francophone… Pourquoi un tel chrono édité en 57 exemplaires et décoré d’un drapeau tricolore ? Tout simplement parce que Saint-Honoré – marque venue de la Franche-Comté horlogère – sera le chronométreur officiel des 7èmes Jeux de la francophonie, qui permettront aux athlètes de 57 pays francophones de s’affronter, à Nice, en septembre prochain. Style français pour cette Hausman Forty 7 Edition [dont on remarquera qu’elle ne parle pas vraiment français – ce qui est un comble !], mais mouvement chronographe de... ►►► MARCH LA.B : Des petits Français qui ne manquent pas d’humour… La marque est née au mois de mars (le March) de la passion pour les montres de deux Français, l’un de Biarritz (le B), l’autre de Los Angeles (le LA). Le positionnement est au carrefour du design, de la mode et d’une nostalgie de l’âge d’or des montres mécaniques. On ne s’étonnera pas de trouver March LA.B chez Colette, à Paris. Leur dernière création : une montre JC1 baptisée « Banker » – pas « Bankster » – pour les honorables membres de la profession bancaire qui ne voudraient pas trop frimer (40 mm pour le boîtier en acier, mouvement à quartz, 450 euros sur le site de March LA.B) tout en affichant un goût... ►►► BRÈVES DE REMONTOIR : C’est toujours bon à savoir… ▶▶▶ CHINE : alors que les ventes de montres suisses stagnent un peu partout dans le monde, les mauvaises nouvelles nous arrivent de Chine où la lutte anti-corruption dissuade désormais les VIP et les milliardaires de faire leurs emplettes dans les luxueuses boutiques de grandes marques européennes. C’est trop risqué pour leur image : même leurs filles ou leurs femmes sont photographiquement traquées et dénoncées sur les réseaux sociaux chinois. Du coup, la presse locale nous apprend comment les nouveaux riches chinois se font désormais livrer à domicile (Business Montres du 23 juillet) et comment ils créent des restaurants totalement privés, où personne ne pourra les importuner pour leur reprocher leur opulence… ▶▶▶ ROLEX : une urgence pour les rolexomanes, courir jusqu’à la prochaine boutique Rolex pour y récupérer le premier numéro de The Rolex Magazine, le nouveau magazine de la marque à la couronne, où elle met en scène et revisite ses légendes. C’est évidemment très bien édité, avec de somptueuses images sur un très beau papier et des articles sans (trop) de langue de bois marketing. Pourquoi « urgence » ? Parce que l’édition a été volontairement limitée et qu’il n’y en aura pas pour tout le monde… ▶▶▶ SMARTWATCH : ce sera la grande... CETTE SEMAINE,POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCEATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,IL FAUT CLIQUER SUR LES MONTRES FINANCE KILLS (ci-dessous)...
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