CHAISES MUSICALES : Coucou, le revoilà, Thierry Nataf est de retour !
Business Montres a toujours cru au retour de l'éternel "Titi", qui avait papillonné un temps chez Mercury avant de créer son cabinet de consultant. À force d'être consulté, on finit par se rendre compte qu'on est encore le mieux placé pour mettre en place les statégies préconisées : rien d'officiel et d'autorisé, mais il est de retour – exactement là où on ne l'attendait pas... ••• Thierry Nataf l'inoxydable : il ne pouvait que rebondir et on le suivait à la …
Business Montres a toujours cru au retour de l'éternel "Titi", qui avait papillonné un temps chez Mercury avant de créer son cabinet de consultant. À force d'être consulté, on finit par se rendre compte qu'on est encore le mieux placé pour mettre en place les statégies préconisées : rien d'officiel et d'autorisé, mais il est de retour – exactement là où on ne l'attendait pas...
••• Thierry Nataf l'inoxydable : il ne pouvait que rebondir et on le suivait à la trace, de trampoline en trampoline, avec la conviction que, un jour ou l'autre, il retomberait dans le chaudron de potion magique horlogère. C'était encore plus évident depuis qu'il avait accepté quelques missions de consultant dans l'horlogerie (révélation Business Montres du 25 novembre dernier) : ce perpétuel ludion a tellement apporté – pour le meilleur comme pour le pire – à l'horlogerie des années 2000 qu'il ne pouvait que retrouver un jour sa place parmi nous (ci-dessus : en cas de longue traversée du désert, on a toujours besoin d'un petit gerfaut sur soi)... ••• Voilà qui est apparemment fait : c'est encore non officiel et non autorisé, mais Thierry Nataf devrait être le prochain CEO de la marque Slyde, fondée par Jorg Hysek, dont il était le consultant stratégique depuis quelques mois. La marque – plus ou moins dérivée de HD3, qui se débat dans d'infernales complications administratives – s'est lancée sur une offre amusante, mais exigeante : une montre de luxe digitale qui affiche une heure mécanico-numérique (avant-première Business Montres du 18 janvier 2011). Voir également la vidéo en bas de page...
[caption id="attachment_6989" align="alignnone" width="827" caption="L'ex-président russe Medvedev et sa montre Slyde : il n'en a guère acheté que cinq ou six pour en offrir à ces copains..."]
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••• Thierry Nataf + Jorg Hysek chez Slyde : tout cela a-t-il du sens ? Version pessimiste : cela ne peut pas marcher et cela ne marchera pas. Trop d'égos à gérer, trop de flou autour de l'avenir d'un tel produit, trop de difficultés sur les marchés sur la base des modèles économiques actuels – difficultés qui n'ont pas empêché Jorg Hysek de trouver de nouveaux actionnaires pour recapitaliser l'entreprise. Version optimiste : Thierry Nataf – qui adorait cette formule de Nietzsche – n'a pas été tué, donc on l'a rendu plus fort. Il a compris et digéré ses erreurs, il sait qu'il doit refaire ses gammes et ses preuves, il mise sur une start-up pour (se) créer une belle histoire, et non repolir une couronne ternie par d'autres. Une certitude : en redémarrant d'aussi bas, il va pouvoir recompter ses amis, qui ne manqueront pas de peaux de bananes à lui glisser sous les semelles. En attendant, il va retrouver chez Slyde-HD3 sa première gâchette du temps de Zenith, Raphaël Bertschy, qui est aujourd'hui directeur opérationnel des complications (Nataf regnante, il était directeur du développement produit). Bon courage pour ce nouveau... Defy !
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