LE SNIPER DU MARDI
Les chaises musicales chez Richemont posent tout de même de sacrés problèmes d’éthique dans la gouvernance du groupe : qui s’en soucie ?
Sans être franchement illégales, les récentes décisions de Johann Rupert pour le haut management du groupe sont résolument contraires aux principes éthiques de « corporate governance » tels qu’on les entend aujourd’hui. Le nouveau conseil d’administration du groupe ne sera ni moral, ni transparent, ni indépendant, ni efficace dans le contrôle de la direction des marques. Aux Etats-Unis, le scandale serait immédiat. En Suisse, on reste dans un flou poétique plutôt sidérant…