LE ZAPPING DU MERCREDI
L’extraordinaire pudeur du COSC, qui ne veut plus entendre parler des marques, et tous les « followers » qu’on peut acheter dans les supermarchés
On peut toujours casser le thermomètre, la fièvre n’en sera pas guérie pour autant. En refusant de publier ses statistiques par marque, comme il le faisait depuis plus de quarante ans et alors qu’il est un service public théoriquement indépendant des puissants intérêts économiques de l’industrie suisse, le COSC (Contrôle officiel suisse des chronographes) se couche devant les exigences des marques qui refusent de voir étalées les preuves d’une crise horlogère qu’elles nient. Aurait-on la même pudeur si ces chiffres étaient en hausse ? Non ! Une fois de plus, on balaye la poussière sous le tapis…