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MERCREDI : Les temps de la mort, la blonde reine des Belges, la discorde en douze têtes, la lune de miel au volant et le ressort high-tech

Le thème de la faux et du sablier constitue une des plus antiques références pour les objets du temps : il suffisait d'une astuce mécanique pour en faire une montre-bracelet contemporaine. Une montre sans spiral au silicium, mais ceux-ci ne sont désormais plus réservés à l'oligopole qui en avait l'exclusivité...  ▶▶▶ ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (développements ci-dessous)...❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le tout noté à …


Le thème de la faux et du sablier constitue une des plus antiques références pour les objets du temps : il suffisait d'une astuce mécanique pour en faire une montre-bracelet contemporaine. Une montre sans spiral au silicium, mais ceux-ci ne sont désormais plus réservés à l'oligopole qui en avait l'exclusivité...

 
ANALYSES, IN-10-CRÉTIONS, INFORMATIONS, ENQUÊTES,
RUMEURS & MURMURES EN RÉSUMÉ (développements ci-dessous)...
❏❏❏❏ AU PROGRAMMME : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité... ❏❏❏❏ ROLEX (1) : la Daytona à tête de Mickey qui fait rigoler (ou pleurer) les amateurs... ❏❏❏❏ ROLEX (2) : plus d'une heure et demie de vidéos Rolex non stop sur le canal @Rolex : les bijoux de la couronne... ❏❏❏❏ RJ-ROMAIN JEROME : ouverture d'une e-shop en Suisse, rien que pour les Suisses, qui peuvent gagner un stylo-ovni Moon Fighter Pen... ❏❏❏❏ POUTINE : les arguments pas convaincants du tout des officines qui tentent de déstabiliser la Russie olympique... ❏❏❏❏ HUBLOT (1) :  : une croissance à deux chiffres (sell-out) qui surperforme les résultats d'une branche horlogère qui frôle la régression (en sell-in), alors que se construit la seconde manufacture, pile en face de l'actuelle, mais avec un concept révolutionnaire d'ateliers en ligne... ❏❏❏❏ HUBLOT (2) : une partie de chaises musicales qui en dit long sur la nouvelle « consistance » marketing de la marque... ❏❏❏❏ SILICIUM : le verrou stratégique qui réservait à un oligopole l'usage des spiraux en silicium vient de sauter... ❏❏❏❏ CHANEL : le retour d'une Mlle Chanel plus vraie que nature... ❏❏❏❏ RICHEMONT :  : inflation, déflation ou stagflation (c'est l'actionnaire qui en parle)... ❏❏❏❏ KONSTANTIN CHAYKIN : Carpe Diem, tout un programme pour la montre-sablier qui joue les Memento Mori... ❏❏❏❏ 10 h 10 AU CADRAN : depuis quand exactement, ne se demande pas le New York Times❏❏❏❏ ZODIAQUE CHINOIS : les douze têtes de bronze qui relancent la polémique... ❏❏❏❏ ICE-WATCH : attention, une reine peut en cacher une autre !
 
 SPIRAUX EN SILICIUM
On va enfin passer aux choses sérieuses côté spiraux...
◉◉ Les lecteurs de Business Montres (1er novembre 2011) savent depuis longtemps que le Swatch Group amusait la galerie en organisant la pénurie sur les spiraux traditionnels, au moment même où il réservait ses spiraux nouvelle génération (en silicium) à ses seules marques. On avait même parlé ici de « poker menteur » (Business Montres du 22 mars 2012), avec une partie d'autant plus faussée que le Swatch Group possédait un monopole de fabrication de ces spiraux, selon une licence négociée avec CSEM par l'oligopole Swatch Group-Rolex-Patek Philippe [ces deux dernières marques se réservant l'usage exclusif de spiraux qu'ils sont loin de généraliser dans leurs gammes, alors que le Swatch Group systématise leur usage sur ses mouvements manufacture]. Une épine dans le pied de cet oligopole : un brevet concurrent déposé par Mimotec et Sigatec, les stars du high-tech horloger indépendant (Sion), qui maîtrisent parfaitement cette technologie. Après quelques échanges de papier timbré et de confortables honoraires d'avocat mutuellement mobilisés, un accord amiable a été trouvé : les parties en présence vont s’accorder des licences mutuelles sur leurs brevets respectifs dans le domaine des spiraux en silicium thermo-compensés. Un blocage stratégique vient de sauter !
 
 
◉◉ Cet accord amiable libère les commandes de spiraux en silicium que les marques peuvent passer à Mimotec-Sigatec. Ce qui libère une offre qui concernait déjà Ulysse Nardin et [secrètement] quelques autres marques : plus fiables, plus endurants et plus performants, ces spiraux de nouvelle génération sont relativement faciles à réaliser (la Suisse maîtrise bien la technologie, ce qui ne peut que renforcer la consistance du Swiss Made). Ces spiraux sont porteurs d'avenir et plus faciles à mettre en oeuvre que les spiraux traditionnels, qui relèvent de technologies dépassées et complexes à maîtriser à une échelle industrielle : l'épée de Damoclès suspendue au-dessus du cou des marques indépendantes par le Swatch Group a disparu [elle faisait peur, alors même qu'elle constituait un leurre stratégique]. L'âge de l'horlogerie au silicium ne fait que commencer (ci-dessous et ci-dessus : la promotion de ces spiraux dans le mouvement co-axial d'Omega)...
 
 
 
 
 KONSTANTIN CHAYKIN
Le premier sablier mécanique sur une montre-bracelet...
◉◉ Carpe Diem est une des montres-bracelets les plus convaincantes pour jouer les Memento Mori comme les adoraient les amateurs d'objets du temps du XVIIe et du XVIIIe siècle : le jeune horloger indépendant russe Konstantin Chaykin – qui n'en est pas à son coup d'essai côté créativité sans frontières (Business Montres du 12 avril 2013) – nous régale cette fois d'un sablier mécanique, qui se déverse au fil des heures, avec un repère approximatif pour les minutes écoulées. les codes classiques des Memento Mori y sont : la Mort et sa faux, le sablier, le crâne pour favoriser la méditation et l'affichage du zodiaque pour l'éternité cosmique dans un ciel bleu nuit ponctué d'étoiles. L'écoulement mécanique du sable est très astucieusement conçu pour... ne pas couler, mais s'écouler – sans coulures ! – de façon imperceptible (on vous laisse percer vous-même le secret)...
 
 
 
 
 HUBLOT
À quoi sert un directeur marketing qui vient de la F1 ?
◉◉ Philippe Tardivel, qui dirigeait le sponsoring commercial au sein de la Scuderia Ferrari, remplace Valérie Grande (partie cet été) à la direction makarting de la manufacture. Une nomination qui en dit long sur l'importance stratégique de l'ancrage Ferrari chez Hublot : il ne s'agit vraiment plus d'une « licence » pour placer le cheval cabré sur le cadran [ce qui était le cas des quatorze marques qui avaient eu ce privilège depuis un quart de siècle], mais d'un vrai partenariat « à 360° » – selon la formule chère à Jean-Claude Biver. On le vérifie sur le terrain, où ne compte plus les apparitions conjointes du tandem Jean-Claude Biver-Luca di Montezemolo (ci-dessous), dans différents pays de cette planète : on a compté 87 événements mixtes Hublot-Ferrari en 2013, soit plus d'un par semaine [rappelons que Ferrari, avec ses 2 700 employés, réalise un chiffre d'affaires à peu près six fois supérieur à celui de Hublot] ! En 2014, la « fertilisation croisée » sera renforcée par le Mondial de football au Brésil, où Ferrari a pu faire inviter ses clients-collectionneurs privilégiés dans les loges Hublot. Les témoignages actifs sur cette « lune de miel » sont également à chercher du côté des noms de baptême : on n'avait jamais vu Ferrari accepter de donner le nom d'une de ses voitures à une montre – il est vrai que le concept LaFerrari de Hublot est probablement ce qu'on a fait de plus proche d'une mécanique automobile dans toute l'histoire de l'horlogerie (Business Montres du 4 décembre). Il en sera de même pour la prochaine Ferrari (aujourd'hui ultra-secrète).
◉◉◉◉ Le nouveau directeur marketing de Hublot ne pouvait provenir que de deux univers : le football ou la F1 si possible de couleur rouge. Philippe Tardivel – qui connaissait bien les équipes Hublot dont il était l'interlocuteur fréquent – aura donc le plaisir de (re)signer le nouveau contrat de cinq ans entre la maison Ferrari et la manufacture Hublot, qui ont manifestement trouvé – au-delà de leur synergies événementielles à haute intensité de bénéfices mutuels – un discours commun d'une totale cohérence, axé autour de l'esprit constructeur, du culte de la R&D, du design ultra-codé, de l'avidité en mouveaux matériaux, de la pratique stylistique du monotype ou de la culture commerciale philofriquée. Il fallait donc au marketing Hublot un « ferrariste » ferré à glace plus qu'un « horloger ». Philippe Tardivel aura toujours le temps d'apprendre les subtilités qui vont de la « rattrapante » à la « seconde morte », en passant par Anticythère, l'or céramisé ou la désaturation par valve à hélium. Le pilier Ferrari est plus que jamais central dans l'identité Hublot...
 
 
 
 
 ICE-WATCH
À chacun sa reine, celle est belge...
◉◉ Les uns se réclament de l'impératrice Joséphine, les autres de la reine de Naples – et certains se satisfont même des reines du show-business ou de la natation synchronisée. Chacun sa couronne ! Pour sa marque (belge) Ice-Watch, Jean-Pierre Lutgen se contente de la reine Mathilde, reine des Belges par la grâce de son époux, le roi Philippe de Belgique : elle doit visiter un établissement de la marque, à Hong Kong. Les Chinois sont d'autant plus épatés qu'ils n'ont pas vu de reine depuis des années – en fait, depuis le dernier passage d'Elizabeth II, reine d'Angleterre. Mathilde, une reine qui aime les couleurs, dans le style Ice-Watch (ci-dessous), marque qui est désormais le sponsor de la prestigieuse Business of Design Week de Hong Kong...
 
 
 
 
 RUSSIE PRÉ-OLYMPIQUE
Les officines anti-Poutine en remettent une couche...
◉◉ À la veille des jeux Olympiques de Sotchi (Russie), les différents lobbies anti-russes [généralement co-financés par d'autres officines téléguidés par des intérêts américains] en profitent pour relancer leur travail de sape contre le président russe Vladimir Poutine, sur le thème de la corruption. On en revient à l'accusation classique concernant les montres de luxe qu'il porte – et qu'il donne volontiers [notamment ses Blancpain], quand il ne les jette pas dans les fondations en béton d'un bâtiment public en construction. C'est ce que montre le film « Les montres de Poutine » (version française) diffusé par un groupe de pression anti-russe (Putin-Itogi). Sauf qu'il ne vient pas à l'idée des auteurs de ce montage que ces montres – dont le prix n'a évidemment qu'un lointain rapport avec le revenu administratif du président russe – pourraient être des cadeaux, que Vladimir Poutine porte avec une relative indifférence et sans doute pour honorer ceux qui lui en offrent [qui peut imaginer l'homme au sommet de l'exécutif russe personnellement sensible à des tels « cadeaux de corruption » ?], puisqu'il en change très souvent et qu'il les offre lui-même avec une certaine générosité...
 
 
 
 
 ZODIAQUE CHINOIS
Douze têtes en « weiweilleries » qui relancent la polémique...
◉◉ Depuis qu'elles ont été honteusement pillées par la soldatesque franco-britannique lors du fameux Sac du Palais d'Eté, les têtes en bronze de la Fontaine impériale (les douze symboles du zodiaque chinois) constituent une pomme de discorde entre l'Occident et la Chine, qui exige le retour des fruits de ce pillage [certaines têtes sont revenues en Chine, d'autres sont aujourd'hui perdues ou cachées dans des collections occidentales]. Aux enchères, ces pièces provoquent des incidents diplomatiques sévères – comme celui qui a obligé le collectionneur François Pinault, propriétaire de la maison Christie's, à racheter lui-même deux têtes pour les offrir au gouvernement chinois et décrocher le droit pour Christie's d'opérer en Chine !
◉◉◉ Récemment, un film avec Jackie Chan a triomphé dans l'espace sino-asiatique (Business Montres du 11 décembre 2012), avec 180 millions de profits en quelques semaines, mais Chinese Zodiac (CZ12) n'a convaincu personne aux Etats-Unis quand il y a été projeté. Trop nationaliste, trop sinocentré, trop « militant ». Beijing n'en poursuit pas moins sa campagne pour retrouver ses « trésors nationaux », notion que nie farouchement l'artiste (chinois) Ai Weiwei, en dissidence culturelle par rapport à sa patrie : ces jours-ci, il va exposer son interprétation des douze têtes de bronze au nouveau PAMM (Pérez Art Museum Miami) avant de jouer les prolongations à la Crow Collection of Asian Art de Dallas. Ai Weiwei, qui en fait des tonnes, rappelle : « Trésor national chinois ? Ces têtes ont été conçues par un Italien et réalisées par un Français pour un empereur mandchou de la dynastie Qing, qui n'était pas franchement chinois. C'est de la manipulation géopolitique ! » Pour lui, la restitution de ces têtes ne relève pas de la réparation d'une « humiliation nationale », mais d'une manipulation internationale. Seuls les horlogers suisses tirent leur épingle de ce jeu compliqué : ils fêteront bientôt l'année du Cheval, mais l'intervention la plus opportune reste celle de la manufacture De Bethune, qui a prévu un coffret complet avec les douze têtes du zodiaque (ci-dessous : le Cheval)...
 
 
 
 
 LES IN–10–CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉ RJ-ROMAIN JEROME : mise en place, sur toutes les montres du site de la marque, d'un bouton d'achat immédiat (e-shop réservé à la Suisse). Pour la promotion de ce service, une promotion : la marque offre à ses acheteurs – uniquement suisses ! – le fameux stylo Moon Fighter Pen d'une valeur d'à peu près 2 000 CHF (ci-dessous)...
 
 
◉◉ HUBLOT (1) : quand l'horlogerie suisse aura du mal à terminer l'année avec une croissance positive (1 % espéré, mais, sans artifices cosmétiques, on doit déjà être à - 2 % ou - 3 %, alors qu'il ne s'agit que de sell-in, donc de placement dans les tuyaux), Hublot persiste à afficher une croissance à deux chiffres : la marque devrait atteindre les 12 % de progression en fin d'année 2013 – et il s'agit là de sell-out, donc de vraies ventes au client final. Hublot peut même se vanter d'avoir fait, consécutivement, le meilleur mois d'octobre et le meilleur mois de novembre de son histoire. De quoi mettre du baume au coeur de Bernard Arnault, qui n'a pas tant que ça de motifs de se faire plaisir en ce moment, d'autant que le succès (insolent) affiché par Hublot se fait en auto-financement intégral, sans crédits, ni hypothèques – ouvertures de boutiques et construction de la nouvelle manufacture comprise...
 
◉◉ HUBLOT (2) : à propos de cette nouvelle manufacture, dont la première pierre devrait être posée début 2014 [le parcours du combattant administratif touche à sa fin], les premiers plans d'ouvrage laissent transparaître un concept révolutionnaire d'ateliers « en ligne ». Ces ateliers seront construits face à l'actuelle manufacture, de l'autre côté de la ligne de chemin de fer qui mène à Sainte-Croix. La fabrication des montres et des mouvements s'y déroulera de façon logique, sur 170 m de long et sur deux étages coordonnés, comme à la meilleure époque du taylorisme industriel : pour mieux comprendre l'idée, qu'on se souvienne ici des abattoirs de Chicago dans Tintin en Amérique, avec le bétail qui entre sur pieds dans la chaîne industrielle et qui ressort sous forme de saucisses (ci-contre). La visite s'annonce comme un futur must pour tous les amateurs d'horlogerie : l'actuelle manufacture de Nyon est déjà visitée par une moyenne de 100 visiteurs par semaine, avec des circuits organisés en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en italien, en arabe et en mandarin [une palette linguistique à peu près unique dans la Suisse horlogère]. Une remarque en passant : même sans un Jean-Claude Biver aux manettes [il n'est plus que président depuis maintenant trois ans], la machine Hublot ne ralentit pas et Ricardo Guadalupe semble avoir réussi le pari de la transition en douceur...
 
 ROLEX (1) : plus d'une heure et demie de vidéos Rolex non stop sur le canal @Rolex : les bijoux de la couronne (une compilation des 50 vidéos Rolex de la chaîne images indépendante Business Montres Vision)...
 
◉◉ ROLEX (2) : c'est nouveau, ça vient de sortir ! Puisqu'on trouve une Milgauss Karl Lagerfeld (Business Montres du 3 décembre), pourquoi pas une Daytona Mickey, comme celle de John Mayer, grand collectionneur et membre du jury du Grand Prix d'Horlogerie de Genève (une pièce « préparée » spécialement pour lui, sur la base d'une Daytona noircie : ci-contre – source : Hyperbeast)...
 
◉◉ 10:10 : même les néophytes le savent, les images horlogères ont pour habitude de présenter les montres avec des aiguilles à 10 h 10, tant pour des raisons esthétiques que pratiques [comme par hasard, la Daytona ci-contre fait exception, mais c'est pour mieux mettre en valeur son Mickey]. Le New York Times s'en émeut en constatant que c'est le cas pour 90 % des marques, mais pas pour toutes, avec des nuances sur  le 10 h 10 pur et dur, qui devient 10h 09 mn 36 s. au sein du groupe Timex ou 10h 10 mn 31 s. chez Rolex  [voire même 9h 42 sur les smartphones : une habitude qui remonterait à une conférence de Steve Jobs, tenue à cette heure précise!]. Reste la question à ce jour sans réponse : depuis quand l'horlogerie communique-t-elle avec des cadrans qui affichent à peu près 10 h 10 ? On remonte à 1926 chez Hamilton, mais le débat reste ouvert – on trouve en tout cas des publicités horlogères avec différentes heures sur le cadran dès le début du XXe siècle...
 
◉◉ ICE-WATCH : on en était resté (déclarations de Jean-Pierre Lutgen) à 4,5 millions de montres Ice-Watch vendues en 2012. Pour 2013, on en serait (toujours selon les déclarations du CEO) à 10 millions de pièces vendues dans 110 pays pour une entreprise qui emploie près de 60 personnes en Belgique et qui s'offrira bientôt un siège européen de 6 000 mètres carrés à Bastogne, dont 600 mètres carrés dédiés à l'art contemporain – c'est la « danseuse » du patron (Business Montres du 3 décembre). Info ou intox ?
 
◉◉ CHANEL : « Magic Karl » (M. Lagerfeld, extraordinarement créatif pour un octogénaire !) a encore fait très fort avec son film, Le Retour, sur Coco Chanel, qui nous vaudra le plaisir de retrouver Geraldine Chaplin dans le rôle de Gabrielle Chanel [une composition hallucinante de vérité], mais aussi Rupert Everett, Anna Mouglalis, Lady Amanda Harlech ou Arielle Dombasle. En attendant le film, qui qui sera présenté dans quelques jours au défilé de mode de Dallas (10 décembre, avec une diffusion simultanée sur le site Chanel), ne pas manquer la bande-annonce !
 
◉◉ RICHEMONT : contrairement à la plupart des dirigeants de l'industrie horlogère, Johann Rupert (l'actionnaire de Richemont) a tendance à ne pas mentir. Quand il annonce la venue de « temps très précaires » pour les montres, on l'écoute assez pour que les analystes prennent peur et décotent l'action de son groupe. Il précise : « Il va y avoir des larmes, mais nous ne savons pas quand, et nous ne savons pas si ça va être une grande inflation ou si ça va être une dépression ». Cher Johan, les deux sont possibles et on parle alors de « déflation » [c'était le cas dans les années 1930], avec la « stagflation » si la situation de l'économie se fige (source : Bloomberg)...
 
◉◉ PINTEREST : connaissez-vous la page Pinterest réservée à Business Montres ? On y reprend les différentes informations publiées sur nos médias sociaux, en plus de quelques recensions d'articles intéressants...
 
 
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