BUSINESS MONTRES ARCHIVES (accès libre)
On ne nous avait pas encore fait le coup du préservatif horloger
C’est parti pour une nouvelle discipline des beaux-arts de la montre : le préservatif horloger manquait à notre panoplie. Voici vinq ans, « Business Montres » signalait que l'erreur était désormais réparée par les créatifs de l'agence El Taler Tribu/DDB au Guatemala, pour le compte de Condones Vive. « Maximum Pleasure » ! Ben tiens…
On ne va pas se plaindre de voir l'idée de « plaisir maximum » associée aux montres : à chaque maman poule (marque) de reconnaître ses poussins (montres) dans cette somptueuse et virile colonnade. L'agence de publicité a développé le même concept avec des sacs à main [à n'en pas douter, des it bags] et avec des souliers [forcément des it shoes]...
Moralité : même si on ne comprend pas bien ce que viennent faire capelines et sombreros dans ce préservatif horloger [allusion au fait de « porter le chapeau » et de sortir « couvert » ?], on en déduira que les montres restent durablement associées à l'identité ostentatoire de ces messieurs et que, dans les pays de culture spontanément machiste, on ne craint pas de le dire. À côté, les publicités sexistes d'IWC relèvent de la bluette pour jeux de patronage...