GIRARD-PERREGAUX 2.0
Peut-on croire à la mutation « milléniale » d’une vieille dame de 225 ans ? (première partie)
Tout changer pour que rien ne change : Antonio Calce est à la fois le prince Salina (« il Gattopardo ») et le Tancrède de la révolution garibaldienne qui bouleverse le paysage horloger et qui trouble la quiétude ronronnante de la manufacture Girard-Perregaux. Comme dans le roman de Lampedusa, les bigotes prient, les danseurs valsent et les ambitieux rêvent. À ce point de basculement de son destin, l’enjeu pour la marque est décisif (première partie)...
Depuis quelques jours, Antonio Calce, le CEO de Girard-Perregaux, est remonté à bloc. Réserve de marche maximale pour un raid de longue durée hors des marécages de la crise : une réserve d’énergie pour arracher la haute horlogerie à son ornière et aux démons de ses logiciels …