REPÉRAGES #27-2023 (accès libre)
Sept montres qui se lancent dans la compétition pour la sélection des meilleures montres du printemps 2023

FOB PARIS x GASPARD HEX Torch

La série Torch est réalisée avec Gaspard Hex, bijoutier et créateur parisien, et travaillée à la main dans ses ateliers dans le cœur de Paris. Boîtier, cadran, minuterie... les pièces de la montre sont une à une travaillées suivant un procédé développé par la maison. Elles sont d'abord exposées à une flamme, à une température permettant de conserver toutes les propriétés mécaniques des pièces, tout en leur donnant cette teinte caractéristique, tantôt cuivrée tantôt bleutée. Pour fixer la coloration et accentuer les contrastes, une patine est ensuite appliquée par le bijoutier. En résulte une série de montres où chaque pièce est unique.

RESSENCE Type 8S

La Type 8, la plus pure expression du design de Ressence, élargitsa palette de couleurs avec le lancement d’un cadran vert sauge. Ce vert doux, élégant et extrêmement versatile instille un sentiment d’optimisme et de sérénité à ce modèle ultraléger entièrement en titane. Ce nouveau coloris vient ajouter un nouveau raffinement au sixième et dernier modèle de montre de la collection de la famille Ressence et complète parfaitement la Type 8 bleu cobalt existante. D’une simplicité graphique réduite à l’essentiel, la Type 8 est conçue pour un grand confort de lecture. La montre fait la part belle aux indications les plus importantes que sont les heures et les minutes. En matière de prix, elle se situe en entrée de gamme de la marque. Benoît Mintiens, fondateur de Ressence, a déclaré : « La Type 8 est la plus pure et la plus essentielle de toutes les expériences Ressence. Il est tout à fait impossible d’enlever quoi que ce soit d’autre. Pour optimiser la lisibilité, l’écran a été réduit à sa plus simple expression. » Interrogé sur sa perspective vis-à-vis des couleurs, Benoît Mintiens a ajouté : « Les couleurs font partie du langage universel de l’humanité, il existe au-delà du temps et des cultures. Les couleurs sont un élément déclencheur de nos émotions et elles affectent notre perception du monde qui nous entoure. L’éveil des sens est un élément vital de Ressence, et la couleur fait sans aucun doute partie de cette approche. » Graphiquement réduite à l’essentiel, la montre indique seulement les heures et les minutes et, sans aucun texte ou chiffres, le cadran arrondi vert sauge est réduit à sa plus simple expression. De simples marqueurs blancs en forme de bâtons affichent l’heure avec une clarté parfaite quel que soit l’angle grâce au système d’affichage révolutionnaire Ressence Orbital Convex System (ROCS) par lequel le cadran lui-même inclut des disques rotatifs intégrés dans le même plan. Les aiguilles et les indicateurs des heures et des minutes ressortent grâce au SuperLuminova pour une meilleure visibilité en cas de faible luminosité.

Comme c’est le cas pour toutes les montres Ressence, le cadran de la Type 8 rejette toute notion traditionnelle d’aiguilles sur un axe central. En effet, le cadran principal est un élément en titane bombé qui tourne pour indiquer les minutes. À l’intérieur de celui-ci et sur le même plan, un cadran plus petit tourne pour marquer les heures. L’ensemble du cadran est donc en mouvement perpétuel tout en permettant un affichage intuitif, lisible au premier coup d’œil et quel que soit l’angle. La Type 8 est la plus légère de toutes les montres Ressence. Avec son bracelet, la montre ne pèse que 42 grammes. Fabriqué dans un titane de grade cinq ultraléger, l’élégant boîtier de 42,9 mm s’adapte confortablement au poignet, présageant une longue histoire d’amour. Conformément aux designs précédents de Ressence et au principe fondateur de l’entreprise qu’est l’aspect ergonomique, la Type 8 a supprimé la couronne traditionnelle du boîtier qui distinguerait le port droitier ou gaucher. Sur une Ressence, c’est la rotation du fond du boîtier en titane qui règle l’heure de façon intuitive, tout en remontant simultanément le mouvement mécanique. Ce design ambidextre unique permet un porté confortable pour tous les poignets. La Type 8 fonctionne grâce à un mouvement mécanique automatique traditionnel personnalisé par Ressence, sur base d’un ETA calibre 2892/2 adapté et renforcé avec 36 heures de réserve de marche. Le cadran rotatif est la face visible de l'ingéniosité mécanique brevetée de Ressence : le ROCS (Ressence Orbital Convex System), qui a été conçu à l’aide d’une série de rouages et rubis pour garantir un fonctionnement durable, sans huile. Le module ROCS (dénommé ROCS 8 dans la Type 8) est l’une des innovations sans précédent de Ressence qui démontre l’engagement de la marque à ouvrir la voie vers un nouvel avenir pour l’horlogerie mécanique traditionnelle.

JUNGHANS Meister Chronoscope

Il y a des montres qui affichent l’heure. Et il y a des montres qui affichent du caractère. La nouvelle Meister Chronoscope de Junghans fait les deux. Et, à l’instar de son porteur, elle associe des caractéristiques individuelles pour créer une identité unique. Son design allie l’élégance classique de la ligne Meister à la dynamique sportive d’un chronographe et à la force d’expression d’un style affirmé en matière de couleurs et de formes. La conception du boîtier galbé de la montre au bord affiné met entièrement l’ac- cent sur le cadran à polissage circulaire. Grâce à son caractère tridimensionnel, il déploie des nuances allant du gris noble au bleu froid selon l’incidence de la lumière - et souligne la modernité épurée de la montre. L’aspect athlétique du chronographe s’exprime par la forme concave des totalisateurs. Les aiguilles des compteurs à la teinte orange soulignent la sportivité de la Meister Chronos- cope et forment une composition de couleurs parfaitement harmonieuse grâce au brun acajou du bracelet. Fabriqué en cuir d’autruche particulièrement souple et léger, chaque bracelet porte une veinure reconnaissable entre toutes. Le caractère ne se manifeste pas seulement par l’apparence, mais aussi et surtout à travers des valeurs intérieures : le mouvement mécanique, visible par le fond bombé ergonomique du boîtier, dispose, en plus de la fonc- tion chrono, d’un affichage de la date et du jour de la semaine. Avec son verre saphir résis- tant et son étanchéité jusqu’à 5 bar, la Meister Chronoscope assistera fidèlement son por- teur. Son design fonctionnel, ses couleurs harmonieuses et l’alliance convaincante de son aspect sportif et esthétique : l’identité de la Meister Chronoscope naît de la somme de ses traits de caractère. Avec elle, la personnalité s’exprime d’abord au poignet.

CHRONOSWISS Delphis Oracle

Quoiqu’établie en Suisse, à Lucerne, la maison Chronoswiss ne souhaite pas communiquer en français sur cette nouvelle montre, alors qu’on peut compter 150 millions de locuteurs francophones à moins de trois heures d’avion de Lucerne. Ceci, alors même que la langue « officielle » de l’horlogerie suisse demeure le français. Nous respectons cette volonté francophobe en ne présentant pas en français à nos lecteurs francophones cette Delphis Oracle – ce que nous regrettons…

LOTUS Diver 18928/1 (bleu)

Montre Lotus 18928/1 pour homme. Avec un boîtier acier inoxydable et verre saphir, équipé d’un bracelet de plastique. Les montres Lotus offrent des designs exclusifs de nouvelle génération pour un public contemporain, urbain et moderne. 

VULCAIN Chronographe 1970’s

Avec plus de 165 ans d’histoire, Vulcain a assis sa réputation d’horloger d’excellence avec des innovations et garde-temps mécaniques de haute qualité, fabriqués au sein même de la Manufacture au Locle (Suisse). Des montres précises, intemporelles qui aujourd’hui revivent pour le plus grand plaisir des collectionneurs. Depuis l’origine, La marque propose des montres étroitement liées à l’univers de la plongée et de l’aéronautique; Elle relance aujourd’hui un chrono universel, le Chronographe 1970’s. La collection de montres Vulcain développées depuis 1885 recèle des pièces originales qui ne demandent qu’à être rééditées. C’est en chinant dans ces « trésors en sommeil » que Guillaume Laidet, consultant Vulcain en charge des collections, et toujours à l’affut de garde-temps vintage à réveiller, est tombé sur un petit chronographe des années 1970, avec un cadran bleu et compteurs gris. Le nouveau Chronographe 1970’s et son boitier « Step-Case » 38 mm de diamètre et 12, 40 mm d’épaisseur, identique à son ainé, séduira les amoureux des chronographes vintage. Il se décline en 4 coloris de cadran : bleu, noir, panda-argenté et saumon (coloris limité à 50 pièces). Il abrite en son cœur un mouvement manuel SW510 M BH avec une réserve de marche de 63 heures, pour le plus grand plaisir des collectionneurs.

LOUIS VUITTON Tambour Opera Automata

En dévoilant la Tambour Opera Automata, Louis Vuitton poursuit son voyage dans le monde exclusif des pièces de haute horlogerie à automates. Rendant hommage à l’art du Bian Lian de l’Opéra de Sichuan, le décor virtuose de cette montre unique met en scène un masque traditionnel qui s’anime et change d’expression à la demande. Une performance artistique rythmée par un mouvement de haute voltige entièrement conçu, développé et assemblé par la Fabrique du Temps Louis Vuitton. Après la Tambour Carpe Diem couronnée du Prix de l’Audace au Grand Prix de l’Horlogerie de Genève en 2021, Louis Vuitton quitte l’Europe et ses Vanités expressives pour initier un nouveau voyage en Chine, au pays du Bian Lian. Caractéristique de l’opéra de Sichuan, cet « art de changer de masques » devient la source d’inspiration majeure de la montre Tambour Opera Automata. Dans le droit fil de la figure de la Carpe Diem qui changeait d’expression à la demande, la Tambour Opera Automata met en lumière une discipline spectaculaire qui demande une dextérité sans faille. Pendant l’opéra, les protagonistes peuvent arborer en une fraction de seconde jusqu’à vingt masques différents qui révèlent l’étendue de leur palette d’expression. Chacun possède sa propre technique pour faire apparaître et disparaître à l’envi ces figures peintes en tissu de soie par un geste rapide de la main ou en s’accompagnant d'un mouvement gracieux d’éventail. Au XXIe siècle, très peu d’acteurs maîtrisent encore l’art ancestral du Bian Lian. Afin de transposer dans un boîtier de montre ce mystérieux jeu de visages, Louis Vuitton a fait appel aux plus grands artisans contemporains. Michel Navas et Enrico Barbasini, Maîtres horlogers de la Fabrique du Temps, ont créé ce mouvement horloger d’exception tandis qu’Anita Porchet, maître émailleuse et Dick Steenman, maître graveur ont réalisé le décor de cette pièce dont le dessin affiche une maestria inouïe. « Nous voulions que la Tambour Opera Automata puisse refléter l’esthétique saisissante et les mouvements expressifs du Bian Lian, observe Michel Navas. Cet art, extrêmement difficile à pratiquer, demeure secret à l’image des mécanismes à automates qui impliquent une connaissance parfaite des savoir-faire horlogers traditionnels. »

A l’origine, les jacquemarts étaient des automates conçus pour frapper les heures sur les clochers des églises. Lorsque les horlogers les ont miniaturisés sur des montres, leur fonction est devenue essentiellement décorative -animer le cadran d’une saynète-, l’heure restant indiquée par des aiguilles classiques. Avec la Tambour Opera Automata, Louis Vuitton continue en Asie le voyage audacieux qu’il avait initié en Europe en 2021 en créant la Tambour Carpe Diem Automata consacrée au thème des Vanités. En choisissant aujourd’hui de célébrer l’opéra de Sichuan, la Fabrique du Temps Louis Vuitton pousse à son paroxysme son savoir-faire dans la haute horlogerie contemporaine. De facto, cette pièce qui fait l’objet d’un dépôt de plusieurs brevets a demandé plus de 2 ans d’ouvrage. Comme sur la Tambour Carpe Diem,
c’est seulement en activant l’automate que l’heure s’affiche sur le cadran par le biais d’une heure sautante et d’une minute rétrograde. Ce calibre LV 525 de 426 composants indique la réserve de marche de 100 heures. Quant au mécanisme à automates, les cinq animations qui le composent jouent un spectacle horloger de 16 secondes, unique et inoubliable, animé par ce calibre d’exception à heures sautantes et minutes rétrogrades. En poussant le verrou, la tête du dragon en or rose gravé se soulève et dévoile le chiffre des heures sautantes inscrit sur le front du Bian Lian en émail cloisonné alors que sa queue indique les minutes rétrogrades. De façon saisissante, le masque change d’expression, ses sourcils se froncent, puis sa paupière descend sur son œil gauche tandis que la pupille de son œil droit se rétracte pour laisser apparaître une fleur de Monogram acérée. Passant de la joie à la tristesse à travers le mouvement de son menton, le masque du Bian Lian exprime toute une palette d'expression. Porté par la beauté du cadran, le rythme enlevé de ce théâtre miniature laisse le regardeur subjugué. Pour inscrire cette Tambour Opera Automata dans le XXIesiècle, Louis Vuitton a mixé les symboles archétypaux chinois avec les codes emblématiques de la maison tels que la toile et les fleurs de Monogram émaillées sur le cadran. Ainsi, régnant en maître, le dragon impérial, créature chimérique associée aux anciens empereurs chinois, représente la force, la puissance et la noblesse. A ses côtés l’éventail est signe de sagacité et d’autorité. Les nuages quant à eux, symbolisent la chance et la gourde en forme de calebasse est supposée protéger l’homme des esprits malins.

Raffinement ultime, dans la lecture de l’heure, le chiffre 4 de mauvais augure en Asie, est remplacé par une fleur de Monogram à quatre pétales. En émail blanc, rouge et noir cloisonné de fils d’or blanc, le masque doit la perfection de sa facture au travail de la grande émailleuse Anita Porchet. Réalisé en émail champlevé, l’éventail acquiert ainsi une profondeur remarquable, cette technique d’émail consistant à ôter un peu de matière de la surface afin d’y déposer ensuite les pigments de couleur. Le travail d’émaillage du cadran et de la couronne a nécessité plus de sept jours d’ouvrage. Façonnés pendant près de quinze jours par le célèbre graveur helvétique Dick Steenman, les éléments gravés dans le métal noble apportent un relief incomparable à la Tambour Opera Automata. Le dragon en or rose affiche son caractère expressif dans les détails les plus infimes (yeux perçants en rubis, écailles gravées et sablées, etc.). Tant et si bien qu’il semble littéralement bondir du masque du Bian Lian afin de dévoiler, la gueule ouverte, l’heure affichée... Sur le flanc du boîtier en or rose, le bouton poussoir de l’automate figurant la tête de l’animal impérial ainsi que la couronne de remontoir, ornée d’un éventail en émail champlevé, ont entièrement été fabriqués à la main. In fine, poussant la sophistication et la technicité à son paroxysme, Louis Vuitton a repris, au dos du mouvement de ce modèle, la forme du masque chinois en jouant les contrastes entre une finition microbillée et un poli miroir parfait, sans la moindre déformation. Avec la Tambour Opera Automata, Louis Vuitton magnifie la complexité technique de la montre à automates avec un parti-pris esthétique audacieux, puissant et contemporain.

Coordination éditoriale : Eyquem Pons