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REPÉRAGES #218-2024 (accès libre)
Sept montres qui tentent l’aventure de cette rentrée pour émerger à quelques jours de la fin de l’été

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 218e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec sept montres de sept marques : Backes & Strauss, Ball Watch, Bvlgari, Citizen, Chronoswiss, Junghans et TAG Heuer…


Pour se tenir au courant des nouveautés en cours, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » – c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1500 nouveautés chroniquées chaque année. Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement – tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !

BACKES & STRAUSS The Mayfair Golden Sands

Voici la montre Mayfair Golden Sands, inspirée par les sables époustouflants d'Arabie Saoudite. Son cadran saumoné et son design exquis capturent l'essence du désert d'Arabie. Taille : 40 mmMouvement : MécaniqueBoîtier : acier inoxydable, fond ouvert, mouvement décoré. Cadran : saumon, chiffres romains blancs polis à la main. Bracelet : Cuir d'alligator. Couronne : Le joyau de la couronne, 0,06 ct. Affichage : Heures et minutes. Total Carats : 1 diamant, 0,06 ct.

UN COMMENTAIRE ? Une efficace discrétion dans les teintes sableuses du cadran. Au poignet, une touche précieuse mais sans ostentation. Un boîtier au volume contenu (40 mm en tout et pour tout). Que demander de plus à une montre qui séduira les messieurs sans pour autant rebuter les poignets féminins. 

JUNGHANS Max Bill Chronoscope Bauhaus noir

Un design clair et épuré et un noir puissant, décliné en différents matériaux, confèrent à la nouvelle max bill Chronoscope Bauhaus un look marquant et unique. La fabrique de montres Junghans ajoute ainsi un nouveau modèle passionnant à sa série max bill. Depuis les années 1960 déjà, les habitants de Schramberg fabriquent des montres avec lesquelles ils cultivent la philosophie de conception de Max Bill, élève du Bauhaus, et son minimalisme conceptuel. Une fonction supplémentaire est assurée par le calibre J880.2 à remontage automatique et fonction chrono. Les montres dotées de cette fonction supplémentaire sont appelées chro- noscope par Junghans. Ce terme est dérivé des deux mots grecs Chronos (temps) et skopein (regarder). Ces montres sont communément appelées chronographes, ce qui n'est pas correct. Ici, le temps chronométré est simplement lu. Sur cette montre, la clarté du design va de pair avec la dénomination. Les couleurs dites sobres, comme le noir et le blanc, mettent en avant la forme d'un objet. Elles ne détournent pas l'attention de l'essentiel. C'est sans doute pour cette raison que le noir, le blanc et les nuances de gris intermédiaires caractérisent le bâtiment Bauhaus à Des- sau. Dans ce contexte, il semble logique que la couleur de la nouvelle max bill Chronoscope soit restreinte. Son apparence se distingue par un boîtier en acier inoxydable revêtu de PVD noir et un cadran verni noir mat, avec des index horaires gris acier ainsi qu'un bracelet en cuir de vachette noir. Une petite note colorée est toutefois permise. C'est ce que démontre le Bauhaus de Dessau avec ses portes rouges qui indiquent sans équivoque le chemin aux visi- teurs. Sur la nouvelle max bill, les aiguilles aux accents rouges reprennent cette conception colorée. L'appartenance à la série Bauhaus est également illustrée par l'impression sur verre, en dégradé de gris, de la face interne, dans le fond transparent. Les fenêtres de la reproduc- tion du bâtiment Bauhaus permettent également d'apercevoir le mouvement, qui démontre sa résistance avec une autonomie de marche de 48 heures. Les poussoirs dits « champignons », qui permettent de contrôler la fonction chronoscope, offrent une grande surface. Cela permet une manipulation de précision. Le boîtier est étanche à 5 bar, le revêtement PVD et le verre saphir bombé et antireflet font de la nouvelle max bill un garde-temps adapté à la vie quotidienne. Cela correspond également à l'esprit Bauhaus, qui n'est pas seulement synonyme de design intemporel, mais aussi de fonctionnalité et d'utilité pratique au quotidien.

UN COMMENTAIRE ? Un grand classique dans les collections Junghans, sympathique marque allemande : d’allure intemporelle, ce Chronoscope est régulièrement, saisonnièrement et inlassablement décliné. Dans sa version « noire » de 40 mm (prix public autour des 2 700 francs suisses), les indications chronoscopiques de ce cadran n’en paraissent pas moins un peu perdues dans l’austérité assumée du concept. Disons qu’il manque à cette montre hyper-fonctionnelle un peu froide, très... allemande, une petite touche d’émotion, sinon de chaleur humaine…

CITIZEN The Citizen (édition papier washi indigo)

Les modèles The Citizen, la collection haute gamme de Citizen, offrent une précision et une qualité supérieure, quête perpétuelle de la maison japonaise. Une nouvelle édition limitée vient compléter cette collection exclusive : ornée de papier washi indigo, elle est animée par un mouvement Eco-Drive alimenté par la lumière, et dispose d’une précision annuelle de ±5 secondes. Créé en 1995, The Citizen incarne les valeurs qui ont contribué au succès de la maison japonaise : un design très épuré, un haut de degré de finitions, une précision et une fiabilité supérieure. Pour cette nouvelle édition limitée à 600 pièces dans le monde, dont 5 en France, son cadran présente une version inédite du papier washi : il est teint à l’indigo, selon une technique décorativejaponaise traditionnelle appelée « Shibori ». Également connu sous le nom de « Bleu Japon », l’indigo est l’un des colorants naturels d’origine végétale les plus anciens dans l’art de la teinture. Son cadran est obtenu grâce à une technique décorative japonaise traditionnelle appelée « Shibori », qui consiste à plier, tordre et lier des tissus avant de les teindre, créant ainsi des motifs variés et uniques. Le Shibori, pratiqué au Japon depuis des siècles, permet de transformer des tissus ordinaires en œuvres d’art grâce à des techniques de manipulation minutieuses. Traditionnellement utilisé au sein des portes coulissantes « Shoji » pour laisser entrer la lumière naturelle dans les espaces de vie, le papier washi teint à l’indigo diffuse le rayonnement tout en mettant en valeur la teinte distinctive et la texture des matériaux naturels. Ce qui en fait un choix idéal pour les montres

Son cadran est également magnifié par une trotteuse de couleur or inspiré par « L’échelle des anges » - un phénomène mystique où la lumière du soleil jaillit d’entre les nuages pour produire des rayons de lumière dorés. Les modèles The Citizen offrent une précision supérieure et une qualité exceptionnelle, quête incessante de la collection. Ce nouveau modèle est doté du mouvement Eco-Drive A060 alimenté par la lumière, et offre une précision annuelle de ± 5 secondes. Grâce à son mode économie d’énergie, son mouvement Eco-Drive peut fonctionner pendant 1 an et demi une fois pleinement chargé. Ce modèle The Citizen dispose également d’un calendrier perpétuel capable d’ajusterautomatiquement la date de fin de chaque mois, y compris lors des années bissextiles, et ce jusqu’au 28 février 2100. Il est également équipé d’une fonction de détection d’impact et de verrouillage propre à CITIZEN destiné à protéger son mécanisme, d’une fonction automatique de correction des aiguilles en cas de déviation de l’heure, ainsi que d’un guichet à 3 heures. Matériau propre à Citizen, son boîtier et bracelet en Super Titanium traitement Duratect Platinum, rendent la montre résistante aux rayures et conférent au métal une teinte argentéeéclatante, presque transparente. Le Super Titanium permet d’obtenir un garde-temps léger (environ 40% plus léger que l’acier) mais d’une dureté supérieure (environ 5 fois plus dur que l’acier), tout en étant résistant à la corrosion et doux pour la peau. Symbole de la collection The Citizen, l’aigle se retrouve sur le cadran, la couronne et le fond deboîtier du garde-temps. Il incarne les valeurs de la Maison japonaise - la prévoyance et le dévouement à la poursuite de ses idéaux, ainsi que le lien durable entre la montre et son possesseur.

UN COMMENTAIRE ? Élégance irréprochable du style, exécution impeccable d’un cadran hors du commun, mécanique horlogère remarquablement servie par les performances du concept Eco-Drive, prix relativement accessible pour une montre d’une telle qualité (4 400 euros, soit très nettement au-dessous des montres concurrentes plus huppées ou plus couronnées). Vous ne verrez pas cette pièce au poignet de n’importe qui, ni n'importe où dans le monde ! 

BALL WATCH Engineer Hydrocarbon AeroGMT II Meteorite

Présenté en cadran météorite, le tout nouveau AeroGMT II Meteorite rend hommage à l'héritage du légendaire pilote Major Brian Shul. Avec une extrême persévérance, Shul a surmonté des blessures presque mortelles en temps de guerre pour piloter le SR-71 Blackbird - l'avion le plus rapide et le plus volant que le monde ait jamais vu. La montre-outil prête pour le cockpit offre notre ténacité renommée et un affichage à trois fuseaux horaires. Exceptionnellement lumineux, AeroGMT II Meteorite est bien équipé pour faire face aux exigences animées des voyages dans le monde. En tant que matériau naturel, chaque cadran de météorite est unique dans sa conception, cette pièce de collection est présentée à un prix vraiment exclusif par rapport à sa valeur de détail premium. Limitée à 1 000 pièces et disponible en 2 tailles, la série AeroGMT II Meteorite est disponible en précommande jusqu'au 6 novembre 2024 à un prix exclusif. Avec une vitesse et une furtivité énormes, le SR-71 a fait le tour du monde avec une invisibilité virtuelle. En contrepartie appropriée, l'AeroGMT II Meteorite brille avec une visibilité ultime grâce à la luminosité du micro tube à gaz. Dans l'obscurité totale, vous pouvez facilement lire les trois fuseaux horaires. La lunette tournante incurvée de 24 heures, principalement utilisée pour suivre une ville de destination, intègre des micro-tubes à gaz sous sa surface en saphir pour une brillance remarquable. En harmonie avec les tubes de gaz sur le cadran et les aiguilles, vous pouvez facilement lire l'heure en un coup d'œil - que ce soit en survolant les nuages dans des avions peu éclairés ou en explorant des terrains défavorables au fond de la nuit. La météorite Engineer Hydrocarbon AeroGMT II comporte un cadran fabriqué à partir de météorite de Gibeon, peut-être la plus célèbre au monde. Très esthétique et unique, on pense que la météorite de Gibeon provient d'un grand astéroïde après son explosion - se transformant lors de son voyage dans l'espace, arrivant sur Terre il y a environ 600 millions d'années. Ses motifs cristallins complexes, connus sous le nom de motifs Widmanstätten, se sont naturellement formés sur des millions d'années à mesure que les alliages de fer et de nickel à l'intérieur de la météorite se refroidissaient lentement et ne pouvaient pas être reproduits sur Terre. Nos concepteurs ont soigneusement conçu l'apparence du cadran pour mettre en valeur ces motifs uniques tout en assurant une lisibilité maximale. Pour Brian Shul, l'intensité impitoyable du vol Mach 3+ nécessitait une précision inégalée entre l'homme et la machine. À cette fin, l'AeroGMT II Meteorite est un chronomètre certifié avec une précision exigeante, prêt à l'emporter dans les conditions les plus extrêmes. Sa précision de confiance du COSC est garantie par notre système spécial de protection de la couronne - une plaque qui recouvre la couronne pour la protéger des coups externes et pour s'assurer qu'elle a été correctement serrée. Alors qu'il pilotait des opérations secrètes vers la fin de la guerre du Vietnam, Shul a été abattu près de la frontière cambodgienne. Survivant à l'impact initial d'un atterrissage en accident dans la jungle, il a été piégé dans un cockpit enflammé. Gravement brûlé, il a réussi à se libérer et à ramper hors de l'épave enflammée. Une équipe de parasauvetage des opérations spéciales a extrait le pilote abattu par hélicoptère d'un territoire hostile et l'a évacué vers un hôpital militaire où il n'était pas censé survivre à ses brûlures. Un an et 15 chirurgies plus tard, Shul a étonné le monde militaire en surmontant ses blessures traumatiques et en passant chaque vol physique exigé de lui afin de voler à nouveau. Après avoir piloté des avions de chasse pendant 10 ans, il a postulé pour piloter le SR-71 Blackbird. Avec une épingle en titane au doigt et des nerfs d'acier, il est devenu une partie d'un groupe d'élite de pilotes suffisamment qualifiés pour piloter le célèbre avion espion. Brian Shul est la preuve qu'avec la bonne attitude, tout est possible.

UN COMMENTAIRE ? Un grand classique de la « montre outil » à vocation professionnelle, servie par un storytelling aéronautique assez convaincant à défaut d’être totalement original pour moins de 3 200 francs suisses (prix de souscription jusqu’en janvier prochain), le rapport qualité-prix n’en est pas moins excellent, tant sur le plan mécanique que sur le plan esthétique ou en matière de finitions. Le choix entre 40 mm et 42 mm indique clairement que la tendance est à la décroissance des volumes. Une option intéressante face aux montres des grandes marques européennes…

TAG HEUER Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport

Réputé pour repousser les limites à l’extrême, l’horloger de luxe suisse TAG Heuer est fier de présenter de nouvelles déclinaisons de sa montre TAG Heuer Carrera Extreme Sport. Cette réinterprétation audacieuse de la ligne introduite en 2016 associe l’héritage légendaire de la Maison en matière de course automobile à des matériauxrévolutionnaires et à un design innovant. Les derniers modèles de la collection, la TAG Heuer Carrera Chronograph Extreme Sport et la TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport, incarnent l’esprit dynamique et la maîtrise technique qui caractérisent les créations de la Maison. Le nom unique et percutant qu’a choisi Jack Heuer pour la collection TAG Heuer Carrera lui est venu de la légendaire course automobile Carrera Panamericana au Mexique – réputée pour sa complexité extrême. La collection s’est rapidement imposée dans le cœur et au poignet beaucoup, du fait notamment de sa précision intrinsèque n’ayant de cesse de repousser les limites. La TAG Heuer Carrera Extreme Sport de 2024 redéfinit la soif d’adrénaline propre aux amateurs de sport automobile. Le lancement de ces six modèles illustre l’engagement de TAG Heuer en faveur de l’innovation et de l’excellence. Depuis sa création en 2016, la ligne TAG Heuer Carrera Extreme Sport a séduit les passionnés de montres et les adeptes de TAG Heuer grâce à son approche audacieuse de la course automobile et de la performance. Cette dernière édition vient renforcer la connexion de la Maison à son ADN racing, en revisitant et en affinant le concept afin solidifier ses liens avec le monde des courses. Quatre chronographes et deux chronographes tourbillons sont ainsi introduits, chacun d’eux soigneusement pensé pour captiver et inspirer. L’esthétique de la TAG Heuer Carrera Extreme Sport de 2024 inaugure une nouvelle ère horlogère, dans laquelle technicité et préciosité ne font qu’un. Le boîtier intègre un réceptacle et présente deux brancards latéraux, permettant une association harmonieuse de matériaux. Cette approche innovante améliore la durabilité et souligne l’engagement de TAG Heuer à repousser les limites du possible. La structure creuse au fini sablé des brancards traduit une esthétique dynamique et sophistiquée évoquant l’adrénaline du sport automobile. Le cadran squeletté distinctif que l’on retrouve au cœur de ces nouveautés a été repensé pour une meilleure lisibilité. Désormais composé d’audacieuses lignes noires, le motif délicat permet une grande lisibilité tout en laissant deviner des éléments subtils, à l’image du blason central, un clin d’œil au logo emblématique de la Maison. Cette configuration séduira les plus avertis tant elle est réminiscence d’une esthétique chère aux amateurs de sport automobile. Le disque de date ajouré ajoute de la profondeur au cadran et estdisposé de sorte à reproduire l’intérieur d’un moteur, une autreréférence à l’ADN de la course automobile. Le recours à la technologie Super-LumiNova permet une meilleure lisibilité par faible luminosité. Pour encore plus d’élégance, les nouvelles montres sont dotées d’un bracelet intégré en caoutchouc, inspiré des systèmes d’entrée d’air emblématiques des voitures de course, un détail améliorant à la fois l’esthétique et le confort.

Les développements ergonomiques, à l’image d’une réduction du diamètre de la montre, de la distance corne à corne et de l’épaisseur du boîtier, contribuent à créer des pièces non seulement saisissantes visuellement, mais également confortables lors de la pratique de sports extrêmes. La sélection des matières joue un rôle essentiel dans la définition du caractère et du prestige des montres TAG Heuer Carrera Extreme Sport. Associant or précieux et matériaux de pointe (tels que le titane, la céramique ou le carbone forgé) chaque composant est pensé pour sublimer la montre. Les détails en céramique sablée du chronographe soulignent sa technicité et proposent un contraste à l’œil et au toucher. La collection comprend également les modèles TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport, deux chefs-d’œuvre illustrant le savoir-faire horloger de TAG Heuer. Déclinés dans un tourbillon intégralement noir et dans une interprétation précieuse en or, les deux pièces associent technicité et préciosité dans un diamètre de 44 mm. La TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport noire présente une lunette en carbone forgé avec marquages gris, une matière reconnue pour sa légèreté et sa robustesse, des caractéristiques idéales pour la pratique d’activités sportives. Le cadran squeletté à revêtement NAC est doté de détails grainés noir et d’un rehaut noir au contour gris, le tout rehaussé d’index et d’aiguilles plaqués rhodium. La déclinaison avec tourbillon en or affiche un design bi-matière précieux avec un boîtier brossé en or rose massif 18 carats 5N et un cadran en titane grade 2 revêtu de DLC noir. Les brancards latéraux en or sont évidés avec un motif de stries souligné d’un ravissant fini grainé. Ce design saisissant est rehaussé d’une lunette en or rose massif 18 carats 5N avec marquages noirs. Le cadran squeletté avec revêtement NAC est orné de détails grainés noirs et d’un rehaut noir au contour doré, complété d’index et d’aiguilles plaqués or rose pour plus de lisibilité et d’élégance. Ornée d’un anneau plaqué or rose 18 carats 5N, la couronne signe l’esthétique raffinée de la montre. Les deux montres arborent un fond saphir qui dévoile un mouvement manufacture TH20-09 et sa roue à colonne noire. Le cadran squeletté révèle par ailleurs un motif damier gravé au laser sur le mouvement. La TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport est animée par le calibre TH20-09 de la Maison, une évolution du célèbre mouvement Heuer 02, avec un embrayage vertical, une roue à colonnes et une masse oscillante en forme de blason TAG Heuer pour une touche de modernité. Ce calibre propose un remontage automatique bidirectionnel et une réserve de marche de 65 heures, ainsi qu’une garantie élargie de 5 ans – une illustration de l’engagement de TAG Heuer en faveur d’un savoir-faire d’exception et d’une fiabilité extrême. De plus, les modèles TAG Heuer Chronograph abritent le mouvement TH20-00, doté des mêmes caractéristiques innovantes, la réserve de marche allant jusqu’à 80 heures, le tout accompagné d’une garantie de 5 ans, symbole de l’exigence propre à la Maison. Les modèles TAG Heuer Carrera Chronograph et Tourbillon Extreme Sport sont désormais également proposés comme watchfaces pour la gamme Connectée de la Maison, insufflant l’esprit de ces montres à l’univers TAG Heuer Connected. Avec ce nouveau design de la TAG Heuer Carrera Extreme Sport, la Maison continue de repousser les frontières de l’horlogerie, proposant des montres qui incarnent le frisson de la course et le raffinement de l’artisanat. Chaque pièce témoigne de l’engagement de la Maison envers l’excellence et l’innovation, ainsi que son lien indéfectible avec l’univers du sport automobile.

UN COMMENTAIRE ? Encore une Carrera ? Encore un chronographe squeletté chez TAG Heuer ? Encore un tourbillon de haute horlogerie pour cette maison horlogère ? La ligne Carrera est une source inépuisable de variantes, de déclinaisons et d’animations, sauf que la marque risque de finir par épuiser l’attention et la convoitise des amateurs. Reste qu’on ne saurait rien reprocher d’autre à ce spectaculaire chronographe tourbillon de 44 mm en titane que son prix relativement élevé pour une TAG Heuer (à partir de 25 700 euros en titane, 32 250 euros en or rose), la substance horlogère ne souffrant pas le moindre reproche…

BVLGARI Octo Roma Grande sonnerie tourbillon

Un duo, un trio, un quatuor – Bvlgari compose une symphonie horlogère, qui ajoute une complexité harmonique à sa vaste gamme de garde-temps à carillon. Qu’elles sonnent sur deux, trois ou quatre gongs, qu’elles répètent les minutes ou qu’elles sonnent automatiquement les heures, les nouvelles montres Octo Roma jouent des intervalles de tritons, créés par Bvlgari en collaboration avec le chef d’orchestre italo-suisse Lorenzo Viotti. L’Octo Roma Grande Sonnerie Tourbillon et l’Octo Roma Carillon Tourbillon réinventent les territoires sonores de Bvlgari. Leur carillon repose sur un nouvel intervalle musical qui bouscule les codes : le triton. Cette dissonance, inédite sur une montre acoustique, confère une tonalité unique. Marque ancrée dans la culture romaine, dans l’Antiquité mais aussi dans la période baroque, Bvlgari s’aventure sur un territoire qui, tout en se démarquant de l’harmonie musicale conventionnelle, s’inscrit pleinement dans la musique classique.La maîtrise polyphonique de Bvlgari s’exprime dans des ensembles mécaniques dignes d’un récital, logés dans l’emblématique boîtier Octo Roma, référence des grandes complications de Bvlgari. Outre les deux garde-temps à carillon déjà mentionnés, Bvlgari relance l’Octo Finissimo Répétition Minutes, entièrement en carbone. Cet instrument de musique high-tech détient le record de la montre à carillon la plus fine jamais créée. L’expertise de Bvlgari en acoustique horlogère est inégalée. La marque est la seule à produire en série trois types de montres-bracelets à carillon et son répertoire complet s’appuie sur les compétences exceptionnelles d’horlogers émérites, dans ce domaine devenu rare. La créativité des équipes dans le domaine acoustique témoigne également de l’expertise technique de Bvlgari. Ces équipes ont su développer un extraordinaire savoir-faire en acoustique horlogère, qui fait l’immense fierté de la Maison.

Avec une répétition minutes sur deux tons, un carillon sur trois, une grande et une petite sonnerie sur quatre tons, la Manufacture Bvlgari du Sentier, en Suisse, maîtrise toute la gamme des instruments horlogers à carillon. En mode grande sonnerie, le calibre BVV 800 de l’Octo Roma Grande Sonnerie Tourbillon sonne automatiquement les heures et les quarts. Il peut également répéter les heures, les quarts et les minutes sur demande. En mode grande sonnerie, il sonne les quarts avec ses quatre gongs et marteaux. L’Octo Roma Carillon Tourbillon sonne les heures, les quarts et les minutes, sonnant les quarts sur trois notes grâce au nouveau carillon du calibre BVL428. En 2016, Bvlgari présentait la répétition minutes la plus fine du monde, sonnant sur deux notes avec un mouvement d’une épaisseur record d’à peine 3,12 mm. Fin 2024, Bvlgari rééditera ces trois mécanismes saisissants, instruments d’horlogerie musicale, dans un récital de musique de chambre… pour le poignet. Le thème de ce nouvel opus est le triton, intervalle célèbre dans l’histoire de la musique, également connu sous le nom de quarte augmentée ou de quinte diminuée. Cette approche créative et disruptive de la gamme tonale est le fruit de la collaboration entre Bvlgari et le chef d’orchestre Lorenzo Viotti. À seulement 34 ans, ce natif de Lausanne dirige actuellement l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas, l’Orchestre de chambre des Pays-Bas et l’Opéra national des Pays-Bas. « Le triton, souvent appelé « intervalle du diable », s’étend sur six demi-tons ou trois tons entiers », explique Lorenzo Viotti. « Il divise l’octave en deux et apporte dissonance et tension. » Alors que tout, dans le design de l’Octo Roma Grande Sonnerie Tourbillon et de l’Octo Roma Carillon Tourbillon, reflète l’harmonie et arbore une symétrie soignée, leur paysage sonore crée un contraste auditif intriguant. « Cette combinaison de notes recherche avant tout la dissonance, la tension créée par le triton », précise Lorenzo Viotti. « Elle contraste fortement avec la préférence moderne pour les intervalles harmoniques consonants. Dans le symbolisme médiéval, certains accords étaient liés à des concepts spirituels. Le triton était jugé dérangeant et, en raison de son asymétrie, contraire au canon religieux reflétant l’harmonie divine - d’où son surnom d’accord du diable ».

Le triton introduit une rupture dans la phrase musicale, une tension dramatique employée par d’innombrables compositeurs, de Gesualdo à John Coltrane, de Stravinsky à Metallica. Fabrizio Buonamassa Stigliani, Directeur exécutif de la création de produits chez Bvlgari, déclare : « Rompant avec le consensus classique de la musicalité horlogère, Bvlgari invente un nouveau registre, grâce à la collaboration technique et artistique d’un prodige de la musique. Même les quatre notes de sa Grande Sonnerie, jusque-là réglées sur le carillon de Big Ben, échappent désormais aux sacro-saintes tonalités de Westminster ». Son carillon des quarts sonne quatre notes inhabituelles, intrigantes et uniques. Pour inciter le porteur à être attentif et à compter les coups, la dissonance du triton crée une vigilance parfaitement adaptée à une montre qui donne l’heure de manière audible. Tout comme les violons et les pianos, initialement en bois, ont depuis longtemps transcendé leurs origines pour intégrer des matériaux plus techniques et radicaux, Bvlgari hisse ses montres à carillon dans de nouvelles sphères matérielles. L’Octo Roma Grande Sonnerie Tourbillon est en titane, l’Octo Roma Carillon Tourbillon en or rose et l’Octo Finissimo Répétition Minutes en CTP (Carbon Thin Ply) multicouche, à la fois ultraléger et rigide. Et Fabrizio Buonamassa Stigliani de conclure : « la capacité de faire résonner, d’extraire de ces trois matériaux les riches nuances des accords majeurs et mineurs, n’est qu’une partie des prouesses accomplies ». De la même manière que Lorenzo Viotti dirige d’une main de maître les œuvres de Brahms, Wagner ou Dvořák, Bvlgari maîtrise l’interaction des matériaux, des techniques et des émotions dans un son qui porte désormais sa signature.

UN COMMENTAIRE ? Le nec plus ultra dans le fin du fin de l’art pour l’art d’un domaine musical qui fascine l’horlogerie depuis les origines des mécaniques du temps. Hier, ces sonneries annonçaient l’heure des messes et des prières. Aujourd’hui, elles enchantent le temps qui passe, Bvlgari se permettant même de créer une disruption purement musicale avec son « intervalle du diable », une incursion très contemporaine dans le domaine des dissonances en quête d’une autre musicalité. C’est justement parce que personne ne se permettrait de remettre en doute l’expertise de Bvlgari dans ce domaine musical qu’on se demande pourquoi la marque néglige à ce point les « sonneries à la romaine » – les seules qui manquent à sa couronne sonore…

CHRONOSWISS Space Timer Deep Space

Quoiqu’installée en Suisse, la maison suisse Chronoswiss ne souhaite pas communiquer en français sur cette montre, alors que le français reste la « langue officielle » de l’horlogerie et alors que la communauté des locuteurs francophones représente 150 millions de personnes à moins de trois heures d’avion de la Suisse. Nous respectons cette consigne en ne présentant pas cette montre en français à nos lecteurs francophones...

UN COMMENTAIRE ? Sans commentaires, mais c’est vraiment dommage pour une marque suisse de se priver d’une telle audience…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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