REPÉRAGES #30-2024 (accès libre)
Sept montres (dragons de rigueur compris) qui défient les derniers assauts de l’hiver avant le printemps

HERMÈS Slim d’Hermès « Le sacre des saisons : l’Automne »

Richesse de la nature et monde animalier fantastique, la Slim d’Hermès révèle des savoir-faire d’exception. Parées d’émail paillonné, de gravure ou de peinture miniature, quatre modèles en édition limitée interprètent le cycle des saisons. Sous le geste d’artisans chevronnés, la Slim d’Hermès Le Sacre des saisons met en lumière unepalette de savoir-faire aussi exigeants que remarquables. Incarnant chacune une saison, quatre figures animalières issues d’un carré de soie Hermès revêtent sur le cadran une nouvelle dimension artistique dans un foisonnement de nuances et de détails captivants. Imaginée en 2015 par Philippe Delhotal, la Slim d’Hermès exprime l’essence de la maison : une singularité faite de rigueur et d’équilibre. Ses lignes épurées, à la fois contemporaines et intemporelles, convoquent le style et l’imaginaire d’Hermès. Écrin d’artisanats rares, souvent inattendus, elle revisite ici avec audace et légèreté le carré de soie Le Sacre des saisons dessiné par l’artiste Pierre Marie. Un lion auréolé de soleil, un aigle aux ailes de feuilles déployées, un loup couronné de glace et un cheval à la robe mille-fleurs : chaque animal symbolise une saison et incarne l’univers narratif et la fantaisie baroque du dessinateur français. La beauté de la nature, la profondeur du temps se lisent dans la richesse des motifs inspirés des costumes des ballets français et russes des XVIIe et XXe siècles. Inscrits dans la finesse d’un cadran et d’un boîtier en or, ce bestiaire facétieux révèle des savoir-faire uniques et précieux. L’automne, enfin, prend forme dans les creux et reliefs de l’or sculpté à l’aide de traditionnels burins et ciselets. Ses traits et volumes peints à la main dévoilent un aigle flamboyant qui se déploie dans le fin boîtier en or blanc. Expression du savoir-faire horloger d’Hermès, un mouvement extraplat mécanique à remontage automatique de manufacture H1950 anime ces quatre montres remarquables. Limitées à 12 exemplaires chacune, elles s’assortissent d’un bracelet en alligator mat ou lisse, réalisé selon les savoir-faire maroquiniers de la maison.

BVLGARI Octo Finissimo Yellow Gold 

Épurée, élégante et à la pointe de la technologie, Octo Finissimo révolutionne les codes et les conventions de l’horlogerie. L’aura de l’icône, toujours intemporelle et contemporaine, gagne une intensité insoupçonnée grâce à la magie de l’or jaune et se décline aussi dans une version rare en acier à cadran couleur saumon. Horloger d’exception et orfèvre virtuose, Bulgari joue un rôle essentiel dans l’artet l’histoire de l’horlogerie en établissant régulièrement des références avec ses propres créations. Parmi elles, la montre Octo Finissimo témoigne d’une vision mécanique et stylistique propre à la Maison. Son originalité repose sur un mélange révolutionnaire qui associe un design ultra fin avec une élégance italienne complexe et riche, le tout animé par l’expertise mécanique suisse. « Octo Finissimo ouvre la porte d’un territoire créatif quasiment illimité », dit Fabrizio Buonamassa Stigliani, directeur exécutif de la création des produits et initiateur de ce modèle, dans Bulgari Beyond Time. « À la fois géométriquement précis et merveilleusement polyvalent, son design est une toile qui se prête à différentes expressions et personnalités. » Cette montre octogonale extraordinaire a innové en termes d’épaisseur de boîtier et d’élégance horlogère en établissant huit records en autant d’années. Le modèle Ultra a marqué l’apogée de ce remarquable parcours avec seulement 1,8 mm d’épaisseur. En 2017, le modèle Octo Finissimo Automatic à mouvement mécanique BVL 138 exceptionnel et remontage automatique a remporté la troisième place de cette série avec seulement 2,33 mm d’épaisseur – une merveille d’ingénierie qu’on doit à la Manufacture Bulgari en Suisse.

En 2024, l’iconique Octo Finissimo dévoile une nouvelle facette avec le modèle Octo Finissimo Yellow Gold à cadran soleil bleu signature de Bulgari. Quant à la montre Octo Finissimo Tuscan Copper en acier, elle incarne l’ADN profondément italien de la collection avec un cadran dont la couleur métallique cuivrée rappelle les tableaux du mouvement maniériste. En 2023, Octo Finissimo Yellow Gold a été lancée en avant-première aux États-Unis dans une édition limitée à 50 exemplaires. L’or jaune fusionne avec Octo Finissimo pour révéler son esthétique intemporelle sous un nouveau jour. Ce métal précieux reflète la maîtrise historique de l’orfèvrerie par Bulgari, mais il évoque également le lustre fascinant des montres de luxe vintage. Comme le soleil, la brillance de l’or met en valeur le jeu de lumière qui se déploie sur les lignes audacieuses de la montre et sa géométrie d’inspiration romaine. Avec ses 58 facettes, le boîtier affiche une superbe finesse aux angles architecturaux. Il est associé à un bracelet intégré en or jaune satiné à triple boucle déployante au confort exceptionnel. Le cadran laqué d’un bleu profond à finition soleil s’harmonise avec la somptuosité de l’or. Les aiguilles et index horaires dorés contrastent avec le cadran pour assurer l’excellente lisibilité qu’on attend d’une montre sport et chic. D’un diamètre de 40 mm et d’une épaisseur de seulement 6,4 mm, la nouvelle Octo Finissimo séduira à la fois les hommes et les femmes en confirmant sa polyvalence avec une remarquable étanchéité jusqu’à 100 mètres. Le fond de boîtier transparent révèle l’art de l’excellence mécanique suisse : le calibre maison BVL 138, d’une épaisseur extraordinairement fine de seulement 2,23 mm, est orné de chanfreins, d’un perlage et de rayures Côtes de Genève finis à la main.

BREMONT « Jaguar Type-C »

En 1948, Jaguar a lancé sa première voiture de sport d'après-guerre au Salon de l'automobile de Londres, la Jaguar XK120. Inspirée par son design, la XK120 C a ensuite été introduite en 1951, qui est devenue largement connue sous le nom de Jaguar C-type pour « Competition » et reconnue comme une voiture de course pionnière qui respirent l'élégance et la sophistication. La voiture a été un énorme succès et imbattable sur la piste en raison de sa carrosserie en aluminium aérodynamique sinueuse, de sa came sophistiquée à double tête à six moteurs à deux têtes de 3,4 litres, culminant dans la victoire de la course du Mans des 24 heures de 1951 et 1953 et l'établissement d'un nouveau record de tour dans le processus. La C-type a été la toute première voiture de course à utiliser une technologie de frein à disque pionnière. Bremont est honoré de célébrer cette icône de la course britannique avec l'introduction de la Bremont Jaguar C-type, combinant l'esthétique du design de Bremont avec la simplicité et l'élégance caractéristiques du type C. Conçu à l'origine par le concepteur automobile, aérodynamique et artiste britannique Malcolm Sayer, le type C était célèbre pour sa forme exceptionnellement fluide, et comme pour les modèles précédents de Bremont x Jaguar, le boîtier de 43 mm du type C de Brent Jaguar s'inspire de la voiture elle-même.

Le nouveau modèle rejoint l'estimée collection de montres Jaguar de Bremont, une série de pièces remarquables qui rendent respectivement hommage au type E et au type D. La collection Bremont Jaguar célèbre magnifiquement ces parties importantes de l'histoire de l'automobile, garantissant que l'héritage et l'esprit de ces voitures légendaires se poursuivent. Une lunette en aluminium anodisé fait directement référence à la carrosserie en aluminium d'origine et la conception de cadran à rayons solaires à plusieurs niveaux argenté, avec une bague à cadran brossée, présente le logo Jaguar historique, des chiffres brillants noirs et des sous-cadrans blancs. L'accent rouge sur le cadran secondaire de 9 heures s'inspire des jauges Smiths originales du type C complété par l'aiguille du chronographe inspirée de l'aiguille vue sur le tachymètre original de type C. Les fonctions du chronographe et du tachymètre lui permettent de chronométrer parfaitement ce kilomètre de course.

CASIO G-SHOCK x Ben Clymer (réf. 5600)

Nous sommes ravis de vous présenter la référence G-Shock 5600 Par Ben Clymer. Il s'agit d'une montre conçue pour la communauté Hodinkee par nul autre que le gars qui a tout commencé. Vous verrez quelques clins d'œil à certains vieux plongeurs, quelques couleurs appartenant à la famille Hodinkee d'antan et quelques œufs de Pâques qui attachent certaines des montres que j'aime le plus. Sur le dossier, j'ai emprunté un dicton latin à un homme nommé Henry Graves, Jr., le grand collectionneur américain – vous savez, le gars qui a commandé la Supercomplication, et selon certains, a vraiment sauvé Patek Philippe et toute l'industrie horlogère suisse. Il se lit « Esse Quam Videri », qui se traduit par « Être plutôt que paraître ». C'est un slogan qui est resté avec moi depuis la première fois que je l'ai entendu il y a plus de 13 ans et par lequel j'essaie de vivre ma vie. Au bas du dossier, j'ai ajouté mes propres pensées. C'est un message de remerciement dans la façon dont je vis ma vie et fais mon travail ici à Hodinkee, avec une immense gratitude et appréciation - pour vous, vraiment. Parce que d'abord, personne n'a besoin d'une montre, et je suis toujours le premier à l'admettre. Mais ils peuvent apporter beaucoup de joie dans sa vie - comme ils l'ont fait avec moi, et j'espère avec vous aussi. Et au-delà de cela, il y a beaucoup d'endroits pour lire sur les montres, regarder des vidéos sur les montres, les acheter et les assurer. Mais vous nous avez choisis, Hodinkee, et cela signifie beaucoup pour moi. Nous essayons de tout faire d'une manière différente des autres - plus facile, plus amicale et parfois, franchement tout simplement meilleure - et parfois cela signifie que nous faisons des erreurs, et d'autres fois, cela signifie que nous pourrions être un peu plus douloureux, ou parfois même un peu plus chers que les autres. Mais, vous savez quoi, nous essayons de tout faire de la meilleure façon possible. Nous essayons d'être, plutôt que de paraître, et c'est la façon de Hodinkee. Alors ici, avec ce G-Shock réf. 5600 x Ben Clymer, nous avons pensé que nous devrions rendre un petit quelque chose en le payant à l'avance. Cela signifie que 5 $ de chaque montre vendue iront à la Horological Society of New York – la plus ancienne guilde horlogère du pays, et à une organisation caritative qui soutient l'avancement de l'horlogerie par l'éducation, un groupe que nous sommes fiers de soutenir depuis plus d'une décennie maintenant. Oh, et parce que nous vous avons entendu - la référence G-Shock réf. 5600 x Ben Clymer aura la livraison nationale gratuite et des frais d'expédition internationaux à tarif forfaitaire réduit. Merci encore à tous de m'avoir soutenu, Hodinkee, et notre mission pour ces 15 premières années, et j'ai hâte de voir les 15 prochaines années.

LONGINES Flagship Heritage Année du Dragon

Pour célébrer l'année du dragon en 2024, Longines a lancé une édition spéciale de son modèle à phases de lune Flagship Heritage. L'artiste chinois de renom Zinan Lam a été invité à créer le design spécial, qui représente un dragon de bon augure, la tête levée et s'élevant vers le ciel, gravé de manière complexe sur le fond du boîtier. Il s'agit de la première montre du zodiaque asiatique jamais lancée par Longines, dans une édition limitée à 888 pièces. Le dragon, l'une des figures les plus significatives de la culture asiatique, est depuis longtemps un symbole de noblesse, de puissance et de courage, représentant l'invincibilité et la bonne fortune. Inspirée par l'astrologie et l'ancienne écriture sur os d'oracle - la plus ancienne forme d'écriture chinoise connue - liée au dragon, Longines s'est associée à l'artiste chinois Zinan Lam pour créer un emblème de dragon afin de célébrer la prochaine année du dragon en 2024. Le dessin du dragon est une unité complexe où chaque élément - de la tête au corps en passant par les écailles - a sa propre signification. L'attribut « bois » de l'année 2024, selon le calendrier lunaire traditionnel, est harmonieusement aligné avec la constellation est-asiatique du dragon d'azur, qui symbolise l'origine de toutes choses et le lien profond entre le temps et la nature.Le motif de la fleur de pêcher, qui représente le bonheur et la satisfaction, a été réimaginé sous la forme d'un dragon levant la tête, ce qui implique le bien-être et le cycle éternel de la vie au cours de l'année du dragon. En outre, le sablier ailé emblématique de Longines a été transformé avec art en une boule de dragon de bon augure, apportant une touche finale qui fait allusion aux cycles perpétuels du soleil et de la lune. Les créations artistiques de Zinan Lam, artiste chinois émergent qui a attiré l'attention ces dernières années, tournent souvent autour de thèmes tels que la philosophie naturelle, la culture orientale et les perspectives personnelles. Ses œuvres sincères, sereines et variées mêlent harmonieusement la culture occidentale du graffiti de rue à l'esthétique profonde de l'art oriental traditionnel, ce qui donne naissance à un langage visuel distinctif et délicat. Avec une approche artistique contemporaine, il fait naître des idées novatrices à partir de l'imagerie culturelle traditionnelle. Le concept de mélange de diverses cultures et d'entrelacement de l'innovation et de la tradition résonne parfaitement avec Longines. C'est pourquoi la marque au sablier ailé a invité Zinan Lam à créer un emblème exclusif et à présenter le Flagship Heritage Year of The Dragon. Cette collaboration associe le riche héritage de Longines, sa technologie de pointe et son élégance intemporelle à la délicatesse et à la sensibilité uniques de Lam, pour donner vie à la représentation d'un dragon de bon augure, représenté la tête haute et prêt à prendre son envol sur un garde-temps.

LOUIS ÉRARD x Olivier Mosset Régulateur

Le Régulateur Louis Erard x Olivier Mosset. Louis Erard franchit une nouvelle frontière, en amenant sa belle horlogerie dans le monde de l’art contemporain. Une nouvelle collaboration, avec une figure historique et rebelle de l’art abstrait, le Suisse Olivier Mosset. Un modèle noir sur noir incrusté de paillettes. Édition limitée à 178 exemplaires. Le Régulateur Louis Erard x Olivier Mosset. Un fabricant de belle horlogerie mécanique. Un artiste contemporain, figure de l’abstraction 60’s, des gestes, des objets, une attitude. Un point de rencontre entre les deux univers se situe quelque part entre les Franches-Montagnes et l’Arizona, entre Noirmont et Tucson. Ce qui résulte de cette rencontre est plus qu’une montre. Un essai. Un condensé. Quelques grammes de polysémie, un peu de l’esprit de l’artiste Olivier Mosset dans une montre qui lutte pour ne pas tout céder à l’art et continuer d’indiquer l’heure. Cette montre est une frontière. D’un côté le pays des signes, de l’autre celui de l’horlogerie. Cette montre invite à traverser cette frontière, c’est un voyage. Normal, Olivier Mosset ne fait pas que de l’art, il est aussi biker. Easy Rider dans le Jura. Un artiste dans le « Watchland ». Tout est noir, boite, bracelet, aiguille. Une œuvre pure, sans inscription, sans logo. Seul le cadran contraste, semé de paillettes argentées. Les aiguilles sont des bâtons, heure, minute, seconde, trois fois les mêmes, même longueur, même largeur, mêmes arrondis aux extrémités. À un détail près : la taille du trou qui en indique le sens, indication minimaliste, juste de quoi ne pas perdre complètement le sens de lecture. Cette montre est une abstraction. Une réinterprétation géométrique minimaliste du régulateur, dont les trois aiguilles — minute au centre, heure en haut, seconde en bas — sont séparées mécaniquement, ce qui, en temps normal, améliore la précision et la lisibilité. Mais nous sommes en présence d’une petite extension du domaine de l’art. Les codes de l’artiste ont été traduits en design pour les faire tenir dans l’espace de la montre.

Réduction géométrique. Réduction chromatique. Des aplats. Tout est là. Puis vient le cadran, qui reprend un autre pan de l’œuvre d’Olivier Mosset. L’artiste aime la culture de la route, motos, voitures, qui ont leur place dans son travail artistique, customisées, mises en scène, comme des sculptures. La montre reprend l’esprit de ces carrosseries, avec son cadran peinture métallisée, noir et paillettes.Cette collaboration a été initiée par Manuel Emch, directeur de Louis Erard et fin connaisseur d’art contemporain, dont Olivier Mosset est une figure tutélaire, historique même depuis sa participation au groupe B.M.P.T — fondé à Paris en décembre 1966 par Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni. Olivier Mosset n’avait jamais réalisé d’objet, surtout pas une montre. Mais quand Manuel Emch lui a proposé cette aventure, il s’est laissé faire, avec amusement et une pointe de sentiment. Il a grandi dans le Val-de-Ruz, dans les terres horlogères du canton de Neuchâtel, et son grand-père est lié à l’histoire d’Ébauches SA : « Le rapport au temps est quand même une affaire sérieuse. » Pour le reste, Olivier Mosset s’en remet à ses références de biker : « Ce qui m’amuse dans la montre, c’est son côté accessoire, une montre ne sert à rien aujourd’hui. Ça me rappelle la scène d’Easy Rider, quand ils viennent d’acheter leurs motos et s’apprêtent à partir, Peter Fonda enlève sa montre et la jette. » Et d’ajouter, pour conclure : « C’est dans la collection que cette collaboration prend du sens. » Erigés au rang d’œuvre d’art, chacun des 178 garde-temps est accompagné d’un scellé rouge comportant la mention « work of art – do not wear ». Deux bracelets interchangeables complètent l’écrin dont un signé de la main de l’artiste. Bousculer les codes de l’horlogerie, telle est la direction prise par Louis Erard à travers ses collaborations artistiques qui ravissent les collectionneurs et amateurs d’art contemporain du monde entier. Avec Le Régulateur Louis Erard x Olivier Mosset (ci-dessous), la marque horlogère poursuit donc son parcours initiatique. D’autres collaborations sont à venir, artistes, artisans, horlogers indépendants. Toujours limitées à 178 exemplaires : ensemble on est toujours plus fort.

PIAGET Polo 79

En 1979, Piaget lance une montre qui définira l’esprit des années 1980. Aujourd’hui, elle fait son grand retour pour le 150e anniversaire de la maison. À la fin des années 1970, Piaget est déjà particulièrement réputé pour ses élégantes montres mais, à l’aube de la nouvelle décennie, le mode de vie de sa clientèle est en pleine mutation. « Il nous fallait vraiment répondre à la demande particulière de nos clients qui étaient habitués à porter des montres élégantes », expliquait alors Yves Piaget. « Mais aujourd’hui, nos clients aiment de plus en plus faire du sport. Cela fait partie de l’évolution des modes de vie actuels. Ils recherchent le raffinement et veulent porter une meilleure montre, même en pratiquant leur sport. C’est pourquoi nous avons créé cette ligne sport chic qui est à la fois étanche et résistante aux chocs. » Pour répondre à cette demande, nous avons lancé une montre au nom simple : la « Piaget Polo ». La référence à ce sport d’élite résonnait parfaitement avec le statut de Piaget au sein de la Piaget Society. Aujourd’hui, 45 ans après sa création, ce garde- temps de légende renaît sous le nom de Piaget Polo 79, toujours bien en accord avec l’air du temps. Les années 1970 furent marquées par l’arrivée d’un certain nombre de montres de sport élégantes, la plupart en acier, lancées par les plus grandes manufactures horlogères suisses. Mais rien ne ressemblait à la Polo de Piaget : un chef-d’œuvre de design moderne et esthétique où le boîtier et le bracelet ne faisaient qu’un. Et entièrement réalisé en or. Éminent cavalier, Yves Piaget cristallise son amour des chevaux et l’esprit de la haute société dans une seule montre qui deviendra l’emblème du glamour des années 1980. La Piaget Polo était aussi bien à sa place dans les boîtes de nuit new-yorkaises (le Regine’s ou le Studio 54, entre autres) que dans les club de polo de Palm Beach.

Le motif alternant godrons polis et maillons satinés s’étire sans aucune démarcation visible du bracelet au boîtier et même jusqu’au cadran. Épousant le poignet comme une seconde peau, le bracelet est réalisé avec un tel savoir-faire par les maîtres artisans de Piaget qu’il semble avoir été sculpté à partir d’un seul morceau d’or. La Piaget Polo a beau être une montre solide et waterproof, elle ne fait aucun compromis sur le luxe et la rareté à une époque où Piaget décide de travailler exclusivement les métaux précieux. Présentée comme « la montre sportive ultime », la Piaget Polo est aussi révolutionnaire qu’élégante. Sa finesse au poignet résulte de la maîtrise des mouvements extra-plats – mécaniques et à quartz – de Piaget. En 1976, la Maison lance le célèbre 7P, alors le mouvement à quartz le plus fin du monde, qui équipera les premiers modèles de la Piaget Polo. Au début des années 1980, il est détrôné par le 8P qui totalise 1,95 mm d’épaisseur. Certaines Piaget Polo abriteront le célèbre calibre mécanique 9P. Le modèle est tellement populaire qu’il sera décliné en de nombreuses variations : boîtier rond ou carré, serti de pierres, en or bicolore, affichage de l’heure uniquement, avec calendrier perpétuel, voire monté sur un bracelet en cuir. La Piaget Polo 79 incarne la plus pure expression du modèle original, rehaussé toutefois de quelques détails subtils. Pour correspondre aux tendances actuelles, le calibre à quartz a été remplacé par le calibre de manufacture automatique extra-plat 1200P1, visible à travers le fond en saphir du boîtier dont le diamètre a été légèrement agrandi à 38 mm. Pour le reste, il s’agit du même chef- d’œuvre entièrement réalisé en or 18 carats, celui-là même qui émerveillait la jet-set il y a 45 ans et qui est déjà adoré par les initiés. Si les montres pour les sports élégants ne manquent pas, il n’existe qu’une seule montre élégante pour le sport : la Piaget Polo 79.

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS