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REPÉRAGES #225-2024 (accès libre)
Sept montres qui saluent l’équinoxe d’automne d’un indéniable enthousiasme créatif (avec nos commentaires)

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 224e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec sept montres de sept marques : Baltic, Charlie Paris, Giuliano Mazzuoli, Musée international d’horlogerie (MIH), Longines, Nivada Grenchen et TAG Heuer…


Pour se tenir au courant des nouveautés qui arrivent sur le marché, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » : c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1 600 nouveautés chroniquées chaque année [en moyenne, un peu plus de quatre nouvelles montres présentées par jour du calendrier]. Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire. Il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement : tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort !

NIVADA GRENCHEN nouvelles lunettes interchangeables (Chronomaster et Chronoking)

Cinq en un : Nivada Grenchen propose un kit de lunettes interchangeables, sans outil, adaptable sur les collections Chronomaster et Chronoking. Une rentrée foisonante, pour assortir ses montres à ses tenues et son humeur ! Innovation : Nivada Grenchen dévoile un kit inédit de lunettes tournantes bidirectionnelles, à clipser soi-même juste avec les doigts. Ce système innovant est conçu pour une utilisation ultra-facile, permettant de changer de look en un instant, sans outil. Vision : ce système innovant a été spécialement développé pour équiper les modèles automatiques et mécaquartz – Chronomaster Broad Arrow, Chronomaster Paul Newman Panda, Chronoking Mécaquartz. D’autres modèles sont à l’étude. Patrimoine revitalisé: ce kit de lunettes interchangeables est en réalité une réinterprétation d’une idée vintage de Nivada Grenchen. La marque avait déjà proposé, au début des années 60 (1962), un kit de lunettes similaires pour la collection dame Colorama VI. Cadrans : redécouverte de trois cadrans vintage emblématiques - les cadrans Broad Arrow et Singer/Paul Newman Panda pour la Chronomaster, et un cadran inédit des années 70 pour la Chronoking Mécaquartz. Les nouvelles lunettes interchangeables de Nivada Grenchen permettent de changer de style selon l’humeur sans compromettre la robustesse légendaire des montres de la Maison. Elles offrent une flexibilité inégalée en matière de personnalisation. En permettant de changer facilement l’apparence de sa montre, elles donnent aux utilisateurs la possibilité d’adapter leur accessoire à différentes tenues ou occasions, il suffit de remplacer la lunette pour transformer instantanément le style de sa montre. L’un des principaux avantages des lunettes interchangeables est leur simplicité d’utilisation. Le système a été conçu pour permettre un changement rapide, avec les doigts et sans outil, rendant la personnalisation accessible à tous. Cette facilité d’utilisation démocratise la tendance et incite à s’essayer à l’art de la personnalisation horlogère. Le kit de lunettes à clipser de Nivada Grenchen a passé des tests rigoureux et une phase d’homologation minutieuse. Après plusieurs prototypes, le système de fixation à quatre billes s’est révélé sécurisé et fiable. L’aluminium, choisi pour sa robustesse, a surpassé la céramique en termes de résistance. Chaque kit inclut cinq types de lunettes distinctes : 5 lunettes standard en aluminium (disponibles en noir, bleu, vert et rouge). Ces lunettes sont compatibles avec le modèle Chronomaster.

Les années 70 n’ont jamais été aussi en vogue, avec leurs couleurs vives, leurs matériaux distinctifs et leur design pop. Pour cette réédition, Nivada Grenchen s’est inspiré d’un cadran vintage emblématique de cette décennie. En haut du cadran noir grainé, à midi, se trouve un monogramme N stylisé unique, qui attire immédiatement l’œil. Trois petits compteurs sont disposés à 3, 6 et 9 heures, indiquant respectivement les heures du chronographe, la petite seconde et les minutes du chronographe. Ces compteurs, avec leur finition mate et leurs impressions en relief, ajoutent une profondeur sophistiquée au cadran. Les index bâtons gaufrés et imprimés en orange vif, rehaussés d’une touche de SuperLuminova crème, sont tout simplement magnifiques. Le fond noir du cadran, avec sa texture grainée, met en valeur l’aiguille centrale du chronographe, qui, elle aussi orange, glisse doucement et élégamment. 5 Lunettes GMT: Une collection de cinq lunettes bicolores avec insert en plexiglas, disponibles en noir et orange, gris, rose, bleu ou vert. Les noms des villes (Azores, Greenwich, Paris, Cairo, Istanbul, Los Angeles, Denver, Chicago, New York, San Juan, Brisbane) sont gravés avec du SuperLuminova blanc. Ces lunettes sont compatibles avec le modèle Chronoking. Le modèle Chronomaster est disponible uniquement en noir et rouge. 5 Lunettes Tachymètre: Cinq lunettes monochromes en acier, chacune avec une graduation tachymètre, proposées dans des couleurs vives telles que bleu, orange, rouge et noir. Ces lunettes sont disponibles pour le modèle Chronoking.

UN COMMENTAIRE ? Une bonne idée, très attendue par les amateurs, avec des kits proposés à des prix relativement accessibles (entre 500 et 1 700 euros selon les modèles) pour changer de montre sans devoir changer de banquier. Le tout dans l’esprit néo-vintage qui marque les propositions de Nivada Grenchen, qu tombent juste tant dans la taille que dans les couleurs et dans la motorisation, qui a parfois l’audace d’oser un mouvement mécaquartz qui autorise des prix câlins…

GIULIANO MAZZUOLI Manometro Soleil

Giuliano Mazzuoli présente les nouvelles teintes irisées pour les cadrans de sa montre iconique, emblème de la marque florentine. Le charme industriel du cadran aux accents rétro. La rigueur du boîtier en acier adoucie par des arêtes savamment arrondies. L'attention scrupuleuse portée à chaque détail met en valeur les qualités de la fabrication italienne. La montre Manometro témoigne de la passion de Giuliano Mazzuoli pour l'art et le design, héritée de sa famille et de ses ancêtres qui construisaient des horloges de tour dans la région du Chianti, en Toscane. Un lien fort avec ses racines florentines, qui se poursuit aujourd'hui avec ses fils Emiliano et Tommaso, s'exprime dans cet élégant garde-temps, devenu un symbole du style de vie italien. Manometro est un hommage clair à Florence, à son histoire et à son architecture, interprétant un quotidien qui parle de culture, de mode et de dolce vita italienne, au nom d'un style de vie élégant. Chef-d'œuvre de l'artisanat, la montre Manometro évoque l'instrument du même nom utilisé autrefois dans les ateliers mécaniques, exprimé par un design linéaire et contemporain qui se renouvelle aujourd'hui avec la complicité des cadrans dans les nouvelles couleurs Soleil avec un effet irisé. Du vert mousse au blond foncé, en passant par les nuances marines de l'aigue-marine et de la nacre bleue, jusqu'à la couleur argent et à la délicate nacre rose, les cadrans se déclinent en de nombreuses nuances nacrées, associées à un boîtier en acier dans la version polie ou satinée brossée et à un bracelet en cuir fin florentin. La version Soleil de Manometro apporte une touche de glamour qui souligne le savoir-faire italien et le style intemporel de cette montre. Elle enrichit ainsi la collection classique en héritant de tous ses détails de construction, tels que le mouvement mécanique à remontage automatique Swiss Made de haute qualité et la couronne vissée distinctive avec logo gravé, placée à 2 heures. Un autre détail précieux réside dans le travail du fond du boîtier, fraisé et gravé à l'aide de l'indémodable fraise en bout : un procédé désormais rare dans le monde de l'horlogerie, qui a cédé la place à des outils plus modernes et plus pratiques (tels que les procédés utilisant des lasers ou des acides).

UN COMMENTAIRE ? Revoilà la Manometro de Giuliano Mazzuoli, designer italien qui a eu son heure de gloire horlogère dans les années 2000 avc ses montres en forme de manomètre. Le style n’a pas vieilli, il s’est même bonifié avec le temps et les nouvelles couleurs disponibles renforcent ce nouveau « classicisme » qui n’en est pas un : on peut même dire que notre œil s’est fait à cette forme de design « brutal » et industriel, tempéré par les cadrans soleillés (comptez dans les 3 600 euros pour ce pur caprice horloger, qui créera une distinction très particulière à votre poignet). Finalement, ce Giuliano Mazzuoli – qui a dessiné des stylos et des machines à café – est un excellent designer horloger !

CHARLIE PARIS Sully Mini quartz doré et bleu

Dessinée et assemblée en France, la Sully Mini cadran bleu présente des lignes épurées, au design à la fois classique et contemporain. Cette petite montre femme est dotée d'un mouvement à quartz parfaitement logé dans un boîtier de 24mm de diamètre d’une grande finesse.

UN COMMENTAIRE ? Une vraie élégance (style, taille, harmonie des couleurs) pour un prix singulièrement raisonnable (163 euros) : en 24 mm, cette Sully a tout d’une grande et elle permet de passer de la ville à la campagne et du bureau à la page sans changer de montre (si le bleu du cadran vous semble un peu austère, il y a d’autres options, et même d’autres bracelets si le doré vous paraît trop « habillé »)…

MUSÉE INTERNATIONAL D’HORLOGERIE MIH Gaïa édition spéciale 50e anniversaire

Pour célébrer le 50e anniversaire de son bâtiment, le Musée international d’horlogerie présente deux nouvelles créations : la montre MIH Gaïa Série III et l'édition spéciale 50e anniversaire dotée de 50 cadrans uniques guillochés par Georges Brodbeck, lauréat du Prix Gaïa 2023. S'inspirant des deux séries précédentes avec un design renouvelé par XJC, ces modèles ont été développés au sein de l'atelier de restauration du MIH et réalisés à l’aide d’artisans reconnus et d’entreprises historiquement implantées dans la région de La Chaux-de-Fonds. Mise en vente à l'occasion de la 30e cérémonie du Prix Gaïa et livrées à partir de la fin de l'année, les montres MIH Gaïa Série III et l'édition 50e anniversaire rendent hommage, chacune à leur façon, au savoir-faire horloger et à l'édifice muséal. La vente de ces créations a pour dessein le financement d'actions de préservation et de valorisation des collections abritées par le MIH. La montre MIH Gaïa porte l’empreinte et l’esprit des lieux qui l’ont vu naître. La pièce, originale dans sa forme et son affichage, s’inspire de l’architecture du musée: un bâtiment brutaliste dont la structure souterraine surprend par son alternance entre espaces vides, béton et luminosité. Un jeu de cache-cache qui a inspiré la création de la boîte du garde-temps, entre enchevêtrement de courbes et de lignes droites. Les cadrans de ces nouvelles éditions s'inspirent des différents éléments architecturaux pour créer des visuels uniques et innovants.

Une série limitée et numérotée de 50 pièces est produite pour le jubilé du musée. Le motif du cadran est le fruit d'une réflexion de Xavier Perrenoud autour de la symbolique de l'Ensō, notion complexe du bouddhisme zen traduite par un cercle qui permet de représenter le vide à partir d'une forme. Les jeux de pleins et de vides ménagés par les arrêts aléatoires des lignes guillochées par Georges Brodbeck invitent à une réflexion philosophique sur l'équilibre des éléments. Inspiré par cette notion spirituelle et les jeux de courbes et de lumière de la structure, le cadran de la série 50e anniversaire est en argent. Chaque ligne guillochée par Georges Brodbeck, disposée en arc de cercle, est le fruit d'un geste assuré et précis mais dont la disposition est laissée libre à l'artisan, rendant chaque exemplaire unique. Ces formes courbes intemporelles rappellent les silhouettes élégantes des vitrines ovoïdales, caractéristiques du musée. Chaque montre est associée à une sérigraphie originale numérotée et signée de Xavier Perrenoud.

UN COMMENTAIRE ? Un superbe exercice de style, avec un design très réussi, pour une montre Swiss Made très bien réalisée (39 mm, mouvement automatique Sellita) qui sait demeurer à sa place (aux environs de 5 050 francs suisses) et qui n’en est que plus tentante face à des concurrentes de marques plus célèbres et plus puissamment marketées…

BALTIC Prismic Stone (Édition Londres en agate rouge)

Nous sommes heureux de vous présenter notre nouvelle édition limitée Prismic Stone : trois modèles dotés de cadrans uniques en pierre naturelle et inspirés par l’âme et l’énergie des trois villes où nos showrooms sont établis. Taillés dans des pierres naturelles millénaires, les cadrans en agate rouge se distinguent par leurs motifs uniques, rendant chaque montre véritablement singulière. Associées à des aiguilles dauphines brossées et des index polis appliqués, ces montres allient la beauté brute de la nature et l’élégance horlogère. Un sous-compteur des secondes, placé à 6h, est finement apposé sur la pierre, et animé par une aiguille dauphine polie pour un résultat esthétique à la fois sophistiqué et minimaliste. La Prismic arbore un boîtier de 36mm et puise son inspiration dans l’esthétique des montres dites « cocktail ». Son boîtier est constitué de cinq pièces distinctes permettant de réaliser des finitions spécifiques sur chacune d'entre elles et d’utiliser plusieurs matériaux. La lunette, les cornes et le fond de boîte sont faits d’acier inoxydable et s’intègrent à une carrure en titane Grade 5 légèrement grainée. La lunette borde le verre saphir double dôme et présente un subtil jeu de finitions sur deux niveaux : la partie supérieure polie contrastant élégamment avec la partie inférieure, brossée de manière circulaire. Les cornes, sont quant à elles polies sur le dessus et brossées horizontalement sur les flancs.

La Prismic est équipée du calibre Peseux 7001, un mouvement mécanique à remontage manuel développé par la manufacture suisse ETA. Proposant 42h de réserve de marche, il est reconnu pour sa résistance, sa robustesse et sa fiabilité. Le fond de boîte de la montre est pourvu d’un verre saphir, offrant une vue imprenable sur ce calibre décoré avec soin. Avec son mouvement mécanique de seulement 2,5 mm d'épaisseur, la montre affiche un profil remarquablement fin et élégant de 9,2 mm (7,4 mm sans le verre). L'édition Prismic Stone est limitée et numérotée à 200 exemplaires par modèle. Elle ne sera jamais reproduite par la suite. Afin de sublimer l’esthétique de la Prismic, nous avons décidé de l’accompagner d’un bracelet en acier inoxydable tressé et brossé. Ce Mesh épouse parfaitement le boîtier de la montre et la courbure du poignet grâce à son maillage fin et souple. Facilement ajustable au moyen de son fermoir coulissant, simple à accrocher et décrocher avec son système d’attaches rapides, c’est l’accessoire idéal pour accompagner cette montre habillée.

UN COMMENTAIRE ? Franchement, ça ne va pas être facile de trouver une concurrente à cette Baltic, qui en donne vraiment beaucoup pour les 1 250 euros qu’elle exige en échange : on a du mal à lui trouver un défaut, qui pourrait être une étanchéité limitée à 30 m, ce qui est un peu juste, et, en pinaillant, la qualité du bracelet cuir proposé avec cette Prismic Stone – la qualité de ce cuir n'y est pas, la montre étant de toute façon parfaite avec son bracelet en mailles milanaises. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On s’empresse de souscrire sur le site de la marque en espérant qu’il en reste encore – mais je crains que ce ne soit déjà plus le cas. Comme quoi les vrais amateurs sont des petits malins…

LONGINES Spirit Zulu Time (titane)

La Longines Spirit Zulu Time incarne le savoir-faire centenaire de la marque en matière de garde-temps à fuseaux horaires multiples. Introduit l’année dernière dans la collection, le modèle 39 mm s’étoffe aujourd’hui d’une nouvelle version en titane Grade 5, un alliage à la fois extrêmement résistant et léger. Cette authentique montre-outil offre une précision de pointe grâce à son calibre GMT Longines exclusif certifié chronomètre par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres). Cette année, la Longines Spirit Zulu Time se pare de titane. Introduite dans la collection Longines Spirit en 2022, la ligne doit son nom à la première montre-bracelet Longines à double fuseau horaire produite en 1925, qui arborait le drapeau Zulu sur son cadran - Zulu faisant référence à la lettre Z qui désigne l’heure universelle utilisée par les aviateurs et les marins. de composants novateurs, offrant une résistance aux champs magnétiques qui dépasse de dix fois la norme de référence ISO 764. D’une extrême précision, ce mouvement mécanique à remontage automatique offre une réserve de marche jusqu’à 72 heures. Il est officiellement certifié chronomètre par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres). La nouvelle Longines Spirit Zulu Time se situe au carrefour de la tradition et de l’innovation horlogères. Son boîtier en titane Grade 5 - un alliage à la fois plus léger et plus résistant que l’acier - présente un diamètre de 39 mm et une épaisseur de 13,50mm, pour un confort au porté optimal. La lunette bidirectionnelle en céramique avec échelle 24 heures se divise en deux tonalités, noir mat et noir intense poli, pour indiquer respectivement les heures du jour et de la nuit. Le cadran anthracite affiche un guichet de date à 6 h, des chiffres arabes appliqués recouverts de SuperLuminova, ainsi que des aiguilles dorées. En noir mat, l’aiguille GMT dévoile une pointe rouge avec flèche luminescente, de la même couleur que l’inscription « Zulu Time » du cadran. Étanche jusqu’à 10 bars (100 mètres), la pièce se décline sur un bracelet interchangeable également en titane Grade 5, avec fermoir déployant double sécurité et mécanisme d’ouverture actionné par des poussoirs.

UN COMMENTAIRE ? Horlogèrement et techniquement irréprochable, proposée à un prix appréciable (autour de 3 800 francs suisses, ce qui n’est pas forcément bien placé sur ce segment de marché), cette Spirit Zulu Time aurait tout pour plaire si elle n’était la ixième itération d’un modèle tellement décliné qu’on s’y perd un peu dans les différentes références, toutes d’inspiration vintage et toutes aussi peu surprenantes les unes que les autres. Il manque à présent à Longines un zeste de narratif un peu plus sexy, un peu plus émotionnel, disons séduisant et générateur de coups de cœur. Peu importe, cette Zulu Time reste très agréable à porter (39 mm en titane) et résolument passe-partout – mais, justement, c’est peut-être ce qui nuit à son charme…

TAG HEUER Monaco Chronograph Racing Green

L’horloger de luxe suisse a le plaisir de présenter la TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green, un symbole de l’héritage de TAG Heuer en matière de course automobile et le second chapitre dans l’histoire des Monaco Racing. La nouvelle TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green rejoint la collection TAG Heuer Monaco, qui honore les voitures de course et leurs coloris emblématiques. Ce nouveau modèle met les couleurs britanniques sur le devant de la scène. TAG Heuer a toujours compté parmi les horlogers étroitement liés au monde de la course automobile, et la collection TAG Heuer Monaco est la parfaite incarnation de cet idéal. À son lancement en 1969, ce modèle a littéralement révolutionné le secteur. À la différence des autres montres présentes sur le marché, celle-ci arborait le premier chronographe étanche avec boîtier carré abritant le mouvement Calibre 11. Bien plus qu’une montre au design audacieux, la TAG HeuerMonaco doit son nom à la légendaire principauté qui accueille l’une des courses de Formule 1 les plus emblématiques au monde. Cette relation a su garder une place privilégiée dans le cœur et l’histoire de la Maison, elle reste à ce jour un élément clé de l’identité de TAG Heuer. Beaucoup associeront toujours la TAG Heuer Monaco à l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération : Steve McQueen. En 1970, pendant le tournage du film Le Mans, la superstar hollywoodienne choisit de porter la même marque de combinaison et de montre que le piloteprofessionnel et entraîneur Jo Siffert. Visant à incarner de façon authentique le rôle d’un pilote de course, cette décision propulse McQueen au rang d’icône du style, qui arbore alors fièrement une montre Heuer Monaco. La TAG Heuer Monaco n’a cessé d’évoluer au fil du temps pour intégrer de nouveaux matériaux, technologies et éléments de design à la façon d’une œuvre d’art, ce qui lui permet d’incarner l’esprit avant-gardiste de la Maison. Cette toute dernière déclinaison, la TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green, ne fait pas exception. Elle continue de rendre hommage à cet incroyable héritage de la course et à l’empreinte indélébile laissée par la Maison sur la discipline, dans la lignée de son homologue Racing Blue de 2023. Avec sa TAG Heuer Monaco iconique, la Maison a su laisser son empreinte à travers des décennies d’histoire reliant TAG Heuer à l’univers du sport automobile. Du début du XXe siècle aux années 1960, les pilotes de course conduisaient des voitures dont les couleurs étaient spécifiques à leur pays, et non au constructeur ou aux sponsors. Chaque pays disposait ainsi de sa propre couleur : le Rosso Corsa pour l’Italie, le blanc qui céda ensuite sa place au gris métallique pour l’Allemagne, ou encore une nuance spécifique de bleu pour la France, un coloris adopté l’an dernier pour la Monaco Chronograph Racing Blue.

À l’occasion de ce nouveau chapitre, c’est le célèbre British Racing Green qui sert d’inspiration pour la TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green, la toute dernière création de la Maison. Couleur facilement identifiable associée au sport automobile britannique, le Racing Green est porteur d’histoire. La première voiture à avoir arboré cette couleur était une Napier 50 qui a remporté la Gordon Bennett Cup en 1902 avec Selwyn Edge, conduisant la Grande-Bretagne à accueillir l’événement en 1903. Aujourd’hui, les écuries britanniques et les plus grands constructeurs continuent d’utiliser des variations de cette teinte, ce qui en fait une couleur reconnue dans l’univers du sport automobile et la source d’inspiration pour la TAG Heuer Monaco de cette année. Tous les détails de la TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green s’inspirent des voitures de course britanniques historiques et de leurs touches de blanc et de jaune. Afin de s’inscrire dans ce thème, la montre présente un cadran argenté brossé soleillé pour un style élégant et intemporel, rappelant subtilement les tableaux de bord des voitures de sport des années 1920 et 1930. Le cadran est orné de huit index appliqués, polis et argentés, ainsi que de 12 index Super- LumiNova vert clair pour une meilleure lisibilité. À 12 heures, un marqueur facetté est rehaussé d’une bande jaune vibrante, un rappel de l’aiguille centrale jaune du chronographe et les touches de jaune ornant les célèbres voitures de course. Les élégants sous-cadrans verts affichent une couleur à la fois vive et sophistiquée, un hommage au British Racing Green traditionnel. La montre joue pleinement la carte de l’héritage avec le logo Heuer historique, un détail qui devrait séduire les collectionneurs comme les amateurs d’horlogerie. Dans le plus pur esprit Monaco, la couronne est positionnée à 9 heures, comme c’était le cas en 1969. La montre est animée par le mouvement chronographe automatique Calibre 11, logé dans un boîtier en titane grade 2 sablé alliant robustesse et légèreté pour un porté sportif. Le fond saphir dévoile le mouvement qui anime la montre de l’intérieur. La TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green présente un bracelet en cuir perforé vert pour une esthétique évoquant le gentleman britannique par excellence. Le bracelet se ferme à l’aide d’une boucle déployante en titane, sur laquelle est gravé le logo Heuer. La TAG Heuer Monaco Chronograph Racing Green est une édition limitée, ainsi l’inscription « One of 1000 » est gravée sur le fond du boitier. Elle est présentée dans un écrin noir pensé spécialement pour l’occasion et rehaussé de détails jaune vif. La montre parfaite pour le Gentleman Driver parfait.

UN COMMENTAIRE ? Icône inusable inlassablement relancée, animée et déclinée par TAG Heuer [on pourrait même dire courageusement, un franc succès commercial ayant toujours manqué à ce modèle], la Monaco a su garder au fil des décennies une élégance formelle que confirme cette version « Racing Green », parfaitement conforme aux canons de la tradition Monaco (sauf, peut-être, le prix, calé à 9 150 euros, ce qui donne envie de s’offrir cette icône vintage en version originale d l’époque !). Dommage que le vert des compteurs du cadran ne soit pas de la même nuance que le vert du bracelet sportivement perforé : la diffraction du verre n’a pas été prise en compte pour assortir les deux teintes – avec le jaune (très heureux) des aiguilles et le vert pâle du Super-LumiNova, ça charge désagréablement la palette chronomatique… 

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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