REPÉRAGES #281-2023 (accès libre)
Sept montres qui ont les moyens de faire parler vos poignets, au masculin comme au féminin
281e épisode de notre panorama des montres de l’année : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas : voici donc sept montres de sept marques – Alpina, Beauregard, Breitling, De Bethune, March LA.B., Mauron Musy et Méraud…
BREITLING Top Time B21 Classic Cars Tourbillon « Ford Mustang »
Breitling apporte de hautes complications à ses chronographes de précision depuis les années 1940 et s’appuie maintenant sur cette tradition en ajoutant un tourbillon à la collection Top Time Classic Cars, la série qui célèbre la Ford Mustang, la Chevrolet Corvette et la Shelby Cobra. Le chronographe Tourbillon Top Time B21 Classic Cars est maintenant à la fois un symbole de vitesse et une célébration de l’héritage de Breitling en tant que pionnier des chronographes de sport de luxe. Le chronographe Tourbillon Top Time B21 Classic Cars est équipé du calibre Breitling B21 qui a été lancé l’année dernière avec le modèle Premier Tourbillon. Breitling s’est associée à la Manufacture La Joux-Perret, pour développer le mouvement. L’association peu commune d’un tourbillon et d’un chronographe fait de ces montres des modèles très distinctifs de Breitling. C’est la première fois que l’horloger suisse utilise un tourbillon dans la collection Top Time et il sera combiné à des matériaux exotiques : des combinaisons de bronze, de céramique et de titane pour les boîtiers et une loupe de noyer sur l’un des cadrans. « Nous sommes ravis d’introduire un tourbillon dans la série Top Time Classic Cars », déclare le PDG de Breitling, Georges Kern. « Il n’y a pas de meilleure expression de l’expertise de Breitling dans la fabrication de montres en tant qu’outils de précision qui combinent la fonctionnalité, la sophistication et le style. Le design et le moteur constituent les points forts du chronographe Tourbillon Top Time B21 Classic Cars, à l’image des voitures qu’il représente. »
La collection Top Time a été lancée dans les années 1960 pour répondre aux demandes des personnes ayant un style de vie actif. Willy Breitling, de la troisième génération des fondateurs, a voulu créer un chronographe peu conventionnel, plus axé sur le style que les montres utilitaires traditionnelles qui avaient fait la réputation de Breitling jusque-là. Il lui a donné le nom de Top Time. Son objectif était de permettre de passer un bon moment tout en indiquant l’heure. Il est rapidement devenu le modèle préféré des passionnés de voitures et de motos. Au fil des années, Breitling a collaboré avec des constructeurs américains de voitures de sport de collection pour capturer la fougue et l’énergie caractéristiques des années 1960. La collection Top Time Classic Cars actuelle comprend les collaborations remises au goût du jour avec Ford Mustang, Chevrolet Corvette et Shelby Cobra. Le design est moderne rétro, avec des poussoirs champignons et un cadran indiquant la réserve de marche, ainsi que la cage du tourbillon à 12 heures. À 6 heures, le compteur des minutes du chronographe est placé dans un registre en « squircle » (forme combinant le cercle et le carré), clin d’œil aux jauges des tableaux de bord vintage. Un tachymètre entoure le cadran extérieur. La Top Time B21 Ford Mustang dispose d’un boîtier de 43 mm avec le dos en titane, d’une lunette en bronze et d’un cadran vert rappelant les couleurs de la Ford Mustang première génération, produite de 1964 à 1974. Cette voiture incarnait vraiment l’esprit libre des années 1960.
DE BETHUNE DB28XP Kind of Blue Tourbillon Sapphire
Actuellement en tournée en Asie pour rencontrer des collectionneurs passionnés de la marque et découvrir l'histoire et la culture de cette dernière, Denis Flageollet, fondateur et maître horloger de De Bethune choisit de présenter la nouvelle DB28XP Kind of Blue Tourbillon Sapphire à Hong Kong. Une pièce spéciale, qui selon lui trouvera un écho sur un marché sensible aux vibrations de tels objets et à l’énergie qui en émane. La DB28XP Kind of Blue Tourbillon Sapphire est l'évolution naturelle de deux modèles emblématiques de De Bethune : la DB28XP et la DB28 Kind of Blue Tourbillon. Elle incarne le meilleur de ces deux mondes en combinant le design épuré et le raffinement de la DB28XP avec un look totalement bleu, inspiré de la DB28 Kind of Blue Tourbillon et signature de la Manufacture. Tout y est question ici de niveaux de lecture, de reliefs, de la lumière qui se joue des ombres et des reflets. Taillée dans du titane bleui, la montre révèle une fusion architecturale de l’espace, du temps et de la lumière au premier coup d’œil. Son bleu profond et lumineux est obtenu grâce à l’oxydation naturelle de la matière, faisant de chaque montre une œuvre d'art unique. Le cadran entièrement réalisé en Microlight, dépoussière et modernise la technique du guillochage traditionnel. Sur sa large surface plane, cette technique prend tout son sens et renforce la structure. En jouant sur l’ombre et la lumière, elle apporte de la profondeur, et offre un résultat plus architecturé et plus dynamique. L’ensemble devient plus contemporain.
De Bethune a ouvert un chapitre dans l’univers de l’extra-plat, en 2020, avec le lancement des DB28XP pour célébrer les vingt ans de travail et de recherche tant mécaniques qu’esthétiques. Dans sa quête d’une montre extra-plate, Denis Flageollet l’a pensée tout autant comme un défi technique qu’un défi esthétique, la complexité de la finesse, une aventure qui nécessite de la rigueur et de la solidarité entre le dessin et les contraintes. Comme une évidence, la DB28XP est devenue aujourd’hui un idéal de beauté, une élégance qui exprime l’épure jusque dans sa version la plus absolue. Le mouvement à remontage manuel DB2009v4 est équipé du balancier De Bethune, visible à travers le cadran grâce à son ouverture à 6H. Il est le résultat d’une approche physique et mathématique constante par De Bethune pour en améliorer le fonctionnement. Celui-ci bénéficie des dernières avancées, avec un diamètre pas trop grand, en titane, équipées de petites masselottes en or gris placées à l’extérieur qui lui offre une qualité d’inertie, une fiabilité et une qualité réglante remarquable. Équipé du fameux spiral De Bethune, ce petit ressort d’une finesse extrême considéré comme l’âme de la montre mécanique a été pensé pour maintenir son centre de gravité exactement au centre en utilisant une courbe plate fixée à l’extérieur du spiral. Des différences d’épaisseur de la lame ajoutent à une précision quasi parfaite de son développement concentrique. Parmi les nombreux avantages : une hauteur moindre, un meilleur ajustement de la qualité de concentricité, un réglage plus fin de la raquette, plus besoin de ses goupilles, la forme de la courbe agit même comme un amortisseur en cas de choc. Enfin la structure interne de la matière reste intacte, puisqu’elle n’a été « ni stressée, ni pliée ». Par ces différentes améliorations éprouvées et sans cesse en développement, De Bethune a amélioré le rendement de + 20% de la réserve de marche de la montre, la portant à un total de 5 jours, visible à travers le fond en verre saphir, permettant aux connaisseurs de s’émerveiller de la complexité et de la beauté de chaque composant.
Le tourbillon selon De Bethune: pourquoi si petit, si léger, si rapide ? Dans la vaste palette de complications et fonctions dont De Bethune s’est fait un virtuose, le tourbillon a souvent joué un rôle de premier plan. Un tourbillon équipé d’une cage extraordinairement légère (0.18 gr., la plus légère jamais créée) en rotation sur elle-même toutes les trente secondes, comprenant un total de 63 composants (dont le plus léger pèse moins de 0,0001 gramme !). Aujourd’hui, une montre-bracelet portée au poignet est autrement plus « torturée» qu’une montre de poche. Les changements de position du poignet sont rapides et désordonnés. La brutalité cinétique infligée aux mécaniques horlogères mérite réflexion. De même que Breguet avait inventé le tourbillon pour compenser les effets de la gravité terrestre et améliorer la précision des montres de marine, De Bethune a cherché comment l’optimiser pour les montres-bracelet d’aujourd’hui. L’équation ? Pour être plus efficace sur un poignet aux mouvements rapides et désordonnés, le tourbillon doit avoir une fréquence plus haute et une vitesse de rotation plus importante. En créant un tourbillon en titane et silicium avec une fréquence de 36’000 alternances/heure, une cage extraordinairement légère en rotation sur elle-même toutes les trente secondes, l’exploit est plus aisé à décrire qu’à réaliser. Et comme pour un insecte volant, un vrai petit exo-squelette maintient le tout. Dès lors, si petit, si léger, si rapide, le tourbillon De Bethune remplit tout simplement mieux sa fonction pour les montres d’aujourd’hui. La forme futuriste du pont de tourbillon maintient parfaitement des deux côtés, de façon symétrique, le tourbillon dans sa position. A l'image de tous les modèles de sa collection, la DB28XP Kind of Blue Tourbillon Sapphire nous surprend toujours par la légèreté de son boîtier, entièrement réalisé en titane grade 5 poli bleui avec carrure microlight, sertie de baguettes en saphir, monté sur des berceaux mobiles s’adaptant à la taille et aux différents mouvements du poignet, un système breveté De Bethune. Une carrure plus courbée, suivant les lignes du poignet. On retrouve le rappel de la finition Microlight de la platine qui se prolonge sur les flancs jusqu’à l’extérieur de la carrure, un travail minutieux et difficile à réaliser en l’absence d’éléments géométriques simples. L’ensemble est complété d’un bracelet en alligator avec boucle en titane qui contribue également au port pratique et agréable de ce garde-temps.
MAURON MUSY MU05-103
Innovante, élégante, ingénieuse. Inspirée des dessins Blueprint utilisés par les ingénieurs pour leurs croquis de définition technique, Mauron Musy présente sa dernière création dans la nouvelle ère de l'horlogerie: la MU05-103. Fabriquée dans un titane grade 5, élégante, ultramoderne, et propulsée par le calibre MM01-SK, la MU05-103 représente la fusion ultime entre le design industriel et une mécanique de pointe. L’union parfaite entre esthétique et technologie. Une renaissance des codes de l'horlogerie traditionnelle. Un voyage au cœur d'un savoir-faire sans égal. Sophistiquée et étonnamment créative, la MU05-103 Skeleton prend vie dans un bleu vibrant obtenu par un processus d'anodisation avancé et évoquant les dessins de conception les plus sophistiqués. Révélant avec maîtrise les profondeurs des rouages du mouvement, le cadran en titane anodisé dévoile ainsi certains des composants clés de son calibre de manufacture. Son cœur battant à 4 Hz et sa réserve de marche de 55 heures ont de quoi séduire le plus intrépide des explorateurs horlogers. Et puis, à la nuit tombée, son esprit s'anime : les lignes blanches luminescentes, coupées par le vert brillant des aiguilles en Or rouge, créent un tableau vivant. C'est ainsi que se révèle toute la beauté technique de cette édition limitée à 13 pièces, offrant une expérience visuelle unique réservée à une poignée d'initiés. Fièrement estampillée du label Swiss Crafted qui garantit l'origine de chaque composant méticuleusement fabriqué en suisse, la MU05-103 offre une fois de plus une preuve indéniable de l'engagement inébranlable envers l'authenticité suisse et la qualité pour lesquelles Mauron Musy est renommé. Le boîtier, entièrement fabriqué en interne, représente une véritable complication d’habillage et une caractéristique exclusive de la manufacture. Mauron Musy est l’unique marque de montres à proposer un système d'étanchéité mécanique sans joint totalement exempt d'entretien coûteux lié au vieillissement des joints caoutchouc. Cette technologie d’étanchéité mécanique brevetée nO-Ring, dont le design est intrinsèquement lié à la technique, nécessite 36 éléments spécifiques et assure une étanchéité garantie à 300 mètres.
ALPINA Seastrong Diver Arkea Ultim Challenge (Brest)
Au début de l’été, Alpina devenait le Chronométreur Officiel de l’Arkea Ultim Challenge – Brest. Aujourd’hui, alors que le compte à rebours Alpina n’affiche plus que quelques semaines avant le grand départ du 7 janvier prochain, les deux éditions limitées qui vont accompagner ce tour du monde en solitaire sont dévoilées. Elles combinent la rigueur et la robustesse de la ligne Extreme d’Alpina, dont l’ADN a été injecté au sein de la collection Seastrong. Le meilleur des deux mondes pour ces collectors de 100 et 150 pièces, dans une boîte acier de 41 mm sur bracelet acier ou caoutchouc, avec un cadran argenté comme l’écume, ou bleu comme les flots. Le navigateur Éric Péron, nouvel Ambassadeur des mers d’Alpina et participant à la course, en portera une au poignet. Ils ne seront que six concurrents, dont le skipper Éric Péron, ambassadeur Alpina. Pendant 40 à 50 jours, ils vont affronter vent, vague, houle et glace et 3 caps (Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn) pour un tour du monde d’ouest en est d’une exceptionnelle difficulté. Avec une seule variable en tête : le temps. Quelles que soient leur stratégie, leur ténacité, il sera l’unique arbitre de leur performance. Pour rythmer ce défi, Alpina a mis son expertise au service de la course, avec deux mots-clés : précision et robustesse. Dans un environnement extrême où chaque seconde compte, la maison peut se prévaloir de 140 ans d’expérience. Fondée en 1883, Alpina a grandi sur les contreforts des massifs alpins.
Les deux pièces présentées pour l’Arkea Ultim Challenge – Brest en témoignent. Elles s’arrogent les fruits de ce patrimoine historique pour le mettre au service de la course au large. Elles reprennent la géométrie de la boîte Extreme, un puissant coussin de 41 mm de côté. Son acier est conçu pour les milieux les plus exigeants, sa couronne possède un grip conçu pour être manipulée sous les embruns. La boîte est certifiée à 200 mètres d’étanchéité grâce à un fond vissé, plein, sur lequel le nom de la course est gravé. Elle abrite le mouvement automatique Swiss Made AL-525, offrant 38 heures de réserve de marche, avec trois aiguilles centrales et un guichet de date à 6h. La seconde version, limitée à 150 pièces et numérotée de la même manière, démontre un caractère plus sportif et contrasté. Le cadran est ici argenté, le bleu reporté sur le bracelet, le rehaut et, de manière atypique, sur les index et aiguilles polies à la main, grâce à un traitement luminescent spécialement développé en bleu pour s’accorder aux couleurs de la course. Une création puissante et contemporaine où l’emblème d’Alpina, en contrepoids triangulaire de la trotteuse, trouve son écho dans celui de la course, à 6h, du même rouge vif. Comme l’alliance du savoir-faire Alpina à la détermination des navigateurs de l'extrême de l’Arkea Ultime Challenge – Brest. Eric Péron sera l’un des premiers à être équipé de cette mécanique de précision. Le skipper de haut niveau a participé aux plus grandes courses en solitaire ou en équipage, en France et dans le monde entier, sur les circuits olympiques et de courses au large. Il est ambassadeur Alpina depuis le mois dernier (octobre 2023). Sa passion de l’extrême et son goût du défi seront des atouts considérables pour cette course chronométrée par Alpina au fil de laquelle l’homme devra savoir gérer seul des situations compliquées, extrêmes, dangereuses. L’engagement d’Alpina pour la course au large s’inscrit dans la durée. Il s’étire jusqu’en 2026 et intégrera ensuite la prochaine Route du Rhum – Destination Guadeloupe, qui rassemble la plus grande flotte de tous niveaux sur une même ligne de départ.
MARCH LA.B. Oblongue
Les puristes du design produits répondent à un principe fondamental qui veut que la fonction définisse la forme de leurs créations. A rebours de leur philosophie, la forme de notre nouvelle montre en définit de facto son nom comme une évidence artistique. Oblongue est un mot suave et langoureux qui se distend et s’allonge. Un terme élégant définissant une forme étirée plus longue que large et dont les extrémités sont arrondies. Oblongue est donc notre Oblongue ! Une jolie montre ovale tout en douceur aux courbes fluides comme un galet poli par le temps. Un petit bijou d’élégance de 20 mm dont le remontoir à 4H et le verre aux flancs biseautés en font une montre contemporaine témoin des années 2020. La versatile Oblongue en bracelet cuir ou gourmette est un hommage aux femmes françaises que le monde entier nous envie, naturellement chics et toujours mutines, en robe longue ou denim ....
MÉRAUD nouveau Bonaire MKII
Méraud Watch Co. présente fièrement le Bonaire MkII, une montre captivante qui mélange sans effort esthétique vintage et artisanat moderne. Cette sortie marque une étape importante dans le parcours de l'entreprise, s'appuyant sur l'héritage du Bonaire original - un classique qui a posé les fondations de l'identité de Méraud en 2018. Le Bonaire est un hommage à l'héritage de la montre de plongée, inspiré par les sites de plongée idylliques de Bonaire et se dresse comme un témoignage de l'engagement de Méraud envers l'amélioration continue. Adoptant le label Swiss Made, le nouveau Bonaire représente un pas en avant, avec une ingénierie suisse et un design belge. Contrairement à son prédécesseur en édition limitée, le Bonaire MkII est le début de la collection permanente de Méraud, symbolisant l'attrait durable de la marque et la confiance dans ses produits. Bien que le Bonaire dispose maintenant d'un boîtier de 40 mm par rapport au boîtier de 39mm du prédécesseur, des changements subtils dans les proportions créent un effet transformateur. Malgré son boîtier de 40 mm, la montre conserve une apparence élégante et compacte. Le profil du boîtier a également subi une refonte minutieuse pour obtenir une apparence plus fine tout en maintenant une remarquable résistance à l'eau de 200 m. Avec une hauteur de seulement 12.2 mm, cette montre dégage une sensation d'élégance et de confort. La couronne redessinée offre une meilleure prise en main pour un réglage sans effort.
Contrairement au MkI, qui utilisait du saphir pour sa lunette, le nouveau Bonaire présente une lunette en acrylique à l'ancienne. Ce choix de matériau confère une apparence chaleureuse inspirée du vintage, rappelant le bakélite des époques révolues. Cela nous a également permis de graver les chiffres sur la face inférieure de l'insert, qui sont ensuite remplis de matériau luminescent, améliorant à la fois l'esthétique et la fonctionnalité. Les proportions sur le cadran ont été ajustées de manière réfléchie pour obtenir un meilleur équilibre et une harmonie visuelle, améliorant l'esthétique générale. Méraud continue d'utiliser de véritables rivets pour le bracelet. Cependant, le fermoir a été entièrement repensé, présentant désormais une fonction d'ajustement rapide pour plus de commodité et de confort. Un grand avantage est également que le bracelet est interchangeable avec l'Antigua. Méraud s'est associé à La Joux Perret, un fabricant de mouvements renommé à La Chaux-de-Fonds, pour alimenter le Bonaire MkII. Au cœur du Bonaire MKII se trouve le calibre G101 avec finition « soignée », un mouvement mécanique à remontage automatique qui bénéficie d'une généreuse réserve de marche de 68 heures - un exploit remarquable qui le distingue de ses pairs. Le mouvement est visible à travers un fond de boîtier ouvert, permettant aux passionnés d'admirer le mouvement complexe.
BEAUREGARD Lili Onyx (boîtier rond)
Splendeur des pierres, travail à la main « comme il ne s’en fait plus », Beauregard est un dialogue artistique entre l’univers des pierres précieuses et l’art horloger. Avec trois nominations au Grand Prix d’Horlogerie de Genève (2018, 2020 et 2023), Beauregard est aujourd’hui la seule marque horlogère indépendante pour femmes. 8 carats d’onyx : Pour les fêtes de fin d’année, la marque met en lumière la pierre noire, avec deux montres, Lili et Lili Bouton, serties de diamants, en or blanc et en or rose. « Le noir est le moyen le plus bouleversant de faire naître la lumière ». Réputée pour son engagement envers les pierres précieuses empreintes de caractère, Beauregard travaille profondément sur les reflets du noir avec l’onyx, et cherche à dessiner la lumière grâce à son état de surface, dont les pétales polis à la main font ressortir la pierre de manière incroyablement lumineuse. « J’aime la domination du noir, sa gravité, sa radicalité, et son habilité à créer des contrastes puissants qui amplifient la brillance des diamants et de l’or. » En cette fin d’année 2023, la seule marque horlogère indépendante qui se concentre exclusivement sur les montres féminines, met en lumière l’élégance intemporelle de l’onyx. L'onyx, une pierre de protection ancestrale, incarne la force et la sérénité. Cette Gemme énigmatique est célébrée pour ses vertus symboliques, réputée pour renforcer la confiance en soi. L'amour de Beauregard pour ces pierres uniques se reflètent dans chaque montre qui devient ainsi bien plus qu'un accessoire, mais un véritable symbole de raffinement pour la femme moderne.
Un or blanc enrichi de palladium pour une blancheur pur, brillante, éclatante : ce que propose Alexandre Beauregard, le fondateur, n’est pas un produit, mais un véritable univers horloger et joaillier de haut niveau, reposant sur une maitrise de l’art lapidaire mariée à l’excellence horlogère suisse. Avec sa grammaire esthétique qui se nourrit des mondes de l’art, du design et de la mode, ce sont des pièces « comme il ne s’en fait plus », avec un degré d’exigence hors-norme. L’artisanat est roi. Avec, toujours en dénominateur commun, la main de l’homme comme outil créatif. Le cadran de chacune pièce est une magnifique œuvre d'art en soi. Chaque pétale d’onyx nécessite plusieurs heures de taille et de polissage à la main, apportant une profondeur et une luminosité uniques à la montre. Lili Bouton propose un délicat diamètre de 33 mm par 9,65 mm de hauteur. Serties de 125 diamants River, la boite, les aiguilles et la boucle sont façonnés en or rose 18 carats, ajoutant une touche de luxe supplémentaire. Conçue sans couronne traditionnelle, cette montre féminine est animée par un mouvement de haute joaillerie ETA. L'heure se règle grâce à un correcteur discrètement situé à l'arrière de la montre, préservant ainsi son esthétique épurée. Les bracelets sont conçus dans un luxueux satin naturel et sont entièrement fabriqués à la main à Genève. Ils sont équipés de trois points de libération rapides permettant de changer le bracelet en seulement une minute, sans aucun outil. L’univers Beauregard déploie une esthétique qui sublime la perfection technique. Mais celle-ci se prouve plus qu’elle ne se décrète.
En quelques chiffres et symboles, voici ce qu’il faut retenir d’une montre Beauregard – cette part d’infime et d’invisible que l’œil ne sait percevoir, mais que le cœur ressent
• 0,02 mm : la tolérance appliquée à la géométrie de chaque pierre, taillée à la main, souvent par Alexandre lui-même, et qui permet le sertissage invisible.
• 13 : le nombre de participations consécutives d’Alexandre à la Tucson GemFair (Arizona), la plus grande foire de gem et pierres fines au monde.
• 600 : le nombre de diamants VVS River sur le modèle Dahlia.
• + de 50 : c’est le nombre de types de pierres qui sont travaillées dans l’atelier. Améthystes, topazes, aigues marines, chrysoprases, prasiolites, cornalines, corail, opales de Turquie, opales de feu, opales chocolat d’Oregon, onyx, nacres, ammolites irisées, opales australiennes noires, tsavorites, citrines, phosphosidérites, turquoises, lapis-lazulis, amazonites, quartz précieux, péridots, opales roses... la liste est enchanteresse et évoque des contrées féériques.
• 4 : les membres de la famille Beauregard impliqués dans l’aventure de ses garde-temps : Alexandre, son épouse et leurs deux enfants, travaillant tous à différents degrés dans l’entreprise familiale et indépendante.
• 8,6 : le nombre de carats de pierres rares réunies sur une Lili.
• 15 : l’angle, en degrés, de la lunette de la Lili. « Si c’est 15°, c’est parce que j’ai essayé 14° et 16°, et ça ne fonctionnait pas », explique le créateur. On le croit sur parole.
• 3 : l’épaisseur, en millimètres, d’un cadran Beauregard. C’est le triple des moyennes pratiquées en horlogerie conventionnelle, où la matière doit être la plus fine possible au détriment de sa profondeur et de sa couleur.
• 80 : le taux de perte, en pourcentage, des premiers cadrans des montres Beauregard. Aujourd’hui, les proportions sont inversées : 20 % de pertes, 80 % de cadrans validés.
• 3 : le nombre de nominations au Grand Prix d'Horlogerie de Genève (GPHG) : en 2018 pour Dahlia C1 (Complication pour Femme), 2020 pour Lili (Femme) et en 2023 pour Lili Bouton (Femme).
• 30 : le nombre de jours durant lesquels Alexandre confine chacun de ses nouveaux projets, sans aucun regard extérieur. Au bout d’un mois, le dessin est ressorti. S’il produit toujours le même effet, la même magie, la démarche créatrice se poursuit. Sinon, il est abandonné.
COORDINATION ÉDITORIALE : EYQUEM PONS