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REPÉRAGES #242-2024 (accès libre)
Sept montres qui en appellent aux grands mythes de notre temps pour mieux raconter le temps (en prime : nos sept commentaires)

En toute transparence, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le 243e épisode de notre panorama des montres de l’année 2024, avec sept montres de sept marques : Charlie, Gorilla, Maurice Lacroix, Mido, Perrelet, Richard Mille et Undone…


Pour se tenir au courant des nouveautés qui arrivent sur le marché, de nombreux lecteurs apprécient le panorama que constitue cette chronique « Repérages » : c’est d’ailleurs, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 1 600 nouveautés chroniquées chaque année [en moyenne, un peu plus de quatre nouvelles montres présentées par jour du calendrier]. Cependant, ces mêmes lecteurs se sentaient un peu frustrés de ne pas y trouver notre avis sur les montres retenues. Nous commençons donc à commenter notre sélection de montres dans les pages plus ou moins quotidiennes de « Repérages » : des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire. Il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté positivement : tout le monde l’aura compris, les absents ont toujours tort ! 

PERRELET Turbine « Time of Art » x Chris Alexander (« The Dial Artist »)

La Maison Perrelet participe à la vente aux enchères caritative « Time for Art » organisée par le Swiss Institute de New York au profit de l'art contemporain. Avec une pièce unique signée « The Dial Artist », exprimant tout son esprit artistique. Une initiative à laquelle Perrelet s'est associé avec enthousiasme, compte tenu de ses affinités avec l'univers artistique. En effet, depuis la création de la collection Turbine en 2009, la marque considère le cadran de cette ligne comme une œuvre d'art en constante évolution : une toile vierge prête à recevoir d'innombrables motifs aux dessins et couleurs changeants, révélés par le mouvement tourbillonnant de la Turbine caractéristique. Il était donc naturel que la prestigieuse Maison adhère à la cause de l'association new-yorkaise. Et pour apporter sa généreuse contribution d'une manière particulière, elle a choisi de travailler avec un artiste spécialisé dans la réalisation de cadrans personnalisés : Chris Alexander, plus connu sous le nom de « The Dial Artist », qui s'est vu confier la création du garde-temps exclusif offert à l'Institut suisse.La montre « Perrelet x The Dial Artist - Time for Art Edition » est l'expression du style éclectique de l'artiste britannique, influencé par son enfance en Afrique du Sud, mêlé à des éléments de Street/Urban Art, de Pop-Culture, d'Astrologie et d'Expressionnisme abstrait. Sur le cadran de la montre, des icônes, inspirées en partie du graffiti et des arts urbains, se détachent : étoiles, inscriptions, crânes, croix, cœurs, avec des luminescences vertes et turquoises. Dans ce cas, cependant, The Dial Artist ne s'est pas contenté de peindre le cadran. Il a également intégré les pales de la turbine dans la composition, en les agrémentant de segments colorés et de points luminescents. Tournant sur elles-mêmes au moindre mouvement du poignet, les pales créent ainsi des spirales multicolores qui, en l'absence de lumière, semblent se contracter ou se dilater selon le sens de rotation, générant des effets captivants et hypnotiques.

Au cœur de l'édition « Perrelet x The Dial Artist - Time for Art » se trouve la technologie exclusive qui donne son nom à la collection, la Turbine : un dispositif breveté par la Manufacture en 2009 et inspiré du système de propulsion aéronautique. La Turbine est composée de 12 pales en aluminium anodisé, à la fois légères et robustes, qui tournent sous la pression des mouvements du poignet de la personne qui la porte. Lorsque la turbine tourne, les espaces entre les pales révèlent les motifs représentés sur le cadran inférieur. Cet effet, ludique et amusant, a conduit la Maison à développer au fil du temps des illustrations de toutes sortes, qu'elles soient liées à des thèmes figuratifs ou abstraits.L'aspect ludique et récréatif ne doit cependant pas induire en erreur. Bien que la turbine n'ait pas de fonction pratique, mais seulement esthétique, elle a une structure complexe et doit être assemblée avec le plus grand soin. Elle requiert une attention et une précision extrêmes, notamment dans l'équilibrage des pales : maintenues par 5 micro-poids en tungstène, elles doivent tourner sans à-coups jusqu'à épuisement de leur énergie cinétique. La parfaite rotation de la Turbine témoigne du savoir-faire des maîtres horlogers de Perrelet, tandis que sa conception reflète le désir d'innovation qui caractérise la Manufacture depuis sa fondation en 1777. Le boîtier de la « Perrelet x The Dial Artist - Time for Art Edition » fait écho aux lignes de la Turbine EVO, la Turbine de deuxième génération lancée en 2019. Mesurant 41 mm de diamètre et 13,9 mm d'épaisseur, il est réalisé en titane grade 2 avec traitement DLC noir. Il reprend l'architecture distinctive de la collection : lunette fine, lisse et légèrement inclinée, carrure et fond cannelés, couronne également cannelée, évasée pour une meilleure préhension et ornée du logo. Les triples cornes emblématiques s'accrochent au bracelet en caoutchouc noir, qui est fixé au poignet par une boucle en titane DLC noir, qui porte également le P du logo.

Le cadran, protégé par un verre saphir, présente une finition unique : l'ensemble de la turbine est recouvert d'une pulvérisation de minuscules points blancs, peints par l'artiste donnant un effet microbillé, sur lesquels se détachent les segments arc-en-ciel d'une spirale, combinés avec des pois de différentes tailles en Super-LumiNova se démarquent. Le tour des heures est également décoré dans le même style, avec un mélange de chiffres arabes et d'index trapézoïdaux émettant une lumière bleue tandis que les aiguilles noires en Super-LumiNova brillent en vert. Le cadran crée ainsi un effet stroboscopique magique et envoûtant dans l'obscurité. Le hublot en verre saphir du fond du boîtier est personnalisé avec les inscriptions « Perrelet x Time for Art 2024 - Pièce Unique » et le numéro « 01/01 », soulignant le caractère unique de cette création. Le fond transparent révèle le mouvement mécanique à remontage automatique : le calibre P-331-MH, conçu et fabriqué en interne. Avec une réserve de marche de 42 heures et une fréquence de 4 Hz (28 800 alternances par heure), il est réputé pour sa précision et sa fiabilité. Ces caractéristiques sont confirmées par les certifications COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) et Chronofiable, qui l'ont soumis à des protocoles de tests rigoureux pour vérifier ses performances. Il est fini avec le plus grand soin, dans le respect des standards de la plus haute horlogerie suisse : la platine est décorée de colimaçon, les ponts sont perlés, la masse oscillante est ajourée, rhodiée, brossée et personnalisée avec le logo Perrelet.

UN COMMENTAIRE » ? Une pièce unique, estimée entre 5 000 dollars et 10 000 dollars, qui devrait cependant s’envoler sous le marteau début décembre : la montre est spectaculaire et bien dans l’esprit de Chris Alexander, dont la plateforme The Dial Artist est la base créative pour mélanger harmonieusement son expérience et ses passions avec son amour pour l'horlogerie. On croise les doigts pour cette vente aux enchères qui sera stratégique dans un contexte de crise…

MAURICE LACROIX Masterpiece Skeleton « With what Eyes » x Rodrigo Hernández (Time for Art)

Suite à sa participation remarquée lors de la première édition de TimeForArt en 2022, Maurice Lacroix est ravi d’annoncer à nouveau son soutien à la vente aux enchères caritative biennale. TimeForArt, en partenariat avec le Swiss Institute, s’attache à promouvoir l’art contemporain et ses artistes à travers diverses initiatives. Pour cette édition, la marque des Franches-Montagnes a conçu une création exceptionnelle : une montre unique dotée d’un cadran en bronze façonné à la main et d’un mouvement squeletté, fruit de sa collaboration avec le talentueux artiste Rodrigo Hernández. Ces dernières années, Maurice Lacroix s’est entouré de nombreux artistes et experts du design pour enrichir ses créations. Parmi ces collaborations prestigieuses, la Maison horlogère s’est associée au magazine Wallpaper, revisitant la collection Pontos avec des designers de renom tels que Jean Nouvel, Kris Van Assche et Patricia Urquiola. En 2022, la marque de luxe a également fait appel au street-artist thaïlandais Benzilla pour réinterpréter l’Aikon #tide. Pour la seconde édition de TimeForArt, Maurice Lacroix a choisi de s’allier à l’artiste multi-primé Rodrigo Hernández, apportant ainsi une nouvelle dimension à cette initiative créative. TimeForArt a présenté Rodrigo Hernández à Maurice Lacroix, soulignant les nombreuses valeurs communes. Fière de ses racines suisses, Maurice Lacroix propose avec fierté ses montres urbaines à un public international, un caractère qu’elle partage avec Rodrigo Hernández, dont les œuvres ont été exposées aux quatre coins du monde. Pour réinterpréter la Masterpiece Skeleton, l’artiste a bénéficié d’une liberté créative totale, lui permettant d’exprimer sa vision à travers une sculpture horlogère, réalisée dans les matériaux de son choix. Maîtrisant l’art de travailler divers supports, Rodrigo Hernández est particulièrement renommé pour ses reliefs en laiton et en bronze. En abordant la notion de temps sous un angle inédit, et s’inspirant du règne animal, l’artiste, en collaboration avec Maurice Lacroix, a imaginé une œuvre audacieuse pour le poignet, présentée dans un élégant boîtier de 43 mm.

Le philosophe mexicain David M. Peña-Guzmán s’est un jour demandé : « Les humains sont-ils les seuls rêveurs sur Terre ? » Cette question a inspiré Rodrigo Hernández pour la création d’une œuvre exposée au Wattis Institute de San Francisco. La montre Maurice Lacroix Masterpiece Skeleton « With what eyes? » poursuit cette méditation philosophique à travers la représentation captivante de deux singes se faisant face. Un travail en bronze réalisé à la main. Cet alliage de cuivre et d’étain est utilisé depuis des milliers d’années pour la fabrication de statues importantes et est souvent considéré avec respect, ce qui en fait un support idéal pour cette sculpture portée au poignet. Rodrigo Hernández explique : « J’aime utiliser des matériaux dont la fermeté et la solidité peuvent agir en contraste avec les idées qu’ils essaient de représenter. » En utilisant du bronze, l’artiste mexicain a créé une œuvre d’art destinée à être admirée pendant de nombreuses années. L’artiste a créé un moule représentant les têtes des singes. Celui-ci a ensuite été utilisé pour créer le cadran en bronze. Maurice Lacroix, attaché à perpétuer la tradition des métiers d’art, a gravé le cadran à la main avant de le positionner à l’avant de la montre. Le cadran, qui représente deux têtes de singe, rappelle l’œuvre récemment exposée au Wattis Institute, dans un format réduit. Rodrigo Hernández déclare : « On sait que les singes sont très proches de nous du point de vue de l’évolution, mais cette proximité ne rend pas leur monde moins unique. Ils vivent des expériences conscientes qui sont intrinsèquement subjectives et difficiles à comprendre. En pensant à d’autres animaux, nous sommes influencés par nos sens et par notre vision en particulier. En plaçant deux singes face à face, je veux donc évoquer le moment où deux êtres égaux peuvent vraiment se voir pour ce qu’ils sont, sans ce préjugé. » Sous les aiguilles des heures et des minutes, la roue des heures se dévoile librement, faisant le lien entre deux mondes : la marque horlogère et le sculpteur. Le boîtier en bronze associe des surfaces polies et brossées pour créer un effet doré chaleureux. Comme de nombreuses œuvres d’art, il est signé par l’artiste, à 9 heures. Au dos de la montre, un fond de boîtier en acier inoxydable doté d’un verre saphir permet d’admirer le calibre Masterpiece de manufacture ML134. Ce mouvement à remontage manuel présente une platine trois-quarts qui confère à la structure squelettée des courbes solides. La platine et les ponts sont réalisés avec une finition sablée dorée, servant de complément à la sculpture étincelante d’Hernández située au centre. Un bracelet en cuir tressé à la main fermé par une boucle en bronze a été choisi par l’artiste pour mettre en valeur le cadran fabriqué à la main. Le nom de la montre, « With what eyes ? », vient du poète grec Sapho et partage le même titre que l’installation de l’artiste, organisée au Wattis Institute de San Francisco. Pour cette exposition, Hernández a présenté une série d’œuvres représentant des singes en acier inoxydable martelé à la main. Cette collection qui invite à la réflexion fait écho aux mots de Marcel Proust,

UN COMMENTAIRE ? » À défaut d’être réellement séduisante, une montre spectaculaire, qui tranche avec les productions habituelles de la marque et qui appelle un commentaire trouvé chez Marcel Proust : « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre. » Pour le reste, on croise les doigts pour cette vente aux enchères…

UNDONE Urban

Présentation de la première montre automatique Urban de la collection de la famille Urban, un mélange parfait de fonctionnalités quotidiennes avec une touche d'hier. Cette pièce révolutionnaire présente la toute première intégration d'un mouvement du mois et du jour de la semaine, élégamment affiché sur deux sous-cadrans, combinant le design élégant avec une mécanique innovante. La collection Urban était la ligne originale que les fondateurs d'Undone ont créée avec leur touche de signature par excellence, et c'est la ligne de montres qui a permis à Undone de laisser une marque indélébile dans l'industrie. Voyagez dans l'esprit de la fin des années 40 et 50, une époque où les rêves étaient illimités et où une nouvelle génération était prête à entrer dans la vie avec une énergie débridée. Inspiré de cette époque emblématique, l'Urban Automatic capture l'essence d'un classique vintage avec une touche moderne, conçue pour fusionner style et innovation. En tant que première montre urbaine automatique, dotée de sous-cadrans innovants pour le jour et le mois, c'est un symbole de l'avenir tout en honorant l'esprit du passé. Portez-le et laissez-le vous rappeler que les meilleurs moments sont encore à venir. Disponible en deux couleurs contrastées : la première comporte un cadran beige brossé, des aiguilles et des index en argent mat, des accents rouges et un bracelet en cuir beige. Le second offre une touche avec un cadran noir mat, des sous-cadrans gris, des aiguilles et des index mats, des accents orange et un bracelet en cuir noir. Tout comme les "restomods" populaires qui présentent l'élégance vintage alimentée par un mouvement automatique efficace mais puissant, la collection Urban reçoit son premier mouvement automatique sous la forme de la Miyota 9122 de fabrication japonaise. Ce compagnon durable est spécialement conçu pour naviguer dans les longs et les défis sinueux de la vie. L'Urban Automatic classiquement vintage n'est pas seulement une montre, mais aussi un pont entre les générations. Il incarne une esthétique intemporelle qui a été conçue pour ne jamais s'estomper. Qu'il s'agisse de naviguer dans une réunion d'affaires ou de savourer un moment de calme, l'Urban Automatic complète chaque style avec une élégance et une sophistication discrète.

UN COMMENTAIRE ? Calée autour des 400 euros, cette nouvelle proposition d’Undone ne manque pas de charme, ni d’ailleurs de convictions identitaires [notez le charmant décalage vintage du monopoussoir, qui ne sert qu’à corriger lee mois, le jour de la semaine se réglant par la couronne] : la montre de 40 mm est automatique (mouvement japonais), très tendance par ses teintes sable (Sandstorm) ou anthracite (Eclipse) et bien équilibrée par ses volumes. Chaque version sait créer une ambiance différente au poignet…

MIDO Multifort TV 35

Mido enrichit sa collection à succès d’une nouvelle taille. Aux côtés de l’existante Multifort TV Big Date en 40 mm, et sans rien perdre de sa silhouette culte de forme TV, la Multifort TV 35 – pour sa taille de 35 x 34,2 mm – fait une entrée remarquée dans une fascinante version aux couleurs rose doré et chocolat. Signe distinctif : une épaisseur réduite à son maximum qu’elle doit à son mouvement automatique Calibre 72, réputé pour sa finesse. Intemporelle, chic et captivante ! Multifort TV 35 offre à tous les poignets un sublime concentré des codes forts de la collection. Multifort TV puise sa silhouette culte dans le riche héritage de Mido, fondée en 1918. Son boîtier presque carré, aux bords arrondis, rappelle le design des télévisions d’époque. Mido utilise déjà cette forme originale dans les années 1973, 1980 et 2000, puis à nouveau dès 2023, avec le lancement hautement réussi de la Multifort TV Big Date. Le succès est immédiat grâce au tempérament unique des modèles qui marient parfaitement allure et sportivité. Dans une version très appréciée aux teintes rose doré et chocolat, affichant fièrement une grande date à 12 heures, la Multifort TV Big Date traité en PVD couleur or rose exprime à merveille cette identité unique et puissante. C’est donc tout naturellement que Mido transporte ce charisme dans la Multifort TV 35 aussi dans une variante PVD couleur or rose aux dimensions parfaitement versatiles de 35 x 34,2 mm, alliant confort et finesse. Son cadran dégradé du chocolat au noir crée un contraste splendide avec la boîte et le bracelet couleur or rose, tandis que huit diamants précieux soulignent les heures. Judicieusement placé sur les indications d’affichage, du Super-LumiNova blanc à émission bleu-vert garantit une parfaite lisibilité de nuit. De l’acier inox, traité PVD couleur or rose pour la boîte et le bracelet, apporte à cette charmante sportive une solidité à toute épreuve.

Son cœur palpite au rythme de l’excellent Calibre 72. Sa fiabilité redoutable peut compter sur une réserve de marche allant jusqu’à 72 heures et un spiral en Nivachron high tech. Fascinante dans ses moindres détails, Multifort TV 35 crève l’écran, en toute occasion et à tous les poignets ! Hypnotique, le visage de la Multifort TV 35 version PVD couleur or rose se pare d’un dégradé allant du chocolat au centre, au noir sur son pourtour. La date apparaît dans un guichet à 12 heures, surmontée par un point marquant la lunette satinée. La lumière fait scintiller huit diamants, marquant les heures. Aux quarts, trois index trapézoïdaux s’illuminent de bleu-vert dans l’obscurité, grâce à du Super-LumiNova blanc, tout comme les aiguilles diamantées des heures et des minutes. La lisibilité reste ainsi idéale, de jour comme de nuit, soutenue par un verre saphir traité antireflets sur les deux faces. Dans un magnifique contraste avec le cadran chocolat, le boîtier de cette Multifort TV 35 chatoie d’une chaleureuse couleur or rose, réalisé par traitement PVD. Cette nuance très chic se poursuit sur le bracelet en acier satiné et poli. Multifort TV 35 existe également dans deux autres versions en acier de la boîte au bracelet, avec un cadran brossé horizontal signature, dégradé en noir pour l’une, et en bleu pour l’autre. Mido a équipé la Multifort TV 35 d’un calibre mécanique automatique dernière génération, l’excellent Calibre 72. Même invisible aux regards, sa masse oscillante est finement décorée et gravée du logo Mido. Ce mouvement offre une fiabilité hors normes, grâce à son autonomie atteignant jusqu’à 72 heures ainsi que son innovant spiral en Nivachron – particulièrement résistant au magnétisme et aux chocs. Élégante, précise, robuste, Multifort TV 35 déclinaison PVD couleur or rose exprime le charisme puissant de Multifort TV dans une nouvelle taille de 35 mm – de quoi faire succomber tous les poignets à son allure unique.

UN COMMENTAIRE ? Une nouvelle taille qui souligne que le temps des « grosses patates » [les montres au-delà des 40-42 mm] est bien révolu : revoici donc des montres passées sous la barre des 35 mm, alors qu’elles auraient pris 10 bons millimètres de plus voici dix ans. Sic transit… Sinon, de l’or (PVD), des diamants et de la gomme chocolat : on est dans les codes les plus tendances de l’heure (comptez dans les 1 300 francs suisses pour les versions les plus coûteuses)…

CHARLIE GR Chronographe Mecaquartz vert

Dessinée et assemblée en France, étanche à 100m, et lisible dans l'obscurité, la GR est notre interprétation contemporaine de la field watch, à la fois fiable, lisible et robuste. Cette montre pour homme, dotée d'un verre saphir légèrement bombé et d'un boitier de 39 mm de diamètre, est équipée d'un mouvement mecaquartz chronographe avec fonctions heure, minute, seconde, date et compteur des 24h. Portée sur un bracelet en acier, cuir ou nylon, cette montre au cadran vert est un instrument de précision qui vous permettra de conjuguer style et aventure. La collection GR s'inspire des montres militaires du début du XXe siècle pour devenir une field watch polyvalente de 39 mm de diamètre conçue pour résister aux rigeurs des aventures quotidiennes. Conçue dans un souci de practicité et de durabilité, la GR est une invitation à prendre son temps et à partir à la découverte de la nature. La GR est dotée d'un verre saphir qui est un composant très résistant offrant une excellente lisibilité du cadran. Ce matériau étant le plus robuste après le diamant, il est utilisé dans l’industrie de haute horlogerie notamment pour ses vertus anti-rayure. Le boitier est en acier 316L, alliage reconnu pour sa durabilité et également sa grande résistance à la corrosion. D’un point de vue esthétique, l’acier 316L est un acier inoxydable dont l’éclat perdure dans le temps et ne se ternit pas. Les aiguilles et le cadran de la GR sont enrichis avec du pigment Berlaglow pour une lisibilité améliorée dans les conditions de faible luminosité (mouvement chronographe mecaquartz Seiko VK64
Fonctions heure, minute, date, compteur des 24h et chronographe mécanique minute, seconde – 5 battements par seconde)…

UN COMMENTAIRE ? Pour à peu près 350 euros, une field watch tout-à-fait honorable, étanche à 100 m et doté d’un mouvement chronographe mecaquartz à peu près infatigable. C’est la « montre-outil » par excellence, polyvalente, voire élégante, même si on peut lui reprocher un léger manque d’identité sur le segment des montres tout-terrain à prix accessible : on se demande pourquoi les triangles qui flèchent les compteurs intérieurs (à 9 h et à 3 h) ne sont pas alignés avec la minuterie circulaire…

GORILLA Blue Demon 44 mm

Inspirée par la livrée haute en énergie d'un sponsor rebelle de course, Blue Demon présente une lunette en céramique bleu profond, une fine ligne rouge en aluminium et un boîtier en carbone stratifié, incarnant l'esprit de la compétition. Les montres Gorilla se distinguent par leurs designs audacieux inspirés de la culture automobile et leur utilisation innovante de matériaux tels que le carbone forgé, la céramique et le titane. Fondée par Octavio Garcia, un créatif fort de 20 ans d’expérience dans l’horlogerie de haute précision, Gorilla met à profit ce riche passé pour concevoir des montres accessibles. Chaque montre est réalisée avec le même souci du détail, l’ergonomie et le style contemporain que l’on trouve dans les maisons d’horlogerie de luxe, faisant de Gorilla un choix distinctif pour ceux qui apprécient la performance et le style. Les montres Gorilla sont conçues en alliant style et fonctionnalité. Elles intègrent des matériaux durables tels que le cristal saphir et sont étanches jusqu'à 100 mètres, garantissant qu'elles résistent à un port quotidien tout en faisant une déclaration audacieuse. Les montres Gorilla allient le savoir-faire suisse à une production mondiale. Nos modèles haut de gamme, tels que le Wandering Hours Drift et le Thunderbolt Chronograph, sont fièrement fabriqués en Suisse, témoignant de notre engagement envers la qualité suisse. En revanche, nos collections principales, comme les séries Fastback et Touring Aurellia, sont produites en Asie pour les rendre accessibles. Cependant, tout le design, le développement, l'ingénierie et le contrôle qualité rigoureux sont réalisés en Suisse, garantissant que chaque montre Gorilla répond à nos normes élevées avant de vous parvenir. Cette approche nous permet de proposer des designs audacieux et avant-gardistes tout en maintenant une qualité exceptionnelle à travers notre gamme.

UN COMMENTAIRE ? Esthétiquement plutôt réussie et chromatiquement plutôt originale, mais harmonieuse, cette baroudeuse n’en semble pas moins – par sa taille oversized (44 mm, 48,5 mm avec le carénage de la couronne), ses volumes (13 mm d’épaisseur) et la multiplicité de ses matériaux (titane, céramique, carbone, aluminium, etc.) – légèrement démodée et comme venue d’une autre époque, alors que l’horlogerie a tourné la page de ces montres exubérantes du temps de la bulle (comptez dans les 1 450 francs suisses pour vous en procurer une). Le mouvement est japonais…

RICHARD MILLE RM 65-01 chronographe automatique à rattrapante McLaren W1

Richard Mille révèle sa quatrième création issue de sa collaboration, depuis 2016, avec le constructeur britannique McLaren : la RM 65-01 Automatique Chronographe à rattrapante McLaren W1. La nouvelle supercar McLaren W1 qui a inspiré la RM 65-01 McLaren W1 succède à deux des plus grandes supercars jamais conçues − la McLaren F1 (1992) et la McLaren P1TM (2013). La McLaren W1 porte l'héritage des voitures « 1 » et conduit la performance à atteindre de nouveaux sommets. Le cahier des charges de la RM 65-01 McLaren W1 exigeait que la montre reflète à la fois la technique et la haute performance de la voiture en termes de forme, de matériaux, de fonctionnalité ainsi que de son « moteur ». Ce développement souligne les valeurs communes qui ont fondé ce partenariat : motivés par la passion et le travail collaboratif, en partagant l’obsession du dépassement constant de la performance. Richard Mille a choisi d'équiper la RM 65-01 McLaren W1 de son mouvement chronographe automatique le plus performant, le RMAC4, battant à une fréquence de 5 Hz, soit 36 000 alternances par heure. Cette oscillation élevée permet au calibre chronographe à rattrapante de mesurer des temps écoulés jusqu'au dixième de seconde. L'embrayage vertical du mouvement ainsi que les deux roues à six colonnes garantissent l’activation précise et d'une fluidité exceptionnelle du chronographe. Dans le même esprit de vitesse, le mouvement de la RM 65-01 McLaren W1 − fixé directement sur le boîtier par des silentblocs sans faire appel à un cercle d’emboîtage− est doté d'un système de remontage rapide. Celui-ci permet de recharger entièrement la réserve de marche de 60 heures en un minimum de temps grâce à un poussoir en Quartz TPT orange. Fidèle à la philosophie de McLaren « La performance à tous les niveaux », la RM 65-01 McLaren W1 a été pensée pour un porter de tous les jours grâce à la résistance de son mouvement de 480 pièces ou bien encore son rotor à géométrie variable, ajustable en fonction du mode de vie de son porteur. Le verre saphir donne à voir la beauté du traitement électroplasma gris de la platine en titane grade 5, ainsi que les ponts en titane grade 5 traités en PVD noir et électroplasma gris. Concernant le développement du calibre RM65-01, Salvador Arbona, directeur technique Mouvements chez Richard Mille, confirme : « Ce projet illustre parfaitement la philosophie de Richard Mille, qui consiste à repousser constamment les limites techniques pour créer des montres innovantes intégrant les dernières avancées horlogères, avec une approche fonctionnelle, pratique et axée sur la performance. »

La McLaren W1 est la supercar la plus avancée aujourd’hui, la montre qui l'accompagne se classe également parmi les créations les plus complexes de Richard Mille. Tout comme la carrosserie profilée de la W1 protège son moteur et ses occupants, le boîtier en Carbone TPT mesurant 43,84 x 49,94 x 16,19 mm interprète certaines caractéristiques du design de la voiture. En 2022, les équipes créative et technique Richard Mille, dirigée par Cécile Guenat, directrice de la Création et du Développement, ont eu un accès exclusif aux premières maquettes en argile de la W1 pour puiser son inspiration dans ses formes futuristes. Ils ont considéré que la silhouette de la voiture orienterait l’habillage de la montre. L’allure de la W1, qui s'appuie sur l'architecture « aérocellulaire » de McLaren, est à l’origine des crénelures de la double lunette de la RM 65-01 McLaren W1, qui a constitué l’un des plus grands défis techniques pour l’habillage de la montre. S’inspirant des formes compactes et musclées de la W1, de sa hauteur de ceinture de caisse et de ses portes papillon, la lunette en Carbone TPT repose sur une seconde lunette en titane grade 5, satinée et polie, confirmant un haut niveau d’ingénierie. Ses courbes révèlent la carrure en Carbone TPT, ajoutant de la profondeur et accentuant les contours de la montre. L’épaisseur de la lunette en titane atteint seulement cinq dixièmes de millimètre en son point le plus fin. La conception a nécessité neuf mois de travail et huit prototypes. La marque a également développé un nouveau cadran squeletté en titane, basé sur le dessin des jantes de la McLaren, mettant subtilement en valeur des détails avec des couleurs emblématiques du constructeur anglais. L’allusion à l’esthétique du tableau de bord d’une supercar participe à la lisibilité et à la praticité de la montre. La RM 65-01 McLaren W1 est équipée de la célèbre couronne avec sélecteur de fonctions qui agit comme une boîte séquentielle, offrant trois positions : W pour « Winding » (remontage), D pour « Date » et H pour « Hand-Setting » (réglage de l’heure). La couronne, spécialement conçue pour la RM 65-01 McLaren W1 et inspirée des vis des arbres de transmission de la W1, est fabriquée en titane grade 5 avec un revêtement en caoutchouc texturé dans la couleur papaye orange de McLaren, et son extrémité est ornée du « Speedmark » de McLaren. Les détails des jantes ont également inspiré la forme des poussoirs du chronographe et du remontage rapide, tous montés dans des caches poussoirs en titane finement travaillés, basés sur les découpes des sièges typiquement utilisés dans les supercars McLaren. On retrouve les angles aérodynamiques des ailerons et appendices présents sur le capot moteur de la W1, ainsi que les spoilers à effet de sol, dans les motifs du bracelet en caoutchouc papaye orange. La RM 65-01 Automatique Chronographe à Rattrapante McLaren W1 : une manifestation horlogère de la volonté commune de Richard Mille et de McLaren de battre des records sans jamais cesser d'explorer de nouveaux horizons.

UN COMMENTAIRE ? La double influence décelable dans cette RM 65-01 Automatique Chronographe à Rattrapante McLaren W1 est assez amusante : on y repère les codes « industriels » chers à Richard Mille, mais également une tentation qui semble inspirée par les courbes fluides du biodesign – ceci avec un zeste de frisson chromatique qui ne serait pas loin d’un Pop Art warholien. Comme il y aura 500 pièces de ce chronographe, vous aurez peut-être une chance d’en trouver un, à condition qui vous puissiez mettre sur la table les 350 000 euros nécessaires pour repartir avec… au volant d votre McLaren, bien évidemment [si vous avez les deux millions d’euros pour la voiture, vous avez forcément l’appoint en petite monnaie pour la Richard Mille qui va avec] !

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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