Ce survol de 250 ans de chronométrage sportif été publiée par « L'Équipe Magazine » (France) en novembre 2000, dans le supplément horloger qui avait été mis en place et édité par Grégory Pons. Les connaissances ont progressé depuis cette parution : en 2017, on n'écrirait plus cette page dans les mêmes termes...

Suite de notre tour des montres en 80 tests (nous dépassons largement la moitié du parcours), avec la quarante-neuvième séquence de notre jeu inédit pour tester les connaissances en haute horlogerie. Vous n’avez à chaque fois que six bonnes réponses à formuler pour prouver votre niveau de culture en belles montres ! Ces nouvelles questions s’ajoutent à celles de la série précédente, mais elles restent inspirées par le jeu de « poursuite triviale » édité par la Fondation de la haute horlogerie.

Puisque les têtes de mort sont à la mode, voici le sablier le plus déroutant de notre post-modernité techno-esthétique. Techno parce que les ferrofluides qui tuent le temps ne s’animent qu’en présence d’un être humain. Esthétique parce que le style est puissant, presque brutal…

Depuis plus d’un siècle, les maisons de montres rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour promouvoir leurs objets du temps. Il y aurait une thèse à écrire sur l’iconologie horlogère, qui témoigne de hautes pressions graphiques comme de basses pressions conceptuelles (ce qui serait plutôt le cas aujourd’hui) ! Histoire d’ouvrir la discussion, voici une cinquante-cinquième séquence de belles créations horlogères, juste pour le plaisir des yeux…

Il y a ceux qui empruntent les autoroutes embouteillées et qui patientent au péage. Et puis il y a ceux qui prennent leur vélo pour gagner du temps – et du bonheur – en se faufilant dans les petits chemins de campagne. Vous allez être surpris et épatés par la nouvelle formule de « Watch Around »…

Comme il était facile de le pronostiquer, mais contrairement à ce que pensait les naïfs analystes, la lutte contre la corruption reste un des piliers centraux de la stratégie politique de Xi Jinping. Loin d’y renoncer, le XIXe congrès du Parti communiste va même la renforcer. Avec cette nouvelle « opération mains propres », les analystes désinformateurs en seront pour leurs frais…

Mais aussi les grapheurs qui revisitent les cadrans horlogers, les diamants nunuches de la rétro-nostalgie, le panda qui digère ses bambous et les souvenirs de la grande crise des années 1930… Image ci-dessous : Le bon artiste avec la bonne montre au bon prix sur le bon canal de distribution : un futur best-seller horloger ?

Extraits du journal intime de l’actionnaire de référence du Kernault Richewatch Group (leader mondial des maîtres du temps), qui nous prévient : « C’est sûr, je suis un peu largué. C’est clair, j’ai des doutes sur ce qu’on me raconte. Je me dis pourtant que, si je n’ai pas encore tout compris, c’est sans doute qu’on ne m’a pas bien tout expliqué »…

En paraphrasant Malraux, on pourrait dire que le noir, c’est la couleur qui reste « quand on a tout oublié ». La nouvelle Laureato en céramique (une première pour cette collection Girard-Perregaux) illustre parfaitement ce que le peintre Pierre Soulages appelait l’« outrenoir » et qu’on pourrait définir comme un « noir-lumière » – un noir qui éclaire les lignes de force et les volumes de la montre en soulignant l’élégance de son style. Noir, c’est toujours beaucoup plus que noir…

Cette fin de partie – pas encore officielle, ni autorisée – est à la fois un soulagement et un grand désastre. Certes, il n’y aura plus qu’une seule maison Antiquorum sous le signe du A soutaché : la vraie marque, l’honnête, celle du « canal historique ». Malgré tout, en jetant l’éponge, les New-Yorkais vont éclabousser non seulement l’image d’Antiquorum dans le monde, mais aussi l’image de tout le marché mondial des enchères pour les montres de collection ! Aujourd'hui, après l'éviction des guignols, « show must go on »...

On lui connaît deux ou trois bureaux, quatre ou cinq casquettes et encore plus de prétextes pour intervenir, à différents titres, sur les multiples canaux du marché international de l’horlogerie. Mais on ne lui sait à ce jour qu’une seule passion : celle des montres. Portrait rapide d’un infatigable propagandiste de la cause horlogère…

Le télescopage récent de plusieurs lancements laisse rêveur : les marques s’acharnent à investir de nouveaux territoires de légitimité, chacune abandonnant à l’autre ce qui était jusqu’ici son message de référence et son terrain de prédilection. Pas de danse ou pas de clerc quand ce terrain n'est pas le leur ? Pas étonnant que les amateurs soient un peu largués dans ce mouvement brownien…

Notre panier à provisions rempli de nouveautés de l’année n’est décidément pas vide. Il s’est même regarni en cours de route. Voici quelques nouveautés qui arrivent sur le marché, qui sont déjà en vitrine ou qui le seront bientôt. Des montres commentées du point de vue des marques, racontées avec la délicieuse et jamais trop fleurie langue de bois de la communication horlogère. Dans tous les styles et à tous les prix, à prendre ou à laisser, pour les garçons comme pour les filles, c’est toujours intéressant de savoir ce qui se prépare sur les marchés. Sept propositions cette semaine, une par jour (« Quand on aime, on ne compte pas ») et par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Christophe Claret, Corum, Fossil, Greubel Forsey, Hublot, Louis Érard et RJ-Romain Jerome…

Épatant, ce jeune président français ! Pendant toute sa conférence de presse télévisée, il a piétiné un immense tapis de diamants. La réalité dépasse la fiction…

Les groupes cotés de l’horlogerie suisse sont-ils vraiment à l’abri d’une opération hostile lancée par un « fonds activiste » américain ? ll faut avoir la béatitude ordinaire des horlogers suisses pour le croire ! Ces fonds interviennent de plus en plus ouvertement sur les places européennes, tant pour déstabiliser la direction des marques qu’ils harcèlent que pour dépecer leurs actifs immédiatement valorisables, même si c’est au détriment de considérations stratégiques à plus long terme. Attention, danger !