À DÉCOUVRIR # 8 : Sept montres qui méritent un coup de projecteur
Sept montres qui s'ajoutent à toutes les nouveautés présentées jour après jour dans les autres pages de votre Quotidien des Montres : Victorinox, Hublot, Oris, Hamilton, Ulysse Nardin, Speake-Marin, Hautence, etc... En tout : 15 montres qui sont nos coups de projecteur de la semaine... ▶ VICTORINOX NIGHT VISIONL'espace montre qui donne le temps à la vitesse de la lumière...❍ Que celui (ou celle) qui n'a jamais tâtonné, dans l'obscurité, à la recherche de ses clés ou d'une serrure …
Sept montres qui s'ajoutent à toutes les nouveautés présentées jour après jour dans les autres pages de votre Quotidien des Montres : Victorinox, Hublot, Oris, Hamilton, Ulysse Nardin, Speake-Marin, Hautence, etc... En tout : 15 montres qui sont nos coups de projecteur de la semaine...
▶ VICTORINOX NIGHT VISIONL'espace montre qui donne le temps à la vitesse de la lumière...❍ Que celui (ou celle) qui n'a jamais tâtonné, dans l'obscurité, à la recherche de ses clés ou d'une serrure jette la première pierre à Victorinox ! Cette Night Vision est devenue un classique des collections Victorinox, avec la combinaison d'une montre (électronique : mouvement Ronda) et d'un système d'éclairage à la demande par diodes luminescents (LED). On peut éclairer le cadran ou projeter un faisceau lumineux (dans l'axe de la montre), transformable en signal de détresse (sept jours et sept nuits d'émission), avec un point rouge pour retrouver sa montre dans l'obscurité et un indicateur de fin de vie pour la pile. La nouveauté 2012, c'est le nouveau design de la montre et la possibilité pour les internautes d'expérimenter ses fonctions (site dédié) dans des environnements lumineux variables, avec un jeu-concours et des témoignages sur les atouts de la Night Vision dans le feu de l'action (sportive ou autre)... 
▶ HAUTLENCE AVANT-GARDE HLRS 01L'apprentissage de la sagesse et l'influence de la maturité...❍ Un peu moins radicale (sinon brutale) dans son approche de l'affichage mécanique, un peu plus douce dans son approche de l'esthétique horlogère, mais toujours aussi horlogère dans son expression des nouveaux codes de la montre au XXIe siècle, la manufacture Hautlence [manufacture "déléguée" pour les intégristes] a décidé de reformater son offre. Il s'agissait pour la maison de se repositionner sur un segment plus réaliste du marché, mais sans sacrifier sur l'autel de cette cure d'austérité les "identifiants" de la marque. Ceux-ci sont, au contraire, soulignés par la nouvelle proposition HLRS 01, placée dans une nouvelle collection "Avant-Garde" : la transparence multi-étages du cadran a été préservée ; la lisibilité fonctionnelle de l'affichage a été renforcée ; la bielle qui assure l'affichage des minutes a été soulignée d'or pour le plaisir du spectacle ; l'heure sautante paraît encore plus technique ; les vis et la couronne en or soulignent l'austérité minimaliste d'un boîtier en titane noir qui sert d'écrin minimaliste à toute la mise en scène méchanicienne de l'ensemble. La montre reste coûteuse [sous les 25 000 euros, cependant], mais c'est moins stratosphérique que les propositions précédentes, pour une offre unique sur le marché : des complications relativement simples à comprendre [heures sautantes, minutes rétrogrades, secondes discales] mais néanmoins spectaculaires. Tourt ceci augure favorablement de la renaissance d'une marque les plus emblématiques de la nouvelle génération des années 2000 : durement chahutée ces dernières années, la maison semble à nouveau en ordre de bataille pour affronter la crise qui s'avance... 
▶ HUBLOT F1 KING POWER AUSTINUne montre d'anthologie pour les gros bébés vitaminés du pays des grandes cornes...❍ Aux Etats-Unis, pays du too much, il vaut toujours mieux en faire trop que pas assez : cette King Power (48 mm de titane satiné, de fibres de carbone, de composite et de caoutchouc) ne s'en prive pas pour conquérir les poignets survitaminés des amateurs américains, nourris de T-bone steaks épais comme l'endettement de l'Etat fédéral. Pour être démonstratif, cette montre l'est, ne serait-ce que par ses couleurs et sa taille ! Pour être sportif, elle l'est aussi (chronographe automatique, avec des poussoirs élargis pour les gros doigts des gros bébés) ! Pour être motoracing, elle l'est enfin, puisque la lunette ressemble aux disques des freins sur les bolides qu'on croisera, en novembre prochain, au Grand Prix des Etats-Unis de F1, qui sera couru à Austin, au Texas [un Etat où il faut de grosses cornes pour se faire respecter]. Conclusion : pas de souci commercial pour cette série limitée de 250 pièces gavées de SuperLumiNova [noir, c'est plus chic]et bourrée de bonnes intentions – qui n'est manifestement pas une montre pour les intellectuels à fines lunettes et veste de tweed de la côté Est... 
▶ HAMILTON KHAKI NAVY PIONEERUn retour aux sources et aux traditions de la chronométrie de marine...❍ Depuis près d'un siècle, Hamilton a été la référence pour les chronomètres de marine américains, notamment pour l'équipement de la Navy des Etats-Unis. Le style de ces chronomètres de marine – une grosse montre montée sur un cardan et logée dans un coffret de bois exotique – évoque immanquablement la marine en bois et les instruments de précision. Depuis le XVIIIe siècle, en effet, ces chronomètres de marine ont permis aux marins du monde entier [qui n’avaient pas de GPS]de "faire le point" avec précision pour se situer sur une carte nautique : c’est donc la montre mécanique qui a permis à l’Europe de conquérir le monde ! Ce qui méritait un hommage ! Sans la supériorité de ses « chronomètres de marine », l’Angleterre n’aurait pas dominé les mers, ni bâti un empire commercial sur quatre continents. La nouvelle Khaki Navy Pioneer d’Hamilton reprend l’esprit graphique de ces « instruments » horlogers de navigation : on peut porter la montre au poignet, mais on peut aussi la disposer « à l’ancienne », en pendule de table, dans un coffret de bois exotique, exactement comme du temps de la marine à voile. Boîtier de 46,5 mm et mouvement mécanique à remontage manuel (comme autrefois) pour une série limitée à 1892 exemplaires (date de fondation de la maison Hamilton, américaine à l’origine et désormais suisse, dont on fête cette année les 120 ans). Très beau design d'une grande pureté néo-classique. 
▶ ULYSSE NARDIN SONATA STEEAMLINELe réveil garanti, même en plein décalage horaire...❍ Se réveiller à coup sûr dans un second fuseau horaire n’est pas seulement une question de sonnerie, mais parfois de programmation : tous les réveils de poignet n'y parviennent pas ! Fonctionnelle et candidement mécanique [sans doute au détriment d'un achèvement esthétique qui n'a pas encore trouvé son expression chez Ulysse Nardin], la nouvelle montre Sonata Streamline d’Ulysse Nardin simplifie la vie de tous ceux qui sont parfois, sinon souvent, lost in translation. On peut régler son réveil de poignet, ou son compte à rebours, jusqu’à 24 heures à l’avance, avec un maniement simple de ces fonctions (par poussoirs) et des indications claires sur le cadran, qui propose également la lecture d’un second fuseau horaire et d’une grande date (il est également possible de caler le réveil, le compte à rebours et la grande date sur ce second fuseau horaire). Bref, c’est une mécanique ultra-complexe logée dans une montre de 44 mm en titane et or rose, avec un mouvement d’avant-garde bourré de composants high-tech (céramique, silicium). 
▶ ORIS AIR RACING SILVER LAKELa victoire en volant (sept petits avions pour la semaine)❍ Une montre qui pourrait sembler un peu passe-partout, jusqu'à ce qu'on se demande ce que fait ce petit avion à 9 h (ci-dessous et en haut de page). Bonne question, surtout quand on découvre que ce petit dessin change à chaque jour de la semaine. Il correspond aux différentes maquettes des solutions proposées pour améliorer l'aérodynamisme du Scarlett Screamer, ce petit avion piloté par Don Vito Wyprachtiger dans la célébrissime course aérienne de Reno (Reno Air Race). Le 50 qu'on repère à 10 h, c'est le numéro de l'avion dans la course. Au dos de la montre, une gravure rappelle le soutien d'Oris au Swiss Air Racing Team, l'équipe officielle du pilote (édition limitée à 1 000 pièces, mouvement automatique, coffret spécial et tarification accessible dès 1 300 euros)... 
▶ PETER SPEAKE-MARIN RESILIENCEUn goût de néo-classique avec un arrière-goût très british...❍ Apparemment, tous les codes du néo-traditionnalisme à la mode sont respectés, sinon honorés dans cette montre Resilience, sauf qu'on y discerne quelques touches de ce non-conformisme ultra-british qui signe les vrais créations anglaises. Peter Speake-marin parvient ainsi à rendre hommage simultanément à la tradition mécanique suisse et à la tradition horlogère britannique. C'est, en grande partie, ce qui explique le pouvoir de séduction de cette montre, qu'on peut aimer au premier comme au second degré. Premier degré : un boîtier qui ressemble à une montre de poche qu'on porterait au poignet, un cadran en émail grand feu "à l'ancienne" avec de grands chiffres romains, des aiguilles bleuies, une mécanique finie, anglée et poli comme il faut [enfin, disons comme tout le monde devrait le faire]. Ça, c'est le côté lumineux de la force. Il y a aussi le côté obscur, celui qu'on n'aperçoit qu'en le cherchant : les aiguilles bleuies ne seraient-elles pas légèrement ironiques, avec leurs galbes plutôt sensuels ? Et cette vis bleuie sur le cadran : trop évidente pour être innocente, non [à comparer aux aiguilles "classiques" de la montre Hamilton ci-dessus] ? Et ces chiffres romains, légèrement hypertrophiés, au point d'en être presque parodiques ? Et ces attaches quasiment steampunk du bracelet, avec des vis trop mises en valeur pour n'être là en vue de casser des codes trop rigides ? Enfin, ce rotor trifide serpentiforme, qu'on dirait calqué sur une monnaie celtique ? Bref, le néo-classicisme à la Speake-Marin, c'est tout sauf du classique bégayé – mais c'est également tout sauf une montre qui se prend au sérieux. Après tout, de leur temps, les grands maîtres de la tradition horlogère ont passé leur temps à dynamiter les traditions... 
▶ ET AUSSI :Ces jours-ci, il ne fallait pas manquer... ❍❍❍ Michel Herbelin Newport Yacht Club : une montre électronique que le ministre Montebourg croyait "Made in France" alors qu'elle ne l'était pas vraiment (Business Montres du 19 octobre)... ❍❍❍ Frédéric Jouvenot Tour de Force : une réserve de marche digital en prise sur un compte-tours branché sur le rotor du mouvement automatique, ça c'est du concept (Business Montres du 15 octobre)... ❍❍❍ RJ-Romain Jerome Art-DNA John Armleder : une nouvelle collection qui échappe aux légendes pour aborder les territoires de l'art contemporain (Business Montres du 16 octobre)... ❍❍❍ Swatch Fred Butler : toutes en angles et en structures pyramidales, la dernière-née des Swatch conçues et réalisées en collaboration avec des artistes contemporains (Business Montres du 19 octobre)... ❍❍❍ Marvin chronographe Sébastien Loeb : le chronographe qui célèbre le neuvième titre de champion du monde du plus titré des grands pilotes de l'histoire automobile (Business Montres du 17 octobre)... ❍❍❍ TAG Heuer Aquaracer 500 m Calibre 72 : une montre équipée d'un compte à rebours (fonction régate) qui sera très utile pendant les sélections de l'America's Cup (Business Montres du 17 octobre)... ❍❍❍ Zenith Stratos Flyback : porté par Felix Baumgartner pour son saut de l'espace, le chronographe au dixième de seconde qui peut entrer dans la légende pour remplacer un jour la Rolex Daytona (Business Montres du 16 octobre)... ❍❍❍ Roberto Cavalli : octogonales (Octago) ou félines (Ghepard), les nouvelles séries des montres fashion développées "By Franck Muller" ne manquent pas de séduction (Business Montres du 10 octobre)... D'AUTRES PAGES "À DÉCOUVRIR"(les montres de la semaine)