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AOÛT-SIDERS : Un peu d'épices horlogères dans les cocktails de l'été

Les bonnes infos du mois d'août, histoire de ne pas perdre le contact avec le front de l'actualité en attendant la fin des vacances horlogères. Au passage, un résumé des épisodes précédents...     ❏  LES BONNES LECTURES DES VACANCES(à la périphérie immédiate de l'actualité des montres, mais …


Les bonnes infos du mois d'août, histoire de ne pas perdre le contact avec le front de l'actualité en attendant la fin des vacances horlogères. Au passage, un résumé des épisodes précédents...    
❏  LES BONNES LECTURES DES VACANCES
(à la périphérie immédiate de l'actualité des montres,
mais jamais sans intérêt)...
••• C'est la nouvelle page "Périscope Attitude" de Business Montres :  de huit à dix liens quotidiens pour une veille sociétale sans équivalent sur les signaux faibles et sur les actualités qui peuvent avoir, demain, de l'influence sur l'économie horlogère (accès libre, pour l'instant). Des lectures idéales pour échapper au harcèlement éditorial d'une presse people déchaînée par l'actualité estivale et par l'oisiveté de ses lecteurs et de ses lectrices...
 
❏  LES CARTES POSTALES DE L'ÉTÉ 2012
(la wish list de tout ce qu'on aurait bien aimé faire
et qu'on ne pourra pas faire)...
••• Une série estivale pour s'évader dans des lieux de vacances dont on ne pourra malheureusement pas profiter cette année, avec un complément sur les livres qu'on aurait aimé y lire, les dossiers qu'on n'y travaillera pas, la play-list qu'on aurait pu y apprécier et même la montre qu'on y aurait porté. Des cartes postales écrites par différents acteurs venus de tous les horizons de l'économie horlogère (marques, manufactures, fournisseurs, médias, designers, etc.)...
••• Première carte postale : celle de Jean-Claude Biver, qui aurait rêvé de fumer son cigare face au lac et aux Alpes en relisant les Fables de M. de La Fontaine...
 
❏ LE SAUVETAGE DE PÉQUIGNET
qui s’offre un chevalier blanc venu des disques durs…
••• Le tribunal de commerce de Besançon a accepté, sous réserve d’un nouvel examen de la situation en septembre, le plan de continuation présenté par l’actuelle direction de l’entreprise (toujours en redressement judiciaire). Ce plan fait appel à un investisseur privé, Philippe Spruch, qui été présenté au personnel la semaine dernière et qui a promis de régler toutes les dettes de l’entreprise (estimation Business Montres : 10 millions d’euros) tout en apportant les liquidités nécessaires à la relance de la marque (estimation Business Montres : 5 à 10 millions d’euros supplémentaires pour les douze prochains mois). Philippe Spruch a solennellement promis au personnel d’être « personnellement présent dans l’entreprise tous les jours de septembre », pour mieux connaître chaque employé et pour mieux expliquer sa vision de la « continuation » de Péquignet.
••• Quelques questions se posent à propos de ce « chevalier blanc », qui n’est pas un inconnu des milieux d’affaires français. Et on se les pose du côté de Besançon... Philippe Spruch est aussi physiquement rond que managérialement carré. Pas encore quadragénaire, il a fait fortune dans les disques externes en créant LaCie [prononcez « Lassi »], une des plus belles success stories de l’informatique tricolore. Il avait su hisser LaCie dans le peloton de tête des entreprises spécialisées dans les périphériques de stockage, en misant notamment sur le design et le marketing. En 2012, il a revendu ses parts (6,5 %) de LaCie aux Américains de Seagate, leader mondial du disque dur qui était son principal fournisseur. Que faire de la grosse centaine de millions d’euros encaissés au passage ? On n’imaginait pas ce suractif vautré dans sa chaise longue à Malibu, mais on ne l’imaginait pas non plus s’enthousiasmant pour un investissement horloger aussi risqué que Péquignet : c’est peut-être pour cette raison qu’il s’est associé à un autre administrateur de LaCie, Laurent Katz…
••• On peut donc se féliciter de voir un généreux mécène s’apprêter à déposer entre quinze et vingt millions d’euros [cash !] sur l’autel de la passion pour les montres. Le sauvetage d’un des fleurons de l’industrie horlogère française était à ce prix. Pour ce qui est du montage envisagé, les initiés savent à quel point les arcanes de la défiscalisation des pertes d’une entreprise chancelantes sont complexes, mais parfois profitables aux plus avisés. Localement, les réseaux fraternels – qui ont joué un rôle certain pour rabattre cet Alsacien doré sur tranches vers le bassin économique du Haut-Doubs – se demandent si la « danseuse » Péquignet n’est pas le premier acte d’une future implantation politique locale : on sait que l’ambition publique vient aux winners économiques dès qu’ils s’ennuient de leurs affaires privées. Comme l’amour rend aveugle et que Philippe Spruch proclame désormais son amour de longue date pour la marque Péquignet, on imagine qu’il ne lui faudra pas plus de quelques semaines pour découvrir le métier et les dures réalités de l’horlogerie, cette fois du côté de la fabrique et des ateliers…
••• Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne voit pas de raisons de changer les analyses déjà faites par Business Montres au sujet de Péquignet [voir nos épisodes précédents : 26 avril 2012, 27 avril 2012 ou 1er juillet 2012]. Comme Philippe Spruch et Laurent Katz (qui devient président du directoire) ont plutôt l’habitude de faire des bonnes affaires, que Philippe Spruch a toujours été plutôt malin et qu’il peut se flatter d’un parcours économique plutôt réussi, il faut imaginer qu’il a une martingale pour restructurer Péquignet, y injecter à bon escient les fonds de roulement nécessaires et mener à bien la finalisation du « mouvement manufacture » que l’ancienne direction avait accroché au cou de l’entreprise, au risque de l’entraîner au fond d’un gouffre financier…
••• L’expérience marketing des deux nouveaux actionnaires ne sera pas inutile pour enrayer la destruction de valeur qui consistait à faire réaliser un mouvement en Suisse pour le rebaptiser français. On était là dans le registre du grand-œuvre alchimique : la transmutation du vil plomb horloger chauxdefonnier en or sonnant et trébuchant Made in France témoignait à l’envie des immenses capacités du génie des alpages mortuaciens. Il serait étonnant que Philippe Spruch et Laurent Katz ne comprennent pas très vite les dangers du commensalisme familial qui a parasité la stratégie managériale de Péquignet au cours de ses dernières années : il sera de leur responsabilité d’actionnaires désormais majoritaires d’en limiter les effets. On leur souhaite d’avoir, en plus d’une vocation horlogère naissante, des connaissances en volcanologie pour gérer l’éruptivité bien connue de tout ce petit clan familial.
••• Pour l’instant, donc, tout va bien : le personnel voit la fin de l’année sans angoisses [enfin, pas trop en attendant septembre]. Les fournisseurs locaux vont être payés – certains étaient déjà en dépôt de bilan. Les factures publicitaires devraient être épurées – ce qui redonnera du crédit à la marque. Reste à négocier avec les prestataires suisses la finalisation du mouvement [l’équipe de construction a été décapitée au printemps], prélude à sa possible industrialisation [si on renonce à la fable du 100 % français]. Reste aussi à recréer un « récit » digne de ce nom autour de Péquignet, marque qui était la référence de l’horlogerie française et dont on aura fini par faire la référence de ce que l'horlogerie française ne doit pas surtout faire. La route est longue et les récentes « ventes privées » à prix écrasés n’ont pas amélioré ce qu’il restait de l’image de l’entreprise, tant auprès du réseau que des amateurs, un peu amers d’avoir trouvé « leur » montre, achetée « plein pot » chez un détaillant, au tiers de son prix sur Internet…
 
❏ LE RÉTROVISEUR DU SWATCH GROUP,
qui affiche des résultats semestriels aussi triomphants
pour le présent qu’inquiétants pour l’avenir…
••• Coup de chapeau à Nick Hayek pour les performances semestrielles du Swatch Group, qui a pleinement profité de sa situation dominante sur le marché pour améliorer un peu plus ses marges (profit opérationnel en hausse de 15,6 %, pour un chiffre d’affaires en hausse de 16,7 %) et donc ses parts de marché. Coup de chapeau, également, pour les talents de magicien du même Nick Hayek, qui a su donner du grain à moudre aux médias en période de pénurie estivale, avec une présentation si habile de ces bons résultats que les facteurs d’inquiétude qu’on y décèle passent au second plan. Les analystes financiers ont sanctionné positivement cette excellente performance rétrospective (non auditée), sans trop se soucier des germes de déstabilisation que ce coup d’œil dans le rétroviseur [on ne parle ici que du premier semestre] ne saurait masquer…
••• Seuls les lecteurs qui ont de la mémoire se souviendront que le même Nick Hayek se flattait, voici quelques mois, de pouvoir bientôt tutoyer les 10 milliards de francs suisses. "Nous visons toujours 10 milliards de chiffre d’affaires, exposait-il au Temps (Suisse) en janvier 2012. Sans l’effet des taux de change en 2011, qui ont pesé à hauteur de 696 millions de francs, nous serions parvenus à des ventes de 7,84 milliards de francs. En 2012, Swatch Group devrait atteindre entre 7,5 et 8 milliards. Avec des progressions de 5 à 10 % ces prochaines années, la barre des 10 milliards pourrait être atteinte dans les quatre à cinq ans. J’aurais espéré y parvenir dans trois ans, mais c’était compter sans les fluctuations des devises"...
••• On n’en est plus qu’à « espérer » franchir la barre record des 8 milliards pour l’activité 2012, ce qui serait déjà formidable : les perspectives « prometteuses » ont succédé à l’hyper-optimisme de rigueur dans la foulée de Baselworld. La décélération est en cours, même s’il faut attendre la page 3 du communiqué pour voir évoquées « quelques tendances négatives, à l’instar des cours de change, de la situation de l’euro et d’un certain affaiblissement dans le haut de gamme dans des parties de la Chine élargie ». Traduction : l’Asie grand-chinoise a déjà freiné pour Omega, qui assure tout de même plus de 30 % de l’activité du groupe et plus de 50 % de ses profits. Nick Hayek avouait lui-même qu’il comptait beaucoup sur les jeux Olympiques de Londres (dont Omega est chronométreur officiel) pour « se refaire »…
••• Le diable se cache toujours dans les détails, loin des « chiffres clés » qui prouvent la surperformance globale du groupe par rapport à une industrie dont il est le principal moteur. La situation est globalement très saine (épaisseur des capitaux propres, endettement ridiculement bas, indépendance opérationnelle quasi-totale), mais…
EFFECTIFS : On regrettera par exemple le fait que le groupe ne distingue plus, dans ses comptes, la part de ses emplois en Suisse et de ses emplois hors Suisse pour le total de son effectif (10 310 personnes). On sait seulement, par recoupements, que la Suisse ne représente plus que moins de la moitié de cet effectif – ce qui tendrait à prouver que le groupe est sérieusement internationalisé, dans sa distribution, mais surtout dans sa production.
PROGRESSION : Chacun aura noté, dans ce communiqué triomphal, une indéniable réalité : comptablement, le groupe n’a pas progressé grâce à ses marques de montres, mais grâce à son appareil industriel de production (+ 23,2 %, contre + 16,7 % pour les montres), alors qu’il perd toujours des parts de marché dans son activité « systèmes électroniques » (- 14 %), désormais résiduelle dans le chiffre d’affaires global. A quand une déconsolidation ? À 1 % du résultat opérationnel et 0,6 % du chiffre d’affaires net, les comptes du groupe n’en seraient en rien affectés, au contraire...
PRODUCTION : + 49 % du résultat opérationnel de la branche production «(montres, mouvements et composants), c’est assez exceptionnel, le groupe récoltant ici les bénéfices de ses investissements industriels et de l’absorption de nouvelles capacités (verticalisation). On pourra trouver un peu généreuse – sinon purement cosmétique – la valorisation « provisoire » à 259 million de CHF du goodwill des maisons intégrées dans le nouveau périmètre du groupe, mais il fallait rassurer les marchés : ces maisons ne contribuent guère, dans ce rapport semestriel, qu’à 2 millions de CHF dans le résultat opérationnel (pour un coût de transaction comptabilisé à 1 million). Du fait de la pénurie qui s’annonce (réduction des livraisons acceptée par la Comco) et des carnets de commande gavés, cette branche ne devrait pas décélérer dans les années à venir. S’il fallait prouver la position dominante du groupe sur le plan industriel, on ne s’y prendrait pas autrement…
PRIX : Le groupe admet « une politique conservatrice de hausses des prix à court terme ». S’agit-il d’une politique de prudence ou d’une impossibilité d’aller plus loin parce qu’on a déjà trop tiré sur l’élastique, au risque de se retrouver « hors marché », comme c’est le cas pour Omega en Chine ? A chacun d’en décider, mais on peut aussi y voir un effet conjoncturel sur les marchés matures, où les amateurs d’économies en crise semblent excédés par un quasi-doublement des prix au cours de la dernière décennie – sans doublement objectif de la qualité ou des fonctionnalités des différents modèles…
STOCKS : Officiellement, il faut parler d’une « augmentation stratégique des inventaires ». Quand l’économie s’emballe, c’est effectivement stratégique. Quand elle hoquète, c’est d’autant plus clairement contre-stratégique que ces stocks constituent autant de « bombes à retardement » dans le réseau de distribution (retail et wholesale). 13,9 % du chiffre d’affaires immobilisé, contre 10,9 % en 2011, ça commence à devenir inquiétant.
COÛTS D’ACCÈS AU MARCHÉ : On note aussi une augmentation non moins inquiétante des charges opérationnelles (accès au marché : création de boutiques, frais de commercialisation, etc.), qui progressent plus vite que le résultat opérationnel ou le résultat net. Il devient plus coûteux de vendre chaque montre. Aux analysres de décider si c'est gênant ou non pour le cours de l'action...
PARTICIPATIONS : Le rapport semestriel ne fait état d’aucun investissement dans des entreprises associées et joint-ventures [hormis les rachats et regroupements dans la verticalisation industrielle]. On en concluera que rien n’est encore officiellement changé dans les rapports avec Hengdeli et que le prêt personnel de 100 millions de dollars au CEO d'hengdeli n'a pas encore été converti en prise de participation supplémentaire...
MORALITÉ : Il fallait absolument envoyer un message estival très positif au marché, un peu sidéré par la destruction de valeur boursière constatée depuis un an. 22,4 milliards de CHF pour la capitalisation boursière du Swatch Group au 30 juin 2011, mais seulement 19,6 milliards au 30 juin 2012. Grâce à une habile présentation des comptes, le résultat net est en hausse (19,7 % du chiffre d’affaires net, contre 18,2 % l’année dernière) et les actionnaires mieux rémunérés (2,67 CHF par action, contre 2,13 l’année dernière). Circulez, il n’y a rien à voir…
 
❏ QUELQUES ACTUALITÉS HORLOGÈRES, 
notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité éditoriale...
 
••• ART LEBEDEV : le designer russe a encore frappé avec son concept Sektorus, qui propose une montre au design puissant, plus simple à réaliser qu'il n'y paraît (image en haut de page et multiples autres interprétations sur le site Art. Lebedev Studio)...
 
••• LE CLAN DES AMATEURS : comme depuis plusieurs étés, les dépouilleurs de poignets [qu'on nous dit venus d'Italie] ont recommencé à sévir sur la Côte-d'Azur. Ils opèrent généralement en deux-roues et ils ont l'oeil ! A leur actif, déjà plus d'un million d'euros de butin horloger. Dernier exploit en date : une Richard Mille à 550 000 euros arrachée au poignet d'un amateur russe qui roulait en Bentley (source : Le Figaro)...
 
••• OMEGA (1) : magnifique opération de relations publiques pour la marque aux jeux Olympiques de Londres. Non seulement par la magie du chronométrage officiel (excellente visibilité), mais aussi avec Michael Phelps, "ambassadeur" d'Omega entré dans la légende du sport grâce à ses 19 médailles olympiques (record historique, en plus de 30 records du montre et de 26 titres mondiaux). Omega, la montre du... "Seigneur des Anneaux" (olympiques)...
 
••• OMEGA (2) : l'opération Londres est d'autant plus réussi qu'Omega vient d'y réaliser une de ces initiatives "1 = 1 = 3" dont Jean-Claude Biver avait jusqu'ici le secret. La production du prochain James Bond, Skyfall, a profité de l'intervention de Daniel Craig ("Mr Bond", autre "ambassadeur" Omega) lors de la cérémonie d'ouverture pour lancer une nouvelle bande-annonce mortelle (ci-dessous) pour le film, qui sera présenté cet automne...
 
••• LOUIS VUITTON : les footballeurs du Stade Rennais n'ont plus le droit de porter des sacoches porte-documents Louis Vuitton, trop luxueuses aux yeux de leur entraîneur. Normal : le "propriétaire" de cette équipe de L1 n'est autre que François Pinault, dont le groupe PPR est l'éternel grand rival du groupe LVMH (LV pour Louis Vuitton)...
 
••• HD3 : encore une marque de montres qui s'intéresse au poker ! HD3 (la marque de Jorg Hysek et de Fabrice Gonet, qui propose l'intéressant concept nécanico-numérique Slyde) proposera une Slyde Black & Steel aux six vainqueurs du Main Event de l'European Poker Tour. Valeur de la montre : 5 840 euros. Le vainqueur de la finale de cet EPT Saison 9  recevra une Slyde Black & Rose Gold d'une valeur de 9 000 euros (source : Poker 777)...
 
••• SOUTIEN AU BIJOUTIER BRAQUÉ : plusieurs pétitions circulent sur le Net (et dans le quartier) pour soutenir le bijoutier du VIIe arrondissement de Paris qui s'était fait braquer jeudi dernier et qui a eu le courage de riposter à son agresseur armé ! L'agresseur avait été tué – ce qui avait entraîné une garde à vue pour le bijoutier [qui était pourtant en état de légitime défense, et en possession d'une arme légalement autorisée], puis un placement sous contrôle judiciaire et une mise en examen pour homicide volontaire. Elu de l'arrondissement, l'ancien Premier ministre François Fillon a signé la pétition des commerçants du quartier (source : Le Parisien)...
 
••• NOMS DE DOMAINE : reprise par Perpetuelle, qui ajoute bon nombre d'informations supplémentaires, de nos informations du 30 juin dernier sur les noms de domaine explicites récemment rachetés par le Swatch Group et le groupe Richemont (.omega, .watches, .iwc, etc.). Apparemment, les concurrents – du luxe ou de l'horlogerie – n'ont pas encore réagi...
 
••• DÖTTLING : on rêve de boîtes à montres aussi drôles que la Cash Box Colosimo PopArt imaginée par l'équipe allemande de Döttling, qui a souvent de belles idées horlogères (ci-dessous). Chaque coffre est peint à la main, dans un style qui hésite entre Walt Disney – clin à l'Oncle Picsou – et Andy Warhol (design : Year Zeo, Londres)...
 
 
••• DISNEYLANDISATION : la place Vendôme est-elle encore la place Vendôme ? Fermeture de l'Hôtel Ritz, réfection de nombreuses façades (jolies "bâches" horlogères géantes), travaux dans le parking souterrain (conséquence de l'incendie qui s'était déclenché pendant Baselworld) : la physionomie de la place s'est trouve bouleversée et la fréquentation par la "bonne" clientèle commence à s'en ressentir ! Entre palissages, barrières et gravats, le parcours du (riche) combattant n'est pas aisé devant certaines vitrines. D'autant que la multiplication des affichages horlogers surdimensionnés accentue la disneylandisation de la place, symbole international du "luxe à la française"...
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