ARCHIVES # 41 : Avril 2008, juste avant que n'éclate la crise, la nouvelle génération s'éclate !
Il y a tout juste cinq ans, les arbres montaient au ciel, les amateurs avaient faim de nouvelles montres, les détaillants mouillaient leur chemise et les jeunes créateurs allaient jusqu'au bout de leurs délires sans trop s'inquiéter de l'avenir. Au printemps 2008, un reportage de la télé suisse donne le ton de cet optimisme universel et passablement naïf... ▶▶▶ AVRIL 2008« Horlogerie : le Swiss Made donne dans le …
Il y a tout juste cinq ans, les arbres montaient au ciel, les amateurs avaient faim de nouvelles montres, les détaillants mouillaient leur chemise et les jeunes créateurs allaient jusqu'au bout de leurs délires sans trop s'inquiéter de l'avenir. Au printemps 2008, un reportage de la télé suisse donne le ton de cet optimisme universel et passablement naïf...
▶▶▶ AVRIL 2008« Horlogerie : le Swiss Made donne dans le luxe »... ◉◉◉◉ À la veille de Baselworld, on ne voit plus ce qui pourrait arrêter l'horlogerie suisse dans sa course vers les sommets du luxe. « La montre est devenue folle et inabordable », nous dit ce reportage de la RTS. C'était six mois avant que n'éclate la crise bancaire aux Etats-Unis, qui contaminera ensuite le monde entier. En 2009, l'industrie suisse perdra près de 25 % de son chiffre d'affaires, tout en niant la réalité de cette crise. Là, en avril 2008, tout va bien : les clients achètent à peu près n'importe quoi et à n'importe quel prix ; les détaillants avancent aux créateurs les fonds qui leur permettent d'imaginer de nouvelles montres ; il suffit d'oser entreprendre pour prétendre à une place au grand festin de l'horlogerie de luxe. La correction du marché ne tardera pas... Quelques-uns des acteurs de l'horlogerie qui apparaissent dans ces dix minutes très optimistes ne sont plus là – on ne parle évidemment pas ici de Maximilian Büsser (MB&F), ni de Grégory Pons (Business Montres), toujours fidèles au poste... 
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