ATLANTIC-TAC #79 (accès libre) : À nous les petites Chinoises, à nous les chiffons de soie pour jouer à la baballe japonaise, à nous le but marqué toutes les heures dans le Mondial brésilien
Le 07 / 03 / 2014 à 12:51 Par Le sniper de Business Montres - 1738 mots
Et un hommage suisse aux envolées métalliques de M. Eiffel, la condamnation des aiguilles déclamée en schyzerdütsch et le retour en chic des montres à quartz… C'est toute l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en …
Et un hommage suisse aux envolées métalliques de M. Eiffel, la condamnation des aiguilles déclamée en schyzerdütsch et le retour en chic des montres à quartz… C'est toute l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 2,7 millions de visiteurs mensuels). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce soixante-dix-neuvième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) : ►►► THE CHINESE TIMEKEEPER : Un Chinois que vont adorer les petites Françaises… La grande attaque des marchés européens par les horlogers chinois est pour très bientôt. En détachement précurseur, et comme pour tester nos défenses, Hong Kong nous détache une des plus européennes de ses marques, parfaite synthèse entre les influences de la Chine (le nom, la silhouette de Su Song, le plus grand génie horloger chinois, qui vivait au XIe siècle, les aiguilles, les cabochons de jade écarlate, le goût des formes simples, le mouvement automatique 100 % chinois de la manufacture Hangzhou Watch Company) et les influences européennes – notamment l’environnement marketing et goût des belles finitions pour un boîtier de 38 mm en acier. Le tout facturé autour des 2 300 euros, là où n’importe quelle marque suisse doublerait ce prix ! Les petites Chinoises ont de la chance de disposer de telles montres, mais les petites Françaises devraient pour une fois les imiter dès qu’elles en auront entendu parler… ►►► CVSTOS : La Suisse horlogère a plus d’une tour (Eiffel) dans son sac… La jeune marque suisse Cvstos rend à l’esthétique de Gustave Eiffel – celui de la tour parisienne – un hommage appuyé, qui permet de vérifier au passage à quel point ce monument qui a maintenant connu trois siècles est resté d’une surprenante modernité. Réalisé en acier et en bronze (qui s’oxydera avec les années), cette Challenge de forme tonneau s’offre des entretoises, des arches et des travées qui rappellent l’architecture de la tour Eiffel. Le « squelettage » de la montre évoque ici la transparence des structures aériennes imaginées par Gustave Eiffel. Les effets de matière soulignent les analogies stylistiques. Une montre audacieuse, pour des amateurs qui ne le seront pas moins… ►►► HALDIMANN : Le « trésor vivant » a choisi de passer le mur du son… La famille de Beat Haldimann – une sorte géant débonnaire qui ne parle quasiment que le Schyzerdütsch (suisse allemand) – trempe ses racines dans l’horlogerie depuis le XVIe siècle. Autant dire que ce « trésor vivant » de la montre suisse a tous les atouts pour défendre et illustrer la tradition mécanique. Sauf qu’il n’entend cette tradition qu’au sens à la fois révolutionnaire et conservateur du terme : intégriste absolu pour ce qui concerne la qualité d’exécution manuelle de ses pièces, il adore les montres conceptuelles comme ce tourbillon central [c’est déjà un exploit : cette « complication » mécanique est au coeur de la montre] sous dôme de verre, qu’il a agrémenté d’une répétition minutes (sonnerie), mais en enlevant les aiguilles. L’œil n’est pas distrait par des chiffres pour lire l’heure : les heures, les quarts et les minutes sonnent à la demande pour indiquer avec précision le temps qui passe. On entre dans une autre dimension – plus sonore et plus sensorielle – de l’espace et du temps. Au dos de la montre, un dispositif très ingénieux permet de remettre le mouvement à la bonne heure légale, pour qu’elle égrène sans se tromper les sonneries qui permettront non plus de lire, mais d’écouter le temps… ►►► HERMÈS : Serti neige et marqueterie d’onyx pour chiffons de soie… La technique Temari – un mot japonais qui signifie « balle pour jouer à la main » – est liée à celle des kimonos : on récupérait les chutes de soie pour confectionner des balles dont les coutures ont petit à petit évolué en broderies, alors qu’on recherchait une harmonie géométrique, mais subtile, des motifs formés par ces morceaux de tissu. La montre Arceau Temari reprend en joaillerie (serti neige, grâce auquel les diamants de tailles diverses se fondent pour former un « velours » de pierres) et en marqueterie (pavage de diamants, d’onyx, de nacre, de lapis-lazuli ou d’opale) le dessin d’une de ces précieuses balles. 700 pierres sur ce boîtier en or de 34 mm, qui réclame à lui seul trois semaines de travail à un maître sertisseur… ►►► QUINTING : La montre du Mondial brésilien qui peut marquer un but à l’heure… 11 joueurs pour chacune des 32 équipes engagées dans le championnat du monde de football brésilien de cet été : donc, 352 montres toutes uniques pour la marque Quinting, qui a conçu une dispositif original pour mettre ce Mondial à la bonne heure. Pas de cadran, mais deux disques de verre « invisibles » qui tournent l’un sur l’autre. Le mouvement mécanique est logé dans le « boîtier » circulaire. Campé sur son drapeau national, chaque joueur porte sur son maillot le numéro de son équipe : il fait le tour du cadran en soixante minutes. Le ballon est calé sur les heures et il fait le tour du cadran en douze heures : toutes les heures, le joueur de l’équipe est en mesure de donner un coup de pied dans ce ballon pour marquer un but ! ►►► BRÈVES DE REMONTOIR : C’est toujours bon à savoir et à raconter. ••• Le grand retour des montres à quartz ? Alors qu’elle ne communique que sur ses montres mécaniques haut de gamme, la Suisse fait oublier qu’elle produit à peu près trois fois plus de montres électroniques que de montres mécaniques. Totalement passé de mode [et donc en « accès libre » pour qui voudrait retenter l’aventure de le relancer], le quartz horloger tente les jeunes créateurs indépendants alors que, pour tenter d’imaginer une riposte aux futures montres connectées, quelques innovateurs affûtent leurs neurones. Une chronique de Business Montres Vision pose la question du tabou anti-quartz, devenu incapacitant alors que c’est – pour la Suisse horlogère – un des axes stratégiques pour retrouver une marge de manœuvre créative à des prix accessibles… ••• Un nouveau dissident socialiste ? Grand connaisseur et grand collectionneur de montres, le député socialiste Julien Dray se dit « choqué » par la Swatch du président Hollande, d’autant que ce dernier a la fâcheuse habitude de la porter n’importe... CETTE SEMAINE,POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCEATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,IL FAUT CLIQUER SUR LE DRAPEAU BRÉSILIEN (ci-dessous)... D'AUTRES SÉQUENCES ATLANTIC-TAC...