ATLANTIC-TAC #90 (accès libre) : Comment on peut résumer trois siècles en un tour de cadran, pourquoi déchaîner le style mexicano-branché et où manifester son patriotisme footballistique...
Le 23 / 05 / 2014 à 11:00 Par Le sniper de Business Montres - 1557 mots
Et aussi le retour d’une icône de l’extrême subaquatique, un pied de nez comique aux icônes de la plongée et une hyper-stylisation de l’esprit post-industriel : c'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte…
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels – données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration …
Et aussi le retour d’une icône de l’extrême subaquatique, un pied de nez comique aux icônes de la plongée et une hyper-stylisation de l’esprit post-industriel : c'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte…
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels – données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce quatre-vingt-dixième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) : ►►► ICE-WATCH : Mieux qu’un drapeau sur le balcon, un vrai patriotisme de poignet… Nom de cette collection : Ice-World, avec un world qui permet de faire un clin d’œil au prochain Mondial de football au Brésil, sans payer les sommes astronomiques que la FIFA impose à ses partenaires officiels. Au cas où certains n’auraient pas compris, Ice-Watch regroupe les montres de cette collection Ice-World dans une forme de ballon où chaque supporter trouvera son bonheur – à quelques exceptions près, car il n’y aura finalement que huit drapeaux nationaux (Brésil, Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, France, Allemagne et Belgique, puisque la marque Ice-Watch – qui s’est récemment permis de doubler Swatch – est belge). Deux tailles de boîtier pour un Mondial enflammé qu’on pourra donc vivre en couple. Pourquoi les Etats-Unis, et pas la Suisse ou les Pays-Bas ? Les mystères du marketing horloger sont insondables : la Coupe du monde de football est toujours un reflet de la géopolitique mondiale ! Pour ce qui est... ►►► BOMBERG : Vanitas Vanitatis en mode versatile et en style mexicano-branché… Imaginez une montre-bracelet (beau format, style nouvelle génération) qu’on pourrait transformer en montre de poche (avec chaîne à l’ancienne) avant de pouvoir la poser sur le bureau, comme une pendulette : les montres de la nouvelle collection Bolt-68 de Bomberg (jeune marque indépendante Swiss Made) seraient-elles… intelligentes ? En tout cas, elles illustrent le besoin de versatilité des nouveaux consommateurs du luxe : « Ma montre, quand je veux, comme je veux ». À ce degré de tendance, il ne manque plus que le décalage impertinent qui permet de ne pas se prendre au sérieux : c’est le décor en tête de mort dans le style Dia de los Muertos mexicain, qui se prolonge sur le support de la montre de poche (les crânes sertis dans le bas de la montre). En plus, c’est un... ►►► SEVENFRIDAY : Des machines de poignet qui pratiquent hyper-stylisation industrielle… C’est la marque suisse – sans Swiss Made : à moins de 1 000 euros, ce serait difficile – la plus explosive de ces dernières années. Pas un centime dépensé au publicité, un fantastique bouche-à-oreilles sur les réseaux sociaux, des achats d’impulsion qui ont déjà permis d’écouler plus de 10 000 montres et la preuve absolue qu’on peut répondre avec imagination au défi de la « créativité accessible ». L’esprit de la marque est de souligner son inspiration mécanique hyper-stylisée (ici : trois disques qui indiquent les secondes, les minutes et... ►►► ROLEX : Pour le meilleur et pour l’extrême des grandes plongées… On n’avait pas compris pourquoi Rolex avait retiré de ses collections la Sea-Dweller, montre de plongée née en 1967 pour permettre aux plongeurs de l’extrême de descendre plus bas qu’avec une Submariner : le 4 000 du nom de cette Sea-Dweller 4 000 correspondait aux 4 000 pieds (1 220 m) de l’étanchéité annoncée. L’avancée était spectaculaire, l’innovation principale de cette montre étant une « valve à hélium » très utile pour éviter à la montre d’exploser pendant les phases de décompression. On ne comprend pas davantage les raisons qui ont poussé cette année Rolex à relancer cette Sea-Dweller, toujours en 40 mm et toujours sans cette loupe qui défigure – aux yeux de certains, dont nous – le verre saphir des Submariner à date. Pour parfaire cette renaissance d’une montre de plongée extrême en dépit de ses... ►►► BAMFORD WATCH DEPARTMENT : Vous êtes plutôt Popeye ou plutôt Brutus ? L’atelier anglais Bamford Watch Department s’est spécialisé dans la « préparation » des Rolex – au sens automobile et motoriste du terme. On peut également parler de « customisation », évidemment non officielle et non autorisée par la marque. L’idée est d’améliorer esthétiquement les icônes horlogères, en ajoutant à une Rolex neuve tous les caprices possibles et imaginables. Après une Rolex « Popeye », voici la Rolex Deepsea « Brutus », le pirate costaud qui fait toujours des misères à Popeye dans les comics américains. À ce niveau de « personnalisation » d’une montre, on touche au sublime, qui n’est jamais loin de l’abomination transgressive : aiguilles en bras de Brutus auxquels il ne manque que les tatouages de vieux mataf, index réinjectés de SuperLumiNova rouge et boîtier... ►►► DE BETHUNE : Retour vers le futur, sur une diagonale XVIIIe siècle-XXIe siècle… Imaginons quelques instants que les grands maîtres horlogers du XVIIIe siècle [Breguet, Le Roy, Berthoud, Janvier, Lépine : tous ceux qui avaient fait de la France la première puissance horlogère du monde] reviennent aujourd’hui faire un tour dans nos boutiques de montres : c’est une De Bethune qu’ils choisiraient, comme cette DB28 Digitale, qui aurait pu être conçue par le grand Breguet lui-même. C’est du rétro-futurisme à l’état chimiquement pur : sobriété du boîtier de 43 mm en titane (pour la légèreté et l’inaltérabilité), affiche digital des minutes (par disque semi-circulaire) et des heures sautantes (par guichet), guillochage manuel « grain d’orge » d’un cadran qui ne sert qu’à piéger la lumière autour de la Lune sphérique (au centre du cadran), sous la voûte céleste bleue et... CETTE SEMAINE,POUR UNE NOUVELLE SÉQUENCEATLANTIC-TAC EN TEXTE INTÉGRAL,IL FAUT CLIQUER SUR LE DRAPEAU BRÉSILIEN (ci-dessous)... D'AUTRES SÉQUENCES ATLANTIC-TAC...