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DROP-ZONE (2) : Felix Baumgarter a ses petits secrets pour se relaxer en attendant le départ

Du sportif de l’extrême au pionnier aérospatial : plus que quelques dizaines de minutes avant que le ballon du projet Red Bull Stratos ne prenne son envol. Au poignet de Felix Baumgartner, qui a mis tous les atouts possibles de son côté, une Zenith Stratos très spéciale...   ••• Pour passer le temps en …


Du sportif de l’extrême au pionnier aérospatial : plus que quelques dizaines de minutes avant que le ballon du projet Red Bull Stratos ne prenne son envol. Au poignet de Felix Baumgartner, qui a mis tous les atouts possibles de son côté, une Zenith Stratos très spéciale...

 

••• Pour passer le temps en attendant que le ballon de Felix Baumgartner ait des conditions météo favorables en altitude (pas trop de vent), une interview réalisée il y a quelques heures par les relations publiques de Zenith (sans trop de langue de bois) : "Je suis sur place à Roswell et à 6h00 heure locale, tout est prêt pour le lancement et nous attendons avec impatience que le ballon soit gonflé... vers 7h30 selon les dernières informations reçues"... Felix devrait donc très prochainement se rendre sur la piste où, selon son habitude avant chaque vol, il réalisera une inspection méticuleuse de la capsule. Il se soumettra ensuite à un dernier contrôle médical dans sa caravane personnelle tandis qu’un appareil de contrôle physiologique compact et dernier cri sera fixé autour de son torse. Il le portera tout au long de la mission, sous sa combinaison pressurisée. Enfin l’ingénieur en systèmes de survie Mike Todd aidera Baumgartner à revêtir sa combinaison, une étape rigoureuse avant que l’Autrichien n’aille « pré-respirer » de l’oxygène pendant deux heures afin d’éliminer l’azote présent dans son sang, qui pourrait se dilater dangereusement avec l’altitude. Des vidéos l’aideront à passer le temps jusqu’à ce qu’on lui annonce que le gonflage du ballon a commencé et qu’il peut entrer dans la capsule. Baumgartner sera alors sanglé au siège de la capsule avant d’effectuer les derniers contrôles de ses instruments sous la direction de Mission Control. Puis l’ingénieur spécialisé dans la capsule, Jon Wells, scellera la porte en acrylique transparente. Baumgartner devra alors attendre la fin du décompte pendant plusieurs longues minutes avant de pouvoir enfin décoller... Le sportif de l’extrême Felix Baumgartner a réalisé de multiples BASE jumps spectaculaires depuis différents monuments emblématiques, tels que la statue du Christ à Rio, les tours Petronas à Kuala Lumpur et la tour Taipei 101 à Taiwan. Il est également le premier homme à avoir traversé la Manche en chute libre à l’aide d’une aile en carbone. Aujourd'hui, 8 octobre, l’Autrichien de 43 ans embarquera pour l’aventure la plus périlleuse de sa vie.

Pourquoi avez-vous souhaité participer à cette mission ? Felix Baumgartner : J’adore les challenges et tenter de devenir le premier être humain à dépasser la vitesse du son en chute libre est un défi vraiment unique. Mais en termes de motivation, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Red Bull Stratos nous offre l’opportunité de recueillir des informations qui pourraient contribuer au développement de mesures de survie pour les astronautes, les pilotes et, pourquoi pas, les touristes de l’espace de demain. Prouver que l’homme est capable de dépasser la vitesse du son dans la stratosphère et de revenir sur Terre serait une étape vers la création de procédures de sauvetage dans l’espace proche qui n’existent pas pour le moment. Ce saut repousse-t-il les limites du corps humain ? L’une des inconnues de cette mission est la manière dont le corps humain va réagir à l’approche de la vitesse supersonique. Nous ne connaissons pas les effets du passage à la vitesse supersonique et du retour à la vitesse subsonique. Il s’agit précisément de l’une des choses que nous espérons apprendre. Ainsi, peut-être serons-nous un jour en mesure de ramener des astronautes sains et saufs chez eux en cas de dysfonctionnement de leur navette spatiale. Cela ressemble à un scénario de science-fiction mais l’aéronautique évolue clairement en ce sens. Par conséquent, les données montrant les réactions de mon organisme tout au long de la mission seront des informations précieuses pour les chercheurs. Le jour J approche à grands pas. Ressentez-vous des appréhensions à l’idée de ce saut dans l’inconnu ? Bien sûr, mais comme cela fait longtemps que je réalise des exploits extrêmes, j’ai appris à utiliser ma peur à mon avantage. La peur est devenue mon amie. C’est elle qui m’empêche d’aller trop loin. Dans une mission telle que Stratos, il faut être mentalement prêt et savoir garder un contrôle absolu de soi – ce à quoi je me suis préparé à fond. Par ailleurs, je suis entouré d’une équipe incroyable et je sais qu’ils ne participeraient pas à cette mission s’ils pensaient qu’elle était vouée à l’échec. J’ai confiance en leur expertise et leur confiance affermit ma propre confiance. Votre pouls atteint son pic non pas juste avant de sauter, mais au moment où vous vous levez de votre siège. J’ai mis au point une procédure technique détaillée que je dois suivre avant de sauter – un total de 40 étapes qui doivent être exécutées dans un ordre bien précis. C’est à cet instant que je réalise à quel point je suis dépendant de la technologie – dans un environnement où absolument personne ne peut me venir en aide. Peu avant le saut, mon pouls baisse car c’est le moment où je prends le contrôle de la plupart des choses. Je compte à ce jour 2 500 sauts en chute libre à mon actif, c’est vraiment mon domaine de prédilection. Et puis, juste avant de m’élancer, je me dirai que je rentre à la maison. Quelle est la chose la plus importante lors du saut en lui-même ? Je dois reprendre une position stable avant d’atteindre la vitesse du son. Vu l’expérience que j’ai dans les airs, cela ne devrait pas être trop difficile, sauf que j’ai besoin d’une résistance de l’air pour stabiliser mon corps. Le problème, c’est que pendant une trentaine de secondes, je n’aurai aucun coussin d’air, ce qui signifie que je ne pourrai pas empêcher mon corps de partir en vrille. Cependant, lors des tests que nous avons effectués jusqu’à présent, j’ai toujours été capable de me stabiliser assez rapidement dès qu’il y avait suffisamment d’air. Le calendrier prévu au départ a dû être modifié en raison des réparations effectuées sur la capsule. Comment avez-vous géré ce contretemps ? Bien entendu, j’aurais préféré que la capsule ne soit pas endommagée, mais nous avons eu de la chance et l’équipe a fait un boulot génial. Pour ma part, il était important que je recharge mes batteries, physiquement et mentalement. C’est toujours difficile de faire face à un changement de planning. Mais après 25 ans de pratique des sports extrêmes, j’ai l’habitude de gérer ce genre de situation. Le dernier test était un véritable succès et nous sommes fins prêts pour le 8 octobre. Pourquoi avoir choisi une montre Zenith pour vous accompagner tout au long de cette mission ? La précision et la fiabilité étaient certainement les critères principaux. Zenith fabrique des instruments fiables et précis pour l'aviation depuis les années 1800. Ma Zenith a fonctionné de manière impeccable pendant tous les tests jusqu’ici et je suis confiant quant à sa résistance lors du passage du mur du son. De plus l’histoire de la marque m'inspire énormément. Lorsque j’étais enfant, j’ai toujours souhaité être le premier à accomplir des choses ou aller à des endroits encore non explorés. Aussi, être associé à une marque qui a été portée par des explorateurs comme Roald Amundsen est un honneur pour moi. De plus, comme vous le savez, le Président John F. Kennedy, était un supporter du programme spatial qui a permis aux Etats-Unis d’aller sur la lune, portait lui aussi une montre Zenith. C’est donc d’autant plus motivant pour moi de représenter une marque dont les montres ont été portées par de nombreux visionnaires au fil du temps. Quel rôle joue votre Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th tout au long de ce projet ? Le temps joue un rôle critique pendant toute la mission et sa préparation. Chaque seconde compte, que ce soit pendant les exercices pendant lesquels je m’entraîne à m’extraire de la capsule ou dans le laps de temps très court et précis où les vents sont suffisamment calmes pour nous permettre de lancer cet énorme ballon. Quand je saute, par exemple, j'ai une provision d'oxygène limitée. Je dois atteindre une atmosphère respirable en moins de 10 minutes. Savoir que je peux compter sur ma montre est essentiel, c’est bien plus qu’une simple commodité. La El Primero Stratos Flyback Striking 10th a le mouvement chronographe automatique le plus précis du monde – un El Primero. Cette montre permet une lecture du 1/10ème de seconde et a une fonction "Flyback" qui permet de faire une remise à zéro du chronométrage en cours et d'en relancer un, instantanément, en un seul geste. C’est super-efficace pour le travail que nous faisons. Mais pour répondre à votre question à un degré différent, je suis extrêmement exigent avec moi-même et j’exige l'excellence et le succès dans tout ce que je fais. Et je sais que Zenith répondra à mes attentes. La recherche incontestable de qualité et de performance de la part de Zenith correspond parfaitement à mon état d’esprit tout comme les valeurs de la marque sont parfaitement en ligne avec la mission Red Bull Stratos.

 
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