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D’une main, Alexandre Benalla nous jure qu’il n’est pas garde du corps, mais il affirme le contraire avec l'autre main !
La fameuse « affaire Benalla » n’en finit plus de rebondir entre la place de la Contrescarpe, l’Élysée et le palais du Luxembourg. « Business Montres » présente, une fois de plus, la preuve qu’Alexandre Benalla est le plus épatant des James Bond macroniens…
Voici quelques jours, la manufacture Bell & Ross nous présentait trois montres BR-01 développées pour les policiers des groupes de sécurité qui protègent les membres du gouvernement français (logos en bas de la page). Ce matin, Alexandre Benalla, le héros de la feuilletonnesque « affaire Benalla », jurait aux sénateurs de la commission d’enquête qui l’auditionnaient qu’il n’était pas le « garde du corps » du président de la République, ni en rien chargé de la sécurité personnelle d’Emmanuel Macron. Sauf que, tout en jurant avec la main droite de « dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité » aux sénateurs, leur faisait un sacré pied-de-nez avec son poignet gauche, puisqu’il portait lui aussi une Bell & Ross BR-01 – la même montre que les personnels de sécurité rapprochée de la République et du Premier ministre (GSPM), mais en version civile, sans le logo d'une de ces unités ! Étonnant mimétisme : on va laisser les sénateurs réfléchir à cette mirobolante coïncidence, qui frise ici l'insolence…
Charmante contradiction, qui nous rappelle un précédent épisode de la même « affaire Benalla », avec une incidence horlogère comparable et une « preuve » par le poignet : Business Montres (27 juillet) révélait qu’Alexandre Benalla était un vrai agent secret de la République, ou du moins qu’il portait la montre préférée de nos super-guerriers des forces spéciales. In horlo veritas...
