ROLEX (accès libre)
En interne, on viendrait de fêter le passage au-delà de la ligne symbolique du million de montres
Et c’est peut-être même bien plus, certaines indiscrétions permettant de penser qu’on est passé en moyenne annuelle à 1,1 million de montres Rolex produites – mais tout ceci est non officiel et non autorisé...
Certes, production n’est pas commercialisation et Rolex nous a donné l’habitude de stabiliser sa production, dans les grands millésimes comme dans les petites années. Néanmoins, compte tenu de la fièvre des amateurs dans les boutiques où, faute de trouver les icônes qu’ils convoitent, ils se rabattent sur à peu près tout ce qui porte une couronne sur le cadran, en acier comme en or et même en platine, compte tenu aussi de la raréfaction [sinon de l’extinction] des Rolex sur les marchés parallèles, on peut estimer que ce million de montres produites n’est pas très loin du million de montres vendues au cours de ces douze derniers mois…
Jean-Frédéric Dufour aura donc réussi son pari : assainir le marché parallèle en l’asséchant [il devient de plus en plus difficile d’y trouver des Rolex neuves à des prix « normaux »] et recréer de la désirabilité autour des icônes de sa collection – le succès de la GMT « Pepsi » et de la Daytona restent phénoménaux et relèvnt de l'irrationnel horloger puisque Rolex n'a pas vraiment changé son marketing à cet effet. Comme Rolex est en train d’agrandir ses lignes de production à Bienne comme à Genève [où la marque va récupérer l’espace laissé par le déménagement de Tudor au Locle], l’optimisme semble de rigueur pour les années qui viennent. S’il n’en reste qu’une (après le tsunami Apple), ce sera une Rolex…
