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FP JOURNE : Le nouveau chronomètre Optimum (un peu avant l'heure légale)

Non officiel et non autorisé, comme il se doit : tout (ou presque) sur le nouveau Chronomètre Optimum, qui porte les ambitions de la manufacture FP Journe sur le marché du revival néo-classique : remontoir d'égalité et seconde morte au dos... ••• Le Chronomètre Optimum (boîtier or ou platine, 40 ou 42 mm) propose un mouvement à remontage manuel (Cal. 1510) calé sur 21 600 A/h, avec deux barillets parallèles (réserve de marche de 70 h). …


Non officiel et non autorisé, comme il se doit : tout (ou presque) sur le nouveau Chronomètre Optimum, qui porte les ambitions de la manufacture FP Journe sur le marché du revival néo-classique : remontoir d'égalité et seconde morte au dos...

••• Le Chronomètre Optimum (boîtier or ou platine, 40 ou 42 mm) propose un mouvement à remontage manuel (Cal. 1510) calé sur 21 600 A/h, avec deux barillets parallèles (réserve de marche de 70 h). On s'intéresse à son remontoir d'égalité en titane (brevet EP1528443.A1, proche de celui qu'il avait utilisé pour le Tourbillon souverain) et et à son dispositif d'échappement naturel (échappement BHP : brevet EP11405210.3, non lubrifié), ainsi qu'au double affichage de la seconde (classique au recto, "morte" au verso).

••• Au final, la solution technique retenue pour la mise au point de ce Chronomètre Optimum est beaucoup moins innovante qu'annoncé (Business Montres du 20 septembre), mais c'est tout de même brillant, encore que complexe et pas forcément efficient... Pour ce qui est l'échappement naturel, déjà réinventé par Laurent Ferrier ou Kari Voutilainen, on reste avec ce BHP dans la logique de la double roue (bi-axial) à la Breguet, avec des roues de tailles égales, ici en version non lubrifiée (ci-dessus : on les distingue sous le balancier, à 4 h de l'image en haut de page). Petites doubles roues pour un petit moment d'inertie avec un petit balancier : ce ne sera pas facile à industrialiser, puis ensuite à régler (en dépit de la taille du balancier)...

••• Le remontoir d'égalité (ci-dessus) s'inscrit dans la logique des travaux de Gafner sur les échappements (schéma ci-dessous) ou des avancées de la Manufacture de montres normandes (la "Sauterelle" développée par Karsten Frasdorf). On reste dans l'esprit du précédent Tourbillon Souverain, dont on a apparemment repris quelques composants. La seconde morte tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (de droite à gauche). On a rajouté une roue (visible à la hauteur de la seconde 37), qui constitue donc le quatrième mobile de ce remontoir d'égalité : complexe comme montage, et surtout gourmand en énergie pour un système destiné à optimiser la distribution sans gaspillage de cette énergie ! Où est l'avantage mécanique ? Côté esthétique : pourquoi avoir réservé cette seconde morte au dos de la montre : n'aurait-elle pas été plus spectaculaire sur le cadran ?

••• On devrait en savoir plus lors du lancement officiel de la montre, début octobre, avec toutes les explications techniques qui manquent sur les documents que nous publions ici en avant-première (remerciements à nos amis de Zeitgefühl pour ces images de la montre). Le style typiquement "journien" est très élégant. Nos inquiétudes : la complexité du mouvement ainsi développé et son aspect "artisanal" plus qu'industriel pour ce qui concerne la capacité de le produire en séries fiabilisées [ce qui a toujours le point délicat dans la production de la manufacture FP Journe]...

 

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