FRÉDÉRIC JOUVENOT : Un vrai compte-tours qui fait office de réserve de marche
Pour garder la forme, la dynamique du poignet plutôt que le sport ? La tendance est aux stimulateurs énergétiques... Une réserve de marche digitale (par chiffres) grâce à un compte-tours sur la masse oscillante : ce tour de force mécanique a donné son nom à la nouvelle complication du jeune créateur Frédéric Jouvenot... ••• Belle idée pour un mouvement automatique : à chaque tour de rotor (masse oscillante), une unité de plus s’inscrit sur un compteur placé au centre de …
Pour garder la forme, la dynamique du poignet plutôt que le sport ? La tendance est aux stimulateurs énergétiques...
Une réserve de marche digitale (par chiffres) grâce à un compte-tours sur la masse oscillante : ce tour de force mécanique a donné son nom à la nouvelle complication du jeune créateur Frédéric Jouvenot...
••• Idéal, enfin, pour nous changer des ultra-classiques réserves de marche par aiguille ou même par disque, voire même des réserves de marche linéaires à la Panerai, toutes plus ou moins inspirées par les jauges traditionnelles et graduées en jours, sinon en heures. Jusqu’à plus ample informé, c’est la première fois qu’on affiche la réserve de marche en minutes, mathématiques « réduites » ici par un facteur 3 (total : 2 997 minutes, soit 999 au compteur, le 666 étant une blague : voir Business Montres du 12 octobre) : les forts en maths apprécieront ce décompte algébrique...
••• Quand on aime la mécanique, on ne discute pas le « tour de force » qui a donné son nom (« Tour de Force ») à cette montre, troisième complication imaginée par Frédéric Jouvenot – un jeune créateur auquel on devait déjà le concept Hélios (hommage mécanique aux différents dieux solaires, avec un affichage très original d’heures rayonnantes) et une chronographe avec masse oscillante côté cadran (rotor échancré pour rendre les compteurs visibles).
••• Avantage annexe de cette réserve de marche digitale : son animation permanente. Tous les trois minutes, le compteur perd une unité. Un mouvement de poignet et il en regagne une. C’est ce triple compteur qui occupe le centre de la montre, l’affichage des heures et des minutes étant décentré vers le haut du cadran. Belle harmonie méchanicienne du cadran et allégement de la structure avec ces cornes évidées, mais on aurait gagné en radicalité à se passer du « rotor’s tachometer » inscrit sur un des « ponts » du cadran.
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