« GOÛTS DE LUXE » : Quelques montres qu'on aimerait bien trouver au pied du sapin (BFMTV)
Le 17 / 12 / 2012 à 17:53 Par Le sniper de Business Montres - 1471 mots
Il faut bien un Noël pour nos poignets d’amour : quelques bonnes montres, à tous les prix et dans tous les styles, pour aborder l’année 2013 à la bonne heure et dans les temps. Business Montres a préparé sa liste pour l'émission « Goûts de luxe » (BFMTV), avec ma complicité de Karine Vergniol et d'Emmanuel Rubin...
◀▶ « GOÛTS DE LUXE » (BFMTV)Six propositions pour la liste du Père Noël... ▷▷▷ ICE-WATCH : Une des marques les plus amusantes de l’année, c’était …
Il faut bien un Noël pour nos poignets d’amour : quelques bonnes montres, à tous les prix et dans tous les styles, pour aborder l’année 2013 à la bonne heure et dans les temps. Business Montres a préparé sa liste pour l'émission « Goûts de luxe » (BFMTV), avec ma complicité de Karine Vergniol et d'Emmanuel Rubin...
◀▶ « GOÛTS DE LUXE » (BFMTV)Six propositions pour la liste du Père Noël... ▷▷▷ ICE-WATCH : Une des marques les plus amusantes de l’année, c’était quand même Ice-Watch, qui a réussi à s’imposer sur un marché ultra-dominé par Swatch et qui multiplie les initiatives dans le goût couleur+silicone, en lançant un téléphone (rigolo : combiné à l’ancienne qu’on branche sur son Smartphone), des réveils, des lunettes et bientôt un parfum. C’est toujours aussi gai, toujours aussi coloré, avec de l’humour et des prix qui savent ne pas se prendre au sérieux. Pas de modèle spécial à recommander au Père Noël (j’ai une petite faiblesse pour les Ice-Glow, pas discrètes, qui brillent dans le noir, et pour les Ice-Army, camouflées), mais il serait très étonnant qu’on ne parvienne pas à trouver son bonheur parmi la douzaine de collections et de matériaux (même l’alu) et les centaines de couleurs – d’autant que Ice-Watch vient de signer un partenariat avec Pantone (la référence de la couleur) pour réaffirmer sa souveraineté sur le royaume de la montre en couleurs... ▷▷▷ TUDOR : Un des plus spectaculaires retours sur le devant de la scène, c’est celui de Tudor, la marque-sœur de Rolex : on aborde là un des meilleurs rapports qualité-prix du marché, avec des montres qui ont du style et qui savent rester abordable (plusieurs milliers d’euros, tout de même), comme les montres de plongée (très urbaines) Heritage Black Bay (style vintage, lunette bordeaux) ou la plus classique Pelagos (tous les codes de la plongée modernisés), mais aussi les chronographes Heritage (style Vintage) et Grantour (plus contemporain), ou encore la réédition modernisée de la montre-réveil Heritage Advisor, qui ne laisse plus aucune excuse pour rater un rendez-vous. Trois fois le mot Heritage en quelques secondes : Tudor, c’est le rendez-vous avec une tradition, mais toujours avec une pincée d’épices contemporaines. Question d’état d’esprit et de culture : Tudor, c’est beau, c’est reposant et ça s’assume très facilement (ce qui n’est pas forcément le cas de Rolex)... ▷▷▷ ROLEX : quoi qu'en pensent les médias perroquets, Rolex, c’est quand même très très bien. La nouvelle Submariner de cette année, ça reste la grande référence et un des meilleurs investissements du moment. Même pour les 6 000 euros de rançon qu’on exige, on est sûr de les retrouver dans quelques années si on revend la montre, qui fonctionnera toujours aussi parfaitement (les meilleurs contrôles qualité du monde) et qui n’aura peut-être même pas besoin d’un polissage : la lunette est en céramique. Plus cher, nettement, mais encore plus exclusif : la nouvelle Sky-Dweller, qui est la plus innovante Rolex de ces dernières années, avec un calendrier annuel (le mois de l’année : à quoi ça sert, pas sûr que la réponse soit positive ?), le jour du mois et un second fuseau horaire. Un concentré de haute technologie et la sécurité Rolex : on paye le prix, mais on en a pour son argent... ▷▷▷ HUBLOT : Un peu moins cher que cette Sky-Dweller Rolex, il serait dommage de passer à côté de deux montres qui donnent le ton à ce que doivent être les nouvelles montres de luxe. La première est signée Hublot : c’est la Classic Fusion extra-plate. Ce n’est pas un des ces grosses Big Bang qui font peur aux petits poignets, mais une version assagie, affinée, plus légère (titane), avec un mouvement squeletté (évidé) pour encore plus de transparence et de légèreté. Le mouvement est exclusif pour Hublot. 45 mm qui ne sentent pas et qui signalent tout de même l’amateur de belles montres. La grande classe au poignet, comptez dans les 12 000 euros. Pour moi, c’est une des montres de l’année... ▷▷▷ FRANCK MULLER : Sensiblement dans les mêmes prix, vous pouvez maintenant avoir une Franck Muller avec un mouvement manufacture tout aussi exclusif (7 jours de réserve de marche, ce qui est parfait pour une montre qu’on remonte à la main), dans un boîtier en or rose Curvex (tonneau galbé) de belles dimensions raisonnables, avec un cadran vintage aux chiffres étirés et au « chemin de fer » à l’ancienne (les minutes) : une Franck Muller pour le prix d’une montre, c’est le rêve qui devient accessible. Au poignet, c’est une tuerie : on voit tout de suite la belle montre, celle qui impose son style sans trop éclabousser, mais en se faisant remarquer par sa distinction. ▷▷▷ CORUM : Pour finir, toujours dans cette zone des 10 000-12 000 euros, une série limitée purement française, qu’on ne trouvera qu’en France : c’est l’Admiral’s Cup réservée par Corum aux amateurs français. Une gourmandise de connaisseur en 42 mm (avec le fameux boîtier en 12 pans, traité dans les tons noir mat façon canon de fusil) et un cadran noir, lui aussi, avec des chiffres en SuperLumiNova (matière phosporescente) dans les tons sable-ivoire vieilli, qui apportent l’indispensable touche vintage. À lui seul, ce cadran sera le signe distinctif de cette série limitée française, proposée avec un bracelet en cuir toucher peau de pêche, lui aussi patiné de couleur sable. La petite seconde posée à 6 h vient compléter le style « chronomètre de marine » (ces montres de bord qu’on trouvait autrefois à bord de tous les bateaux). ▷▷▷ MAIS AUSSI : Il y aurait plein d’autres montres à citer pour cette fin d’année, dans les vitrines des grandes maisons (le retour de Girard-Perregaux et de Jeanrichard), chez les nouvelles marques (4 N), du côté des créateurs indépendants (il faudra qu’on vous reparle de la « casquette » de Max Busser) ou encore chez les allumés de la montre (les heures fluidiques de HYT). Tout est devenu possible : même les Chinois se lassent un peu des montres classiques. L’imagination revient au pouvoir... ◀▶ PODCASTPour écouter l'émission « Goûts de luxe »...▷▷▷ BFMTV : La chronique horlogère de Grégory Pons est à retrouver entre la minute 11:10 et la minute 25:20 du podcast (cliquez sur le lien ci-contre ou sur le cadran de la Franck Muller 7 Days ci-dessus)... D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES...