HERMÈS (accès libre) : Comment quelques chiffons de soie rebrodés ont faire naître une marqueterie de diamants, d'onyx et de nacre
Le 06 / 03 / 2014 à 04:32 Par Le sniper de Business Montres - 839 mots
Il y a longtemps que les Japonais ne jouent plus à la baballe avec leurs temaris ! D’inspiration japonaise, le modèle Arceau Temari conjugue les savoir-faire du serti neige et de la marqueterie de pierre dure, dans une collection de montres de joaillerie d’exception...
▶▶▶ ARCEAU TEMARILe raffinement japonais d'une montre née d'une balle... ◉◉◉◉ L’histoire du temari signifiant « balle à la main » en japonais est liée …
Il y a longtemps que les Japonais ne jouent plus à la baballe avec leurs temaris ! D’inspiration japonaise, le modèle Arceau Temari conjugue les savoir-faire du serti neige et de la marqueterie de pierre dure, dans une collection de montres de joaillerie d’exception...
▶▶▶ ARCEAU TEMARILe raffinement japonais d'une montre née d'une balle... ◉◉◉◉ L’histoire du temari signifiant « balle à la main » en japonais est liée à celle des kimonos : les vêtements de soie fournissaient les chutes nécessaires à la fabrication de ces objets de distraction très appréciés à la cour impériale. Peu à peu, les coutures se firent broderies et les motifs de plus en plus sophistiqués, tant par leur géométrie complexe que par leurs harmonies colorées. Ces balles ancestrales ont inspiré un carré de soie à Hermès, dont l’un des motifs est aujourd’hui réinterprété dans la collection Arceau. Des montres, proposées en éditions limitées en or gris serti de diamants selon la technique du serti neige ; et dont le cadran reproduit le dessin de l’une de ces balles mélangeant le diamant à la marqueterie d’onyx, de nacre blanche, de lapis lazuli ou d’opale.
◉◉◉◉ Le serti neige se réalise sans plan, une à une, chaque pierre est sélectionnée puis placée, chaque griffe est taillée et chaque grain est boulé pour créer un ensemble harmonieux et à chaque fois unique. Pas moins de 700 pierres sont serties sur le boitier, un travail qui requiert près de trois semaines à un sertisseur expérimenté.
◉◉◉◉ Quant au cadran de chacune de ces montres d’exception, il est travaillé selon les techniques du sertissage traditionnel de diamants et de la marqueterie de pierre dure. D’un bloc de pierre ou de nacre tranché en plaques d’une infime épaisseur, sont fraisés, pour chaque montre et selon un plan précis, vingt minuscules morceaux de pierre de toutes formes et dimensions différentes qui sont assemblés un à un sur le cadran préalablement serti. Deux opérations qui nécessitent précision et doigté car, à cette échelle, la pierre se révèle particulièrement fragile. La richesse des matières dialogue avec la finesse des motifs. Tradition et savoir- faire se mêlent pour conférer à chacun de ces exemplaires uniques la splendeur raffinée du Japon impérial.
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