HYT : Les hydro-mécaniciens ont encore frappé très fort !
Décidément, on ne va pas s'ennuyer à Baselworld, et surtout pas au Palace, où vont proliférer les concepts avant-gardistes dans la plus pure tradition de l'horlogerie du XXIe siècle. Ne pas manquer, dans cette série ébouriffante, la nouvelle HYT H2, une montre plus hydroméchanicienne que jamais... ▶ HYT H2Les soufflets fluido-mécaniques prennent la pose côté cadran...
Décidément, on ne va pas s'ennuyer à Baselworld, et surtout pas au Palace, où vont proliférer les concepts avant-gardistes dans la plus pure tradition de l'horlogerie du XXIe siècle.
Ne pas manquer, dans cette série ébouriffante, la nouvelle HYT H2, une montre plus hydroméchanicienne que jamais...
▶ HYT H2Les soufflets fluido-mécaniques prennent la pose côté cadran... 
◉◉◉◉ C'est avec Giulio Papi (APRP : Renaud Papi) que Vincent Perriard a choisi de développer son concept H2, alors que le premier pas dans l'horlogerie fluido-mécanique avait été orchestré avec Jean-François Mojon (Chronode). L'idée était d'intégrer toujours plus de fluidique dans la mécanique horlogère. Il fallait donc repenser toute l’architecture de ce mouvement hybride, en le restructurant autour des soufflets (passés côté cadran et disposés en V, à 45°), en mettant en évidence tout le système des palpeurs, des cames et des pistons, promus éléments décoratifs en même temps que composants fonctionnels. Indéniablement, la H2 est plus... fluide que la H1. Elle est aussi plus horlogère, avec la mise en scène de son balancier à 12 h, son indicateur de fonction HNR à 3 h et – c'est une innovation – son indicateur de température à 9 h (encore une première horlogère, d'autant plus utile que l'affichage des heures par les fluides peut varier selon leur température [après expérience, on sait que la montre se met plus ou moins à la température du corps quand elle est portée au poignet]... ◉◉◉◉ Au centre, une aiguille des minutes s'annonce elle aussi « hybride » : elle est conçue en étage pour se modeler sur la structure du mouvement, tout en évitant, par un saut après trente minutes, tout le dispositif des soufflets. Avec son boîtier de 48.8 mm de diamètre en titane noir DLC (17.9 mm d’épaisseur) et une glace saphir en dôme, la lecture fluidique de la H2 est intuitive : l’architecture transparente et la visibilité totale du mouvement accentue la profondeur tridimensionnelle de la montre. Côté performance, le double barillet, visible au dos de la montre, offre une réserve de marche de huit jours, avec assez de couple pour orchestrer cette réalisation mécanique. La réserve de marche s'affiche à travers les barillets ajourés. Rappelons le principe énergétique de cette première montre hydro-mécanique : deux réservoirs flexibles sont fixés à chaque extrémité d’un capillaire. Dans l’un, un liquide aqueux chargé de fluorescéine. Dans l’autre, un liquide transparent visqueux. Pour les maintenir séparés : la force de répulsion des molécules de chaque fluide. A 6 h, les deux soufflets, en alliage électro-déposé extrêmement souples et résistants, sont animés par un piston. Tandis que le premier se compresse, l’autre se détend, et inversement, entraînant le mouvement des fluides dans le capillaire. Le ménisque – point de rupture avec l’autre fluide dans le tube – indique l’heure. Arrivé à 18 h, le liquide fluorescent revient en position initiale dans un mouvement rétrograde. On l'aura compris : bien plus qu’une montre, HYT est un véritable accélérateur d’émotions avec un design imposant un caractère chargé de puissance, nerveux et agressif, inspiré et rebelle... ◉◉◉◉ Détails techniques : voir ci-dessous... 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES...