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JEUDI : La Comco et le Swatch Group vont-ils s'entendre sur le dos des marques indépendantes ?

D'un côté, le Swatch Group se dit tout proche d'un accord avec la Comco. De l'autre, aucun projet d'accord ou d'entente n'a été présenté par la Comco aux marques et aux manufactures tierces, qui sont les premières concernées... Concurrence : une discipline à pratiquer entre initiés ?  ▶ LE SOMMAIRE DE CES SMS DU JEUDILes détails après le blason du 27e canton ci-dessous❏❏❏❏ CHANCE : une montre suisse (presque) testée dans les bistrots français par la Frnçaise des jeux, …


D'un côté, le Swatch Group se dit tout proche d'un accord avec la Comco. De l'autre, aucun projet d'accord ou d'entente n'a été présenté par la Comco aux marques et aux manufactures tierces, qui sont les premières concernées...

Concurrence : une discipline à pratiquer entre initiés ? 

▶ LE SOMMAIRE DE CES SMS DU JEUDI
Les détails après le blason du 27e canton ci-dessous
❏❏❏❏ CHANCE : une montre suisse (presque) testée dans les bistrots français par la Frnçaise des jeux, pour rendre ses 
❏❏❏❏ BIODIVERSITÉ : par leur impérialisme et leur avidité, les conglomérats horlo-industriels éradiquent la biodiversité en menaçant la survie des maisons indépendantes qui sont un gage de créativité...
❏❏❏❏ RÉVÉLATION : le jour du prochain équinoxe de printemps, il va falloir réécrire un ou deux chapitres de tous les livres d'histoire de l'horlogerie publiés à ce jour...
❏❏❏❏ RIGOLO : vous connaissez l'histoire du golfeur dont le chronographe Piaget était bloqué pour cause d'axes faussés ? Vous allez apprécier en connaisseurs...
❏❏❏❏ INFOS, IN-10-CRÉTIONS, RUMEURS ET MURMURES  : notés à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité (Richard Virenque en selle pour le second étage de Baselworld, les blasons parodiés du Swatch Group, le tabou électonique brisé par Urwerki, les 2 330 mètres carrés de Festina autour de l'atrium, le grand ménage familial de printemps chez Péquignet, l'offensive joaillière des Qataris, le centenaire de la première montre-bracelet Seiko, etc.)...
 
 
▶ WISH 
Allumez les cinq bons numéros, plus deux complémentaires...
◉◉◉ Les lecteurs français qui jouent aux jeux à gratter dans le réseau français ont sans doute découvert un présentoir pour une "montre qui peut vous rendre millionnaire". Pas une Patek Philippe compliquée sur laquelle il faudrait investir aujourd'hui en espérant des lendemains qui chantent, mais une modeste Wish en silicone anallergique, vendue un peu moins de 18 euros et disponible en cinq couleurs. Cette montre – qui fait de Wish la référence #29/Génération 2013 des nouvelles marques de l'année – propose, en plus de l'heure, de la date, du calendrier et d'un chronographe au centième de seconde (le tout électronique, avec affichage LCD), une fonction algorithmique capable de générer des séries de numéros aléatoires (5 + 2 complémentaires) pour cocher ses propres grilles. On aura noté le savoureux Swiss Design sur le cadran : pour une fois, c'est vrai, même si le produit est asiatique (bracelet-boîtier intégré, avec module d'affichage) ! La société "porteuse" est genevoise ! Ces montres ont été conçues et développées en Suisse (logiciel compris), avant d'être testées en France dans le réseau bistrotier de la Française des jeux : très légères, plutôt amusantes et surtout sans prétention, elles ne se prennent pas au sérieux, même si elles affichent une vision très sérieuse des numéros qui peuvent changer une vie. De temps en temps, cette montre pourrait vous rendre millionnaire. Une fois ce test passé en France, s'il est positif, le concept Wish devrait se lancer à l'assaut de la planète – et notamment de l'Asie, avec de nombreuses déclinaisons possibles dans les arcanes de la numérologie ou de l'astrologie...
 
 
 
 
▶ RÉVO-RÉVÉLATION
Louis Moinet veut bouleverser l'histoire des montres...
◉◉◉ La fin du monde – celui de nos certitudes historiques concernant l'horlogerie – est programmée pour le 21 mars [jour de l'équinoxe de printemps] à l'observatoire de Neuchâtel. C'est du moins ce que nous promet la marque Louis Moinet, que dirige Jean-Marie Schaller, qui nous annonce "la révélation qui va bouleverser l'histoire horlogère de ces 200 dernières années". Diable, quel effet d'annonce ! Une "révélation" capable de révolutionner l'histoire des montres ? Au cours de ces dernières années, la marque Louis Moinet avait su se faire remarquer par sa passion minéralogique – des cadrans en pierres rares et en météorites inconnues – et par ses références à Jules Verne, dont le fantôme rôdait en chair et en os dans les alentours de son stand à Baselworld. Sans faire de mauvais esprit, la dernière fois que Jean-Marie Schaller avait bouleversé l'histoire horlogère, c'était lors de la (re)fondation de la marque Perrelet 1977, dans les années 1990 : il avait fait de cet horloger légendaire – quoique assez vaguement documenté – l'inventeur de la montre automatique. Belle initiative marketing, mais la polémique historique au sujet de cette "invention" a fait couler depuis couler des torrents d'encre polémique et de méga-octets ravageurs [n'y revenons pour les lecteurs de Business Montres, qui savent désormais à quoi s'en tenir !].
 
 
◉◉◉ À l'affiche de l'événement prévu à l'observatoire de Neuchâtel, une montre, ou du moins un objet du temps (ci-dessus) qui évoquerait une montre de poche avec un déclencheur : tiens, ça nous rappelle quelque chose ! Contrairement au flou qui entoure la biographie d'Abraham Louis Perrelet, la vie de l'horloger Louis Moinet est parfaitement documentée. Commandées par les plus grandes personnalités de son temps, ses horloges sont dans les plus grands musées du monde. Ses amis s'appelaient Louis Berthoud, Antide Janvier, Louis-Frédéric Perrelet, Joseph Winnerl ou encore Vulliamy, l’horloger du Roi à Londres, mais surtout Abraham-Louis Breguet – le grand Breguet en personne, dont il était l’ami proche, le confident et le conseiller intime. Au point d'avoir rédigé, sous la dictée du maître, une grande partie de ses mémoires et de nous avoir laissé, sous sa propre signature, un Traité d'horlogerie qui fait autorité. C'est dans ce traité qu'on trouve mention des multiples inventions réalisées par Louis Moinet : laquelle pourrait bien révolutionner l'histoire de l'horlogerie, ce qui supposerait qu'on aurait totalement oublié cette invention, qui serait ainsi à nouveau révélée ? Un indice pour les lecteurs de Business Montres : nous en avons déjà parlé, il y aura exactement dix mois le jour de l'équinoxe de printemps (la preuve : ci-dessous) ! Si c'est bien de ça qu'il s'agit [l'analogie entre les deux objets que nous rapprochons visuellement est frappante], ce que semble confirmer le choix de l'observatoire de Neuchâtel pour présenter cette révélation, c'est effectivement une révolution dans l'histoire mécanique de la chronométrie, de la chronographie et des objets du temps : il va falloir réécrire un ou deux chapitres de tous les livres qui nous racontent la conquête du temps du XVIIIe siècle à nos jours. Et ce n'est pas le musée Patek Philippe qui nous démentira sur ce point..
 
 
 
 
▶ BIODIVERSITÉ
L'impérialisme comme stade infantile de la bulle...
◉◉◉ Pour le plaisir des yeux et pour le pétillement de l'intelligence, le dernier édito de Pierre Maillard dans Europa Star (version française) mérite qu'on s'y arrête un instant. « Le refrain est connu, on l’a déjà chanté ici même à plusieurs reprises, mais il devient vraiment entêtant. Le refrain ? La complainte, plus exactement, celle des petits indépendants qui se noient... Ici, c’est une modeste mais tout à fait honorable maison qui, après dix ans d’efforts, voit les portes se refermer une à une devant elle. Là, c’est un indépendant solitaire dont les beaux produits émaillés avec soin et art ne trouvent plus grâce auprès de détaillants submergés de marchandises. Ici et là, ce sont de petites structures très innovantes qui ferment la porte, des investisseurs qui lâchent prise et disparaissent dans la nature. Ou encore, c’est cette lettre ouverte reçue à la rédaction, en provenance d’une "société familiale indépendante" qui dit son "droit d’exister sans être sans cesse menacée par une attitude de rentabilité à court terme et une forme sauvage de capitalisme (…) une pression dévastatrice sur les canaux de distribution (…) qui va aboutir à un appauvrissement de l’offre". Et cette même maison de plaider haut et fort pour que soient "rétablies des pratiques concurrentielles saines pour le meilleur de l’industrie et dans l’intérêt du client final", avant de conclure en affirmant que "sans cette prise de conscience, il sera de plus en plus difficile d’apporter à notre belle industrie la fraîcheur d’alternatives qui font sens." Car derrière les chiffres triomphants de l’année – pour la première fois l’horlogerie suisse dépasse la barre des 21 milliards de CHF à l’export – la biodiversité du paysage horloger s’appauvrit inexorablement. Une à une les niches qui en faisaient la variété sont occupées par les grands groupes. Comment leur en vouloir ? Pourquoi se retiendraient-ils alors que tout, à commencer par leur structure actionnariale, les pousse à faire du chiffre à tout prix et qu’une sourde guerre des vitrines fait rage ? Comment, par exemple, une petite maison horlogère spécialisée dans les Métiers d’Art peut-elle survivre – voire même simplement réussir à placer les quelques produits qu’elle transporte dans sa barque à rames – quand tout à côté les groupes arrivent avec des porte-avions remplis de palettes de montres de Haute Horlogerie ? Autre inquiétude quant à la biodiversité horlogère, les chiffres étincelants cachent mal une réalité qui, à terme, ne laisse pas d’inquiéter: la baisse des volumes (-15,3% en décembre 2012, -2,7% sur l’année) qui va de pair avec une augmentation de la valeur (+11,3% sur l’année). Cela signifie tout bêtement que moins de montres se vendent, mais à des prix plus élevés... Cette évolution ne concerne pas seulement l’horlogerie, elle est largement partagée par d’autres secteurs. En fait, elle reflète un phénomène sociétal beaucoup plus général. En d’autres temps, plus politiques, on appelait ça "impérialisme". Soit la tendance "naturelle" des gros à devenir de plus en plus gros, la propension des royaumes à se transformer en "empires"... Ceci dit, des contre-feux s’allument ici ou là. Des initiatives sont lancées, des regroupements se forment. En d’autres mots, la vie continue, déjouant toujours les pronostics. Mais prenons garde à cette inflation générale des hostilités et à cette course en avant, car il y a là peut-être les prémices d’une nouvelle et grosse bulle »...
◉◉◉ Pierre Maillard parle de biodiversité. C'était le parallèle horlo-gastronomique que tentait Business Montres dans son dernier édito (Le 360° du lundi 4 mars) : de même que le complexe agro-industriel a fini par éteindre toute biodiversité dans nos assiettes comme dans notre culture du goût, dans nos marchés et dans nos paysages, le nouveau complexe horlo-industriel éradique, dans sa course aux seuls profits et par son impérialisme stratégique [mot que nous utilisions], toute diversité et, à terme, toute créativité, en sacrifiant au passage des parts de marché globales [baisse tendancielle du nombre de montres exportées, alors que le marché mondial explose en volumes] au profit d'un repli sur les segments les plus générateurs de bénéfices à court terme [hausse du prix moyen, au détriment des marchés traditionnels]. On a déjà souligné ce paradoxe de la valeur et du volume : financièrement, il serait formidable que l'horlogerie suisse ne vende en 2013 qu'une seule montre à 22 milliards de francs suisses [tout le monde se féliciterait de cette progression du chiffre d'affaires par rapport à 2012], mais l'horlogerie suisse serait physiquement morte de ce succès purement comptable. En revanche, si la Suisse exportait 22 milliards de montres à un franc suisse, ne serait-elle pas la reine du marché ? On vous laisse réfléchir là-dessus (au besoin, on pourra retrouver ces arguments dans le "Droit de Ré-Pons #1" ci-dessous, avec une explication dans Business Montres (21 octobre dernier)...
 
 
 
 
L'ANECDOTE DU JOUR
C'est l'histoire d'une montre Piaget...
◉◉◉ Une petite dernière pour la route : c'est un copain golfeur qui a les moyens de s'offrir un chronographe Piaget en platine, pas tout jeune, pas tout neuf, mais dans un excellent état. Manque de chance, comme ce copain joue au golf, il bouscule un peu sa montre, dont le mouvement finit par s'arrêter. Il la ramène chez son détaillant, qui expédie la montre chez Piaget. Elle en revient avec un devis : 2 900 euros, pour cause d'axes pliés et de dysfonctionnements divers, coûteusement tarifés en SAV. Un prix de réparation qui fait réfléchir ! Le copain en question demande autour de lui si quelqu'un faire quelque chose pour l'aider. On peut au moins demander à un horloger de confiance – un du quartier, pas un agréé – de jeter un oeil. Même sans loupe à l'oeil, on découvre que, effectivement, le mouvement est bloqué... par deux vis de fixation du mouvement qui ont fini par se dévisser. Intervention immédiate : on remet les deux vis en place et le mouvement automatique se remet à tourner. Merci, Piaget...
 
 
 
▶ RUMEURS, MURMURES & IN-10-CRÉTIONS
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté...
 
◉◉◉ SWATCH GROUP : pour les trente ans de la Swatch, le groupe qui a repris le nom de la marque renoue avec la tradition de liberté et d'impertinence qui était celle d'une montre qui a pu tout se permettre parce tout lui était interdit dès sa naissance. Le rapport d'activités 2012 du groupe s'est ainsi placé, presque à toutes les pages, sous le signe de la créativité Swatch : c'est rafraîchissant. Et c'est disponible dans une version en suisse allemand, histoire de mieux faire le message sur cette suissitude qui est peut-être le talon d'Achille du groupe [autant surjouer la carte suisse : la communication, c'ets fait pour ça !]. La couverture elle-même (ci-contre) reprend les blasons des cantons suisses dans un goût parodique plutôt réussi (cartouche en haut de page : une réinterprétation assez méchante du blason de Genève), mais le site du groupe nous assène une vérité incontestable : le Swatch Group, mieux qu'un Etat, est un... état d'esprit (image sous le sommaire). C'est parfois vrai, c'est même souvent le cas (pour le meilleur comme pour le pire), mais on préfèrerait que ce soit toujours aussi décalé que ce rapport d'activités, qui consacre le Swatch Group comme une des cash machines les plus profitables de l'histoire de l'horlogerie...
 
◉◉◉ COMCO : bizarre, cette assurance des services juridiques du Swatch, qui affirment "avoir trouvé une solution avec la Comco" (Comission suisse de la concurrence) au sujet de la réduction des livraisons de mouvements et de composants aux marques et aux manufactures tierces. La Comco avait ouvert une enquête en juin 2011 et conclu un pré-accord amiable avec le Swatch Group, qui aurait été signé et imposé aux marques tierces si Business Montres (analyse et questions du 16 juillet et publication du 9 juillet) n'avait pas eu la malencontreuse idée d'en publier le contenu – non officiel et non autorisé – en déclenchant un tel tollé que la Comco a obligé le Swatch Group à revoir sa copie ! Huit mois plus tard, Hanspeter Rentsch, responsable des affaires juridiques et membre de la direction générale élargie de Swatch Group, se déclare proche de la conclusion d'un accord. "D'ici fin mars ou début avril", précise-t-il. Sauf que rien n'a encore été communiqué par la Comco aux marques et aux manufactures tierces – qui sont tout de même les premières intéressées. Peut-on imaginer qu'on leur mettrait ainsi le couteau sous la gorge, en leur demandant de signer sans prendre le temps de la réflexion ?
 
◉◉◉ iWATCH APPLE : apparemment, Nick Hayek ne croit pas aux menaces d'une possible iWatch lancée par Apple. Ce qui est paradoxal avec son ambition (réaffirmée dans la présentation de ses résultats annuels) de trouver de nouvelles opportunités de croissance dans l'entrée de gamme (Swatch, Tissot, Mido) – segment qui serait forcément et le plus directement affecté par le lancement éventuel d'une iWatch par Apple ! Le patron du Swatch Group serait-il échaudé par sa précédente expérience malheureuse avec Microsoft [la Swatch Paparazzi de 2004 était son idée, visionnaire certes, mais trop en avance sur la demande du public] ? À moins que ce mépris médiatique affiché ne soit qu'une posture pour masquer une prochaine initiative du Swatch Group sur ce terrain : dans le cas d'Apple comme dans le cas du Swatch Group pour Swatch, il serait inconcevable que les deux marques n'aient pas pensé, l'une à une montre couplée à un téléphone, l'autre à un téléphone couplé à une montre. La recommandation de Business Montres (12 février) serait – les lecteurs le savent – de voir les deux marques coopérer pour lancer un concept rupturiste de vraie montre qui serait un vrai objet nomade connecté : de quoi exploser les ventes et doper les profits du Swatch Group tout en permettant à Apple d'opérer un spectaculaire rebond boursier...
 
◉◉◉ URWERK : il existe, de fait, un tabou absolu sur les relations entre l'électronique et la haute horlogerie. C'est un des soucis dans l'approche horlogère de la montre connectée : la simple compréhension du concept Slyde se heurte à cette barrière mentale. Un jour ou l'autre, les tabous tombent. Très peu de marques de haute horlogerie ont osé incorporer des éléments électroniques dans une montre mécanique, mais Urwerk a décidé s'y prendre autrement en créant, à la périphérie de son mouvement mécanique, un mini-générateur capable d'alimenter en énergie un capteur électronique de mesure de la précision de la montre, dont on pourra analyser à tout moment – à la demande – le battement du balancier. Pas de pile pour cette "Witschi de poignet" électro-mécanique. Baptisée Electronic Mechanical Control, cette avancée horlogère – qu'il faut situer dans la logique du "tableau de bord mécanique" des Urwerk (au dos de la montre) et de leur optimisation de l'énergie – sera présentée à Baselword...
 
◉◉◉ FESTINA (1) : au-dessus de la Messeplatz, dans la nouvelle extension qui permettra de relier le Hall 1 au Hall 3 de Baselworld et tout autour de l'atrium qui surplombe l'entrée du salon, Festina attend son public sur 2 330 mètres carrés ! Ce nouvel espace, installé sur deux étages au niveau 1.2, aura la forme d'une ellipse : on y trouvera un show-room de 520 mètres carrés, un hall d'accueil de 260 mètres carrés avec un écran géant de 30 mètres carrés, en plus de l'écran LED extérieur de 300 mètres carrés, ainsi qu'un restaurant et un lounge de 200 mètres carrés. Ce sera dur de ne pas se sentir petit à côté (présentation teaser ci-dessous)...
 
 
◉◉◉ FESTINA (2) : pendant tout le Tour de France, d'autant plus suivi cette année qu'il fêtera son centenaire [120 heures programmées sur France2, avec le chronométrage Festina en évidence : rappelons que la marque fête cette année ses vingt-et-un ans de partenariat chronométrique avec le Tour de France], Festina pourra profiter de son nouvel ambassadeur, l'ex-champion Richard Virenque (campagne promotionnelle des chronographés dédiés au cyclisme : ci-contre), dont le programme médias est particulièrement chargé cette année. Tous les jours, vers 19 h 45, après chacune des 21 étapes du Tour, Eurosport diffusera une émission de 13 minutes sur les commentaires de Richard Virenque : Festina encadrera et accompagnera cette émission de 176 spots publicitaires de 6 secondes (un avant, un après et 50 bandes-annonces). Toujours sur Eurosport, avant et après le tour, pendant toute la saison, le même Richard Virenque interviendra ans "Les rois de la pédale" pour commenter l'actualité du cyclisme de compétition : 12 émissions de 45 à 52 minutes entre mars et novembre, avec 330 spots Festina de 6 secondes (un avant, un après, un pendant la pause publicitaire et 150 trailers promotionnels). Cette année, Eurosport (chaîne 100 % sports) a prévu de consacrer 700 heures d'antenne au cyclisme, dont ces deux émissions co-parrainées par Festina. La question : Richard Virenque visitera-t-il Baselworld ? On aimerait tant qu'il nous offre un grand tour du Hall &.2 sur deux roues...
 
◉◉◉ PÉQUIGNET : le génie des alpages mortuaciens n'est plus ce qu'il était ! En dépit de l'immense talent horloger que chacun – notamment son père – lui reconnaissait urbi et orbi, Leibundgut Junior (Pierre, le fils de) n'est plus associé au destin de l'entreprise tel que le planifient les nouveaux repreneurs. Ces derniers n'ont visiblement pas compris, ni sans doute apprécié à leur juste valeur les bienfaits du commensalisme familial qui avait mené la "manufacture" vers son brillant destin. Récemment, ils avaient déjà écarté de la maison la propre femme de Leibundgut Senior, lequel reste quelque part quelque chose comme l'ambassadeur de la marque. Il doit commencer à se sentir bien seul dans cette partie de chaises népotico-musicales...
 
◉◉◉ TIFFANY & CO : sans prévenir personne, le Qatar est devenu, par son fonds d'investissement Qatar Investment Authority, le premier actionnaire du joaillier américain, à hauteur de 11,27 %. Il n'était qu'à 5 % début 2012, niveau auquel s'est maintenu le second actionnaire de référence de Tiffany & Co (fonds d'investissement Vanguard). Une montée dans le capital qui rend Tiffany & Co encore moins "vendable" qu'auparavant, du moins à des intérêts purement horlogers...
 
◉◉◉ PÉCHÉS CAPITAUX : sept montres pour les sept péchés capitaux ! Une bonne idée de MB Watches, qui met en scène l'avarice, la colère, la vanité et toutes les autres délicieuses perversités de la vie. Chaque montre est unique et personnalisable (ne pas manquer les vidéos de présentation sur la chaîne de cette jeune marque indépendante). Dommage que le design des montres de cette série soit finalement si peu original sur le plan créatif...
 
◉◉◉ SEIKO : la première montre-bracelet Seiko [qui est également la première montre-bracelet japonaise], c'était il y a un siècle exactement (1913). La montre s'appelait Laurel (ci-dessous) et elle tenait plus de la montre de poche portée au poignet que de la montre-bracelet, mais c'était le cas de la plupart des montres de poignet de l'époque. Quelques-unes de ces montres-bracelets européennes étaient alors importées au Japon et le défi était d'en produire de façon autonome : on estime qu'il en sortait une ou deux dizaines par jour des ateliers de ce qui deviendra plus tard le groupe Seiko... 
 
 
 
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