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JEUDI : Une couronne sans tête, deux casquettes pour une tête et un patron de tête

Avez-vous déjà joué aux fléchettes dans une piscine, ou bu une bière par quelques mètres de fond, ou encore dragué avec un casque de scaphandrier ? Technomarine peut en vous parler... C'est l'été du marketing viral : les horlogers s'y mettent enfin ! En attendant la fin 2013, le luxe peut-il devenir la bouée de sauvetage des économies occidentales ?   DANS LE PANIER DU PIQUE-NIQUE DE CE JEUDI, ON TROUVERA DE QUOI COMPOSER QUELQUES SANDWICHS VARIÉS, AVEC DES INGRÉDIENTS COMME...   ••• LES BONNES LECTURES DU JOUR, …


Avez-vous déjà joué aux fléchettes dans une piscine, ou bu une bière par quelques mètres de fond, ou encore dragué avec un casque de scaphandrier ? Technomarine peut en vous parler...

C'est l'été du marketing viral : les horlogers s'y mettent enfin ! En attendant la fin 2013, le luxe peut-il devenir la bouée de sauvetage des économies occidentales ?

 

DANS LE PANIER DU PIQUE-NIQUE DE CE JEUDI,

ON TROUVERA DE QUOI COMPOSER

QUELQUES SANDWICHS VARIÉS, AVEC DES INGRÉDIENTS COMME...

  ••• LES BONNES LECTURES DU JOUR, ET DES JOURS D'AVANT : tout ce qu'il serait important de lire, de découvrir et de connaître, dans le monde horloger et dans sa sa périphérie, grâce à notre page de liens utiles, telle qu'elle est remise à jour quotidiennement, en gardant la mémoire des lectures précédentes (cette page "PÉRISCOPE ATTITUDE" complète les informations quotidiennes du Quotidien des Montres)...     1) ••• MARKETING VIRAL : une excellente opération virale (on ne vous dira pas tout pour garder l’effet de surprise) dans le domaine des sous-vêtements (à découvrir sur Afternoon Delight : ci-dessus). Quand on met la cible au cœur de l’action, ça marche toujours ! Maintenant, une interrogation : à quand des vraies opérations virales dans l’horlogerie, justement capables d’impliquer chaque prospect dans une relation enrichie avec la marque ?   2) ••• EURO 2012 : ça se passe en Pologne et en Ukraine, mais c’est une vague porteuse pour les commerçants chinois, qui en profitent pour vendre aux Chinois de l’intérieur des drapeaux, de la bière et des baby-foots – sans parler évidemment de toute la bimbeloterie « Euro » partie par cargaisons entières pour les supporters européens (source : Le Quotidien du Peuple)...   3) ••• TENNIS : et un ambassadeur horloger de plus dans le peloton de tête des champions de tennis ! Alors que Rafael Nadal sème ses Richard Mille dans tous les palaces du monde et que Maria Sharapova s’énerve à chercher sa TAG Heuer avant de monter sur le podium, Andy Murray vient de signer pour Rado (source : sa page Facebook), avec un discours d’une spontanéité et d’une originalité touchantes : « Je suis vraiment excité de rejoindre l'équipe de Rado. La marque est tout ce qui touche au style et à la performance. Timing, précision et justesse sont d'une importance vitale pour même, que ça se rapporte à des exercices de fitness, à mesurer ma performance ou à frapper dans une balle de tennis ». Jusqu’ici, Andy Murray posait pour TAG Heuer (contrat régional) : il était le dernier joueur de l’Olympe du classement sans parrain horloger...

  4) ••• TECHNOMARINE : une campagne originale de Thinkmodo (New York), qui a imaginé pour Technomarine ce que serait un night-club sous-marin dédié à à la marque. Axe créatif : « Inspired by a watch. Created by artists ». Illustration : tous avec des masques au fond de la boîte, en maillot (plutôt sympa au vu des filles présentes) avec des montres au poignet. Moralité : « Unconventionnal luxury ». On voit bien le côté sympa et décalé de cette campagne purement virale, mais le rapport à la montre est assez ténu : si on ne repère pas le lien (pas évident pour un béotien) entre Technomarine et les montres, l’aventure perd beaucoup de son sel, ce qui est un comble pour une marque techno-marine ! A découvrir sur la chaîne images Business Montres Vision (ci-dessous)...   5) ••• DE BEERS : autrefois, les joailliers créaient des couronnes pour les rois et les reines. Aujourd’hui, les reines et leurs jubilés ne sont plus que des prétextes pour que les joailliers imaginent de nouvelles couronnes. De Beers a ainsi profité du jubilé de diamant d’Elizabeth II d’Angleterre pour réaliser une pièce unique ornée de diamants bruts et polis « dans des couleurs chaudes et naturelles, révélant une riche et subtile palette de tons bruns, ambres et oranges dont les nuances se marient en une gracieuse harmonie ». Bigre ! Le savoir-faire et évident, mais la question reste posée : à quoi sert une couronne de 974 diamants (797 polis et 177 bruts, plus un diamant brut de 73 carats au centre) qui ne sera jamais portée par personne ? Pourquoi un tel déploiement de savoir-faire, dans un goût parfois rustiquement et barbarement « brut » (ci-dessous) ? Manifeste d’art pour l’art joaillier ou volonté de s’affirmer « joaillier des reines » – comme qui vous savez ?

    6) ••• LA CASQUETTE DE ROMAIN GROSJEAN : nouvel « ambassadeur » de TAG Heuer et promu comme tel lors du Grand Prix de Monaco, Romain Grosjean – le très prometteur champion franco-suisse de F1 – porte actuellement deux ambitions. Celle de TAG Heuer, mais aussi celle de TW Steel pour l’écurie Lotus F1, dont il est toujours le pilote (voir leur site). Avec ces deux casquettes, il va finir par attraper... la grosse tête ! 

  7) ••• NOUVELLES MARQUES 2012 : lever des fonds par le système des financements collaboratifs (prononcez crowdfunding pour faire chic) a déjà permis de créer plusieurs nouvelles marques de montres, comme Pebble ou Lunatik (Business Montres du 13 avril 2011, info n° 6), grâce à un site fédérateur comme Kickstarter. D’autres projets seraient en cours, comme LOLwatch (Genève). L’idée de lever des fonds de proximité a des lettres de noblesse qui remontent à Abraham Louis Breguet, qui parlait déjà de « montres de souscription » à la fin du XVIIIe siècle (on relira avec profit l’article précurseur de Business Montres du 10 octobre 2010). Une nouvelle marque, Cookoo a bénéficié de Kickstarter pour populariser son concept de « montre pour la génération connectée », avec un mariage intelligent de montre classique (dans le design, plutôt traditionnel) et de fonctions numériques (affichage électronique d’icônes sur le cadran, en interaction avec le smartphone du porteur. En voyant la montre, on voit tout de suite où est le coucou... Une présentation vidéo (ci-dessous) et une animation pour mieux comprendre cette marque, qui devient donc la référence # 46/Génération 2012...

  8] ••• ROLEX (1) : le rappeur a-t-il volé la montre de l’avocat James McMillan, qui avait confié sa Rolex à 30 000 dollars à Rafaello & Co, une boutique de la 47e Rue (New York) où officie Rafael Aranbayev, bien connu pour vous trouver la montre que vous voulez, de n’importe quelle marque, mais toujours à un bon prix (source : Celebrity Networth). Moralité : c’est le rappeur Drake qui porte aujourd’hui la montre, lui aussi étant bien connu pour diverses affaires pas nettes. Moralité (bis) : on ne confie sa Rolex en réparation dans les boutiques de la 47e Rue – voir ci-dessous... 9) ••• ROLEX (2) : intéressante campagne de Rolex pour la promotion de ses « Official Retailers ». Il s’agit d’encourager les amateurs à y acheter leurs Rolex : « Plus qu’un signe, c’est un engagement », nous promet-on à propos du panneau qui signale en vitrine le revendeur autorisé. Cette White Campaign a été inaugurée dans The Times (Londres) comme un début de réponse stratégique aux multiples accusations d’« abus de position dominante » lancées contre la marque par des réparateurs indépendants. Les détaillants du réseau officiel pourront la relayer avec leurs campagnes locales. Arguments de Rolex : l’authenticité de la montre, l’expertise horlogère, la largeur du choix et la qualité d’un service garanti (ci-dessous)...

  10) ••• PRE TENEBRAS LUXE : le luxe serait-il la dernière bouée de sauvetage pour relancer les économies européennes chancelantes ? Die Welt se pose sérieusement la question : face au nouveau paradigme de l’« austérité germanique », l’insolente santé des industries du luxe peut porter non seulement l’image, mais aussi les espoirs des économies européennes. À condition que... Là, ça se gâte ! (version anglaise pour les non-garmanophones : Luxury Society)...

  11) ••• LES « LIKE » FONT-ILS VENDRE ? Tout le monde se le demande : Facebook est-il commercialement efficace ? Le Social Media Marketing, qui génère des « fans », génère-t-il des profits ? Une réponse (partielle) et des exemples parlant dans la nouvelle étude « The Power of Like » de ComScore, analysée (partiellement) par Doc Marketing...

  12) ••• BERNARD ARNAULT : « De Louis XIV à Louis V » (tout le monde aura compris... Louis Vuitton) ! The Economist se penche sur le cas LVMH, sur les recettes économiques de Bernard Arnault, sur son « empire du désir » (sur lequel le soleil ne se couche jamais) et sur les difficultés qu’auront ses héritiers. Une analyse en profondeur, d’une rare intelligence économique...

     
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