CHAMPIONS DU MONDE #2 (accès libre)
Les nouveaux fans de Patek Philippe sont les Lucky Luke de l’horlogerie
Ces fans tirent plus vite que leur ombre et ils... s'évanouissent encore plus vite que leur ombre ! Quatre millions de « vues » en quatre heures, et puis… plus rien ! Un record absolu qui tombe et… un soufflé qui retombe. Allo, Thierry, pourquoi tu tousses ?
Il ne faut jamais aller plus vite que la musique ! Au vu des 3 millions et 997 000 « vues » générées par la dernière vidéo de Patek Philippe en quatre heures, nous avions anticipé le seuil des quatre millions en publiant notre premier article à son sujet et en célébrant ce fabuleux record de visionnage (accès libre : Business Montres du 8 juin, vidéo ci-dessous). Ce qui faisait tout de même du 277 « vues » à la seconde pour une vidéo horlogère – record interplanétaire dans une histoire des objets du temps qui remonte à plusieurs millénaires. Après notre article, on a dû signaler à Thierry Stern qu’il avait un peu trop… « stimulé » les 21 000 abonnés de sa chaîne YouTube, qui avait donc enregistré presque quatre millions de « vues » en quatre heures. À ce niveau de stimulation, ce n’est plus du vibromassage, c’est un séisme dévastateur de magnitude 100 sur l’échelle de Richter. Alors, brutalement [est-ce la faute de Business Montres ?], tout s’est arrêté : le tsunami numérique a été stoppé net ! Le « champion du monde » s’est mué en poussif sportif du dimanche. Rien ou quasiment rien au-delà de ces sublimes presque quatre millions de « vues » en 240 minutes : un retour à la normale (la durée moyenne de visionnage est de 5 000 « vues » pour les mises en ligne précédentes). Le cap des « vrais » quatre millions n'a toujours pas été franchi : si on avait atteint 3,997 millions de « vues » en quatre heures, on n'en est toujours qu'à 3,998 millions de « vues » après vingt-quatre autres heures de mise en ligne [on navigue à présent dans les 46 « vues » à la seconde : le record tient !]. On a gagné juste 1 000 « vues » en vingt-quatre heures : un étiage normal pour Patek Philippe. On avait donc de bonnes raisons de flairer une combine suspecte dans l'emballement initial...
En fait, à force de tirer plus vite que leur ombre, comme ce cher Lucky Luke, les millions de nouveaux fans énamourés de Patek Philippe – ceux qui sont sortis de nulle part, mais ont fait planer Thierry Stern – en ont probablement trop fait. Ils avaient sans doute toutes les caractéristiques de ces enthousiastes mercenaires qui se font prendre tout de suite par la patrouille tellement ils sont aisément repérables. Plus forts que Lucky Luke, ces millions de fans ont fini par tirer une balle dans le pied de la marque. Allo, Thierry, pourquoi tu ne tousses plus ?