LOUIS MOINET-TAG HEUER : La haute fréquence est-elle un invariant génétique transmissible ?
Le 01 / 04 / 2013 à 06:27 Par Le sniper de Business Montres - 858 mots
Fascinante coïncidence historico-généalogique ! Le récent coup de projecteur de l'actualité sur le compteur de tierces de Louis Moinet a révélé un échappement à haute fréquence 530 Hz) qui devançait d'un siècle celui de TAG Heuer. Or, le "pape" des hautes fréquences chez TAG Heuer n'est autre que Guy Sémon, un descendant direct de Louis Moinet...
▶ ÉCHAPPEMENT HAUTES FRÉQUENCESUn processus inventif en deux siècles de filiation généalogique...
Fascinante coïncidence historico-généalogique ! Le récent coup de projecteur de l'actualité sur le compteur de tierces de Louis Moinet a révélé un échappement à haute fréquence 530 Hz) qui devançait d'un siècle celui de TAG Heuer. Or, le "pape" des hautes fréquences chez TAG Heuer n'est autre que Guy Sémon, un descendant direct de Louis Moinet...
▶ ÉCHAPPEMENT HAUTES FRÉQUENCESUn processus inventif en deux siècles de filiation généalogique... ◉◉◉◉ Si plus personne ne met en doute la double invention par Louis Moinet du chronographe (au sens contemporain du terme) et de l'échappement à haute fréquence (30 Hz pour son compteur de tierces daté de 1816 (un siècle avant le Mikrotimer de TAG Heuer), la découverte devient encore plus savoureuse quand on découvre qui est, chez TAG Heuer [marque la plus avancée, depuis un siècle, dans ces hautes fréquences], le ré-inventeur de ces hautes fréquences le "pape" des vertigineux 500 Hz (atteints avec le Mikrotimer Flying 1000 de TAG Heuer), puis des 1 000 Hz (atteints et dépassés avec le Mikrogirder de 2012 et sa précision au 5/10 000e de seconde). Il s'agit de Guy Sémon, le vice-président de TAG Heuer, ingénieur de formation, comtois d'origine et fier de l'être : sa famille est documentée dans la région depuis 1280, quand régnait Philippe III le Hardi, contemporain de Mahaut d'Artois comtesse de Bourgogne et il ne manque jamais une occasion de rappeler ses racines montbéliardaises... ◉◉◉◉ C'est un généalogiste amateur, Christophe Faivre, excellent connaisseur de l'arbre généalogique de la famille de Guy Sémon, qui l'a récemment informé d'une fantastique coïncidence horlogère. Du côté de son grand-père maternel, Armand Pernot, horloger à Montbéliard, les branches généalogiques de la famille Sémon rejoignent celles de la famille berrichonne de Louis Moinet (ci-contre), dont Guy Sémon est donc l'arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils direct : on est là dans les années 1820, à l'époque de l'horloger Charles Frédéric Pernot, horloger à Montbéliard. Ainsi, Louis Moinet, pionnier français des hauts fréquences horlogères, est le quinquisaïeul de Guy Sémon, actuel pionnier français des ultra-hautes fréquences horlogères pour TAG Heuer. On croit rêver. Et on rêvera d'autant plus fort que Guy Sémon est aujourd'hui un des seuls spécialistes en Suisse – sinon le seul – à pouvoir expertiser et valider, grâce aux dispositifs inventés par lui pour TAG Heuer, la fréquence de 30 Hz dont parlait Louis Moinet pour son compteur de tierces. On imagine l'émotion quand il aura en main l'extraordinaire objet du temps conçu et réalisé par son ancêtre... ◉◉◉◉ Le talent méchanicien est-il génétiquement transmissible ? Il expliquerait en tout cas l'établissement, tout au long de l'histoire des montres, de véritables dynasties horlogères, capables de faire durer les talents sur plusieurs siècles... ◉◉◉◉ Notre rappel des données disponibles sur l'affaire Louis Moinet et ses conséquences pour l'histoire des montres et de la quête éternelle de la précision dans l'horlogerie : Business Montres du 23 mars (accès libre)... - Guy Sémon. À l'altitude des plus hautes fréquences...
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