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LUNDI : Des barillets empilés et des rouages aussi cabrés que le fameux cheval

Il n'y a pas que l'horlogerie à devoir réviser ses classiques : il faut maintenant réécrire l'histoire de l'aviation. Il faudra aussi retoucher la liste des records du monde, remettre à jour son carnet d'adresses et tenter d'oublier les faiblesses suisses pour le colonel Kadhafi... ▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDILes réponses après le concept vertical ci-dessous...❏❏❏❏ CRUCIFORME : mais qu'est-ce qui a vraiment changé …


Il n'y a pas que l'horlogerie à devoir réviser ses classiques : il faut maintenant réécrire l'histoire de l'aviation.

Il faudra aussi retoucher la liste des records du monde, remettre à jour son carnet d'adresses et tenter d'oublier les faiblesses suisses pour le colonel Kadhafi...

▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDI
Les réponses après le concept vertical ci-dessous...
❏❏❏❏ CRUCIFORME : mais qu'est-ce qui a vraiment changé dans la nouvelle Sequential One redessinée par Fabrice Gonet pour la Manufacture contemporaine du temps (MCT) ?
❏❏❏❏ GOLDEN : mais quel est ce nouveau roi Midas de la montre qui transforme en or les montres de fashionistas ravies de ce retour en force d'un bling-bling presque vintage ?
❏❏❏❏ MURMURES : mais quelles sont les rumeurs à propos desquelles il faut savoir lire entre les lignes, celles qui restent non officielle et non autorisées ?
❏❏❏❏ RÉSERVE : mais quel est cet ovni-tourbillon perpendiculaire qui empile les barillets et qui vient d'apparaître sans tambours ni trompettes dans les collections Hublot ?
❏❏❏❏ CHAISES MUSICALES : mais qui va désormais profiter des compétences logistiques et industrielles de Bruno Moutarlier, qui rejoint le monde de l'entreprise après son association à la holding MELB ?
❏❏❏❏ RATTRAPAGE : mais quelles sont les dix séquences (et leurs épisodes connexes) qu'il ne fallait surtout pas manquer la semaine dernière dans Business Montres ?
❏❏❏❏ RÉVISION : mais pourquoi faudrait-il, sur la foi de nouveaux documents photographiques, ne plus considérer les fameux frères Wright comme les vrais et seuls pionniers de l'aviation ?
❏❏❏❏ IN-10-CRÉTIONS, RUMEURS & MURMURES : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité (la montre Chopard qui célébrait la gloire du colonel Kadhafi, les pannes mystérieuses des premiers smartwatches, l'évolution historique des montres intelligentes, les vitrines toujours plus folles de Xavier Dietlin, le défi industriel des motoristes de Centagora, le nouveau stagiaire de Laurent Ferrier, etc.)...
 
▶ HUBLOT MP-05
Des rouages aussi cabrés que le cheval de Ferrari...
◉◉◉ Ah, les couloirs de Maranello, ses machines à café et son service de communication ! C'est toujours là qu'on finit par dénicher les bonnes informations qui concernent l'horlogerie : les les lecteurs de Business Montres se souviennent à ce sujet  de nos révélations sur la fin du contrat Panerai, sur les embrouilles entre Ferrari et le Swatch (qui voulait absolument le contrat), sur la signature du contrat Cabestan, puis sur le partenariat avec Hublot. Il est donc tentant d'y repasser régulièrement au cas où... Tiens, qu'est-ce que c'est que ce magazine officiel de la marque au cheval cabré ? Publié en anglais, ça doit être pour les clients internationaux. Mais qu'est-ce que c'est que cette montre dans un cahier consacré à la nouvelle LaFerrari, sous le titre Record Time ? Pas de doute, c'est bien une Hublot et c'est beaucoup plus amusant qu'une Big Bang en Magic Gold : c'est même un concept de rupture. Nom de code actuel : MP-05 (MP pour MasterPiece, sorte de collection sporadique où Hublot loge ses concepts. Il fallait bien une Hublot extrême pour une Ferrari aussi extrême – et la Hublot le sera d'autant plus qu'il n'y en aura que 50, quand on fabriquera 500 LaFerrari, déjà plus ou moins souscrites. On pourrait même dire qu'il fallait à ce partenariat un produit aussi fort de part et d'autre. La MP-05 se présente comme un concept mécanique à rouages verticaux (640 composants) et tourbillon perpendiculaire : les initiés qui ont de la mémoire y reconnaîtront un cousin issu de germain de l'ex-tourbillon BNB, qui animait notamment des montres comme la C1 chez Concord. Le boîtier est annoncé par le magazine Ferrari comme taillé dans le titane PVD, dans une forme oblongue très concept watch Hublot [on est un peu dans l'esprit de la Clé du Temps, autre montre dérivée de l'ancien univers BNB], apparemment avec une ouverture supérieure très large (pas de cadran : tous les rouages sont exposés au regard) et un usinage de verre saphir qui s'annonce complexe...
◉◉◉ Ce sont justement les engrenages, les rouages et l'affichage de l'heure qui intriguent. Les secondes sont calées sur le "tambour" du tourbillon. Les heures semblent placées sur un anneau rotatif en aluminium à droite du mouvement, de même que les minutes. À gauche, la réserve de marche. Le tout restylé comme un moteur automobile de haute technologie, en cultivant les analogies avec des cylindres disposés longitudinalement et des barres de liaison tubulaires éloxées en rouge (titane ?) avec des inserts en carbone.  On veut bien parier que les disques empilés au centre du cadran [on peut en compter onze] sont des barillets, puisque la réserve de marche annoncée par le magazine Ferrari est de 50 jours : record du monde jusqu'à nouvel ordre – encore faudra-t-il le prouver ! Esthétiquement, le parti-pris noir/rouge impressionne par sa brutalité industrielle, adoucie par des traitements de surface apparemment très soignés. C'est du Hublot superlatif, au quart du prix d'une LaFerrari. Des rouages aussi cabrés que le Prancing Horse de Ferrari ? Vivement Baselworld qu'on puisse vérifier tout ça...
 
 
 
 
 
▶ CHAISES MUSICALES
Le nouveau challenge industriel de Bruno Moutarlier...
◉◉◉ L'ancien directeur industriel d'Audemars Piguet, passé depuis par quelques missions à succès (notamment chez Harry Winston) et par une série de consultations au plus haut niveau pour des marques indépendantes (HYT, H. Moser & Cie pour la holding MELB ), revient à ses premières amours manufacturières. Il revient en vallée de Joux pour s'installer chez Dubois Dépraz comme directeur industriel. Bruno Moutarlier retrouve chez Dubois Dépraz un outil à la mesure de ses compétences, à un moment particulièrement stratégique pour un des derniers motoristes indépendants de la sous-traitance horlogère : le marché des mouvements n'a jamais été aussi porteur et une des missions du nouveau directeur industriel sera certainement de finaliser le projet de "calibre maison" que les frères Dubois mènent en secret depuis quelques années. Dans tous les cas, Bruno Moutarlier – qui a quelques semaines pour transmettre à ses copains de MELB (Georges-Henri Meylan et Bill Muirhead) ses derniers dossiers – sera un renfort de poids pour Pascal et Jean-Philippe Dubois (les fils de Gérald et les frères de Pierre, qui pilote la marque Pierre DeRoche), qui sont la quatrième génération d'une famille aux commandes de l'entreprise, active dans l'horlogerie depuis 1901...
 
 
 
▶ PREMIER VOL AÉRIEN
Encore une certitude historique qui s'effondre...
◉◉◉ Après le coup du premier chronographe qui réapparaît au nez et à la barbe des marques qui pensaient avoir mis la main sur le bon "inventeur", l'histoire va-t-elle nous refaire le même coup avec les pionniers de l'aviation. Tout le monde s'accordait à peu près sur les frères Wright, qui portaient une Vacheron-Constantin, mais un nouveau candidat se présente, avec des arguments plutôt troublants : et si le vrai pionnier de l'aviation était un certain Gustave Whitehead, qui aurait réussi son premier vol en 1901, deux ans avant les célèbres frères Wright ? Le Shelton Herald américain ouvre le dossier, en deux volets, avec les argument des uns et des autres, mais le fait que les éditeurs du Jane's All the World Aircraft – une des autorités mondiales les plus influentes en matière d'aviation – ait récemment fait le choix de Whitehead pèsera lourd sur l'avenir de l'attribution aux frères Wright du premier envol. Le débat est évidemment très technique, notamment sur le site qui défend la mémoire de Gustave Whitehead. On s'y bat à coup d'agrandissements photographiques des clichés pris à l'époque : certains sont particulièrement troublants. Le plus amusant est sans doute la reconstitution à l'échelle de l'avion n° 21 de Whitehead : il vole ! Faute de connaissances techniques très poussées, impossible de trancher entre les différentes thèses, mais la polémique est (re)lancée : comme dans le champ horloger, l'histoire ne s'écrit jamais avec un point final, mais seulement avec des points de suspension. Seul regret : nous ne possédons pas la moindre information sur la montre de ce candidat à l'"invention" du premier vol aérien de l'humanité [sachant que les Français ont leur candidat, Clément Ader, pour un premier modeste vol au-dessus d'une prairie française]...
 
 
 
 
▶ SÉANCE DE RATTRAPAGE
Ce qu'il ne fallait pas manquer la semaine dernière...
◉◉◉ La révélation Louis Moinet qui tourne à la révolution : c'était distillé au fil de ces dernières semaines pour les lecteurs de Business Montres, qui n'ont donc pas été surpris de ce qui se préparait. Avec de nouvelles précisions le 28 mars, le paradoxe historique vécu en sens inverse par Jean-Marie Schaller, qui avait fondé la marque Perrelet (20 mars) et des compléments d'information décisifs le 22 mars, en plus d'archives qui laissent penser que l'histoire est loin d'être écrite à ce sujet (22 mars).....
◉◉◉ Un résumé de toute l'affaire Louis Moinet : l'homme, son compteur de tierces, son origine, les innovations pionnières de ce nouveau monument horloger, les enjeux de sa redécouverte, les nouvelles séquences qui s'ouvrent (23 mars)...
◉◉◉ Le travail historique le mieux documenté sur l'histoire du chronographe : il est signé d'Arnaud Tellier et il est daté de 2006, mais il était utile de le republier pour mieux comprendre les enjeux du compteur de tierces de Louis Moinet et de nos nouvelles connaissances sur l'aube de la chronographie (24 mars)...
◉◉◉ Le grand orchestre du Splendid horloger : il y avait des montres piano, des montres métronome et des montres en orgues de Barbarie, voici maintenant la montre guitare inventée par Yvan Arpa (21 mars)...
◉◉◉ La nouvelle marque d'ultra-horlogerie purement genevoise de l'infatigable Yvan Arpa (encore lui !), qui réussit à se faire plus genevois que les manufactures genevoises, jusque dans la captation de la vraie devise de Genève (22 mars)...
◉◉◉ La confirmation Bréva comme station météo de poignet : là encore, les lecteurs de Business Montres en savaient plus avant tout le monde sur cette mécanique alti-barométrique (21 mars)...
◉◉◉ L'énigme Bucherer Paris (ancienne boutique Old England) : toujours pas de date d'inauguration officielle, mais déjà des plans intérieurs où Richemont, notamment Cartier, se taille la part du lion en laissant les autres marques faire de la figuration (21 mars)...
◉◉◉ L'ovni Ferrari annoncé pour accompagner la nouvelle LaFerrari : un mouvement horloger conçu comme un moteur de compétition, avec une esthétique mi-Cabestan mi-Parmigiani qui faisait douter de son attribution à Hublot, du moins jusqu'à ce matin – voir ci-dessus (18 mars)...
◉◉◉ La "disparition" de Christophe Berthaud, ce vice-président du Swatch Group qui dirigeait Swiss Timing (chronométrage officiel pour le compte du Swatch Group), mais qui a perdu sa signature alors qu'il est inculpé dans une affaire de pacte de corruption supposé en Inde (18 mars)...
◉◉◉ Et nos rubriques habituelles, au jour le jour et en temps réel : Atlantic-tac et l'actualité horlogère comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte (22 mars), le zapping des 20 vidéos mises en ligne sur Business Montres Vision (24 mars), les sept montres de la semaine (À découvrir : 24 mars), les nouvelles montres, les chaises musicales (H. Moser & Cie, Hublot, etc.), les nouvelles marques de l'année (37 au compteur à ce jour), les murmures, les rumeurs et les indiscrétions au quotidien (Carla Bruni-Sarkozy comme mannequin chez Bvlgari, etc.)...
 
 
 
▶ RUMEURS & MURMURES
Ce qu'il faut lire entre les lignes...
◉◉◉ On va certainement reparler cette semaine d'au moins un nouveau CEO dans une manufacture en vue, sinon de deux [pas sûr que ce soit déjà mûr], alors que les transactions pour la reprise de marques ou des changements d'actionnaires se poursuivent activement dans plusieurs maisons... ◉◉◉ On reparlera également des manoeuvres de déstabilisation – voire même de désinformation active – qui ciblent actuellement le groupe LVMH, toujours dans la zone des tempêtes du fait d'une convergence des catastrophes (voir nos éditions précédentes)... ◉◉◉ Ce sera la semaine du mariage officiel entre le Swatch Group et Harry Winston : on va enfin passer aux choses sérieuses et vérifier que – au-delà de la bonne affaire réalisée par le Swatch Group pour cet achat – les Biennois ont bien une stratégie de relance crédible pour une marque américaine de haute joaillerie comme ils n'ont jamais eu l'habitude d'en piloter... ◉◉◉ On devrait rapidement voir apparaître des offres alternatives en matière de mouvements et d'échappements : alternatives aux fournitures récessives du Swatch Group, mais aussi à celles des motoristes indépendants (Sellita, Soprod, Technotime), sur la base de composants pas strictement Swiss Made 100 % authentiques [pas plus pas moins que ceux des concurrents] dont l'assemblage en Suisse fera de dignes rejetons de l'horlogerie helvétique...
 
 
 
 
▶ MCT SEQUENTIAL ONE-S 110
Le retour de flamme des heures prismatiques...
◉◉◉ Déjà partiellement dévoilé par Business Montres (le Sniper du vendredi : 15 mars dernier), la nouvelle Sequential One-S110 – Saison 2 – a été redessinée en deux exécutions par fabrice Gonet (HD 3 et Slyde), qui prend ainsi la succession d'Eric Giroud, le concepteur des montres de la Saison 1 (motorisation imaginée par Denis Giguet). On trouvera une version apaisée dans notre chronique "À découvrir" du 24 mars, mais l'édition rouge a une force intérieure qui souligne les évolutions stylistiques d'une des montres les plus emblématiques de la nouvelle génération des années 2000. Le principe d'affichage numérique séquentiel (grands chiffres des heures dessinés par des prismes et minutes rétrogrades) est animé par la structure cruciforme du cadran, qui étaye en le renforçant le boîtier coussin, affiné par un sillon central souligné de rouge. Au poignet, c'est toujours aussi impressionnant...
 
 
 
 
TECHNOMARINE
De Saint-Tropez à Ibiza, l'été sera gold...
◉◉◉ Mais non, le bling-bling n'est pas mort : il bouge encore ! La preuve avec cette Cruise Monogram de TechnoMarine, qui renoue avec cette tradition de la Golden Touch qui redorait tout sur son passage : une tradition très TechnoMarine qui permet aux fashionistas de briller, sur les plages comme sur les dancefloors, de Saint-Tropez à Ibiza et retour, voire plus si affinités. Même si le bracelet est blanc (ça va avec tout), tout est doré dans cette montre, le boîtier comme le cadran (décoré du logo TechnoMarine, mais traité façon miroir) et la lunette, et même la couronne ou les aiguilles : pas question de perdre pied sous le poids de l'or, puisque la Cruise Monogram est étanche à 200 m (de profondeur, pas de la plage !). Pour ce lingot de 40 mm qui cache un moteur à quartz sous ses dorures, il faudra compter un peu moins de 500 euros, mais, pour ce prix, celles qui enchaînent les nuits blanches sauront au moins le jour et la date... 
 
 
 
 
▶ LES IN-DIX-CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
◉◉◉ CHOPARD : c'est la montre qui va poursuivre la manufacture pendant encore quelques années. On se souvient du scandale soulevé par l'acceptation de la commande de 250 montres passée à Chopard par le défunt colonel Kadhafi, pour les 40 ans de son arrivée au pouvoir en Libye. C'était déjà sulfureux en 2009 (Business Montres du 27 août 2009) : c'est encore plus choquant en 2013, après le "printemps arabe", alors que les premières montres de cette série arrivent sur le marché (ci-dessous). On en trouvera une à la vente Sotheby's de Hong Kong, le 7 avril prochain (boîtier or blanc de 39,5 mm serti de tsavorites : estimation 6 500-9 100 dollars)...
 
 
◉◉◉ SOTHEBY'S (1) : dans cette même vente Sotheby's de 441 lots, on remarque l'habituel contingent de Patek Philippe (129 lots), mais aussi une forte représentation de Cartier (42 lots), de Jaeger-LeCoultre (41 lots, dont de nombreuses complications neuves, manifestement spéculatives : Reverso Grande Complication à Triptyque, Duomètre à chronographe, etc.), de Panerai (29 lots, eux aussi récents et neufs de stocks) et d'Audemars Piguet. Beaucoup de séries spéciales "boutique" dans cette offre très orientée vers le neuf ou le quasi-neuf très récent, comme c'est de tradition à Hong Kong. À noter : la première montre Seelin sertie jamais passée sous le marteau (lot n° 2256 : un Wulu en forme de calebasse), ce qui sera une excellente occasion de tester la résistance de la nouvelle marque du groupe Kering aux enchères. Très peu de montres de poche, mais on y remarque une superbe Bovet Londres (lot n° 2464, daté de 1830 : ci-dessous)...
 
 
◉◉◉ SOTHEBY'S (2) : la série la plus spectaculaire de cette vente reste cependant, en fin de catalogue, la dispersion des pendules ultra-luxueuses de l'ancienne collection du sultan de Brunei : des pièces uniques qui reviennent donc sur le marché asiatique après avoir été commandées spécialement en Europe dans les années 1990. On y trouve les grands noms habituels : Patek Philippe (généralement à quartz : ci-dessous, le lot n° 2524), Cartier, Asprey, mais aussi Gérald Genta [qui était quasiment un fournisseur officiel de la cour à Brunei] ou Daniel Roth. Forte estimation pour ces pièces très ornées, serties et décorées de pierres dures et de pierres précieuses. Pas belles ces pendules ? D'abord, il en faut pour tous les goûts et, surtout, ces commandes spéciales d'un obscur monarque exotique ont permis la survie de nombreux artisans du luxe et d'ateliers spécialisés – ce qui a toujours été la fonction des rois et des grands de ce monde tentés par la consommation ostentatoire...
 
 
◉◉◉ DIETLIN : en attendant Baselworld et les vitrines magiques (plus créatives que jamais) dont la mise au point est en cours dans les ateliers de Xavier Dietlin, ne pas manquer, sur sa chaîne images, une rétrospective des innovations de ces dernières années, pour Hublot, Hermès, Blancpain, Bovet, etc.
 
◉◉◉ LAURENT FERRIER : le recrutement préventif par Laurent Ferrier d'Anthony Moreno, lauréat du prix du meilleur jeune élève au dernier Grand Prix de Genève (source : L'Argus des montres)...
 
◉◉◉ ROLEX : la manifestation n'est pas forcément officielle et autorisée, mais les aficionados londoniens de Rolex ont rendez-vous le 29 mai pour le soixantième anniversaire de la conquête de l'Everest par sir Edmund Hillary, dont tout le monde qu'il portait une Rolex qui allait donner naissance à l'Explorer I (information : RPR-Rolex Passion Report). On découvre à cette occasion que Hans Wilsdorf avait parrainé, en 1952 (donc, l'année précédente) une expédition suisse lancée à la conquête de l'Everest, avant de se reporter, l'année suivante, sur l'expédition britannique enfin victorieuse...
 
 
◉◉◉ SMARTWATCH : les montres intelligentes (smartwatches) sont une tentation horlogère très puissante depuis les années quartz. Techhive nous propose un tableau des évolutions dans cette famille de montres. Toujours côté smartwatches, ne pas manquer les cinq bonnes raisons de porter une montre intelligente – sous-entendu : de se remettre à la montre-bracelet alors que les montres sont des objets obsolètes et techniquement dépassés (source : LaptopMag)...
 
◉◉◉ PEBBLE : pannes en série et extinctions mystérieuses pour une des premières montres intelligentes lancées sur le marché, après une spectaculaire campagne de promotion par souscription (crowdfunding). Pas bon pour l'image, ces histoires de "mort subite" (source : GNT)...
 
◉◉◉ DUBOIS ET FILS : relancée en souscription (financement collaboratif : 1,5 millions de CHF levés), la maison Dubois et Fils – qui s'obstine absurdement à se proclamer "la plus ancienne manufacture d'horlogerie suisse" (1747) – lancera à Baselworld deux nouvelles collections, DBF 001 (boîtier rond) et DBF 002 (boîtier coussin, gentiment qualifié de "carré moderne" : ci-dessous). Rien de révolutionnaire dans le design – ce n'est pas la vocation de la marque – et qualité d'exécution tout-à-fait honnête pour le prix...
 
 
◉◉◉ HERITAGE WATCH MANUFACTORY : c'est parti pour une production industrielle des calibres et des montres présentées au cours de ces dernières années par l'embryon de manufacture maintenu en vie par Karsten Frasdorf. Didier Decker, le nouveau CEO (Business Montres du 5 septembre 2012), a confié la fabrication simultanées des quatre premiers calibres à Centagora, le motoriste qui avait mis au point l'Opus 12. Les premières montres devraient être présentées à Baselworld 2014. Seconde bonne nouvelle pour les amateurs : la marque devrait être de retour à Genève dans les mois qui viennent...
 
◉◉◉ CONFIANCE : à peine 10 % des consommateurs européens croient ce que leur racontent les marques sur les médias sociaux (15 %aux Etats-Unis). Ce divorce dans la défiance est souligné par la dernière étude Forrester, qui constate également que ces consommateurs – déjà sceptiques en matière de publicité – supportent de moins en moins les intrusions des marques sur leurs écrans ou avec les bannières publicitaires. L'interaction d'une entreprise avec ses publics reste l'objectif, mais cette étude est à méditer (source : Forrester)...
 
   
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DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...
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