LUNDI : Faut-il se promener toute nue dans les rues de Tel-Aviv pour mieux vendre des montres avec un bracelet en caoutchouc ?
C'est sans doute ce qu'on appelle avoir le sens belge de l'humour : sans culotte et sans soutien-gorge pour promouvoir les bracelets en caoutchouc d'une marque de montres ! Dans les rues de la capitale israélienne, c'est gonflé. L'actualité des montres n'est pas un long fleuve tranquille... ▶▶▶ EN RÉSUMÉ...❏❏❏❏ IN–10–CRÉTIONS, INFORMATIONS, RUMEURS & MURMURES : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité. …
C'est sans doute ce qu'on appelle avoir le sens belge de l'humour : sans culotte et sans soutien-gorge pour promouvoir les bracelets en caoutchouc d'une marque de montres ! Dans les rues de la capitale israélienne, c'est gonflé. L'actualité des montres n'est pas un long fleuve tranquille...
▶▶▶ EN RÉSUMÉ...❏❏❏❏ IN–10–CRÉTIONS, INFORMATIONS, RUMEURS & MURMURES : le tout noté à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité. Au programme... ❏❏❏❏ A. MANZONI & FILS : Oliver Ike (ex-Ikepod) lève six fois moins de fonds que prévu... ❏❏❏❏ NI HAUT NI BAS : toute nue dans les rues de Tel-Aviv pour promouvoir les collections de montres d'Emboss... ❏❏❏❏ DIESEL : poignets de poulet, passez votre chemin face à la nouvelle Grand Daddy... ❏❏❏❏ PAPIER : une Royal Oak en papier tridimensionnelle (ci-dessus), sculptée par la designer britannique Samantha J. Smith (50 x 40 cm)... ❏❏❏❏ COMMENT C'EST FAIT : un cours rapide d'horlogerie, approximatif mais intéressant... ❏❏❏❏ BRITAIN : le réarmement moral de l'horlogerie britannique... ❏❏❏❏ BLUE NILE : l'âge de la maturité sera-t-il celui de la banalisation d'un concept jusqu'ici prometteur ? ❏❏❏❏ TAG HEUER : une infographie historique qui serait parfaite sans fautes, ni oublis... ❏❏❏❏ COMPOSTELLE : les montres qui attendent leurs propriétaires disparus et qui donnent toujours l'heure... ❏❏❏❏ SUPERSTITION : ce n'est pas demain qu'on flirtera avec les nuages dans le gratte-ciel chinois... ❏❏❏❏ DEUX-AXES : le nouveau Wing Tourbillon de Sea-Gull (Chine) n'a rien à envier – sauf un coup de lime – à ses concurrents suisses... ❏❏❏❏ REPRISE AMÉRICAINE : il suffit d'y croire pour se rassurer, mais même les experts américains pointent du doigt les trucages statistiques...
▶▶▶ DIESEL GRAND DADDYAu poignet, l'équivalent de deux Oyster côte à côte... 
◉◉◉◉ Les amateurs de « grosses montres » sont K.O debout : 73 mm de diamètre – soit un doublé de Rolex Oyster Daydate côte à côte au poignet – pour la nouvelle Diesel Grand Daddy, qui succède à la déjà très imposante Mr Daddy (ci-contre), qui ne faisait guère « que » 65 mm de large (une fois et demi une Luminor de Panerai en 44 mm). Épaisseur annoncée : 14 mm, ce qui reste raisonnableTout ça pour loger quatre mini-montres à chronographes dans le boîtier : une dans chaque quart de la montre, soit un total de quatre couronnes et de huit poussoirs, avec 24 aiguilles pour les 4 sous-cadrans et les 12 compteurs des chronographes. Inutile de se demander à quoi peuvent bien servir quatre chronographes indépendants, sachant qu'un être humain normalement constitué – sauf cas de polydactylie pathologique – ne peut guère utiliser que deux doigts à la fois pour lancer un chronométrage : à moins que, le même soir, vous soyez au fourneau et que vous ayez au menu des oeufs à la coque, des spaghettis, une tarte Tatin et une crème caramel. Pourtant, cherchez bien, il manque finalement quelque chose à cette quadruple horloge de poignet ! Cette Grand Daddy n'aurait-elle pas été parfaite avec une heures-minutes centrale ? On se perd en conjectures sur l'usage de la lunette graduée (non, ce n'est pas une échelle pour la plongée sous-marine, la montre n'étant étanche qu'à 30 mètres). En tout cas, il n'y en aura que 1 000, facturées chacune 1 000 dollars. Poignets de poulet s'abstenir... 
▶▶▶ BACKING BRITAINLe grand retour de l'horlogerie britannique...
◉◉◉◉ Pour ceux qui ne l'auraient pas noté, il se tiendra cette année au moins trois salons horlogers au Royaume-Uni, certains de premier plan comme Salon QP à la Saatchi Gallery (46 exposants), d'autres plus modestes comme le récent London Watch Show. C'est nouveau et c'est très symbolique de la nouvelle dynamique des maisons d'horlogerie britanniques, qui se comptent déjà par dizaines (contre moins d'une dizaine il y a dix ans) et qui se créent à un rythme soutenu (pas loin d'une nouvelle marque tous les mois). Certains sont déjà très connues en Europe et dans le reste du monde : les frères English de Bremont pratiquent ainsi un marketing intensif, alors que Linde Werdelin s'en tire par un accès original au marché (avec un tout aussi excellent marketing), là où Meridian et quelques autres marques réaffirment leur intégrité de « manufacture » authentique, parfois jusque dans la conception, la construction et la réalisation du mouvement. Les piliers de la tradition comme Roger W. Smith ou, dans un tout autre style, Christopher Ward (qui travaille sur son propre mouvement) font aujourd'hui figure de pionniers. Sans excentricité, il ne saurait y avoir de Royaume-Uni : on notera donc l'horloge atomique de poche de Hoptroff, qui fait aussi des montres dans le style de George Daniels (Business Montres du 4 mai dernier), ainsi que les néo-horloges de marine de Comitti. On doit aussi s'intéresser aux montres de mode de Kennett (superbes boîtiers coussin) ou à l'option suisse radicale prise par Peter Speake-Marin. Ne pas oublier des propositions moins connues sur le continent comme celles de Peter Roberts, de Schofield ou de Thomas Mercer, qui ressuscite l'esprit des anciens chronomètres de marine anglais (Business Montres du 9 novembre 2012). On annonce le retour en force d'Accurist, marque traditionnelle du Royaume-Uni, alors que le rachat de Theo Fennell et son repositionnement comme marque globale annonce le lancement de nouvelles collections horlogères. On attendra Salon QP, à la mi-novembre, pour en savoir plus sur la nouvelle marque Pinion, « Designed & Made in England ». Bref, ça part dans toutes les directions, avec un coup de fouet créatif tout-à-fait enviable pour une horlogerie sous Union Jack qui renaît de ses cendres. Encourageant ou inquiétant : la plupart des nouveaux horlogers anglais annoncent vouloir développer leurs propres mouvements et très rapidement se passer de l'impérialisme suisse dans ce domaine... 
▶▶▶ EMBOSS TIMEWEARQuand le cuir est démodé, on se contente de la peau...
◉◉◉◉ « À poil » dans les rues de Tel-Aviv : ça ne devait pas être un jour de shabbat, sinon c'était la lapidation ou la réexpédition sans retour vers la bande de Gaza ! Non, ce n'était qu'une opération de promotion – plus ou moins sauvage, on ne sait pas trop – pour la jeune marque horlogère belge Emboss (lancée il y a quelques mois, ce qui en fait la référence #58/Génération 2013 des « bébés » horlogers de l'année), qui compense son relatif manque de notoriété par une vigoureuse prise de position écolo-opportuniste : « Leather is out » (« Le cuir, c'est ringard »). Ceci parce qu'Emboss Timewear n'utilise que des bracelets en caoutchouc pour ses montres qui, si elles ne brillent pas côté originalité du design auto-qualifié de sexy et de contemporain (ci-contre : la Scuba Master), se flattent tout de même de leurs mouvements suisses et du Swiss Made apposé sur les cadrans. Donc, opération effeuillage mixte – partiel côté face, total côté pile – dans les rues de Tel-Aviv, en couple et montre au poignet pour « respecter la planète », sous l'oeil des caméras (source : Excite). On a connu moins racoleur et moins opportuniste comme campagne de promotion... 
▶▶▶ LES IN–10–CRÉTIONS DU JOURNotées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
◉◉◉◉ A.MANZONI & FILS : échec apparent du projet lancé sur Kickstarter par Oliver Ike, qui avait co-fondé Ikepod première manière (Business Montres du 24 juin 2013). Il n'a réussi à lever qu'un peu moins de 125 000 dollars sur les 850 000 dollars qu'il espérait retirer de sa souscription en ligne. Oliver Ike avait pourtant mis tous les atouts de son côté, en rachetant le nom d'une ancienne marque tessinoise (Lugano), et en projetant de s'installer dans les bâtiments de cette ancienne manufacture. Explications possibles de cette absence de réactivité des souscripteurs : aussi malin soit-il, le storytelling généalogique (autour de l'authenticité de la manufacture A. Manzoni & Fils) n'est jamais une bonne recette sur Kickstarter, où les souscripteurs se moquent également du Swiss Made et de toute subtilité mécanique, de même qu'ils se sont montrés relativement imperméables à l'excellent branding du lancement de cette nouvelle marque. Autre handicap pour le projet collaboratif A. Manzoni & Fils : le prix trop élevé de la montre Canopus à calendrier semainier (ci-contre). Espérons seulement que cet échec souscriptif ne remet pas en cause l'ensemble du projet de relance de cette marque, qui serait la référence #59/Génération 2013 des nouvelles maisons de l'année... ◉◉◉◉ BLUE NILE : en mois de dix ans, Blue Nile s'est hissé au premier rang mondial des joailliers en ligne (devant Tiffany & Co !), avec pas loin de 450 millions de dollars de ventes annuelles et un prix moyen qui tend vers les 8 000 dollars. Le départ inattendu de son co-fondateur historique, Mark Vadon, risque de remettre en cause le modèle économique : il est désormais question de monter un réseau de boutiques « en dur » et des sous-marques commerciales, sans s'accrocher à la politique précédente des « prix bas ». Les financiers prendront-ils le dessus ? 
◉◉◉◉ BOMBA : un réveil pas comme les autres, d'inspiration très mécanique (quoiqu'électronique, avec des LED de couleur bleue), qui reprend le principe des « horloges à palettes » (flip clocks) si à la mode dans les années 1970 et désormais caractéristiques des panneaux d'affichage dans les aéroports (environ 80 dollars, chez Little Click Shop : ci-contre)... ◉◉◉◉ COMPOSTELLE : en marge de la tragédie ferroviaire, un dilemme pour les autorités policières espagnoles. À qui appartiennent les menus objets du quotidien récupérés sur les lieux du drame ? Il y avait 185 passagers, dont beaucoup ne reviendront jamais à l'Institut médico-légal pour récupérer leurs biens, dont 79 victimes qui ne témoigneront plus et dont les familles ignorent ce qu'elles portaient. Valises, sacs à main, livres, lunettes de soleil, téléphones et surtout montres dans tous les styles, qui continuent à donner l'heure – sauf pour celles qui ont été choquées ou brisées et qui sont arrêtées à 20 h 41, le mercredi 24 juillet. La presse s'en émeut et s'interroge sur ces montres des fantômes du train qui n'est jamais arrivé à Saint-Jacques-de-Compostelle (Faro de Vigo)... ◉◉◉◉ COMMENT C'EST FAIT – LES MONTRES DE LUXE : un documentaire plutôt bien fait sur les montres de luxe, avec un délicieux accent belge, quelques impropriétés et des notations historiques (parfois inexactes) toujours intéressantes à rappeler. Manifestement, le commentateur n'a pas tout compris, mais ça reste néanmoins très sympathique (reportage chez Blancpain)... ◉◉◉◉ ÉTATS-UNIS : pour ceux qui auraient encore quelques illusions sur la reprise américaine, un conseil de lecture ! « Une récession qui ne dit pas son nom : les indicateurs économiques des Etats-Unis sont manipulés (et c’est un institut américain qui le dit) : c'est à lire dans Atlantico et c'est assez révélateur. « Lakshman Achuthan est le porte-parole de l’ECRI (Economic Cycle Research Institute, autorité dans l’étude conjoncturelle et dans le diagnostic de retournement des cycles des affaires). Il intervient régulièrement sur les médias pour commenter les divers indicateurs que publie l’institut. Bloomberg l’a invité récemment et nous pensons que cet interview, laquelle intervient en plein débat sur la politique monétaire américaine, est importante. On est en train de débattre de l’opportunité ou de la nécessité de ralentir les achats de titres de la Réserve fédérale ; on est en train de supputer et de tirer des conjectures sur le futur remplaçant de Bernanke. Les indications que l’on peut tirer de l’analyse de la conjoncture américaine constituent des éléments indispensables pour éclairer les débats en cours. Donc, Achuthan était sur Bloomberg. Voici l’essentiel de son intervention :• Achuthan considère que les Etats-Unis sont entrés en récession en 2012...• Achuthan considère que les Etats-Unis sont dans une situation qui est comparable à celle que connaît le Japon depuis 1992...• La croissance globale marque une tendance au ralentissement généralisé et cette tendance a commencé bien avant le début de la crise financière de 2008/2009...Voici les propos d’Achuthan rapportés de façon un peu plus explicites. Nous avons privilégié le sens sur le formel. Les pouvoirs publics ont toujours la même politique, ils nient la réalité. Personne parmi les responsables n’a envie de reconnaître que l’économie est en récession. Au-delà des chiffres, il y a cependant une indication qui ne trompe pas : « vous n’auriez pas une politique de taux d’intérêt zéro et de Quantitative Easing qui dure depuis 4 ans si tout était OK ». On objecte souvent que les statistiques de l’emploi s’améliorent. La réalité est que si l’on dépasse les headlines, les titres des journaux, le marché du travail est en très mauvais état. Il faut fouiller et voir en profondeur et, là, on s’aperçoit que la qualité des emplois est déplorable. Ce que l’on crée, ce ne sont pas des emplois qui font de l’argent. Si vous avez entre 35 et 54 ans, et que vous vous placez dans la perspective des trois dernières années et demi, c’est-à-dire dans cette période de soi-disant reprise de l’emploi, vous constatez en réalité que ce qu’il y a eu, ce sont des pertes d’emplois et non pas des gains. Dans cette tranche d’âge et au cours de cette période, près d’un million d’emplois ont été perdus. Dans cette tranche d’âge, c’est la période où vous êtes censé gagner le plus d’argent et dépenser le plus. Les gens que vous interrogez n’ont pas cette impression de gagner plus d’argent et de pouvoir dépenser plus et ceci est au cœur de la situation économique présente »... ◉◉◉◉ CONRAD SHAWCROSS : souvent considéré comme l'un des plus grands artistes de sa génération, Conrad Shawcross est un sculpteur dont les oeuvres explorent la physique et la métaphysique, la biologie, la géométrie, la philosophie et la cosmologie. Il se passionne pour le temps, d'où son exposition, cet été, à la Roudhouse londonienne : son horloge sans cadran écrit les heures (sans cadran, mais trois bras figurent les heures, les minutes et les secondes) avec des lumières et des rouages, dans une envoûtante expérience spatio-temporelle (vidéo ci-dessous et explication ci-dessus) sur huit mètres de haut. On ne sait plus si on assiste aux évolutions d'un planétarium ou aux circonvolutions d'un mécanisme horloger. 4 000 heures de travail ont préludé à cette mise en scène du temps, qui fait du spectateur un acteur de cette machination cosmique... ◉◉◉◉ GRATTE-CIEL : le projet de gratte-ciel géant (le plus haut du monde) Sky City en Chine a du plomb dans l'aile (Business Montres du 22 juillet). Peut-être par superstition (pas officiellement, bien sûr), la construction de la tour a été arrêtée par les autorités. Alors que la construction devait se faire en un temps record de 90 jours (!), les grandes œuvres du bâtiment sont à l'arrêt. D'après les informations du quotidien chinois XiaoXiang Morning Post, et relayées par Le Nouvel Observateur, le constructeur n'a pas obtenu les autorisations nécessaires. Plus précisément, les autorités compétentes ont ordonné d'interrompre le chantier, car certaines procédures n'ont pas été effectuées pour obtenir l'autorisation de commencer les travaux. Certaines autorisations sont nécessaires, après examen de l'impact environnemental et de la sécurité du projet, a précisé le journal chinois. Une porte-parole du promoteur Broad Sustainable Building (BSB) a assuré, au contraire, que tout était en ordre. Les projets pharaoniques de ce type sont souvent victimes d'une malédiction. En effet, la construction de ces tours de Babel modernes s'accompagne la plupart du temps d'un crash économique. Dans les années 1920, par exemple, l'immeuble Chrysler (inauguré en mai 1930) et l'Empire State Building (achevé en mai 1931) ont précédé la Grande dépression aux Etats-Unis. Plus tard, la fin des travaux du World Trade Center (inauguré en avril 1973) a coïncidé avec une nouvelle crise et avec la fin du système monétaire de Bretton Woods. A la fin des années 1990, l'inauguration des tours jumelles Petronas de Kuala Lumpur, en Malaisie, a marqué le début de la crise économique asiatique. Et la liste ne s'arrête pas là : une décennie plus tard, l'économie de Dubaï a subi un net coup d'arrêt après la construction du Burj Khalifa (terminé en janvier 2010). Pures coïncidences ou punitions pour hubris ? Mystère... 
◉◉◉◉ SEA-GULL : un tourbillon deux-axes chez Sea-Gull (Chine), à découvrir dans un reportage de Watch-Insider. Le Wing Tourbillon est encore à l'état de prototype, mais ce n'est plus qu'une question de semaine. Sachant que Sea-Gull – qui commercialise déjà des tourbillons « simples » aux environs de 1 000 dollars – travaille également sur une grande sonnerie et sur des calendriers perpétuels, on ne parierait plus aussi péremptoirement sur la supériorité naturelle des marques européennes (et notamment suisses) dans le domaine de la haute horlogerie. 60 secondes pour la rotation classique de la cage en titane sur elle-même et 150 secondes pour la rotation du berceau extérieur en aluminium sur son double axe (0,68 g pour la cage). n appréciera dans ce reportage photo la « bulle » sous laquelle ce tourbillon décentré à échappement au silicium (roue d'échappement) évolue – on est proche de l'esprit de la Zenith Christophe Colomb, mais également de la philosophie du tourbillon Panerai P.2005 (vidéo Business Montres Vision, dont ce clip est un des plus regardés, avec plus de 85 000 « vues »). Prix annoncé pour le Wing Tourbillon : aux environs de 48 000 CHF, quoique la décoration soit encore loin d'être au standard suisse et que la réserve de marche ne soit que de 55 heures. Ce qui compte, c'est la virtuosité technique plus que coup de lime final sur les 137 composants de la cage et les 261 composants du mouvement. ◉◉◉◉ TAG HEUER : une amusante infographie historique pour récapituler les trois demi-siècles de la marque (Bank Lyon). Non sans quelques petites erreurs (Steve McQueen n'a jamais été l' ambassadeur » des montres Heuer) et quelques omissions au passage (comme le Mikrograph de 1916 ou certaines campagnes de publicité)... 
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