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LUNDI : Pourquoi il faut s'attendre à une nouvelle partie de Monopoly entre les grands groupes

Plus que de profits (même s'il en faut aussi), les groupes cotés fonctionnent surtout au dopage perpétuel du chiffre d'affaires. Danger, addiction ! Alors que les marchés explosifs qui dynamisaient les rapports annuels sont en train de se calmer, il faut bien exploiter de nouveaux gisements de croissance : c'est reparti pour une vague de rachats...  ▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDILes réponses après le cours de chinois modeux ci-dessous...❏❏❏❏ ÉDITO : est-ce que les grands groupes …


Plus que de profits (même s'il en faut aussi), les groupes cotés fonctionnent surtout au dopage perpétuel du chiffre d'affaires. Danger, addiction ! Alors que les marchés explosifs qui dynamisaient les rapports annuels sont en train de se calmer, il faut bien exploiter de nouveaux gisements de croissance : c'est reparti pour une vague de rachats...

 
▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDI
Les réponses après le cours de chinois modeux ci-dessous...
❏❏❏❏ ÉDITO : est-ce que les grands groupes doivent accélérer quand leurs marchés se mettent à freiner ?
❏❏❏❏ PAYS-BAS : qu'est-ce qui fait courir les frères Grönefeld, créateurs indépendants issus d'une famille d'horlogers ?
❏❏❏❏ RATTRAPAGE : quelles actualités il ne fallait absolument pas manquer la semaine dernière dans Business Montres ?
❏❏❏❏ RUMEURS : est-ce que le Swiss Made des Tessinois est bien le même Swiss Made que celui des Romands ?
❏❏❏❏ HARRY WINSTON : à quoi peut bien servir une aiguille des secondes qui tourne sous sa bulle et sur son axe en 300 secondes ?
❏❏❏❏ INDISCRÉTIONS : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité (les pendules des Américains, les trois feuilles des Italiens, les "amis" de M. Busser, les fuseaux horaires des Martiens, les Rolex des Rolling Stones, les pierres précieuses des mines fermées, le salon privé aux portes de Baselworld, etc.)... 
  
 
▶ TOUJOURS PLUS (ÉDITO)
Les groupes de luxe en quête de croissance...
◉◉◉ Qu'on le déplore ou qu'on s'en amuse, les grands groupes de luxe sont condamnés à grandir encore et à occuper toujours plus d'espace sur le marché. Nick Hayek n'avait pas forcément envie de s'offrir un joaillier comme Harry Winston, mais il lui fallait à la fois utiliser son cash flow opérationnel [Harry Winston, c'est toujours mieux que de faire un chèque aux impôts], se trouver un nouveau moteur de croissance [au moins potentiellement] et, enfin, souffler cette maison sous le nez de ses concurrents. Lesquels sont exactement dans les mêmes dispositions d'esprit : il serait tout-à-fait logique que les équipes M&A [fusions-acquisitions] de LVMH soient en train de plancher sur le dossier Burberry, qui est exactement le genre de marque de mode multi-spécialiste (homme, femme, cuir, parfum) qui manque dans le portefeuille LVMH. Pour situer les enjeux, le chiffre d'affaires global de LVMH pèse à peu près trente fois celui de Burberry, dont la croissance est loin d'être optimale : les synergies seraient nombreuses et profitables avec les différentes divisions du groupe LVMH. Avec Burberry, maison autrement plus développée que les autres "petites" marques de LVMH (Céline ou autres, qui ne sont que vaguement profitables), il y aurait donc de quoi créer un vrai relais de croissance, alternatif aux super-ventes de Louis Vuitton, dont on peut estimer qu'elles ne peuvent plus croître sans nuire à l'image de luxe et d'exclusivité du malletier. La direction de la marque a clairement réaffirmé son intention de travailler dans la profondeur (verticalement) plus que dans l'extension territoriale (horizontalement).
◉◉◉ Les têtes d'oeuf du groupe LVMH pourraient se tenir sensiblement le même raisonnement à propos des dernières références indépendantes du marché, qu'on parle de Tiffany & Co [gros morceau à 8 milliards de capitalisation boursière, mais Bernard Arnault ne manque pas d'appétit], de Chopard ou même de Graff pour ne parler que de la joaillerie. Peu importe la marque et son auto-concurrence au sein du groupe [on pense ici à Bvlgari], du moment qu'on peut envoyer un signal fort aux analystes, toujours d'autant plus sensibles et rassurés par la croissance du chiffre d'affaires qu'ils sont troublés et déstabilisés par la stagnation de l'activité. La dictature du "toujours plus" reste prégnante et les analystes ont fini par comprendre que les groupes avaient la capacité d'accélérer la dynamique d'une marque conquérante [c'était le cas lors du rachat de Hublot par LVMH], alors qu'ils avaient perdu le pouvoir de relancer une marque déclinante [pour rester chez LVMH, c'était le cas d'Ebel et c'et resté le cas chez Movado]...
◉◉◉ On doit donc s'attendre, en 2013, à de nouvelles consolidations, dans le luxe en général et dans la montre en particulier. Les groupes ont le cash suffisant pour jouer au Monopoly en même temps que le devoir d'offrir des perspectives de croissance à leurs actionnaires. Le problème est que les "bonnes" grandes marques à vendre ne sont pas légion si on prend en compte ce critère de croissance potentielle : très peu sont dignes d'intérêt, surtout dans un contexte d'incertitudes internationales. Ce qui renchérit les prix. Plus on descend dans le bas du classement, moins les marques ont cet effet d'annonce positive en termes de croissance projetée. Ce qui abaisse les prix : au-dessous de 100 millions de dollars de chiffre d'affaires, c'est presque du day-to-day business, sans impact sur le cours boursier et c'est seulement pour prendre position au cas où, en préparant l'avenir. C'est pourquoi Harry Winston était un coup génialement joué par Nick Hayek [même si la suite de l'opération n'est pas garantie sur la facture d'achat] et c'est pourquoi, tant du côté de LVMH que de PPR, voire de Swatch Group [où les ambitions sont limitées par une position déjà trop oligopolistique dans l'industrie suisse] ou de Richemont, quelques grandes manoeuvres sont en cours pour le rachat de marques ou de réseaux commerciaux. De toute façon, si les Européens ne le font pas, les Chinois, les Qataris ou les Africains (Angolais) vont s'en charger, en Suisse comme en Italie, en France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis...
G.P.
 
 
 
▶ GRÖNEFELD
Les méchaniciens des Pays-Bas sont au plus haut...
◉◉◉ Les deux frères Grönefeld (Bart et Tim) pratiquent, à Oldenzaal (Pays-Bas), une originale horlogerie familiale et indépendante. D'abord, parce qu'ils travaillent ensemble ; ensuite, parce qu'ils sont les héritiers d'une famille d'horlogers dont l'atelier existe depuis plus d'un siècle. Leurs créations mécaniques vont du mouvement mécanique élémentaire de la One Herz – avec un calibre totalement "manufacture" à seconde morte et réserve de marche – au tourbillon-répétition minutes à timbre cathédrale. Par leur esthétique autant que par leur qualité mécanique, ces montres tiennent une place à part dans le paysage horloger international : on peut découvrir leur atelier dans une vidéo (ci-dessous) qui résume l'essentiel de leur production et de leur philosophie, empreinte de simplicité dans l'expression de la complexité mécanique, de fidélité à la tradition dans le goût des finitions très soignées et de volonté dans l'ambition de réinterpréter en permanence, dans un style contemporain, les beaux-arts de la montre. Business Montres reviendra ultérieurement sur les propositions de cette équipe de créateurs, qui commencent à trouver leur place au meilleur niveau dans la nouvelle génération...
 
 
 
 
▶ INFO OU INTOX ?
Les petites rumeurs du jour...
◉◉◉ Il se raconte – mais ce ne sont que des rumeurs – que le groupe Fossil, qui vient de lancer une collection de montres Swiss Made (d'ailleurs esthétiquement très réussie et à un prix très attractif pour la qualité perçue : Business Montres du 6 février), travaille la production de ces montres avec un atelier basé dans le Tessin suisse, mais sur la base de mouvements mécaniques dont la suissitude serait pour le moins sujette à caution – compte tenu des antécédents de l'atelier en question [qui ne fait d'ailleurs pas pire que bien des motoristes et des marques de l'arc jurassien]... ◉◉◉ Il se répète – mais ce ne sont que des rumeurs – que la fondation Laureus (groupe Richemont) serait indirectement impliquée, en Espagne, dans la sombre affaire de corruption, de détournement de fonds et d'évasion fiscale dans laquelle est aujourd'hui mouillé le gendre du roi Juan Carlos Ier, Iñaki Urdangarín. Ce dernier aurait été pressenti pour prendre la présidence de cette fondation charitable, qui mobilise des sportifs internationaux pour promouvoir le sport populaire dans le monde. Vous avez dit charitable ? On parle de 250 000 euros annuels pour le salaire d'Iñaki Urdangarín... ◉◉◉ Il se murmure – mais ce ne sont que des rumeurs  – que Thomas Straumann, milliardaire suisse bien connu et ex-patron des montres H. Moser & Cie, profiterait du Top Marques de Monaco (information non officielle, non autorisée et non confirmée) pour mettre aux enchères l'Astron Martin DB 5 de James Bond (plaque d'immatriculation : 007 JB), acquise en 2006 pour 2,6 millions de dollars : la voiture a perdu son siège éjectable, mais elle a conservé ses mitrailleuses co-axiales (dans les phares), ses lacère-pneus dans les essieux, son générateur brouillard arrière et son volet anti-balles. Cette voiture devrait être le clou du dixième anniversaire que le Top Marques de Monaco fêtera en avril prochain (une semaine avant Baselworld), avec un invité pipole de premier plan : M. Bond, James Bond en personne, à travers une exposition de nombreux objets liés à l'agent secret – notamment des montres et l'hélicoptère de Sky Fall. L'Aston Martin de Thomas Straumann fera-t-elle le voyage ? Au passage, une autre question : Thomas Straumann, qui a dû récemment recapitaliser sa société (Straumann, Bpale) etqui déjà perdu à peu près 90 millions de CHF dans l'aventure H. Moser & Cie, a-t-il a ce point besoin d'argent ? ◉◉◉ Il se dit – mais ce ne sont que des rumeurs  – que le groupe Tourneau (premier réseau de distribution aux Etats-Unis) est à nouveau sur le marché : le fonds de private equity californien Leonard Green & Partners, qui l'avait acquis en 2006 pour 320 millions de dollars, semble décidé à passer l'éponge en passant son investissement par pertes et profits – le retour à une profitabilité capable de générer une plus-value semblant reporté d'année en année... ◉◉◉ Il se remarque – mais ce ne sont que des rumeurs – que Karl Lagerfeld semble en voie de pierrecardinisation accélérée (hyperactivité dans la concession de licences tous azimuts) : après sa licence de montres accordée au groupe américain Fossil, le directeur artistique de Chanel et de Fendi (groupe LVMH) – qui a repris en mains sa propre marque, créée en 1984 et rachetée en 2006 par le fonds d'investissement britannique Apax Partners – a lancé récemment une nouvelle édition de bouteilles Coca Cola Light (1,5 € dans les supermarchés), ouvert un site e-commerce epour y vendre son prêt-à-porter "accessible" sous la griffe Karl, ouvert un concept store parisien (194, boulevard Saint-Germain) et renégocié sa licence parfums (cédée à Coty en 2002) en signant avec Interparfums (qui devrait perdre le mois prochain les 235 millions d'euros de chiffre d'affaires de la licence Burberry)...
 
 
 
  
▶ HARRY WINSTON HDT 4
Le tourbillon qui coince la bulle sur trois axes...
◉◉◉ Le trois axes sous bulle de verre de ce tourbillon sont tout aussi étonnants que le boîtier coussin, inusité chez Harry Winston. En revanche, on aura identifié dans cette nouvelle Histoire de tourbillon 4 (HFT4) l'esthétique en "tête de Mickey" – une face ronde et deux oreilles – qui marquait déjà l'Opus 11, de même que les affichages excentrés et séparés (heures, minutes, réserve de marche, secondes), bien typiques de l'offre Harry Winston. Pour le tri-axial, le prétexte est mécanique et il vise à améliorer la précision de la montre : l'organe réglant du mouvement est logé dans trois cages concentriques, chacune d’elle pivotant à sa propre vitesse, mais aussi selon un angle différent calculé en fonction des autres cages. Ce style tri-axial et tridimensionnel est confirmé par la bulle hémisphérique du cadran : la montre n'a pas peur d'afficher ses volumes (47 mm pour le boîtier pour 21,7 mm d'épaisseur !). La cage intérieure de ce tourbillon, qui abrite l’oscillateur et l’échappement, effectue une rotation toutes les 45 secondes. La cage intermédiaire effectue une rotation toutes les 75 secondes. La cage externe effectue une révolution toutes les 300 secondes : elle fait fonction d'aiguille des secondes (d'où la graduation, un peu décalée par rapport à nos codes horaires traditionnels). Le poids de cette triple cage en titane n'est pas banal : 1,57 g, soit le double, sinon le triple d'une cage ordinaire. On se demande dès lors quel est le gain de "précision stupéfiante" et où sont les "performances superbes" de ce régulateur tri-axial, qui n'est pionnier ni dans le trois-axes (Thomas Prescher est déjà passé par là, de même que Franck Muller pour le Revolution 3 et quelques autres indépendants comme Bexei), ni dans la rapidité de la rotation (Franck Muller est déjà passé maître dans l'art du tourbillon 5 secondes). Le boîtier coussin est élégant : on remarquera que le marque a renoncé à l'habituelle triple "griffe" du style Harry Winston. L'aspect "ramassé" et "plongeant" des cornes permettra d'adapter la montre à des poignets qui seraient rebelles aux 47 mm annoncés.
◉◉◉ Seuls vrais regrets : le bavardage typographique du cadran. Ni "Edition limitée" [si on met un accent sur É de limitée, il en faudrait un sur le E de Edition], ni "Tourbillon tri-axial" [si on ne le remarque pas, c'est qu'on est myope], ni le "Energie" pour la réserve de marche ne s'imposaient, alors qu'on avait déjà Harry Winston et Histoire de tournillon n° 4 à graver autour de la bulle. On ne peut dire que le double aiguille des minutes soit d'une lisibilité parfaite et qu'elle ne prête à confusion. Au final, si on ne peut que rester sceptique, d'une part devant l'argumentation anti-gravité d'un tourbillon aussi complexe, d'autre part devant ses réelles performances chronométriques, cette HDT 4 n'en est pas moins la plus convaincante des montres de cette collection destinée à illustrer les beaux-arts de la micro-mécanique suisse. À quelques détails près, l'esthétique générale sert très bien la complication horlogère – mais la bulle obliger quelques amateurs à porter des manches courtes...
 
 
 
 
SÉANCE DE RATTRAPAGE
Ce qu'il ne fallait pas manquer la semaine dernière...
◉◉◉ Chaises musicales : Gérald Roden en homme providentiel... Dans un nouveau rôle révélé par Business Montres, le nouvel homme fort du groupe Festina en Suisse aura la main sur un pôle industriel qui porte beaucoup d'espoirs pour les marques indépendantes (20 février)...
◉◉◉ Chronométrie : les 18 marques engagées dans le concours 2013... Un maigre contingent de marques courageuses, c'est assez décevant pour une industrie qui se pique de précision mécanique : une liste très révélatrice révélée par Business Montres (21 février)...
◉◉◉ Pour les montres françaises présentées à Baselworld sont-elles si moches ? Etonnante sélection du comité Franéclat (officiel) pour Baselworld. La grande majorité des 50 montres sino-françaises présentées déshonorent la tradition horlogère tricolore (23 février)...
◉◉◉ Mash-Up horloger : un peu de RJ-Romain Jerome, un peu de Louis, un peu de Patek Philippe... Une nouvelle montre qui rend un nouvel hommage à Jules Verne et à ses 20 000 lieues sous les mers : intéressant, pertinent et consistant (24 février)...
◉◉◉ La légende Aurel Bacs (Christie's) à l'épreuve de l'année 2013... Comment se présentent les enchères de montres de collection en 2013, après une année 2012 qui a vu le sacre de Christie's (deux épisodes, le second étant un entretien avec Aurel Bacs : 20 février)...
◉◉◉ Radical : dans une nouvelle dimension de la montre avec la Spacecraft de RJ-Romain Jerome... Une montre "casquette" dessinée avec élégance et dotée d'une mécanique très subtile, le tout à un prix réaliste (20 février)...
◉◉◉ Lundi, Mardi & Mercredi : le 360°, les SMS et le Zapping de l'actualité profonde... Les "montres romaines" oubliées par les historiens de l'horlogerie, le clip vidéo glam-sexy de la seconde Première Chanel, le luxe horloger en jeans, les marques privées de diamants par le casse de Bruxelles, la provocation pipi-caca Rolex des skateurs new-yorkais, le procès de corruption fait au Swatch Group qui n'intéresse personne, la Swatch qui fête ses trente ans, l'exosquelette de Devon, le monument-sculpture d'Anticythère, etc...
◉◉◉ Rock'n'horl : l'oeil était dans le cadran et regardez Caïn... Une horloge qui met le temps en abyme, en jouant sur la double signification du mot watch en anglais (21 février)...
◉◉◉ Le Sniper du vendredi au rapport... Les missions ponctuelles du sniper dans les paysages de l'actualité des montres, des marques et de ceux qui les font : des nouveautés, des analyses et des clins d'oeil à l'air du temps (22 février)...
◉◉◉ Atlantic-tac : des montres en jeans, en navette spatiale ou en provoc' pici-caca... Pour Atlantico (portail d'informations libres), la chronique de l'actualité horlogère telle que vous n'avez jamais osé rêvé qu'on vous la raconte (22 février)...
◉◉◉ À découvrir : sept montres par semaine, est-ce assez ainsi ? Notre sélection des montres repérées cette semaine en vitrine ou en cours de promotion : une par jour, à tous les prix et dans tous les styles (22 février)...
◉◉◉ Archives : le petit dictionnaire illustré de l'horlogerie (lettres I à L)... La suite de notre reprise des entrées d'un Dictionnaire publié en 2004 et jamais réédité depuis. Un excellent vademecum horloger (23 février)...
◉◉◉ Le zapping vidéo de la semaine... Vingt-trois vidéos sur la chaîne images Business Montres Vision, de la compilation des valeurs Bell & Ross à la géniale idée de Victorinox pour promouvoir les valeurs de la tradition suisse, en passant les pretty women parisiennes de Chanel, ci-dessous (24 février)...
 
 
 
 
◀▶ LES IN-DIX-CRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
 
◉◉◉ L'ARTICLE À NE PAS MANQUER : il est signé par Jack Forster dans Revo-online. Titré “Precision And Splendor : Clocks And Watches At The Frick Collection”, il s'agit de la visite d'une exposition new-yorkaise parrainée par Breguet. Les pendules et les horloges anciennes présentées sont d'un intérêt historique majeur : on ne les a plus vues en Europe depuis des décennies et elles témoignent d'un temps où les collectionneurs d'objets du temps avaient du goût et de la culture. Très belles images (dont le détail du cadran-astrolabe de David Weber, daté de 1653 : en haut de la page, sous l'édito) et excellente explications techniques. En clin d'oeil : dans le cartouche en haut de la page, à côté du titre, le dôme de la pendule globulaire des Trois nymphes, signée Lepaute. On croirait presque redécouvrir la "bulle" de la nouvelle Harry Winston (ci-dessus)...
 
◉◉◉ TRIFOGLIO : la marque dont le design italien Alessandra Baldieri est le co-créateur (avec Jessie Yeo) lance une intéressante série de son modèle Sette mari ("Sept mers"), avec un boîtier en aluminium traité céramique et mouvement automatique, avec bracelet en silicone assorti, livré dans un original pochon camouflé pour accompagner le style "militaire" de la montre (300 euros : ci-contre). Sur le site de Trifoglio, marque qui signe aussi des tote bags et des sacs à main, ne manquez pas les Italiennes qui font la promotion...
 
◉◉◉ BUSINESS MONTRES VILLAGE : c'est tous les jours (abonnement gratuit pour recevoir l'alerte par e-mails) une revue de presse des blogs horlogers les plus intéressants, histoire de ne pas décrocher de ce qui se dit dans les "bistrots d'en face"...
 
◉◉◉ GENEVOIS RIEN VENIR : bonne reprise par Tribune de Genève de la chronique sur les socialistes genevois qui ne veulent pas voir que Genève a perdu un atout stratégique en laissant filer le COSC à Saint-Imier (une révélation Business Montres antérieure de deux mois et demi avant la réaction indignée des élus socialistes, auquels on a proposé un abonnement gratuit)...
 
◉◉◉ BASELWORLD : un mini-salon privé en marge de Baselworld – ça ne se faisait plus, mais ça semble reparti ! Le Swiss Creative Lab regroupera au Ramada de la MessePlatz des marques indépendante comme Edelberg Haute Manufacture (écriture), Hysek Watches (montres), qui n'a pas retrouvé sa place entre les escalators du Hall 1, Dietrich (jeune marque déjà présente en 2012), Qi Jewels Genève (joaillerie henevoise – prononcez Tchi – lancée par un haut cadre de l'horlogerie) et Reconvillier (montres), ainsi que CreativeTexStyle (life style italo-suisse).
 
◉◉◉ PIERRES PRÉCIEUSES : fins de séries inquiétantes ! On apprend coup sur coup la fermeture (filons taris) des mines de turquoises (Sleep Beauty Mine, dans l'Arizona américain, parmi les plus belles du monde) et de grenats verts démantoïdes, dans l'Oural russe (source : Gemfrance)...
 
◉◉◉ FUSEAUX PLANÉTAIRES : les lecteurs de Business Montres (27 août) ont déjà entendu parler des équipes de la NASA qui travaillaient en MMT (Mars Mean Time, heure locale de la planète Mars, qui a été découpé en fuseaux horaires) pour rester calées sur l'heure locale et travailler en temps réel sur le robot Curiosity. Il existe à présent une collection de montres-bracelets sous la marque Mars (concept Garo Anserlian : nous en ferons la référence #25/Génération 2013), capables d'afficher, de façon analogique, cette double heure : c'est donc la première montre à fuseaux horaires planétaires (ci-contre) ! 395 dollars pour une world premiere interplanétaire : pas belle, la vie des montres dans les étoiles ?  Dommage qu'elle soit aussi nulle le plan esthétique, mais il y a pire, c'est la simili-Rolex martienne du même horloger, factureée 500 dollars en raison de son style presidential...
 
◉◉◉ ROLLING STONES : non seulement les Stones consommaient trop de drogues, mais ils étaient aussi totalement givrés. The Telegraph nous raconte comment Ronnie Woods demandait de l'argent aux membres du groupe pour payer la scolarité de ses enfants, mais qu'il s'en servait aussitôt pour s'acheter une Rolex...
 
◉◉◉ MB&F : Maximilian Büsser explique dans la vidéo ci-dessous pourquoi il accorde tant de place à la création artistique dans ses montres et quelle place tient l'amitié – ses fameux "friends" – dans sa vie professionnelle. Avec quelques remarques très bien senties, dont : "On ne tolèrerait pas dans nos vies privées le dixième des comportements insupportables qu'on accepte dans la vie professionnelle"...
 
 
◉◉◉ TWITTER : quel est votre quotient intellectuel de vos tweets ? Découvrez dans l'infographie ci-dessous tout ce qu'il ne faut jamais faire sur Twitter, sous aucun prétexte, mais ne racontez à personne le résultat de votre score personnel (source : DogHouseDiaries)...
 
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES
DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES...
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