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LUNDI : Une nouvelle horlogerie oléo-mécanique pour exorciser les démons de la montre connectée...

Une fièvre de cheval menace l'horlogerie ! Que se passera-t-il le jour où les amateurs de monde entier – notamment chinois – réaliseront que la recette de leurs montres suisses regorge de produits d'origine incontrôlée, pas forcément avouable et en tout cas pas très suisse ?   ▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDILes réponses après le saut de Felix ci-dessous...❏❏❏❏ EDITO : le Politburo chinois veut-il casser ou contrôler à son profit le marché …


Une fièvre de cheval menace l'horlogerie !

Que se passera-t-il le jour où les amateurs de monde entier – notamment chinois – réaliseront que la recette de leurs montres suisses regorge de produits d'origine incontrôlée, pas forcément avouable et en tout cas pas très suisse ? 

 
▶ LES QUESTIONS DE CE 360° DU LUNDI
Les réponses après le saut de Felix ci-dessous...
❏❏❏❏ EDITO : le Politburo chinois veut-il casser ou contrôler à son profit le marché des montres ?
❏❏❏❏ CONNECTIQUE : mais qui est ce gourou d'Apple qui fait l'apologie d'une iWatch ?
❏❏❏❏ CHEVAL : l'industrie horlogère est-elle à l'abri de ce qui serait la "viande chevaline" de ses montres ?
❏❏❏❏ SILICIUM : comment réalise-t-on des lunettes brunes presque aussi dures que le diamant (Richard Mille) ?
❏❏❏❏ SÉANCE : qu'est-ce qu'il ne fallait pas manquer en fin de semaine (cours de rattrapage) ?
❏❏❏❏ PROHIBITION : un article de Business Montres peut-il influencer les cours de la Bourse ?
❏❏❏❏ INDISCRÉTIONS : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité (les chaises musicales, ce que Félix Baumgartner nous avait caché, un peu de poésie, la couleur comme "friandise visuelle", le retour de Batman, le compte à rebours d'Omega, Mlle Delftia acidovorans, les 80 ans de l'horloge parlante, la belle Espagnole de Peter Speake-marin, les dépenses de TAG Heuer en Inde, quelques serpents qui sifflent sur vos poignets, le steampunk vernien chez Louis Moinet, etc.)...
 
 
◀▶ EDITO
Pas dangereuse, cette prohibition chinoise ?
❍❍❍ Pas d'autre mot que celui de "prohibition" pour désigner l'interdiction de communication imposée aux montres de luxe sur les télévisions et les radios chinoises ! Parler de prohibition, c'est évidemment évoquer la grande prohibition américaine de l'alcool, dans les années 1920 : pourquoi pas, même s'il est difficile d'imaginer "Chairman Cheung" (Zhang Yuping), le patron du réseau Hengdeli, en nouvel Al Capone de la contrebande des montres suisses ? Quelques éléments de réflexion pour tenter d'y voir plus clair. D'abord, inutile d'y revenir longuement, l'importance du marché chinois pour une Suisse horlogère qui vend deux sur trois des montres qu'elle produit à un Chinois, quelque part dans le monde. Ceci en ne tenant compte que des exportations légales, alors qu'on sait le marché parallèle local équivalent – sinon pire ! – au marché légal : une montre vendue dans les réseaux officiel pour une autre vendue sur des circuits incontrôlés...
❍❍❍ Ensuite, l'importance de la télévision et de la radio dans la (con)formation de l'opinion publique reste décisive, surtout dans un pays capital-communiste resté structurellement totalitaire. Ne pas négliger le fait que cette prohibition télévisuelle – facile à décréter du fait de la domination des médias par le Parti communiste – ne manquera pas de s'étendre aux autres canaux de communication : l'affichage des produits de luxe est déjà prohibé à Beijing, demain ailleurs ? Au nom de la nouvelle austérité néo-prolétarienne, de la "vie saine" et de la rééducation morale des "larges masses", on pourra également (re)cadrer les boutiques horlogères de luxe : quelques tracasseries administratives sont à prévoir pour abaisser leur niveau d'exposition. Tout ceci au nom des nouvelles valeurs morales promues par la nouvelle équipe au pouvoir. Tout aussi important : la compréhension des raisons qui poussent le nouveau Politburo à renforcer cette "lutte contre la corruption". On a du mal à imaginer une brutale conversion éthique dans des cercles de pouvoir totalement imbibés des valeurs de la "grande nation chinoise" – lesquelles sont endémiquement entachées de corruption depuis les premiers empereurs de la Chine. Il s'agit seulement de réorienter les flux corruptifs vers les bonnes poches : il n'y a pas de "haine des montres", seulement un rappel à l'ordre de ceux qui auraient oublié quels poignets méritent discrètement les chefs-d'oeuvre de l'horlogerie suisse...
❍❍❍ Le vrai danger reste celui d'une mutation (inévitable) d'un ancestrale et insatiable passion chinoise pour les mécaniques du temps : la fièvre néo-nationaliste transparait derrière la directive du Politburo, autant que dans le discours général sur la (re)cohésion du corps social chinois, menacé par le fantastique éclatement des inégalités. L'appétit pour les montres peut parfaitement se trouver re-routé vers d'autres marques que celles qui seraient associées aux années-fric de l'ère précédente : parions que les nouvelles marques bien en cour seront d'origine chinoise ou qu'elles auront fait allégeance aux réseaux chinois. L'arrogance des marques suisses fera tout ce qu'il faut pour convaincre les nouveaux consommateurs de "faire le bon choix" – sur les marchés intérieurs (bientôt largement détaxés, n'en doutons pas) comme sur les marchés extérieurs : ne doutons pas non plus que les douanes chinoises commenceront bientôt à se soucier de toutes les taxes qui leur échappent avec ces montres détaxées ramenées en Chine par les touristes chinoises !
G.P.
 
 
 
◀▶ FIÈVRE CHEVALINE
Et la traçabilité des ingrédients horlogers ?
◉◉◉ Un peu de viande de cheval dans les lasagnes pourrait avoir définitivement plombé la marque Findus et gravement porté atteinte à toute la filière industrielle de l'agro-alimentation française. On n'est sans pas au bout de nos découvertes pour le traçage de l'origine des "composants" alimentaires : chaque journée apporte son lot de révélations ! Et la filière industrielle de l'horlogerie suisse, est-elle si ostensiblement traçable ? Quand on voit les dégâts que peuvent provoquer quelques lots fourrés à la mauvaise viande [sans le moindre scandale sanitaire, juste pour une histoire de tromperie sur la marchandise], on ne peut que s'inquiéter de la déflagration que pourrait provoquer une prise de conscience de la non-suissitude de montres réputées suisses sur l'étiquette (Swiss Made) et distribuées par des marques suisses, surtout quand elles arborent le drapeau suisse dans leur communication. Peut-on continuer à prendre les consommateurs pour des crétins bas de plafond en leur imposant de vrais pâtés d'alouette horlogers : rappelons que la recette de ce fameux pâté d'alouettes est réalisée avec une alouette pour un cheval. Ce qui correspond à peu près à la recette de certaine montres présentées comme Swiss Made : une alouette helvétique pour un cheval asiatique. Une traçabilité sincère des importations suisse de composants horlogers (habillage et pièces de mouvements, sinon mouvements complets) révèlerait le pot-aux-roses, avec des conséquences imprévisibles. Pour l'instant, le demi-milliard d'internautes chinois et le demi-milliard d'internautes anglo-saxons n'ont rien compris au film du nouveau concept Swissness, qui aura eu pour seule conséquence de médiatiser le fait que la "fabrication suisse" alléguée n'était au mieux qu'une demie-ration de fabrication suisse – ce qui choque déjà beaucoup. Le jour où les internautes chinois réaliseront qu'on leur facture, quasiment au poids de l'or, des montres nées à Shenzhen, à Hong Kong ou à Bangkok, attention les dégâts !
 
 
 
 
◀▶ RÉVOLUTION CONNECTÉE
Tiens, on reparle de la montre iWatch d'Apple, y compris au sein d'Apple...
◉◉◉ Pour les lecteurs de Business Montres, la révolution des montres connectées est un concept désormais familier. Nous y avons consacré plusieurs articles, non seulemnt sur la connectique de poignet (Business Montres du 8 septembre), mais aussi sur les projets en cours chez Apple et à propos des rumeurs concernant ce qui pourrait être sur le feu chez Swatch (révélation dès le 26 novembre, puis analyse Business Montres du 9 janvier, avec une reprise à la Radio Suisse le même jour). Les informations dont bruisse la presse anglo-saxonne n'ont donc rien d'étonnant et elles n'apportent que très peu d'éléments nouveaux au dossier, sinon pour souligner l'urgence pour Apple de reprendre la main face à Samsung dont le téléphone grignote les parts de marché de l'iPhone 5. Le New York Times évoque un écran souple [on sait que Apple a déposé quelques brevets dans ce domaine] et le Wall Street Journal une interface avec un smartphone : est-ce bien étonnant ? Ce qui serait choquant, c'est que Apple refuse de travailler sur de tels concepts et ne lance pas quelques équipes chinois de Foxconn – son usine locale – sur cette piste ! Surtout quand on découvre le succès foudroyant des projets de montres connectées sur le site de financement collaboratif Kickstarter : Dick Tracy a de nombreux admirateurs (ci-dessus et ci-dessous). Le plus consistant de cette vague de rumeurs – apparemment bien orchestrée – reste tout de même l'annonce faite par un ancien salarié d'Apple, Bruce Tognazzini (qui a participé à la conception de l'interface-utilisateur du Macintosh et à la fondation de la Human Interface Group au sein d’Apple) : il évoque, sur son blog, toutes les bonnes raisons pour lesquelles Apple devrait lancer une iWatch. C'est plus que convaincant – dans la mesure où c'est parfaitement logique et rationnel – à défaut d'être enthousiasmant : on sait qu'Apple recherche surtout la disruption pour entrer sur un marché. On en revient à Swatch, qui avait déjà travaillé avec Microsoft sur un projet de montre connectée (ci-contre : c'était en 2004 !) : la marque suisse n'est-elle pas la plus capable de créer, à une échelle mondiale, cette disruption dans un lancement conjoint avec Apple ? On peut se poser la question, et se contenter de relever la fébrilité de l'état-major du Swatch Group à ce sujet : chacun y regarde vers le bureau de Nick Hayek, sans risquer un seul mot de plus, quand on évoque un tel lancement...
 
 
 
 
◀▶ BRM GULF EDITION
Une montre qui baigne dans l'huile
◉◉◉ On savait l'horlogerie tentée par l'aventure liquide (tentée par HYT avec ses heures fluidiques à affichage hydromécaniques) et on savait les montres avides d'huiles pour fonctionner correctement. BRM (Bernard Richards) va plus loin en intégrant un container rempli d'huile dans une montre éditée en hommage aux huiles Gulf, légendaires dans le milieu de la course automobile. Et pas n'importe quelle huile : ces gouttes de Gulf ont participé à la plus grande course d'endurance de 2012, dans le carter d'une Lola LMP2 Gulf. Série limitée de 100 pièces, facturée 5 600 euros, avec pour slogan : "Franchissez la ligne avec nous et marquez la différence" ! Un réservoir d'huile dans une montre : sous réserve d'information supplémentaire, ça ressemble à une première horlogère, non ? Du coup, on se demande si cette BRM n'annonce pas une nouvelle génération de montres commémoratives, avec le propergol d'une fusée Saturne V ou le thé des sherpas qui ont gravi l'Everest...
 
 
 
 
◀▶ RICHARD MILLE RM 011
Qu'est-ce qui est dur, brun et précieux ?
◉◉◉ La réponse est le nitrure de silicium utilisé par Richard Mille pour le nouveau boîtier de son chronographe-tourbillon rM 011. Un matériau très rarement utilisé par l'industrie horlogère, alors qu'il est d'une dureté comparable (ou presque) au diamant, mais son usinage est un tel cauchemar que tout le monde y a renoncé – à l'exception de Roger Dubuis pour trois Excalibur Quatuor (boîtier complet, couleur naturelle) et de Richard Mille pour cette RM 011 interprétée en brun sombre et dense, teinte rarissime dans la haute horlogerie. Laissons Richard Mille en parler mieux que nous : "Le nitrure de silicium brun est un matériau extrêmement dur (1500 Vickers) possédant une forte résistance à l’abrasion, à la corrosion mais également aux fortes variations thermiques tout en conservant une très grande légèreté. On le retrouve ainsi dans le secteur automobile pour la fabrication de soupapes ou de rotor de turbo. Son procédé de fabrication permet de diminuer au maximum la porosité à l’intérieur de la matière brute. Par le biais d’une presse isostatique, la poudre est mise en forme en appliquant une pression d’environ 2 000 bars. L’ébauche obtenue par pressage est chauffée à 1500 °C. Un écart de 10°C dans la température peut à tout moment modifier les caractéristiques physiques du nitrure de silicium. Après 12 heures à des températures extrêmes, le volume de la pièce a diminué de plus de 20%. Le nitrure de silicium est utilisé pour l’usinage de la lunette et du fond de la RM 011. Ces pièces sont usinées par des outils diamantés ce qui permet l’usinage complexe de la forme tonneau tout en garantissant des tolérances exigeantes et une finition exceptionnelle pour le boitier (satinage et microbillage). La carrure satinée, la couronne et les poussoirs sont en or rouge 18 carats et les cachespoussoirs en titane grade 5"...
 
 
 
 
◀▶ MARCHÉS FINANCIERS
Business Montres, le Politburo et la nouvelle prohibition...
 
◉◉◉ Mercredi dernier, Business Montres (6 février) révèlait la nouvelle directive du Politburo chinois concernant l'interdiction des montres de luxe à la télévision. Nous étions les premiers. Aucun média horloger ne reprendra cette information sur ce qu'il faut bien appeler la nouvelle prohibition, authentifiée par les documents officiels chinois, mais les dépêches des agences de presse (notamment Reuters) tomberont le lendemain. Dès jeudi, l'action du Swatch Group s'affiche en baisse (-3,3 %) à la bourse de Zurich, tout comme celle de Richemont (-1,9 %) ou celle de Hengdeli (ci-contre), dont le Swatch Group est le principal partenaire et actionnaire extérieur, ainsi que l'action de Emperor à Hong Kong. Elle remonteront par la suite. On se gardera, évidemment, d'y voir une quelconque influence de Business Montres sur les places financières ! Pour être purement conjoncturelle, ce coup de mou à la baisse n'en est pas moins inquiétant pour ce qu'elle traduit de la nervosité et de la volatilité des marchés. Ceci en dépit des annonces rassurantes de nombreux analystes, qui expliquaient dès jeudi soit que les marques suisses seraient d'autant moins affectées qu'elles privilégiaient la publicité dans la presse écrite [ah bon ?], soit que cette directive de Xi Jinping impacterait prioritairement les actions des groupes chinois, soit encore que la demande intérieure chinoise – celle qui serait touchée par cette prohibition horlogère – était minime (?) par rapport aux achats à l'étranger. Il est vrai que ces analystes recommandaient à tout va, depuis plusieurs jours, les valeurs du luxe à l'achat : ce qui peut se défendre à court terme, mais à condition de rester lucide et conscient de l'extrême fragilité d'une industrie horlogère surexposée au facteur chinois (65 % de part globale de marché, tous marchés confondus) et donc totalement dépendante des décisions régaliennes d'une bureaucratie communiste dure qui s'installe au pouvoir le mois prochain...
 
 
 
◀▶ SÉANCE DE RATTRAPAGE
Les meilleures histoires de ces derniers jours...
◉◉◉ Avec les liens pour ne rien perdre de tout ce qui fait le sel de l'actualité des marques, des montres, de ceux qui les font et de ceux qui en parlent : pour la fin de semaine passée, des informations en liberté, parfois – mais pas toujours – réservées aux abonnés...
▶▶▶ La nouvelle grande passion de Jean-Claude Biver : sur une trajectoire tangentielle chez Hublot, le plus célèbre horlo-évangéliste du monde s'est trouvé une nouvelle cause helvéto-planétaire (Business Montres du 8 février)...
▶▶▶ Archives # 22 - Dictionnaire de la montre/Lettres D et E (accès libre) : la suite de la republication de notre Dictionnaire de la montre et de l'horlogerie, jamais réédité depuis 2004 (Business Montres du 9 février)...
▶▶▶ Rock'N'Horl # 108 - KISS et le tourbillon : une vidéo exclusive pour une séquence inédite de l'histoire du rock'n'roll, ou comment Kiss et Paul Stanley ont perdu un pari, acheté un tourbillon et offert une batterie à Yvan Arpa (Business Montres du 8  février)...
▶▶▶ Atlantic-tac #28 - L'actualité des montres de la semaine (accès libre) : la vie des montres telle que vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte, sans jamais oser le demander (Business Montres du 8 février)...
▶▶▶ Chaises musicales - Perrelet dans la tourmente : la marque semblait relancée, mais elle risque de se trouver déstabilisée à quelques semaines de Baselworld (Business Montres du 7 février)...
▶▶▶ Carnets de balles pour un Sniper en liberté (accès libre) : l'impéralisme de Rolex dans le championnat de F1, les faussaires chinois à la conquête de Genève, les rumeurs et tout le reste (Business Montres du 8 février)...
▶▶▶ À découvrir # 19 - Un survol de la semaine en 7 montres : Greubel Forsey, Slyde, De Grisogono, Oris, Ralph Lauren, Lotus et Maurice Lacroix (Business Montres du 10 février)...
▶▶▶ Les montres de luxe interdites à la radio-télé chinoise (accès libre) : au nom d'une "morale saine" et des vrais valeurs" de la belle nation chinoise, le Poliburo prohibe les montres de luxe à la télévision (Business Montres du 6 février)...
 
 
 
 
◀▶ LES INDISCRÉTIONS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté...
 
◉◉◉ CHAISES MUSICALES : Thierry Oulevay (ex-refondateur de Bovet, qui avait lancé la marque Jean Dunand en 2001) a été débarqué de la direction de Jean Dunand par son actionnaire, Christophe Claret, qui a rapatrié la marque et son équipe dans sa manufacture du Locle. Aux dernières nouvelles, la marque continue son activité, mais avec un nouveau positionnement...
 
◉◉◉ ZENITH : la manufacture du Locle publie les données définitivesdu saut de Felix Baumgartner, le 14 octobre dernier. On y détaille les résultats de l’analyse des données de la mission, menée pendant trois mois par l’équipe scientifique de Red Bull Stratos. Les nombreuses découvertes scientifiques, notamment les données physiologiques humaines recueillies pour la première fois lors d’une chute libre plus rapide que la vitesse du son, ont également entraîné quelques révisions des chiffres initiaux annoncés à l’issue de ce saut, qui a permis de collecter des informations utiles pour les futurs voyages aérospatiaux tout en établissant de multiples records du monde. Ainsi, la vitesse verticale maximale de Baumgartner a été revue à la hausse, pour passer de 1 342,8 km/h / Mach 1,24 à 1 357,6 km/h / Mach 1,25. Grâce à l’analyse d’autres données enregistrées, l’altitude du saut a été par ailleurs revue légèrement à la baisse, passant de 39 045 mètres à 38 969,4 mètres...
 
◉◉◉ MONTEGRAPPA : une série limitée Batman, avec une montre, un stylo et des accessoires, pour rester à l'heure du plus grand justicier masqué de cette planète. Une bonne initiative de Montregrappa : une fois de plus, les petites marques osent que les grandes marquesont du mal à assumer, alors que la culture contemporaine est du côté des super-héros plutôt que des supermarchés...
 
 
◉◉◉ DELFTIA ACIDOVORANS : l'industrie du luxe devrait élever une statue à la Delftia acidovorans, une bactérie qui peut transformer des micro-particules d'or en micro-pépites. Delftia acidovorans secrète une molécule qui précipite les ions d'or en suspension dans une solution pour les transformer en particules solides, à température ambiante, à pH neutre et en quelques secondes. Sa petite soeur – Cupriavidus metallidurans – a sensiblement les mêmes talents, qui font rêver tout le monde : les océans sont pleins d'or en suspension, de même que certains fleuves ou les eaux rejetés par l'exploitation minière de l'or (pour essayer de comprendre : Nature Chemical Biology)...
 
◉◉◉ ANNÉE DU SERPENT : parmi les propositions les plus intéressantes réalisées en Suisse pour l'Année du Serpent, Business Montres (25 janvier) a déjà révélé le lancement d'un coffret de douze montres par De Bethune. Chaque montre représente un signe du zodiaque et il n'y aura que quatre coffrets, déjà commandés par un grand détaillant asiatique. Ci-contre, à gauche : voici le serpent qui figurera au centre du cadran pour fêter ce Nouvel An lunaire (les autres signes du zodiaque seront repris dans l'anneau central).
 
◉◉◉ HORLOGE PARLANTE : les 80 ans de l'horloge parlante manquait dans notre page "Les anniversaires auxquels vous n'échapperez pas cette année" (Business Montres du 7 janvier). Heureusement, Futura-Sciences nous rafraîchit la mémoire en nous rappelant tout ce qu'il faut savoir sur cette horloge parlante, qui permet toujours au monde entier d'être à l'heure de Paris...
 
◉◉◉ LOUIS MOINET : en plus de son excellente montre Instrument III en hommage à Jules Verne, restylée dans un goût amusant steampunk (voir également notre non moins amusante vidéo sur Business Montres Vision : on y retrouve le Jules Verne qui se promenait ces dernières années dans les couloirs de Baselworld), Louis Moinet diffuse un intéressant témoignage de Jean-Michel Verne, le descendant direct de Jules Verne, qui nous explique cette montre, réalisée pour le 185e anniversaire de la naissance de l'écrivain. Un dossier de presse "patrimonial" et "testimonial" d'un nouveau genre (téléchargeable), qui affirme en conclusion : « Lorsque mon ancêtre publia 20 000 Lieues sous les Mers, en 1869, il s’agissait alors d’une aventure scientifique visionnaire, autant qu’une oeuvre de fiction majeure. Jules Verne Instrument III a directement puisé dans cet imaginaire, en proposant une version moderne du garde-temps du Capitaine Nemo. Le cadran très technique évoque le Nautilus, cette merveille de technologie. Ses teintes fortes, noir et or, contrastent avec l’univers structuré de ses appliques fraisées et de leurs vis à 6 pans. Les matières utilisées sont à la pointe de la technologie. Le titane grade 5, le seul qui se soumette à un polissage de grande qualité, procure la légèreté du boîtier. Le caoutchouc imprégné du bracelet, souple et confortable, symbolise l’accès direct au monde subaquatique de 20 000 Lieues sous les Mers ». À quand un dossier de presse des héritiers de Steve McQueen sur la Monaco de TAG Heuer ? Ou un témoignage des descendants du capitaine Smith sur la dernière Titanic-DNA de RJ-Romain Jerome ?
 
◉◉◉ POÉSIE : pour commencer la semaine en douceur, une page de poésie pure trouvée sur le Net, avec une méditation sur le temps dont il est difficile de garantir l'extrême originalité, mais à chacun de juger avec la vidéo ci-dessous. Les bouts rimés commencent ainsi : "Ces Quelques Secondes, pour Refaire le Monde/Une Trotteuse qui Lutte Pour finir sa Minute./Après Soixante pas, de Naissance à Trépas/Elle finit son Rebours, Car Elle n'a Droit qu'a Un seul Tour". C'est signé Gaston GaT, De temps en temps...
 
 
◉◉◉ SPEAKE-MARIN : tous les détails utiles à connaître sur l'édition spéciale – pour un forum d'amateurs espagnols ! –  de la CronotempVs II, à télécharger pour ne rien perdre d'une montre impossible à trouver en boutique...
 
◉◉◉ ON THE DASH : un des sites les plus intéressants de la Toile horlogère fête ses dix ans (déjà !). À cette occasion, On The Dash ("The definitive online guide to Heuer chronographs and dashboard timepieces") se raconte dans une interview au blog Longitude (Christie's). C'est à On the Dash qu'on doit un certain nombre de révélations et de précisions historiques (7 000 images et des milliers de notices ddétaillées) sur l'histoire de TAG Heuer/Heuer – quoique la marque ne soit pas partie prenante dans le site, ce que confirment les animateurs d'On The Dash...
 
◉◉◉ PERSON OF INTEREST : une magnifique fausse Patek Philippe (une copie chinoise de Sky Moon Tourbillon réf. 5002) dans la série télévisée américaine Person of Interest. Et grande rigolade quand le personnage qui la porte explique qu'elle vaut 2 millions de dollars et qu'elle sait à peu près tout faire : on la trouve à 118 dollars sur Internet. Ce qui est cher payé pour ce que ça vaut. Quand le même personnage précise que cette montre – qui n'est pas un chronographe – est précise à la nano-seconde près [soit un milliardième de seconde], on se dit que ce monsieur doit être méridional : la fausse montre qui apparaît à l'écran est effectivement une montre à quartz, mais elle ne précise quand même pas la nano-seconde !
 
◉◉◉ TAG HEUER : Jean-Christophe Babin était récemment en Inde. Il y détaillait ses objectifs locaux devant la presse : "Nous allons ouvrir quatre nouvelles boutiques (nous en avons déjà six et nous souhaitons être présent dans 30 villes) en investissant 30 % de plus que l'année dernière, avec l'objectif de tripler ou de quadrupler nos ventes dans les cinq ans. Pour cela, nous nous adapterons mieux à la demande locale et aux goûts indiens, avec une offre plus féminine et davantage de montres plus or/acier. Le retour sur investissement n'est pas notre priorité : nous sommes en Inde depuis dix ans et nous sommes désormais proche de l'équilibre, mais c'est normal compte tenu des condition de marché (taxes et infrastructures). En fait, nous travaillons surtout notre image, en y investissant quatre fois plus que tout le monde : 40 % de notre chiffre d'affaires est affecté à la communication, contre 10-15 % chez nos concurrents" (Indoustan Times)...
 
◉◉◉ 100 000 CHF : ce serait le montant maximum légal pour des paiements en espèces effectués en Suisse. C'est du moins un projet confédéral pour lutte contre le blanchiment d'argent. Ce seuil symbolique des 100 000 francs suisses – six chiffres ! – est très élevé par rapport à ceux des pays voisins (à peu près dix fois inférieurs), mais c'est une forme de révolution pour le commerce en Suisse, notamment celui des montres, qui pourrait s'en trouver durement affecté...
 
◉◉◉ OMEGA : c'est parti pour le compte à rebours avant les jeux Olympiques d'hiver de Sochi (Russie), prévus pour 2014. Omega a mis en place huit horloges pour ce décompte du temps avant l'ouverture officielle. Au passage, une vidéo qui nous rappelle la légitimité d'Omega dans le chronométrage de ces jeux Olympiques...
 
 
◉◉◉ INFOGRAPHIE : vous pensiez tout savoir sur les couleurs, mais saviez-vous que la couleur était le meilleur moyen de créer des "friandises visuelles" pour optimiser – gourmandiser ? – une communication numérique. Voici un excellent mode d'emploi...
 
 
 
D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTES
DE L'ACTUALITÉ DES MONTRES...
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