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MARDI : Désormais au régime sans selle, Rolex rempile en principauté

Quand le Swatch Group s'offre un penthouse avec vue sur la Ve Avenue de New York, Rolex lance une OPA horlogère sur Monaco : Oyster on the rock ?    ◀▶ AU SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDIDes infos développées après la dame ci-dessous...❏❏❏❏ LOGO : Rolex se fâche quand on enlève le sien !❏❏❏❏ MONACO :  le prince perd son partenaire horlo-nautique...❏❏❏❏ TOMORROW : un conte des Mille et …


Quand le Swatch Group s'offre un penthouse avec vue sur la Ve Avenue de New York, Rolex lance une OPA horlogère sur Monaco : Oyster on the rock ? 

 
 
◀▶ AU SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDI
Des infos développées après la dame ci-dessous...
❏❏❏❏ LOGO : Rolex se fâche quand on enlève le sien !
❏❏❏❏ MONACO :  le prince perd son partenaire horlo-nautique...
❏❏❏❏ TOMORROW : un conte des Mille et nuits restylé Bauhaus...
❏❏❏❏ HARRY :  et si on retrouvait des cadavres dans le placard ?
❏❏❏❏ WINSTON :  Nick, l'entrepreneur visionnaire...
❏❏❏❏ SWATCH :  5 % pour une vingtième marque...
❏❏❏❏ GROUP :  qui sera le M. Joaillerie du Swatch Group ?
❏❏❏❏ GROUP :  pour s'offrir un fichier segmenté, rien ne vaut un forum horloger...
❏❏❏❏ GÉNÉRATION :  trois nouvelles idées du cru 2013...
❏❏❏❏ INDISCRÉTIONS :  comment Welder se passe de dossier de presse, comment Santos Dumont dévoile une nouvelle montre, comment confondre 2013 et 1913, comment l'Angleterre se fait passer pour le berceau de l'horlogerie, comment ne pas se faire violer dans un autobus, comment se faire des amis en Russie, comment s'offrir une montre en leasing, comment la seconde peau peut donner l'heure, comment se vautrer dans la ringardise, etc...
 
 
◀▶ LES ACTUALITÉS DU JOUR
Notées à la volée, en vrac, en bref et en liberté
 
❏❏❏❏ SANS GÊNE : comment s'offrir un panel représentatif de "spécialistes" sans le payer ? En effectuant son enquête d'opinion grâce aux forums, aux blogs et aux médias de la communauté horlogère. C'est facile, c'est pas cher et ça peut rapporter gros. À qui ? Aux blogs prescripteurs, sans doute, puisque tous les sites horlogers américains assurent la promotion d'une enquête LGI Network sur l'horlogerie de luxe. Ameutés par ces leaders d'opinion, les amateurs s'inscrivent en ligne et donnent leur avis – gratuitement et sans rémunération – sur leurs vision du marché et sur leurs propres montres d'ultra-luxe (notion calée au-dessus de 15 000 dollars)...
 
❏❏❏❏ SINCE TOMORROW : beau travail de design sur la dernière création de la maison DeLaCour, qui n'aura jamais aussi bien justifié sa devise, "Since Tomorrow". L'inspiration vient effectivement de demain et on peut admirer, dans la nouvelle City Leap Passion (ci-contre) le soin subtil apporté aux lignes et aux volumes. Élégance de la carrure (dont le métal s'efface derrière le décor de pierres), sensualité de la forme et relative minceur du boîtier (48 mm de large pour 53 mm de long pour 10 mm d'épaisseur). Utilisation du sertissage pour souligner de lumière la fluidité des courbes : diamants sur toute la longueur du boîtier, y compris entre les cornes, cerclage de diamants du cadran en nacre noire, lui-même pavé de diamants et balisé de pierres taillées en poire (diamants ou pierres de couleur : améthystes, citrines, ou péridots). Grande sobriété d'un style qui trouve son équilibre dans la balance entre les couleurs des matériaux : la maîtrise de son sujet par Pierre Koukjian – créateur et directeur artistique de la marque genevoise – est impressionnante de virtuosité esthétique. Il parvient à nous rejouer les Mille et une nuits, mais dans une version janséniste influencée par le Bauhaus. Une montre à découvrir pendant la Wonder Week à l'adresse genevoise de DeLaCour, pile entre l'hôtel Richemont et le Beau-Rivage...
 
❏❏❏❏ QUI A VIRÉ LE LOGO DE ROLEX ? On voit rarement Rolex hausser le ton [ne serait-ce que parce qu'on voit rarement Rolex communiquer publiquement sur quoi que ce soit], d'où l'étonnement des observateurs lors de la diffusion d'un communiqué officiel de la marque après l'annonce du partenariat entre Longines et la Fédération équestre internationale – dont Rolex était jusqu'ici le partenaire officiel pour l'horlogerie [information Business Montres du 11 décembre]. Pas forcément bon perdant, et tout cas déçue d'être aussi séchement éconduite, la maison Rolex se permet – commentaire qui ne se fait jamais dans ce genre de circonstances – de regretter cette décision de la FEI : "The FEI made the disappointing decision to end its relationship with our company and choose another watchmaking sponsor". Et de rappeler que la marque se sent plus que jamais et durablement impliquée dans les sports équestres. Elle se sent en tout cas bien décidée à perpétuer cet engagement unique à long terme – en commençant par le prochain Rolex Kentucky Three-Day (dont Rolex est "sponsor titre" depuis 1981) : parrainé par Rolex et chronométré par Longines, ça va faire désordre ! Il faut dire que le partenariat Longines-FEI a fait beaucoup tousser dans les fédérations nationales et les différents comités du sport équestre, où la cote d'amour de Rolex était énorme. Sentant monter la fronde, la direction de la FEI n'avait d'ailleurs dévoilé son intention de changer de changer de sponsor comme on change de monture : pas un mot à la dernière assemblée générale de décembre. Ce qui fait tousser encore plus fort. Du coup, le week-end dernier, avant même la signature du partenariat officiel de dix ans avec Longines [c'est pour aujourd'hui, entre les deux princesses : Haya pour la FEI et Hayek pour le Swatch Group], le logo de Rolex avait disparu de la page d'accueil du site de la FEI, sans que le logo Longines y soit déjà affiché. Autant que l'ambiance s'annonce électrique dans les prochains événements du circuit FEI...
 
❏❏❏❏ ON THE ROCK : en parlant de changement de partenaire officiel, devinez qui va remplacer Hublot auprès du Yacht Club de Monaco ? Jean-Claude Biver vient de poser son sac à terre, mais il sera remplacé par... Rolex comme partenaire officiel du club princier. On se souviendra que Rolex avait déjà passé contrat avec tous les grands yachts clubs de la Méditerrannée, qui devient donc la Mare Nostrum de la marque – Mare Rolexum ? Rolex accorde décidément beaucoup d'importance à Monaco, puisqu'on devrait voir dès cette année la marque – qui tient boutique à côté du casino et qui parrainé déjà le Monte Carlo Rolex Masters de tennis – s'afficher en grande largeur lors du traditionnel Grand prix de Formule 1 – championnat dont Rolex est le nouveau chronométreur officiel. Avec ou sans TAG Heuer, dont Monaco était la chasse gardée ? On en rediscutera...
 
❏❏❏❏ WHEN HARRY MET SALLY NICKY (WINSTON, #1) : avec un peu plus de recul par rapport à nos analyses d'hier matin, quelques remarques supplémentaires pour résumer notre réflexion. D'abord une précision : l'intention d'achat n'est pas encore l'achat définitif. L'accord a été assorti de multiples clauses de sauvegarde, en cas de découverte de "cadavres dans le placard" [du fait de l'absence de due diligence] : on peut donc imaginer qu'il y aura quelques négociations ultérieures, une fois que les détails de l'entreprise auront été plus longuement auscultés par le Swatch Group, et donc quelques intéressantes batailles d'avocats. D'autant que l'opération reste assortie, pour le Swatch Group, de l'accord des autorités suisses de la concurrence. Et rien ne dit qu'un des actionnaires actuels du consortium Harry Winston ne va pas trouver cette précipitation un peu bizarre, ou ce prix un peu bradé [aux dernières nouvelles, le division montres et joaillerie de Harry Winston avait été proposée à 1,2 milliard de dollars à d'autres investisseurs]... Une inconnue dans ce dossier : le niveau de l'activité d'Harry Winston en 2012 et sa profitabilité, qui ne seront connus que fin janvier. On peut se demander si la future Dominion Diamond Corporation n'était pas un pressée de vendre une branche "produits finis" devenue sous-rentable, sans espoir de rédemption à court terme [alors que la cession dans l'urgence de cette "filiale" procurerait les liquidités nécessaires à de nouveaux investissements industriels dans les mines]. Un autre cadrage : de source américaine, il ne semble pas que cette transaction avec un important groupe minier canado-américain accorde beaucoup plus de facilités commerciales au Swatch Group dans le domaine des diamants finis utilisés par l'horlogerie ou la joaillerie – question d'organisation du marché et de ses circuits. Mais on peut toujours rêver...
 
❏❏❏❏ DIRTY HARRY (WINSTON, #2) : sur le plan économique, c'est indiscutablement une excellente affaire pour le Swatch Group, qui a payé l'affaire à son juste prix [moins de deux fois le chiffre d'affaires et moins de vingt fois le résultat opérationnel si on retire l'endettement, qui peut s'expliquer par les récents investissements internationaux de la marque Harry Winston], avec la perspective de voir ce chiffre d'affaires et ces profits augmenter mécaniquement du fait de l'intégration dans un groupe industriel, dont Harry Winston sera la vingtième marque. Le poids spécifique du Swatch Group sur le marché s'est encore accru, avec cette fenêtre ouverte sur le marché de la joaillerie. On a pu parler de "prix fort" – mais c'est surtout le prix juste qui a été consenti par le Swatch Group ! Le groupe, qui est plus profitable que jamais au cours de son histoire, avait plus de deux milliards de dollars de "trésor de guerre" inemployé : les modalités de paiement de ce paiement écorneront à peine cette masse de cash disponible [ce milliard de dollars ne représente guère que 3,5 % de la capitalisation boursière du groupe]. À niveau d'activités identique, avec un niveau de profitabilité simplement comparable à celui des autres marques du Swatch Group, Harry Winston pourrait très vite devenir la cinquième ou la sixième marque du groupe en termes de rentabilité et de contribution aux résultats du groupe, ses ventes n'ajoutant que 5 % à l'ensemble de celles du Swatch Group.
 
❏❏❏❏ HARRY POTTER WINSTON AND THE HALF-BLOOD SWATCH GROUP PRINCE (#3) : cette affaire menée à la hussarde aura également prouvé la capacité d'initiative stratégique d'un Nick Hayek qui avait enfumé tout le monde en clamant – avec sincérité, semble-t-il de source interne – son manque d'intérêt pour la joaillerie, mais qui n'a décemment pas pu résister à une telle proie. Sur le marché de la joaillerie, il ne repassera pas de sitôt une marque comme Harry Winston : que reste-t-il de disponible, hormis Tiffany & Co, Chopard et Graff ? D'autant que Harry Winston affiche, pour ses boutiques, un quadrillage assez idéal de la planète, totalement compatible [et peu doublonnant] avec celui du Swatch Group dans les grandes capitales du luxe et aux Etats-Unis (notamment la Ve Avenue). Comme Harry Winston n'avait pas achevé sa percée en Asie (où la marque n'est que marginalement active qu'à Beijing, Shanghai, Taipeh, Hong Kong et Singapour), tous les espoirs de croissance forte sont permis. La rapidité avec laquelle le Swatch Group a emballé la négociation prouve que Nick Hayek, qui sait finasser quand il le veut, sait aujourd'hui tenter des coups de poker à une milliard de dollars l'enjeu : avec l'instinct retrouvé de son père, il a agi cette fois en entrepreneur visionnaire [entrepreneur individuel, en dépit de la taille du groupe !] plus qu'en manager de multinationale.
 
❏❏❏❏ THE TROUBLE WITH HARRY (WINSTON, #4) : cette excellente initiative stratégique de la part de Nick Hayek a cependant négligé un facteur, il est vrai impondérable. Le démantèlement du management actuel de l'entreprise est inéluctable. Business Montres estime la "casse" sociale à la moitié des 530 emplois actuels, du fait de la duplication des tâches élémentaires (direction, marketing, communication, filiales commerciales, SAV, back-up, production, etc.) et de l'intégration dans le Swatch Group. Il faudra donc recruter en urgence une nouvelle équipe, si possible en interne tellement les procédures de travail de l'état-major biennois sont peu compatibles avec celles du groupe Richemont ou du groupe LVMH, matrices traditionnelles du management dans le monde du luxe : à part un Jean-Claude Monachon, aujourd'hui chez Omega mais hier chez Bvlgari, très/trop peu de cadres du groupe ont l'expérience de l'univers joaillier. Le (gros) caillou dans la chaussure de Nick Hayek sera donc managérial et culturel. C'est sur cette question des valeurs – celles de la culture d'entreprise du Swatch Group, face à la culture Harry Winston – que va se jouer l'avenir de la marque. Nick Hayek regnante, les précédentes expériences du groupe ne poussent pas à l'optimisme sur ce terrain...
 
❏❏❏❏ NOUVELLES MARQUES 2013 (1) : à part des montres militaires, les Allemands savent-ils faire autre chose que des montres de plongée ? Apparemment, le marché en redemande et les collectionneurs adorent, comme le prouve le lancement de Kaventsmann, nouvelle marque berlinoise purement artisanale, qui sera la référence #7/Génération 2013 de notre bulletin des naissances 2013. Concept de marque annoncé : des boîtiers massifs en aluminium, calibrés pour résister à 3 000 m de pression [probablement un record du monde pour de l'aluminium aussi "profond"] ou des boîtiers non moins massifs en bronze (ci-contre : la Bathyal en 48 mm, dont le boîtier en bronze est étanche à 2 800 m, voire en titane, avec d'épaisses couronnes et des cadrans fonctionnels, en plus de quelques coquetteries côté aiguilles, index ou bracelets. Le tout plus ou moins anodisé, travaillé in-house (sauf les mouvements suisses ETA), sur des machines maison [d'où le "Hand Crafted in Germany" marqué sur le cadran], par le créateur Michael Fernandez, qui vend directement ses montres en ligne et qui a plein de projets dans ses tiroirs...
 
❏❏❏❏ NOUVELLES MARQUES 2013 (2) : sans être nouvelle de janvier 2013, Carbon8 est une marque récente qui arrive aujourd'hui sur les marchés, après une lancement fin 2012. Cette référence #8/Génération 2013 s'annonce comme "Radical Engineering", avec des bases mécaniques (Unitas) parfois retravaillées en mouvements automatiques, des boîtiers sportifs relativement sobres (47 mm tout de même, mais 41 mm pour les dames) et un concept de marque inspiré par les sports mécaniques, avec les jolies filles qui vont avec et quelques paillettes modeuses pour habiller l'ensemble. Le tout très "Spirit of Racing", comme il se doit, dans la catégorie autorevendiquée des "small manufactures", ce qui n'engage à rien. On sent les efforts pour apporter une touche contemporaine au design des collections, mais sans volonté de rupture : ambiance copains qui veulent se faire plaisir en développant des montres qui leur parlent. Localisation apparente à Nyon (Suisse) et adresse Internet en .ch, mais la nationalité réelle des fondateurs et de l'entreprise est loin d'être claire (voir également l'image de la mystérieuse dame en lunettes noires : en haut de la page). Pas de revendication apparente du Swiss Made...
 
❏❏❏❏ NOUVELLES IDÉES 2013 : À pas de loup, c'est le bureau de design d'Antoine Pasdeloup, qui a imaginé une montre Ossements (Bones) qu'on devrait logiquement qualifier de "squelette" si le mot n'avait pris une signification horlogère très précise. La Bones est travaillée comme un exosquelette en céramique qui protègerait la "chair" en bois tendre qui enrobe elle-même le mouvement : l'analogie avec le corps humain est évidente. C'est du biodesign avec un concept organique, allié à un intéressant travail sur les formes, qui est aussi une réflexion sur la matière. Certains détails de la montre, comme la couronne ou le bracelet, sont particulièrement bien conçus. Dommage que ce ne soit qu'un concept, nous en aurions volontiers fait une nouvelle marque de l'année. Le cadran à planétaire "orbital" est une excellente idée. D'autres images de cette montre diablement paléontologique sont à découvrir sur le site Yanko Design – mais la montre est parfois marquée Nixon sur certains dessins préparées par le designer...
 
❏❏❏❏ TOTAL ROLEX : apparemment, il y a encore des amateurs de Rolex qui n'ont pas tout acheté sur toutes les Rolex, puisque les éditions Mondani (Giorgia et Guido Mondani, père et fille) lancent Total Rolex, en cinq langues (dont le français), pour tout savoir sur toutes les références de la marque ("Plus de 1200 Rolex avec les estimations mises à jour"). C'est ambitieux, sinon héroïque quand on a déjà publié tant de livres "définitifs" sur la marque, physiquement lourd (280 p. en format 25 cm x 31 cm), cher (350 euros), apparemment exhaustif (Air-King, Bubble Back, Chronographs, Daytona, Explorer I e II, Moon Phases, GMT-Master, Milgauss, Oyster Date, Oyster DateJust, Oyster DateJust II, Oyster Day-Date, Day-Date II, Oyster No Date, Prince, Quartz, Sea-Dweller, Sky-Dweller, Submariner, TurnO-Graph, Yacht Master : les absents, levez le doigt !), complet avec les différents métaux des boîtiers et les prix pour chaque modèle, bien illustré (1 200 images grand format) et, bien sûr, passionnant – pour les aficionados comme les grands débutants. Précision ultime : c'est forcément indispensable dans toute bibliothèque rolexienne qui se respecte. Il y a toujours quelque chose à découvrir sur cette marque, notamment ce qu'on avait oublié après la lecture des ouvrages précédents. Même les modèles 2012 sont pris en compte dans ce qui est, à ce jour, le livre le plus complet jamais consacré à la marque : Total veut bien dire total (tutto, total, todo, total dans les quatre autres langues de référence). On peut se faire une idée des pages en cliquant sur le lien Total Rolex...
 
 
❏❏❏❏ INDISCRÉTIONS ❏❏❏❏
❏❏❏❏ SANTOS-DUMONT : une nouvelle montre de l'aviateur Santos Dumont ? Oui, mais c'est un chronographe à rattrapante Le Roy... ❏❏❏❏ WELDER : formidables, ces montres dont le cadran sert de dossier de presse ! Regardez donc la Welder en haut de la page : tout y est, du nom de la marque (Welder) à son âge ("Since 2075" : tout un programme !), le nom du modèle (K 24), le métal (acier 316L), le type du mouvement ("Japan Movt") et l'étanchéité (100 m). Tout est dit : pour en savoir plus, ne pas manquer le nouveau site de Welder... ❏❏❏❏ ANGLETERRE : le Royaume-Uni est-il le berceau historique de l'horlogerie ? Sans doute, mais uniquement de 1600 à 1750 – et encore ! C'est malgré tout ce que nous rappelle un article Rob Corder pour WatchPro : il faut seulement savoir que bon nombre de ces horlogers "britanniques" étaient en fait d'origine continentale, française, allemande ou néerlandaise !  ❏❏❏❏ ICE-WATCH : la nouvelle Ice (tout court) est simple et souple. Taillée dans un seul bloc de silicone (boîtier-bracelet), elle se love autour du poignet comme une seconde peau (ci-dessus pour la minceur), dans huit couleurs où les aiguilles et les index jouent les contrastes (ci-dessous pour les couleurs). Plus minimaliste (et plus opportuniste dans la tentation), tu meurs... ❏❏❏❏ MONTRE ANTI-VIOL : le gouvernement indien étudie une montre pour éviter aux jeunes femmes qui se font violer dans les autobus de mourir en silence. Là, les policiers sont tout de suite prévenus par GPS (démonstration vidéo)... ❏❏❏❏ ZENITH : Felix Baumgartner, l'ambassadeur parachutiste de la marque, a son franc-parler, et généralement pas dans le politiquement correct ou en hurlant avec les loups. Sur RTL, il s'est lancé dans un grand plaidoyer en faveur de Gérard Depardieu... ❏❏❏❏ LEASE A WATCH : une montre avec une solution de financement et une garantie de rachat en fin de contrat, c'est une montre en leasing ! Lease a Watch (France) se propose de mensualiser votre passion en 24, 36 ou 48 mois, avec une proposition qui couvre à peu près tous les best-sellers du marché, de la Chopard LUC Quattro à 20 000 euros (347 euros par mois) aux plus modestes TAG Heuer ou Bell & Ross à quelques dizaines d'euros par mois...  ❏❏❏❏ BLANCPAIN : d'année en année, les montres lancées par Blancpain pour la Saint-Valentin sont toujours plus nunuches  – disons kitsch pour rester polis – et de moins en moins Blancpain (cartouche en haut de page). Même les marques hongkongaises les plus kawai n'oseraient plus proposer ce genre de décor en catalogue. On peut toujours se dire que les petites Chinoises adorent ça, mais est-ce encore vrai aujourd'hui ? On a des doutes... Qui aura le courage d'expliquer à Marc Hayek que cette guirlande de coeurs effeuillés sur la nacre d'un cadran est totalement et irrémédiablement ringarde ? ❏❏❏❏ TUDOR : sur le marché américain, on commence à parler très fort d'un prochain débarquement commercial de Tudor, dans la foulée du succès mondial des "plongeuses" de l'année 2012, notamment la très réussie Heritage Black Bay : un nouvel élan international pour la marque ? ❏❏❏❏ 2013 : 1789 ou 1913 ? Quelques commentaires intéressants sur la situation économique : un débat sur Atlantico, une comparaison de Foreign Policy, le point de vue de Guy Sorman, la vision de Christian Saint-Etienne, une chronique libertarienne de Hashtable et une autre de Jean-Yves Naudet...
 
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