MARDI : Est-ce qu'on ne va pas un peu trop loin dans le maniérisme mécanique ?
Le COSC à Genève, c'est fini : tout repart à Bienne... Timelab devient donc libre de se lancer dans un nouveau projet de certification chronométrique... À quand une renaissance de l'Observatoire de Genève capable de délivrer des "bulletins" qui feraient vraiment autorité ? ◀▶ AU SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDIDes informations développées après la révélation Sea Hawk ci-dessous...◇◇◇ LA MONTRE DU JOUR : un bel exercice de relifting contemporain pour la plongeuse de Girard-Perregaux...
Le COSC à Genève, c'est fini : tout repart à Bienne...
Timelab devient donc libre de se lancer dans un nouveau projet de certification chronométrique...
À quand une renaissance de l'Observatoire de Genève capable de délivrer des "bulletins" qui feraient vraiment autorité ?
◀▶ AU SOMMAIRE DE CES SMS DU MARDIDes informations développées après la révélation Sea Hawk ci-dessous...◇◇◇ LA MONTRE DU JOUR : un bel exercice de relifting contemporain pour la plongeuse de Girard-Perregaux...◇◇◇ LA RÉVÉLATION DU JOUR : à Genève, le divorce est prononcé à l'amiable entre Timelab et le COSC...◇◇◇ LE BILAN DU JOUR : la sanctuarisation de Belles Montres est définitive, mais il est temps de faire évoluer le concept...◇◇◇ LA QUESTION DU JOUR : est-ce qu'on n'en ferait pas un peu trop, parfois, du côté des accessoires pour nos montres ?◇◇◇ L'ÉMISSION DU JOUR : pendant Belles Montres, la "nouvelle garde horlogère" était sur BFM (radio et télévision)...◇◇◇ LES ACTUALITÉS DU JOUR : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute curiosité éditoriale (la survie des tigres, les montres de légende, le retour des casquettes, les horloges bizarres, les nouvelles marques, etc.)... 
◀▶ LA MONTRE DU JOURUn exercice de style contemporain pour Girard-Perregaux...
▷▷▷ La Sea Hawk était un des piliers de l'offre sportive de la manufacture Girard-Perregaux (à droite sur l'image ci-dessus). En pleine phase de restructuration et de repositionnement dans le paysage horloger, la maison offre à ses collections sportives une intéressante opération de chirurgie esthétique, facilement à repérer : on comprend tout de suite que les lignes de la nouvelle Sea Hawk [nom utilisé par Girard-Perregaux depuis 1940, et toujours pour ses montres étanches : ci-contre, une pub très militaire de 1941 pour les premières Sea Hawk] sont plus tendues, plus nerveuses et sans doute plus viriles que l'édition précédente, dont le design remontait à 2002.▷▷▷ En tout cas, le principe de la couronne protégée à 4 heures a été conservé, mais son gainage caoutchouc et son volume renforcé confirment la vocation sportive/nautique de la pièce, alors que la lunette revient aux codes classiques de la montre de plongée (étanchéité à 1 000 m, comme l'édition précédente), avec une échelle des quinze minutes sympathiquement plus agressive et des "cavaliers" qui apportent du rythme. Réserve de marche (moins dominatrice sur le cadran) et petite seconde (épurée) sont plus lisibles, avec des aiguilles nettement plus "présentes". Le SuperLumiNova orange est nettement plus violent. Les index en relief (trimensionnels) sont également plus "brutaux" – et sans doute encore plus proche de la "Submariner" contemporaine.▷▷▷ On aura noté le retour du logo "GP", qui vient doubler le Girard-Perregaux d'un cadran guilloché de vagues qui tirent sur le nid d'abeilles : un vrai nid d'abeilles, plus géométrique, aurait sans doute mieux correspondu au style de la montre. Ce "Girard-Perregaux" a tendance à "flotter" sans vrai appui sur le droite du cadran, alors qu'il aurait été plus en harmonie ailleurs, par exemple à la place de la mention de l'étanchéité à 1 000 m – indication mineure, quoique notée en caractères d'une force égale à celle de la marque, ce qui est incohérent (on peut préférer l'ancienne disposition typographique du cadran)...▷▷▷ Un chronographe sportif doté des mêmes lignes stylistiques – qui seront celles de la ligne Hawk, déclinée en Sea Hawk, Sport Hawk, etc. – devrait être présenté avec cette Sea Hawk au prochain salon Art Basel Miami (premier salon d'art contemporain aux Etats-Unis), dans quelque jours : une présentation internationale exclusivement américaine, préparée de main de maître par l'excellent Venanzio Ciampa (The Promotion Factory) – qui a volontairement laissé "fuiter" l'information en couverture du dernier supplément horloger LA Time du Los Angeles Times (en haut de page). Ceux qui ont de la mémoire horlogère songeront, face à ce boîtier très anglé (quoique dans un goût furtif), à la Seamaster "Darth Vador" d'Omega, ou sa petite soeur surnommée "Anakin Skywalker", montres lancées à la fin des années 1970, mais ce souvenir passera fugacement. En cas de grand succès commercial, verra-t-on la nouvelle "plongeuse" de La Chaux-de-Fonds rebaptisée par les amateurs avec le nom d'un autre célèbre Jedi ? Que la Force soit avec la Sea Hawk !◀▶ ◀▶ LA QUESTION DU JOUREst-ce qu'on n'en ferait pas un peu trop, des fois ?
▷▷▷ Ce n'est pas l'objet en lui-même qui est en cause : il est d'ailleurs magnifiquement réalisé, avec beaucoup de soin et une infinie qualité d'exécution. C'est plutôt la débauche de créativité et de raffinement qui laisse un peu rêveur, par rapport à un objet dont la seule fonction est de remonter une montre, qui n'est jamais qu'un accessoire périphérique. Est-ce que ce genre de "manège" de table pour grand garçon gâté par la vie (11 500 euros) n'est pas un signal faible de décadence ? Est-ce que le baroquisme ultra-mécanique dont fait preuve ce Gyronwinder (ci-dessus) – conçu par Döttling pour reproduire les mouvements quasiment gyroscopiques du poignet – n'est pas un symptôme de gongorisme mental, d'affectation et de préciosité ? Est-ce que nous ne touchons pas là aux limites d'un cultisme et d'un conceptisme qui risquent d'être aussi ridicules que le sont les minauderies et le maniérisme des élites dans La Recherche du temps perdu ? Tout ça pour un simple calibre mécanique à remontage automatique : sachant qu'une "simple" montre automatique peut se passer d'un tel "simulateur de vol", sachant qu'une telle machine ne peut intéresser qu'un amateur multi-possesseur d'ultra-complications fastidieuses à remettre à l'heure et sachant qu'il lui faudra dans ce cas un vrai parc de ces "simulateurs de vol", qui est vraiment dans la cible ? Pour le fonctionnement du Gyrowinder, on se reportera à la vidéo ci-dessous. Pour les réponses aux questions ci-dessus, se reporter à sa propre conscience...◀▶ ◀▶ LE BILAN DU JOURBelles Montres, saison 7, Génération 2.0...
▷▷▷ La fête est finie ! On a démonté les cloisons et déménagé les vitrines : l'espace est aussi vide que le buffet libanais de la soirée inaugurale, quelques minutes après le passage des "hirondelles" qui en avaient copieusement pillé les richesses. Alain Faust et son équipe auront réussi à fédérer une soixantaine de marques et à mobiliser un public plus nombreux encore que l'année dernière (officiellement, 15 500 personnes), avec des pics de fréquentation très différents de l'édition 2011, ce qui tendrait à prouver que la date [plus ou moins avancée ou retardée par rapport à la fin novembre] a de l'importance pour la réussite de la manifestation. On rejouera l'édition 2013 à la toute fin novembre, comme les premières éditions. Le plus étonnant est qu'on croisait toujours, cette année, beaucoup de primo-visitants qui n'avaient encore jamais mis les pieds à Belles Montres – la marge de progression reste donc considérable. Sans revenir sur les bonnes (et les mauvaises) surprises de cette sixième édition (Business Montres du 23 novembre) et alors même que les critiques semblent convergentes sur les améliorations possibles, on peut tout de même se poser des questions sur l'évolution du salon – qui a largement prouvé, avec encore plus d'éclat cette année ! – à quel point il surclassait dans tous les compartiments du jeu ses concurrents européens, sinon mondiaux, toujours tentés de l'imiter, mais jamais au point de l'égaler...▷▷▷ La participation des grandes marques est un impératif catégorique : certes, elle ne se décide pas par décret, mais elle peut s'imposer par la qualité absolue de la référence européenne [aucun autre salon n'arrive à la cheville de Belles Montres, donc c'est là qu'il faut être s'il n'y a qu'un seul événement à choisir dans l'année], par le niveau et la motivation de la fréquentation [on a proportionnellement beaucoup plus d'amateurs passionnés quand on échantillonne beaucoup plus de "lécheurs de vitrines"], par l'encouragement aux opérations périphériques des marques qui institutionnalisent leur rendez-vous parisien [animations, "dîners de cons", événements, présentations, avant-premières, etc.], par l'effervescence médiatique qui entretient le buzz [le poids des partenaires médias et leut détermination sont ici stratégiques] et par la créativité du salon lui-même – qui est appelé à renouveler substantiellement son offre après six éditions réussies...▷▷▷ Il s'agit donc tout à la fois de doper le trafic [plus de marques, plus d'animations, plus de stimulations rédactionnelles], sans doute de l'internationaliser [capter de la clientèle dans un rayon de trois à quatre heures de TGV] et probablement de le diversifier en y impliquant de nouveaux publics – davantage de femmes, davantage de jeunes et davantage de gens "normaux" [des grands débutants, de la génération qui succède à ceux qui ont fini par devenir des WIS – Watch Idiot Savants]. Il est devenu pour cela indispensable d'élargir parallèlement la cible du rendez-vous (horizontalement et verticalement) et le spectre de ses animations (le succès des ateliers prouve à quel point la vision des amateurs ne se limite pas – plus ? – aux seuls produits dans les vitrines), ainsi que leur séquençage tout au long des trois jours. Plus facile à énoncer qu'à mettre en oeuvre, d'autant que cette nouvelle offre devra être conçue à périmètre financier égal, surtout si l'année 2013 est une année de crise ou de récession...◀▶ ◀▶ LA RÉVÉLATION DU JOURGenève et Timelab perdent la certification du COSC...▷▷▷ C'est encore non officiel et non autorisé : dès la fin de l'année, Timelab (structure parapublique de l'Etat et de la ville de Genève) ne prendra plus en charge les activités de certification du COSC, qui replie son dispositif chronométrique sur Bienne. Les marques de Genève devront donc déposer leurs mouvements à certifier dans les services biennois. Timelab garde cependant son activité de "gendarme" et de garant du Poinçon de Genève. Ce divorce avec le COSC permettra sans doute à Timelab de renforcer ses propres activités métronomiques (indispensables pour le nouveau Poinçon de Genève) tout en lui laissant la possibilité d'innover en matière de chronométrie en allant plus loin que les normes du COSC et en se montrant plus exigeant sur la précision des montres emboîtées...▷▷▷ Business Montres milite depuis longtemps pour la réouverture des services de chronométrie à l'Observatoire de Genève, qui a fermé les siens il y a une vingtaine d'années pour se recentrer sur l'astronomie. Couplée aux spécifications du Poinçon de Genève pour la bienfacture, la délivrance de nouveaux bulletins d'observatoire de Genève formerait, aux yeux des collectionneurs, le plus signifiant et le plus pertinent des labels de qualité horlogère suisse. Il faut donc profiter de cette séparation avec le COSC biennois pour laisser Timelab prendre des initiatives en vue de relancer, à court terme, la certification par l'Observatoire de Genève. Pourquoi ne pas imaginer d'organiser à nouveau des concours d'observatoire dignes de ce nom ? Il n'est tout de même pas normal que des marques suisses soient obligées d'aller à Besançon, en France, pour obtenir des bulletins chronométriques d'observatoire ! La réputation horlogère incontestée de la place genevoise et son rayonnement international sont à ce prix. À condition, bien entendu, que les autorités de la ville renoncent à l'absurdité d'un Poinçon et d'une certification qu'on ne réserverait qu'aux marques logées dans l'étroit périmètre des frontières cantonales. Absurdité qui prive l'actuel Poinçon du renfort de prestigieux ateliers, à la bienfacture reconnue dans le monde entier ! Nous l'avons déjà évoqué à plusieurs reprises dans ces pages : à quoi rimeraient un Tour de France qui ne serait réservé qu'aux cyclistes français ou un Mondial de football qui ne disputerait, en 2014, qu'avec des équipes brésiliennes ? Messieurs de Timelab, vous avez un boulevard devant vous : ne vous contentez plus de la piste cyclable qui était la vôtre !◀▶ 
◀▶ L'ÉMISSION DU JOURLa "jeune garde horlogère" et les quadras de la montre sur BFM...▷▷▷ Deux heures de radio-télévision exclusivement consacrées aux montres, ce week-end, sur BFM Business (ci-dessus). L'émission "Goûts de Luxe" spéciale horlogerie de ce 25 novembre était signalée par Business Montres dès la veille, pour ne manquer ni le retour sous les projecteurs d'un Thierry Nataf (Slyde) égal à lui-même, sinon encore meilleur, ni la découverte de Fabien Lamarche et de son concept néo-traditionnaliste (Julien Coudray 1518), ni le sourire permanent de Stephen Forsey (Greubel Forsey), qui parle désormais un français impeccable – sans oublier Laurent Picciotto, avec un reportage réalisé chez Chronopassion. Autres invités (pour la partie radio) : les jeunes quadras qui sont aux commandes, comme Jean-Frédéric Dufour (Zenith), Carlos Rosillo (Bell & Ross) et Philippe de Palma (The Watch Enthusiast)...◀▶◇◇◇ Podcast de l'émission de radio : "Goûts de luxe" du 25 novembre, avec Emmanuel Rubin, Karine Vergniol et Business Montres (dans l'ordre : Jean-Frédéric Dufour, Carlos Rosillo, Philippe de Palma)...◇◇◇ Podcast de l'émission de télévision : "Goûts de luxe Paris" du 25 novembre, avec Emmanuel Rubin, Karine Vergniol et Business Montres (trois vidéos d'un petit quart d'heure, avec, dans l'ordre, surtout dans les deux dernières vidéos : Stephen Forsey, Julien Lamarche et Thierry Nataf – ne pas manquer Laurent Picciotto dans le reportage du dernier quart d'heure chez Chronopassion). Sinon, c'est ci-dessous... ◀▶ LES ACTUALITÉS DU JOURNotées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté... 
▷▷▷ NOUVELLES MARQUES 2012 : c'est une des plus belles idées de logos récemment créés par une marque horlogère. Un double 1 inversé qui forme un N, symbole du son d'Unity, une nouvelle marque catalane [pas espagnole !] de Barcelone, positionnée sur le créneau des montres design composables et personnalisables à volonté (concept "1 on 1"), une fois enrichies d'un mouvement suisse. Le design des montres Unity – qui seront donc la référence # 85/Génération 2012 – est manifestement inspiré par celui des montres RJ-Romain Jerome (quadruples griffes vissées sur la lunette, boîtier charnu, couronne musclée, etc. : ci-dessus). Une seconde collection est annoncée pour le printemps 2013, alors que la marque entame son débarquement sur le marché américain, où ses montres "configurables" sont à la mode... 
▷▷▷ CASQUETTES : le retour des "montres casquette" est pour bientôt, pronostiquait dès cet été Business Montres, qui proposait hier une relecture attentive de cet article aoûtien (26 novembre), dont on devrait trouver une confirmation avant la fin de l'année. "Montre casquette" ? Mais si, vous savez bien, ces montres à cadran vertical, capable d'afficher une heure numérique (en chiffres) ! Cette famille d'objets du temps a été rebaptisée ainsi à cause d'une fameuse Girard-Perregaux à LED du début des années 1970 (ci-contre, un rarissime modèle en... fibre de verre !), quand la tentation d'un design de rupture ne paralysait pas la créativité des manufactures horlogères et quand les chiffres rouges électriques des indications horaires fascinaient par leur modernité – on était encore sous le choc du film 2001, L'Odyssée de l'espace (Stanley Kubrick) et des lampes rouges de l'ordinateur Hal. À l'époque, ces montres à LED "ultra-contemporaines" était le summum de la modernité horlogère suisse : elle se négociaient à des prix supérieurs aux montres mécaniques de manufactures comme Patek Philippe ! ▷▷▷ ENCHÈRES : comment passer à côté d'un bon sujet ? Lisez l'article que Challenges.fr vient de consacrer aux enchères de montres de collection et vous comprendrez : autant de bêtises et de faux-sens en quelques lignes, c'est impressionnant. Dommage, parce que Challengesnous régale parfois d'excellents articles sur l'horlogerie, comme, récemment, "L'implacable méthode de Cartier pour écraser ses concurrents", de Thiébault Dromard (Challenges du 14 novembre, qui citait d'ailleurs Business Montres)... 
▷▷▷ LA REVUE DES MONTRES : un numéro collector à ne pas manquer, le hors-série 40 Montres de légende de La Revue des Montres, dont les photos ont été réalisées par Guy Lucas de Peslouan et les textes par une brochette de rédacteurs, dont l'excellent Constantin Parvulesco, si prolifique en librairie et trop rare dans les magazines horlogers alors qu'il a tant de belles histoires à raconter. Les "40 montres de légende" – on pourra toujours en contester tel ou tel statut iconique (Ralph Lauren et pas la T-Touch de Tissot ? Baume & Mercier en oubliant Harry Winston ? Urwerk sans MB&F ?) – bénéficient d'une photo pleine page et d'une notice historique rapide. En prime, une "saga au long cours" (16 pages) consacrée à Panerai, marque dont cette rétrospective permet de réaliser à quel point elle a su s'éloigner en douceur de son positionnement subaquatique initial et de son storytelling "militaire" : plus une seule "montre de plongée" – au sens classique du terme – dans les collections récentes. Dior bénéficie d'une autre saga en 16 pages pour présenter sa "Légende du temps". 20 des 164 pages de ce numéro à garder sont consacrées à un dossier synoptique "Des héros et des montres". Les années passent et La Revue des Montres reste la référence européenne, par son ancienneté autant par sa périodicité mensuelle, coachée de près par Stephan Ciejka, dont on se félicitera qu'il ait fait appel à l'"objectif acéré" de Guy Lucas de Peslouan pour ce hors-série de fin d'année, lancé pendant le Salon Belles Montres... ▷▷▷ TAG HEUER : que faisait Jack Heuer, après la revente de son entreprise familiale aux banques, au début des années 1980, quand il avait dû céder la propriété de la marque aux frères Piaget ? Une interrogation historique du site Calibre 11, qui revient sur un point d'histoire peu connu... ▷▷▷ GLOW CLOCK : plus minima:iste, tu disparais du mur ! La pendule Glow Clock (blanc sur blanc avec beaucoup de blanc autour) n'existe plus que par l'éclairage ultra-discret de ses aiguilles, rétro-éclairées par réflection sur le cadran. Un concept quasiment furtif du designer norvégien Hallgeir Homstvedt, présenté à la Foire de Milan en 2011 et désormais commercialisé par Lexon... 
▷▷▷ MARCHÉ CHINOIS (1) : et si le rebond du marché chinois avait déjà commencé ? Bloomberg se pose les questions en notant les arguments (plutôt convaincants) qui valident cette hypothèse, néanmoins accompagnée d'une décélération probable de la croissance locale. Encore un signal faible contradictoire au vu des informations qui remontent du terrain... ▷▷▷ MARCHÉ CHINOIS (2) : le nouveau pouvoir des trendsetters chinois (personnalités réellement influentes à fort pouvoir de prescription) est analysé par CPP-Luxury, qui en dresse une liste provisoire... ▷▷▷ MARCHÉ CHINOIS (3) : une étude du Boston Consulting Group (BCG) montre que les acheteurs américains (80 %), mais également chinois (60 %), sont prêts à payer plus cher pour des produits Made in America. La moitié de ces Chinois sont prêts à les préférer aux productions chinoises, que ces derniers soient proposées dans des prix égaux ou inférieurs aux productions américaines. L’étude porte également sur les consommateurs allemands et français. Deux clientèles assez rares pour les marques Made in America, mais ils sont 65 % à préférer payer plus cher leurs productions nationales plutôt que celles des Etats-Unis. En revanche, les résultats obtenus en Chine peuvent laisser supposer que les consommateurs chinois seraient également prêts à débourser plus cher pour du Made in France... ▷▷▷ CLOCK BOX : imaginé par Mykonos Design, qui n'est pas avare en idées de montres amusantes [voir la montre de poche Moo – pour Moustache – en haut de page !], la Clock Box est un objet du temps... consommable (tendance sac en papier), qui n'en bat pas moins les heures avec un balancier dans le style horloge comtoise. Deux couleurs (blanc, noir), avec des aiguilles contrastées, et même un duo en cas de double fuseau horaire. 
▷▷▷ ROLEX (1) : partenaire horloger officiel pour le centenaire du quartier d'une ville, ce n'est pas banal. C'est pourtant Rolex qui sera le premier sponsor officiel du centenaire de Beverly Hills. Rolex a provisionné 300 000 dollars pour ce parrainage, accepté à l'unanimité par le conseil municipal. Les festivités commenceront en 2014... ▷▷▷ ROLEX (2) : un lauréat des Rolex Awards au secours des tigres de Sibérie ! Ce sont les derniers vrais grands fauves de l'espace euro-sibérien : leur cause est donc sacrée pour tous les amoureux de la liberté. Pour une fois, de hasard de l'argent fait bien les choses ! Sergei Bereznuk est un héros contemporain : entre son programme de sauvetage des tigres (vidéo ci-dessous) et le sponsoring des festivités à Beverly Hills, notre coeur ne balance pas – et notre raison ne distingue d'ailleurs pas la logique qui sous-tend ces deux actions parallèles...◀▶ D'AUTRES SÉQUENCES D'ACTUALITÉ HORLOGÈRE...