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MARDI : Et la corne porte-bonheur forgée dans le mouvement, vous y aviez pensé ?

Une chasse au lion nord-africain, une chasse aux riches, une chasse aux contenus à valeur ajoutée, une chasse aux aridités désertiques, une chasse aux pigeons comtois, une chasse aux honneurs légionnaires, une chasse au temps partagé, une chasse aux secondes martiennes, une chasse au grand public : l'actualité sonne l'hallali...     〓 AU SOMMAIRE DE CES S.M.S. DU MARDILes 10 informations qui seront développées après la panthère de Cartier...••• L'infographie …


Une chasse au lion nord-africain, une chasse aux riches, une chasse aux contenus à valeur ajoutée, une chasse aux aridités désertiques, une chasse aux pigeons comtois, une chasse aux honneurs légionnaires, une chasse au temps partagé, une chasse aux secondes martiennes, une chasse au grand public : l'actualité sonne l'hallali...

 
 
〓 AU SOMMAIRE DE CES S.M.S. DU MARDI
Les 10 informations qui seront développées après la panthère de Cartier...
••• L'infographie du jour : elle explique l'évolution d'Internet vers les contenus payants et elles démontre pourquoi on a raison de s'abonner à Business Montres. On n'arrête pas le progrès...
••• Le fuseau horaire du jour : contrairement à une idée reçue, la Terre ne compte pas 24 fuseaux horaires (temps UTC), mais 48, puisqu'il est désormais possible d'intégrer dans des dispositifs horaires terriens les fuseaux horaires martiens [histoire de ne pas risquer le jet-lag avec Curiosity]...
••• L'actualité radio du jour : la chronique Montres de "Goûts de luxe" sur BFM Business, toujours en radio et pas encore en télévision – c'est tout bientôt (au programme : RJ-Romain Jerome, Hublot, Urwerk et les autres)...
••• Le document du jour : silence radio du côté de chez Péquignet, où personne ne veut commenter les documents publiés par Business Montres sur l'incroyable – certains diront scandaleuse – proposition faite à des fournisseurs déjà plantés et gravement lésés...
••• La soirée du jour : ce sera en fin d'après-midi, au musée national des Armées (Hôtel des Invalides), pour une remise de décoration. Carlos Rosillo, CEO et co-fondateur de Bell & Ross, devrait être fait chevalier de la Légion d'Honneur, la plus haute décoration française...
••• La montre du jour : "Les nouveaux chronographes Field Atacama de Luminox résistent aux tempêtes de sable" ! L'argument horloger est assez mince, mais le storytelling intelligent : le chic urbain accessible sort d'une longue traversée du désert...
••• Les actualités horlogères du jour : notées à la volée, en vrac, en bref et en toute liberté, avec le coup de gueule d'Alain Dominique Perrin, les tribulations d'un Genevois en Chine, les statistiques horlogères, etc.
••• Le rendez-vous horloger du jour : une nouvelle date sur l'agenda de novembre (qui compte déjà près de vingt-cinq événements) ! La quatrième édition du Forum de la Haute Horlogerie est pour le mercredi 14 novembre, à Lausanne...
••• La bonne/mauvaise surprise du jour : de l'avis unanime, le salon new-yorkais TimeCrafters est un grand succès professionnel, mais un rendez-vous plus problématique pour ce qui est de la fréquentation par le grand public escompté...
••• La "chinoise" du jour : suite de notre exploration de la plus intéressante collection de montres émaillées "chinoises" dispersées au cours des dernières décennies (Christie's)...
 
 
 
 
〓 LA "CHINOISE"  DU JOUR 
Une chasse au lion en Afrique du Nord pour amuser les Chinois (Bovet)...
••• Cette "montre chinoise" est signée Bovet Fleurier : datée de 1870, c'est une montre de poche assez classique, mais de très belle facture par sa décoration adaptée à la demande des élites chinoises, qui privilégiaient alors les scènes "européennes" [on suppose que la chasse au lion en Afrique du Nord devait leur semblait le comble du dépaysement exotique : c'était en tout cas un "sport" à la mode en France, où on a ainsi dépeuplé tout le Maghreb de ses lions !]. À l'époque, la signature Bovet valait brevet de grande qualité horlogère européenne : l'idéogramme Bo Wei – traduction du nom de la famille Bovet en chinois – était d'ailleurs le nom générique, dans le langage courant, de la montre de poche émaillée. Boîtier de 57 mm serti de perles et gravé de la signature chinoise de Bovet, cadran émail avec seconde centrale [comme toutes les montres de poche chinoises d l'époque : la petite seconde à 6 h était mal vue !], mouvement d'un remarquable finition mécanique, marqué Bovet Fleurier, dont la palette d'échappement (ci-contre, au centre de l'image) est en forme de corne : en Occident, on y voyait plutôt une "fourchette", mais les Chinois considéraient ce symbole mythologique de la corne, visible uniquement en ouvrant la montre côté mouvement, comme un porte-bonheur indispensable pour se défendre contre les démons. Sait-on jamais... Estimation d'Aurel Bacs : 15 000-25 000 CHF, ce qui est d'un réalisme plutôt défensif [on trouve des montres Bovet décorées de scènes de chasse similaires dans l'actuelle collection Bovet : voir The imperial Art of Watchmaking]. Voir également nos autres articles sur cette collection chinoise : une présentation générale (6 septembre) et la paire de montres aux bouquets de pivoine, qui pourrait devenir "millionnaire" (16 septembre)...
 
 
 
 
〓 LA BONNE/MAUVAISE SURPRISE  DU JOUR 
Le succès indéniable de TimeCrafters (New York) devra être confirmé par le public...
••• Très qualitatif sur le plan professionnel [marques participantes et communauté des aficionados], le salon de haute horlogerie TimeCrafters, qui se tenait ce week-end au Park Avenue Armory, dans le coeur de Manhattan (près de toutes les grandes boutiques horlogères), a cependant déçu par une fréquentation sans empressement du grand public : il faut dire que le contexte électoral américain démobilise les amateurs, au moment même où les événements en Libye les incitait à l'angoisse collective et où la situation économique ne leur donnait guère le moral. Bref, les New-Yorkais avaient un peu la tête ailleurs. Dommage, parce que cette seconde édition de TimeCrafters était irréprochable sur le plan de l'organisation, du plateau des marques représentées et des efforts qu'elles avaient accomplis. Dommage, mais inévitable : historiquement datée, la formule de ces "salons horlogers" hyper-spécialisés peine aujourd'hui à convaincre au-delà des publics naturels de la passion horlogère. Très (trop) liés aux marques qui permettent de les organiser, ces événements ponctuels procèdent d'une logique marchande et surplombante qui n'est plus celle des consommateurs 2.0 : ces initiatives – toujours indispensables dans les terres de mission pour la haute culture horlogère, comme les Etats-Unis – n'ont pas encore trouvé le ton capable de séduire de nouveaux amateurs ou de rallier un plus vaste public, qui s'auto-éduque désormais sur Internet et sur les médias sociaux. Si Hublot a réussi son show avec un choix de vitrines high-tech animées par l'imagination d'un Xavier Dietlin, ou si Girard-Perregaux avait fait l'effort de présenter un tourbillon Bi-Axial en avant-première (information Business Montres du 17 septembre), beaucoup de marques se contentaient de présentations classiques dans des vitrines classiques. L'important, aujourd'hui, reste la remobilisation des amateurs autour des grands thèmes de la culture horlogère : après deux décennies de branding, les amateurs sont en attente de consistance plus que d'insistance commerciale...
 
 
 
〓 LA SOIRÉE DU JOUR 
Un ruban rouge de légionnaire pour l'horloger qui a réveillé la montre militaire...
••• C'est au musée de l'Armée de l'Hôtel des Invalides (Paris)  que Carlos Rosillo, CEO et co-fondateur de Bell & Ross, recevra ce soir la croix de chevalier de la Légion d'honneur des mains du général commandant le musée (annonce Business Montres du 14 septembre). Un honneur exceptionnel pour un "civil", mais une récompense plutôt méritée pour des horlogers français qui auront le plus contribué à la renaissance de la montre militaire – jusqu'à en faire aujourd'hui un segment très disputé du marché. La réussite économique de Bell & Ross, "petite marque" française qui a su se glisser dans le peloton des "grandes marques suisses, est ainsi reconnue à travers les efforts de ses créateurs pour redonner des lettres de noblesse à un art de la "montre réglementaire" qui se perdait...
 
 
 
〓 LE FUSEAU HORAIRE  DU JOUR 
Comment ne pas réveiller Curiosity au milieu de la nuit ?
••• Moins d'un siècle et demi après le découpage de la planète en 24 fuseaux horaires, une nouvelle tranche de 24 fuseaux horaires vient d'être instituée, cette fois pour la planète Mars, histoire de suivre en direct et sans décalage horaire les pérégrinations u rover Curiosity dans le grand désert martien. Quel risque de jet-lag ? Pas grand-chose : 39 minutes et 35 secondes par équivalent de 24 heures terriennes, mais ça finit par faire une sacrée différence au bout de quelques semaines. On parle de "sol" pour désigner une journée martienne. La seconde martienne vaut ainsi 1, 0274912510416665 seconde terrienne. A défaut de montre mécanique calée sur cette journée [àl'exception géniale de la "phases de Mars" conçue par Jean-François Mojon pour la Klepcys de Cyrus], on peut mesurer cette "journée" solaire martienne grâce aux indications de la NASA, dont on rappellera que l'équipe chargée de veiller sur Curiosity vit déjà l'heure martienne (Business Montres du 27 août). Il existe également une application téléchargeable sur le MMT (Mars Mean Time), heure locale martienne, et même une Mars Clock...
 
 
 
〓 L'ACTUALITÉ RADIO DU JOUR 
Les nouvelles montres de la rentrée 2012 dans "Goûts de luxe" (BFM Business)...
••• RJ-Romain Jerome pour la nouvelle montre Pac-Man, concentré d'horlogerie adulescente ; Urwerk pour la nouvelle collection 2010, version "fly-bec" d'un retour à l'aiguille additionné d'un indicateur d'intensité dynamique ; Roger Dubuis pour la nouvelle série des Excalibur, qui s'imposent parmi les meilleures "affaires" actuellement dans les vitrines ; Hublot pour cette montre "Atelier" qui reprend la tradition des "montres de courtoisie", mais qui va également permettre à la marque de tester un nouveau plancher dans l'entrée de gamme... Ce sont quelques-unes des nouveautés les plus intéressantes de cette rentrée : la chronique horlogère de "Goûts de luxe" (BFM Business, toujours en radio, bientôt en télé) est disponible en podcast (à partir de la minute 06:25)...
 
 
 
〓 LE DOCUMENT  DU JOUR 
Braquage (légal), extorsion de fonds (légale) et voies de fait (légale) : c'est combien ?
••• Un élément de réponse à la question ci-dessus : dans les 2,5 millions d'euros, dont on voudrait bien soulager les fournisseurs déjà gravement lésés par Péquignet [dont on découvre au passage que le passif creusé en trois ans est à hauteur de 14,6 millions d'euros]. En dépit de nos multiples sollicitations, Laurent Katz, le nouvel homme fort de l'entreprise, est aux abonnés absents depuis la semaine dernière : le co-repreneur et co-nouvel actionnaire de référence de la fabrique de Morteau ne souhaitait apparemment pas commenter les documents que Business Montres publie ce 18 septembre. Pourquoi ouvrir le débat sur cette initiative des repreneurs ? Parce que les fournisseurs déjà arnaqués – en France comme en Suisse – ont à présent le couteau sous la gorge. La budgétisation fantaisiste planifiée pour les deux prochaines années annonce 250 % de croissance du chiffre d'affaires en deux ans (!), alors même que l'horlogerie entre en crise. Même au plus fort de la "bulle horlogère", on n'avait pas imaginé ça ! Conclusion : les créanciers de Péquignet risquent sérieusement de tout perdre. Comme il ne faut pas compter sur les médias locaux pour raconter cette tentative légale de spoliation, Business Montres a choisi d'éclairer le débat avec la proposition faite aux fournisseurs de la part des nouveaux actionnaires. Libre à chacun de se faire sa propre idée sur le réalisme de cette offre et de cette budgétisation...
 
 
 
〓 LE RENDEZ-VOUS HORLOGER  DU JOUR 
La Haute horlogerie à la recherche du temps perdu qu'il faudrait partager...
••• Encombrement maximum de l'agenda pour le mois de novembre [voir notre répertoire : l'Agenda des montres], avec un rendez-vous supplémentaire, mais néanmoins capital pour le haut exécutif horloger : le 14 novembre, au Beau-Rivage de Lausanne, le 4e Forum de la Fondation de la Haute Horlogerie rassemblera diverses personnalités sur le thème "Time to share" [vaste débat !], en présence de Peter Brabeck (Nestlé), Joschka Fisher (ex-ministre allemand des Affaires étrangères), Virgine Raisson (prévisionniste) et Dominique Turpin (président de l'IMD, grande école lausannoise partenaire du Forum). L'idée est d'amorcer un dialogue sur la situation socio-économique globale et ses évolutions dans un monde marqué par des inégalités croissantes [autre vaste débat !]. Plusieurs autres invités sont attendus pour cette manifestation "exclusive" théoriquement réservée aux présidents des marques horlogères...
 
〓 LA MONTRE  DU JOUR 
Des montres idéales pour une longue traversée du désert...
••• Il faudrait en offrir aux responsables politiques quand ils quittent le devant de la scène : "Les nouveaux chronographes Field Atacama de Luminox résistent aux tempêtes de sable, nous précise le dossier de presse. Même dans les régions moins affectées, ce sont des compagnons fiables alliant fonctionnalité et élégance. La série Atacama Field – présentée pour la première fois en 2010 – doit son nom au désert d'Atacama au Chili, l'une des régions les plus arides du monde. Conçues pour supporter des conditions climatiques extrêmes, ces montres se fondent parfaitement au paysage sur le plan des couleurs et de l'optique : les couleurs vives qui rappellent les points d'eau cachés et le sable chaud créent un contraste frappant avec les rivets en métal sombre qui évoquent les formations rocheuses accidentées. Même si les nouveaux modèles sont très utiles dans le désert, ils sont parfaitement appropriés à notre climat. Malgré leur apparence très masculine, ces montres peuvent être assorties facilement à toutes les tenues grâce à leurs couleurs subtiles tout en se distinguant par leur conception raffinée. Le chronographe est également doté d'une fonction alarme qui permet à la fois aux princes du désert et aux hommes d'affaires pressés d'arriver à l'heure à chaque rendez-vous". Ainsi prévenus, on n'en apprécie que plus le nom de chacun des modèles de la série 1940 Atacama, comme il se doit Swiss Made : une année de guerre mondiale (ci-dessous) ! Entre 850 et 1 000 CHF, fonction alarme en prime, elle n'est pas belle la vie ?
 
〓 LES ACTUALITÉS HORLOGÈRES DU JOUR 
À la volée, en vrac, en bref et en toute liberté éditoriale...
 
••• STATISTIQUES HORLOGÈRES : C'est pour cette semaine et elles sont très attendues. Confirmation des "excellents chiffres" [tirés pour 2 % des montres concernées, le reste restant orienté à la baisse], atterrissage en douceur ou décrochage sensible ?
 
••• HONG KONG WATCH & CLOCK FAIR : le "premier salon mondial de l'horlogerie" [autoproclamation qui n'engage que ceux qui la font] a réuni 17 500 visiteurs (+ 4,5 %) – ce qui laisse Hong Kong assez loin derrière les 110 000 visiteurs de Baselworld ! À noter : le renforcement des visiteurs en provenance d'Iran (+ 32 %), de Chine intérieure (+ 17 %) et de Russie (+ 17 %)...
 
••• PETER TANISMAN : beau succès de la marque la récente Foire de Hong Kong (ci-dessous, dans la presse locale), mais, comme toujours, il y a loin de la coupe aux lèvres. On s'étonnera de la naïveté de la marque, qui avait cru sur parole à la présence de grandes marques sur ce salon, mais sans comprendre que ce n'étaient que des marques représentées par un détaillant local [donc un stand de distributeur], et non une présence des marques elles-mêmes. Du coup, Peter Tanisman était la plus huppée des références genevoises ne piste à Hong Kong, ce qui flattait l'égo des télévisions et des médias chinois, en faisant briller les yeux des starlettes et des vedettes de séries télévisées en visite sur le salon. Un rappel en forme de morale : ce n'est pas à Hong Kong qu'on peut construire l'image d'une marque, mais à Genève et en Europe, sur les marchés de haute culture horlogère...
 
 
••• ALAIN DOMINIQUE PERRRIN : l'ex a encore son franc-parler ! Dans Tribune de Genève, avec une certaine verve, il prend la défense de Bernard Arnault contre Libération : "Je trouve que Bernard Arnault, qui a été insulté, devrait racheter Libé. Il possède un groupe de presse, c'est l'homme le plus riche d'Europe. Il peut parfaitement s'offrir ce quotidien chic, parisien, pipeau, quine tire qu'à 100 000 exeplaires et qui a, de surcroit, détruit bien plus d'emplois qu'il n'en a créé tout au long de son histoire. Depuis dix ans, Libération n'a fait que licencier : il est inacceptable qu'il vienne donner des leçons à Arnault". Un peu plus loin : "La France est un pays malade qui aura beaucoup de mal à guérir. C'est un pays de coupeurs de têtes, om les gens adorent les footballeurs et les chanteurs, mais détestent et jalousent les industriels qui créent de la richesse et de l'emploi. L"état d'esprit est désastreux : revanchanrd, jaloux, anticapitaliste". Coupeurs de tête ? Tiens, c'est ce que disait Business Montres (10 septembre)  : "Dans un pays qui ne parvenait plus à faire entendre les doléances de son tiers-état, on a autrefois coupé la tête du roi, de la reine, des évêques et de la moitié d'une élite nobiliaire au pouvoir depuis des siècles"...
 
 
 
〓 L'INFOGRAPHIE DU JOUR 
Les contenus à forte valeur ajoutée seront bientôt tous payants sur Internet...
••• Question d'évolution logique des médias en ligne et questions de génération : c'est très exactement dans cette perspective et pour ces raisons que les contenus éditoriaux de Business Montres sont désormais réservés à leurs seuls abonnés (remerciements : Business Insider)...
 

 

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