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MERCREDI : Les griffes peuvent encore se tailler la part du lion

Monaco, ton avenir impitoyable : que se passe-t-il quand une bande de Chinois de l'intérieur découvre les délices de la haute horlogerie dans son écrin de luxe monégasque ? C'est la fête : même l'impératrice qui tire toutes les ficelles chinoises s'est bien amusée...   La phrase historique lancée par l'amiral Nelson à sa flotte, par des pavillons nautiques, à la veille de la bataille de Trafalgar : une montre vient de rendre hommage au …


Monaco, ton avenir impitoyable : que se passe-t-il quand une bande de Chinois de l'intérieur découvre les délices de la haute horlogerie dans son écrin de luxe monégasque ? C'est la fête : même l'impératrice qui tire toutes les ficelles chinoises s'est bien amusée...

 
La phrase historique lancée par l'amiral Nelson à sa flotte, par des pavillons nautiques, à la veille de la bataille de Trafalgar : une montre vient de rendre hommage au "HMS Victory" (cliquez sur l'image que chacun fasse son devoir)...
 
AU SOMMAIRE DE CE ZAPPING DU MERCREDI
Des actualités qui seront développées après...
❍ L'édito du jour : le réveil d'une nouvelle horlogerie de mode a de quoi faire réfléchir...
❍ La nouvelle marque du jour : un couturier qui parle d'amour quand on lui parle de montres...
❍ Le réveil du jour : à quatre heures du matin, les invités de Franck Muller riaient encore dans Monaco...
❍ La bonne surprise du jour : les nouveaux rois de la distribution chinoise sont très rigolos...
❍ La déception du jour : on a dégonflé le ballon de la gloire et déséquipé l'homme qui n'avait pas peur du vide...
❍ L'anniversaire du jour : pour un milliard et demi de Chinois dans le monde, c'est la fête du Double-Dix...
❍ L'infographie du jour : quelles sont les meilleures heures pour intervenir sur les médias sociaux ?
 
 
➩ L'ÉDITO  DU JOUR
Deux arrivants et un sortant sur le marché de fashion horlogère...
••• Curieuse coïncidence de l'actualité immédiate : en quelques jours, on a vu apparaître deux nouvelles propositions – très différentes, quoiqu'également réussies – dans l'univers de la mode horlogère, tout en vivant la fin d'une aventure peu glorieuse dans ce même univers. Le sortant, c'est Ralph Lauren, dont la joint-venture avec le groupe Richemont touche à sa fin, la parole étant maintenant aux avocats qui vont gagner plus d'argent que ne l'ont fait les deux associés depuis cinq ans : Business Montres a estimé (non officiel et non autorisé) à environ 25 à 30 millions de dollars les budgets gaspillés dans cette opération. C'est une goutte d'eau dans les comptes des deux maisons, donc la blessure est ailleurs – notamment dans l'égo de Ralph Lauren, qui doit maintenant assurer l'avenir horloger de sa marque avec un autre partenaire et une toute autre stratégie. Au vu des stocks disponibles, il n'y a pas de souci à se faire pour le SAV des rares montres vendues qui étaient dotées de mouvements Piaget ou Jaeger-LeCoultre. Il faudra tirer les leçons de cet échec cinglant : quand on n'a pas le bon produit au bon prix et au bon moment, personne ne peut faire de miracle, pas même un immense et infaillible génie comme M. Ralph Lauren. Business Montres n'a rien à renier de ses analyses – totalement solitaires – au sujet de ces montres, mais on n'aimerait pas être à la place des magazines qui ont accordé leurs couvertures et de nombreux articles laudateurs à ces montres...
••• La semaine dernière, c'était Burberry et sa The Britain : réussite totale en termes de produit, de prix et de marketing. Sans génie dans le design (on a bien compilé le style Genta, en le recombinant avec des éléments contemporains), la collection s'impose par une présence forte au poignet, un style reconnaissable sans l'être encore [mais il va le devenir] et une grande attention portée à tous les détails horlogers d'un Swiss Made qui se respecte. Si Burberry joue bien sa partie, le marché tient là une future J12, tentante et accessible, mais surtout capable de se transformer en icône internationale : Burberry a l'avantage sur Chanel d'être une marque plus unisexe, donc moins ouvertement connotée féminine – ce qui donnera à The Britain l'avantage de trouver plus rapidement son public masculin [la montre le mérite].
••• Cette semaine, c'était Roberto Cavalli y Franck Muller : là encore, excellent mix produit-prix-marketing-marque (voir ci-dessous). Là encore, pas de génie particulier dans le design (bien recompilé d'un style Genta modernisé : décidément, le vieux maître a suscité des hommages posthumes !), mais une proposition simple (deux boîtiers, quatre tailles), une identité facilement à mémoriser et des étiquettes réalistes compte tenu du positionnement de la marque. Le coeur de l'offre étant posé avec pertinence, on pourra étirer les collections vers le haut (complications mécaniques et joaillerie) autant que vers le bas (gimmicks de mode saisonniers), dans l'accessible comme dans le stratosphérique pour grandes clientes capricieuses.
••• On en déduira que la mode horlogère a encore bien des territoires à explorer. On en déduira aussi que rien n'est écrit pour l'avenir des marques horlogères pure players, qui n'ont qu'un petit champ de manoeuvres pour s'exprimer, quand les marques de mode proposent des univers cohérents et une approche globale de leurs territoires de style. C'est un peu la pénitence mécanique contre la luxuriance esthétique. Si le succès se met à sourire à Burberry comme à Roberto Cavalli, d'autres marques de mode vont certainement se mettre à repenser leur stratégie horlogère en termes de consistance et de pertinence – ce qui peut à nouveau faire bouger les lignes sur un marché horloger déjà bien bousculé par les griffes fashion dans son entrée de gamme...
G.P.
 
➩ LA NOUVELLE MARQUE DU JOUR
Roberto Cavalli nous parle d'amour quand on lui parle de montres...
••• Dans le Hall 1.1 de Baselworld, les montres Just Cavalli ne démontraient rien de la marque de mode, sinon l'opportunisme italien d'une licence correctement gérée. C'est pour jouer et ce n'était pas cher. Roberto Cavalli – l'homme (ci-dessus) – a voulu se donner une image horlogère digne de ses créations et il en a logiquement parlé à son copain de jet-set, notre ami Franck Muller, toujours présent dans le sillage des grands créateurs cernés de grandes créatures graciles dont les amis sont toujours dorés sur tranche. Ça devait immanquablement finir par des montres suisses, et ça n'a pas raté. Deux nouvelles collections étaient récemment présentées au WPHH de Monaco : si elles ne vont sans doute pas révolutionner l'histoire horlogère, elles se posent néanmoins en piliers d'une reconfiguration du marché des "montres de mode". Plus question de "chinoiseries" achetées sur étagères à Hong Kong : Roberto Cavalli a voulu signer "By Franck Muller" ses cadrans, ce qui oblige à un élémentaire effort dans le Swiss Made...
••• Noir d'habit, gris de poil et fumé de lunettes, Roberto Cavalli affiche un sourire de séducteur comblé. Depuis le temps qu'il voulait sa marque ! "Agressive et sexy", exactement comme il voulait, à l'image de ses créations. Un seul chiffre sur le cadran : 3. "C'est mon chiffre porte-bonheur et c'est le chiffre de la perfection. C'est un chiffre d'amour. Ma femme, moi et notre bonheur ! C'est le symbole de notre temps à nous. Dans les prochaines collections, il y a aura un diamant au centre du cadran : parce que le temps est précieux, et c'est pour ça qu'il faut l'aimer, en aimant les objets qui marquent ce temps". Ceux qui ont eu la chance de visiter les ateliers horlogers de Watchland (la manufacture du groupe Franck Muller à Genthod) se souviennent de l'émerveillement quasi-amoureux de Roberto Cavalli devant les établis et les chefs-d'oeuvre de la complication micro-technique : son oeil de créateur a seulement voulu ajouter un peu de fantaisie à cette poésie mécanique...
••• D'où les deux collections de base : Octago (plus sérieuse) et Ghepard (plus amusante : plus bas). On les découvrira en boutique dès le mois de février, peut-être déjà avec les complications annoncées (on parle d'un tourbillon : soyons fantaisistes !) et de nouvelles versions de la bientôt fameuse lunette léopard/guépard tachetée, qui gagnerait à reprendre plus fidèlement le camouflage tactique des grands félins africains. Les modèles sont bien pensés, en taille comme en volume (intelligent travail sur les cornes et l'angle du bracelet, pour un tomber impeccable au poignet), avec quelques variantes de cadrans (pas de logos, heureusement !) et assez de sertissages (ci-dessous) pour donner une image de sérieux sans cesser d'être accessible avec d'amusantes petits propositions en acier (sur bracelet acier : marchés asiatiques obligent).
 
 
 
 
➩ LE RÉVEIL  DU JOUR
Les énergies renouvelées du groupe Franck Muller (WPHH Monaco)...
••• De l'avis unanime, cette édition 2012 du WPHH de Monaco était la plus réussie de toute la série, en partie grâce à la dynamique chinoise [succès commercial incontestable], en partie grâce aux énergies nouvelles qui circulent chez Franck Muller où la greffe avec Roberto Cavalli fait sens de façon évidente [et avec plus de pertinence que la greffe Smalto]. WPHH : World Presentation of Haute Horlogerie, improbable concept franglais qui disait bien l'internationalisation d'un événement dans la plus cosmopolite des capitales mondiales du luxe, avec une météo d'été indien qui rend les nuits encore plus douces. La soirée donnée à l'Hôtel de Paris témoignait bien de ce moral au beau fixe du groupe genevois : avec l'habituel ballet des Rolls-Royce noires griffées WPHH, les invités étaient accueillis à l'Hôtel de Paris par un autre ballet, les évolutions d'un groupe de fées montées sur des échasses ! Sous les dorures des stucs Second Empire, Roberto Cavalli, plus souriant que jamais malgré ses lunettes noires, appréciait en connaisseur les robes de couturiers portées par les invitées, qui n'avaient pas non plus lésiné sur les it-bags (sacs à main) et les it-shoes (talons hauts) de l'année. Un vrai défilé de mode ! L'avantage de l'Hôtel de Paris, c'est la qualité de la brigade aux fourneaux, coachée directement [même de loin] par l'implacable Alain Ducasse : excellent menu et service efficace, ce qui est un ingrédient-clé de ces soirées parfois interminables, où la moitié des invités passe son temps à fumer sur la terrasse dans la tiédeur des nuits post-estivales de la principauté. Côté animations, un artiste du piano volant [spectaculaire révolution multi-axes à 360° de l'instrument et du musicien, sans interrompre l'exécution de la partition] rappelait à tout le monde que tout change sur des marchés eux aussi en pleine révolution : dans l'horlogerie comme à l'Hôtel de Paris, il faut continuer à jouer, même si c'est la tête en bas – ce qui ne devrait pas tarder à arriver aux marques de montres qui ne seraient pas déjà en disposition de combat. À minuit, quand la baguette magique de la fête branche le lightshow et que la disco entame ses litanies boum-boum [excellents musiciens, très entraînants], il ne reste plus qu'à libérer la réserve de marche accumulée dans les barillets : à quatre heures du matin, beaucoup y étaient encore, avant de basculer vers le casino tout proche où les Chinois qui reprenaient l'avion au petit matin avaient décidé de passer les heures qui leur restaient à passer sur le Rocher. Ce WPHH 2012 avait le bon format et le bon tempo : l'année prochaine, si tout va bien, on y ajoutera un défilé de mode dans le goût italien pour le glamour (Roberto Cavalli en a parlé) et un show musical pour se dégourdir les jambes...
 
 
 
 
➩ LA BONNE SURPRISE  DU JOUR
Quand les Chinois sèment le rire au coeur de la nuit...
••• Rien à voir entre l'ancienne équipe de Sincere et la nouvelle ! Les lecteurs de Business Montres ont pu suivre en direct toutes nos révélations sur la passation de pouvoir entre Sincere (avant ou après l'épisode Peace Mark) et une nouvelle direction emmenée par la "dame de platine" (qualifiée ici même de "dame la plus influente de l'horlogerie mondiale" : Business Montres du 1er mars 2012). Mrs Chu (Pollyanna Chu pour les Occidentaux, Chu Li Yuet Wah pour l'état-civil) avait fait le déplacement à Monaco avec toute son encadrement. Autant les équipiers de Liam Wee Tay, le précédent homme fort de Sincere, étaient des purs produits du Hong Kong post-britannique, autant la nouvelle direction exécutive de Sincere est représentative d'une génération de Chinois de l'intérieur aux comportements culturels totalement différents : Liam Wee jouait au golf, quand Mme Chu joue au Monopoly ! Les nouveaux cadres de Sincere ont perdu cette morgue relativement british qui servait de bon goût aux précédents Hongkongais : majoritairement continentaux, ils sont à la fois un peu moins guindés, un peu plus "bruts de décoffrage" et surtout plus soucieux de profiter de la vie, ici et maintenant. Quelle bande de joyeux lurons dans les rues de la principauté et autour des tables du casino ! Dans les fourgons de Mme Chu (ci-dessous), qui voyageait avec toute sa cour, mari compris, l'impayable "Chairman Cheung" (Zhang Yuping), président du groupe Hengdeli – accessoirement ancien colonel de l'armée rouge, sanglé dans son costume Mao de luxe : il ne parle toujours pas le moindre mot d'anglais, mais en a-t-il besoin ? Si on s'en tient aux statistiques mondiales, on avait donc là les deux personnes qui tiennent entre leurs mains le destin de l'horlogerie suisse...
••• Sachant que le marché chinois, intra ou extra muros, représente 60 % à 70 % des exportations horlogères suisses et sachant que Hengdeli est le premier réseau de boutiques en Chine (plusieurs gammes de boutiques, dont une chaîne haut de gamme), Sincere étant le pourvoyeur en marques de prestige, on réalise tout de suite la force de frappe d'un tandem qui est d'autant plus décidé à frapper fort qu'on a tenté de leur faire perdre la face quand les marques suisses [essentiellement celles des groupes de luxe : Swatch , Richemont, LVMH] ont commencé à vouloir ouvrir des boutiques monomarques directement concurrentes des réseaux chinois. Erreur de manoeuvre impardonnable, qui consistait à privilégier les bénéfices comptables immédiats au détriment des avantages relationnels et stratégiques ultérieurs. Il fallait bien que les réseaux chinois se trouvent des partenaires (marques) de remplacement : la maison Franck Muller – considérée comme une grande marque de luxe genevoise – s'est ainsi trouvée embarqué dans toute l'opération, à bord du bateau Sincere, qui porte désormais les espoirs de la haute horlogerie suisse en Chine [à une heure où les boutiques des marques commençent à coûter très cher tellement elles sont structurellement peu rentables].
••• On ne leur fera plus perdre la face ! Ne dites pas à Mme Chu qu'elle est le vrai "ministre du luxe" du futur gouvernement chinois : là-bas, la nouvelle mode est "profil bas-profits hauts". C'est trop vrai ! Ne dites pas à "Chairman Cheung" qu'il a très habilement manoeuvré en soutirant à titre personnel 100 millions de dollars au Swatch Group : tous ses copains pensent qu'il aurait dû doubler la mise, et ça l'agace de n'avoir pas assez filouté le premier groupe horloger mondial, qui était son client et qui est désormais son actionnaire !
••• En tout cas, Sincere + Hengdeli, c'est le conglomérat politico-commercial de l'avenir en Chine, pour les montres et pour le luxe en général : on va s'en apercevoir après le printemps 2013, quand les affaires – aujourd'hui gelées par les complications de la passation de pouvoir au Politburo – reprendront et que l'argent recommencera à circuler. Qu'on se rassure, la passation de pouvoir est déjà faite dans les milieux économiques : l'apparition de Mme Chu sur le devant de la scène n'est pas un hasard. Même Kingston, son fils, devenu directeur exécutif du groupe Sincere, est plus affûté qu'on ne l'avait pensé initialement. Le moral des cadres supérieurs de Sincere est très révélateur de leur confiance dans l'avenir : ils savent qu'ils ont fait le bon choix politique en se plaçant du bon côté à Beijing. Et ils savent qu'ils ont fait le bon choix économique en misant sur un groupe de luxe indépendant comme Franck Muller, qui est capable de leur ouvrir les portes de la principauté en mettant à leur table un Roberto Cavalli couvert de mannequins aux si longues jambes...
 
 
 
➩ LA DÉCEPTION DU JOUR
Le rêve repoussé de Felix Baumgartner... 
••• Pas de record pour Félix Baumgartner (Zenith Red Bull Stratos), qui devait effectuer hier son saut de l'espace et rafler toute une série de records. Ce n'est que partie remise [pour cause de météo défavorable, avec trop de vents en altitude], mais l'attente et les reports successifs d'un départ usent autant le moral des pionniers que l'attention des médias. Pour l'instant, rien de prévu avant demain : on sera encore avec Felix Baumgartner pour suivre son exploit (dernier article de soutien : Business Montres du 9 octobre)...
 
 
 
 
➩ L'ANNIVERSAIRE DU JOUR
Le Double-Dix qui a émancipé un milliard et demi de Chinois...
••• "Double-Dix" pour la date du 10 octobre :  pour un milliard et demi de Chinois, c'est la commémoration d'une sorte de "prise de la Bastille" ! Cette date explique beaucoup l'actuelle situation géopolitique et morale de la Grande Chine : tous les ingrédients sont en place dès ce "Double-Dix". Ce jour du 10 octobre est fêté en Chine populaire (Beijing) comme en Chine nationaliste (Taïwan), les deux pays se réclamant l'un et l'autre de Sun Yat-sen, le père de la République. Ce fils de paysan avait fondé en 1900 le parti du Guomindang (Kuomintang) avec un programme en trois mots : nationalisme, socialisme, démocratie. Le 10 octobre 1911, une rébellion militaire en Chine du Sud permettait aux rebelles de s'emparer du palais du gouverneur local, de proclamer la République et de former un gouvernement provisoire. Canton et la Chine du sud se rangent très vite à leurs côtés. 14 des 18 provinces de l'empire chinois se rallient à la République. Sun Yat-sen, alors en Amérique, rentre précipitamment. Il est proclamé président provisoire de la République à Shanghai le 29 novembre. Le 7 décembre, en signe de rupture avec la dynastie mandchoue (Qing), les Chinois sont invités à couper leur natte ! C'est  fin à la dynastie mandchou, en place depuis 250 ans. Elle entraîne - non sans mal - l'avènement de la République. À Beijing, le pouvoir tombe entre les mains de Yuan Shih-kai, l'ancien conseiller de l'impératrice. Il oblige le petit empereur Pu-Yi, six ans, à abdiquer, proclame à son tour la République le 13 février 1912 et se pose en rival des républicains du sud. Sun Yat-sen, peu désireux de provoquer la division du pays, laisse à Yuan Shih-kai la présidence de la République. Le nouvel homme fort du pays n'allait désormais avoir d'autre but que d'éliminer le Kuomintang et de rétablir à son profit... l'empire ! Les républicains du sud ayant proclamé sa déchéance, Yuan Shih-kai occupe Nankin le 27 août 1913. Il met fin au régime parlementaire et proclame la restauration de l'empire le 12 décembre 1915... avant de reculer précipitamment sous l'effet d'une insurrection générale. La mort, qui l'emporte le 6 juin 1916, à 57 ans, réduit à néant son rêve impérial. La Chine, débarrassée des empereurs mandchous, entre dans une longue période de guerre civile qui ne s'achèvera qu'avec la victoire des communistes en 1949...
 
 
 
➩ L'INFOGRAPHIE DU JOUR
À quelle heure est-il plus efficace de poster ou de tweeter ?
••• On parle ici des heures américaines pour les principaux médias sociaux (Facebook, Twitter, Linkedin, Google +, Pinterest). Les recommandations de cette infographie ne tenant pas compte des particularités de la stratégie de chaque marque ou de chaque personne en interaction avec ces médias sociaux, ni surtout des objectifs assignés à cette communication (source : Social Caffeine)...
 
 
 
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