OSVALDO EN LIBERTÉ #3 (accès libre) : Un canari chanteur qui lançait ses trilles pour des marquises du XVIIIe siècle et pour des empereurs chinois...
Le 14 / 04 / 2015 à 05:22 Par Le sniper de Business Montres - 4141 mots
Ce flacon à parfum de 16 cm de haut, émaillé dans le goût de la Renaissance, est signé Jaquet Droz et Leschot. Son serin chanteur est daté de 1785. Pour quelle jolie marquise de l'Ancien régime et pour quel empereur chinois a-t-il lancé ses trilles ? Amis d'outre-Alpes, vous avez une version italienne en fin d'article...
◉◉◉◉ OSVALDO EN LIBERTÉ, c'est la chronique indépendante …
Ce flacon à parfum de 16 cm de haut, émaillé dans le goût de la Renaissance, est signé Jaquet Droz et Leschot. Son serin chanteur est daté de 1785. Pour quelle jolie marquise de l'Ancien régime et pour quel empereur chinois a-t-il lancé ses trilles ? Amis d'outre-Alpes, vous avez une version italienne en fin d'article...
◉◉◉◉ OSVALDO EN LIBERTÉ, c'est la chronique indépendante – la liberté ne se divise pas – d'un des meilleurs [pluriel de modestie] connaisseurs internationaux des objets du temps et de ceux qui les collectionnent. Au gré de ses humeurs, Osvaldo Patrizzi, le fondateur d'Antiquorum et l'« inventeur » des enchères contemporaines pour les montres de collection (image ci-dessous), promène son regard sur les salles de vente et les catalogues, avec tendresse, amusement et indignation. Il a carte blanche et, s'il a le droit de tout dire [surtout quand nous ne sommes pas d'accord avec lui], nous n'avons qu'un devoir : écouter ce qu'il peut avoir à nous dire. Osvaldo Patrizzi est un homme dont la parole pèse d'autant plus qu'il est resté très actif dans l'univers de la collection horlogère. Il vient de fêter ses 70 ans, mais Sotheby's a tenu à le conserver comme consultant pour l'horlogerie. Ne pas manquer ses chroniques précédentes : Osvaldo en liberté #1 : « Messieurs les collectionneurs, les modes horlogères passent, les chefs-d'oeuvre restent » – Osvaldo en liberté #2 : « Une des pendules qui ont appris l'horlogerie suisse aux empereurs chinois – et une de celles qui ont appris les pendules chinoises aux collectionneurs européens ». ◉◉◉◉ PRÉCISION UTILE : seuls les titres, les « chapeaux » et les illustrations de cette chronique sont de la rédaction de Business Montres. Ci-dessous : le fameux tableau La Serinette, de Chardin, peint en 1751 (musée du Louvre). Les personnages de Tweety Bird et Sylvester – Titi le canari et Grosminet, en version française – qui apparaissent dans l'article sont ceux des Looney Tunes américains et ils sont datés de 1942... ▶▶▶ SOTHEBY'S, 11 JUIN 2015 Un serin (canari) mécaniquequi chante comme une serinettespécialement créée pour amuser un empereur chinois de la fin du XVIIIe siècle... ◉◉◉◉ ENCORE UNE FOIS, LE WATCH & CLOCK DEPARTMENT de Sotheby's n'en finit pas de nous surprendre. On entend encore, dans le sous-bois horloger, le bourdonnement laissé par la vente aux enchères de l’une des montres les plus compliquées au monde, la « Graves », produite par Patek Philippe en 1933 et vendu par Sotheby’s Genève, le 14 novembre dernier, pour la somme record de 23 237 000 CHF (vingt-trois millions de francs, soit 22,1 millions d'euros). Actuellement un autre monument horloger, le « Serin », s'apprête à être présenté à la vente aux enchères Sotheby's du 11 juin, à New York. C'est un chef d’œuvre qui fait partie d’un ensemble de vingt-et-une montres de forme et de tabatières musicales avec automates, issus d’une collection américaine. ◉◉◉◉ JE M'ATTARDE sur cette collection, non seulement parce que ces objets d’art méritent, en tant que tels, toute notre attention, mais aussi parce que, en plus d’être d’un grand goût et d’une facture extrêmement raffinée, l’un de ces objets a été le protagoniste d’une anecdote que j’ai personnellement vécue vers 1980-1981. À cette époque, j’étais souvent aux Etats-Unis pour y rechercher un bureau et des collaborateurs capables d'ouvrir, dans la Grande Pomme, une filiale de la maison de ventes aux enchères que j’avais fondée, quelques années auparavant, à Genève. L’écho de certains de nos remarquables résultats de vente éclatants traversé l’océan et, souvent, durant mes voyages en Amérique, mon agent local m’organisait des rendez-vous pour rendre visite à des clients et à des collectionneurs intéressés à faire ma connaissance. Il en fut ainsi ce jour-là. Je me rendis dans une des plus célèbres avenues de la ville, pas très loin du Metropolitan Museum (ceci pour situer financièrement le niveau de la personne que je devais rencontrer). ◉◉◉◉ Mme X. M'ACCUEILLIT dans un superbe appartement d’un immeuble de style victorien. Appartement dont l’entrée était encadré de deux énormes colonnes de marbre vert. Meubles français Louis XVI, quelques tableaux impressionnistes suspendus aux murs, le tout de grande classe. Elle me fit prendre place dans une salle aussi grande qu’une place d’armes et, après m’avoir demandé, très cordialement, si je souhaitais boire quelque chose, s’avança vers moi avec un plateau rempli d’écrins et de quelques montres de forme. Sur ce plateau, il y en avait pour au moins 15 millions de dollars d'objets d’art ! Des tabatières musicales de différentes formes en or et émail, avec des automates, décorées de scènes néo-classiques par les meilleurs artistes genevois de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle. Des montres de forme précieuses, comme des mandolines, des lyres, des lorgnettes et des melons. Une splendide tabatière « Au magicien » en parfait état, qui, à elle seule, valait plus d’un million de dollars. Ces objets m’avaient beaucoup impressionné, car certains auraient formé la paire avec des montres et des tabatières que j’avais commencé à rassembler pour un collectionneur de Hong Kong, lord Sandberg (une collection qui fut ensuite vendue aux enchères, par moi-même, en 2002). ◉◉◉◉ ENTRE TOUTES CES MERVEILLES, se trouvait un étui en forme de flacon encore fermé. Je voyais bien que la dame attendait un signe de ma part pour m’en donner l’accès. Elle le fit, consciente et visiblement amusée de voir mon regard anxieux. Avec beaucoup de calme et de délicatesse, elle me tendit l’étui et me demanda de l’ouvrir. Il y a des objets qui, à eux seuls, ont la valeur d’une collection – et je ne fais pas allusion ici à leur valeur vénale, mais à leur valeur artistique et à leur caractère unique (original). Je reconnus tout de suite le flacon en or et émail décoré en style renaissance de paillons, car j’en avais vu et revu l’illustration dans des livres d’horlogerie d’Alfred Chapuis et ses ouvrages sur les montres destinées au marché chinois. J’avais récemment admiré un exemplaire similaire à Beijing, dans la petite partie ouverte au public du salon des montres de la Cité Interdite. C’était la période de la fin de la Révolution culturelle et certains de ces objets étaient visibles, bien qu'ils ne soient mis en valeur à la mesure de leur intérêt. ◉◉◉◉ JE N'ÉTAIS PAS AU BOUT DE MES SURPRISES chez Madame X... En effet, dans les livres, la description qui complétait les informations et les photos reproduisant le flacon musical, il avait été omis de préciser que le flacon avait des particularités qui le rendaient unique. Il avait un oiseau chanteur tridimensionnel : un serin sur une branche fleurie, dans un petit cadre ovale orné de perles et de rubis, mais – encore plus unique – son chant était lancé par une serinette mécanique,grâce à six cannes d’orgue. Ces cannes étaient modelées au profil du flacon pour reproduire le chant mélodieux de cet oiseau si particulier. Le tout dans un espace de 16 cm de hauteur, avec un soufflet, un rouleau avec des goupilles, les cannes d’orgue, les tubes en laiton qui amenaient l’air comprimé aux six valves, les cames des mouvements de l’oiseau et la montre ! La surprise était évidente, tout comme la datation : autour de 1783. La tradition veut que ce fût Jacob Frisard, autre spécialiste genevois de la fabrication d’oiseaux chanteurs et collaborateur de Jacquet Droz & Leschot, qui ait inventer le piston coulissant. Système qui utilise, pour moduler le son, un siphon et un piston, comme pour une trompette. Le piston coulissant sera utilisé ensuite dans la grande majorité d’oiseaux chanteurs après 1785-1790. Le système mécanique du chant reproduit par la mini-serinette était donc antérieur à cette date-là. ◉◉◉◉ LA SERINETTE EST un petit orgue mécanique, à tuyaux et à cylindre, qu’on joue à l’aide d’une manivelle. Elle servait notamment à instruire les serins et d’autres oiseaux domestiqués pour leur chant (ci-dessus). La serinette fut, dit-on, inventée à Nancy au XVIIIe siècle et elle portait initialement le nom de turlutaine. Son diapason est très élevé : elle jouait des airs sans accompagnement qui servaient à l’éducation « musicale » des serins (qu'on designe souvent comme des canaris, parce qu'ils sont originaires des îles Canaries). On couvre d’un voile la cage des oiseaux auxquels on veut apprendre à siffler et l’on joue plusieurs fois de suite l’air qu’on veut leur enseigner. Pendant le XVIIIe siècle, surtout en France, apprendre à chanter aux canaris était un jeu mondain, un passe-temps des dames de la haute aristocratie [voir le tableau de Chardin en haut de la page et la gravure ci-dessous]. De vraies compétitions de bel canto étaient organisées entre elles : celle dont le canari lançait un chant plus modulé sur un air entraînant gagnait le défi ! ◉◉◉◉ CETTE MADAME X... a dû beaucoup rire de moi, pendant des jours, en se souvenant de l’expression d’émerveillement peinte sur mon visage : pour moi, c’était comme avoir cherché la Toison d’Or et de l’avoir trouvée ! J’étais prêt à tout pour avoir ce flacon : je lui offris une somme exorbitante pour l’époque et j’essayai de la convaincre en lui faisant comprendre qu’un objet de cette importance et de cette rareté devait rester accessible au grand public – et non pas rester enfermé dans un coffre-fort ! Peine perdue... Mais, elle me confia une chose qui, à l’époque, ne m’avait pas marqué, peut-être parce que cela me paraissait trop lointain : « Cette collection, je la laisserai à mes enfants », me dit-elle. « Ce seront eux qui décideront ». Madame X... s’en est allée récemment. La collection avec la (ma !) serinette est maintenant en vente aux enchères ! ◉◉◉◉ JE CROIS ET JE SERAIS PRÊT À PARIER que ce chef-d’œuvre a lui aussi fait partie, dans les années 1930 et 1940, de la fameuse collection du Dr Gustave Loup. C’est à lui que nous devons l’immense plaisir d’admirer aujourd’hui, dans nos musées et dans nos collections privées, ces chefs-d’œuvre de l’horlogerie suisse, française et anglaise créés pour le Céleste Empire, des pièces qui auraient pu disparaître pendant les diverses révolutions de l’histoire chinoise. Ce flacon, en parfait état, ainsi que la collection de tabatières et de montres de forme cités dans cet article, sont décrits et illustrés dans le catalogue de la vente aux enchères de Sotheby’s (11 juin prochain, à New York). ◉ FLACON À PARFUM AVEC OISEAU CHANTEUR ET MONTRE, exécuté par Jaquet Droz & Leschot, Genève (illustration quasiment en taille réelle en haut de la page, sous le chapeau). Créé sur le principe de la serinette, pour le marché chinois, vers 1785, Qianlong (1711-1799), dynastie Qing (voir le catalogue Sotheby's : estimation 800 000-1 200 000 dollars). Cet automate avait été acheté par le fameux collectionneur suisse maurice Sandoz en 1942, dans une célèbre boutique new-yorkaise, À La Vieille Russie, pour la somme de 2 997 dollars. Le serin sur sa branche en or fait 12 mm de haut... Osvaldo Patrizzi(consultant horloger chez Sotheby's) (versione italiana) ▶▶▶ SOTHEBY'SCanarino ◉◉◉◉ ANCORA UNA VOLTA, Sotheby’s con il suo Watch & Clock departement, non finisce di stupirci. Si sente ancora nel sottobosco orologiero il brusio lasciato dalla vendita all’asta di uno degli orologi più complicati al mondo, il “Graves” prodotto da Patek Philippe nel 1933 e venduto da Sothebys Ginevra il 14 novembre scorso per la somma record di 23’237’000 CHF. Ora, un altro monumento orologiero, “Le Serin” sarà presentato alla vendita all’asta dell’11 giugno a New York. Capolavoro che fa parte di un insieme di 21 orologi di forma e tabacchiere musicali con automi, facente parte di una collezione americana. Mi soffermo su questa collezione, non solo perché come oggetti d’arte meritano tutta la nostra attenzione, ma oltre ad essere di gran gusto e di raffinatissima fattura, uno di questi è stato protagonista di un aneddoto che ho personalmente vissuto nel 1980/81. In quel periodo ero sovente in america in cerca di un ufficio e di collaboratori atti ad aprire nella grande mela una filiale della casa d’asta che avevo fondato anni prima a Ginevra. L’eco di alcuni dei nostri eclatanti risultati d’asta avevano attraversato l’oceano e sovente, durante i miei viaggi in USA, il mio agente locale, mi prendeva appuntamenti per visitare clienti e collezionisti interessati a conoscermi. Fu cosí anche quel giorno. Era un numero quasi dirimpetto al Metropolitan Museum - questo per situare finanziariamente il livello della persona che dovevo incontrare. Madam X. mi accolse in un superbo appartamento di un immobile di stile Vittoriano. Appartamento che all’entrata aveva due enormi colonne di marmo verde che incorniciavano la porta d’ingresso. Mobili Francesi Luigi XVI, alcuni quadri impressionisti appesi alle pareti, tutto di gran classe. Mi fece accomodare in una sala grande quanto una piazza d’armi e dopo avermi chiesto, molto cordialmente se desiderassi qualcosa da bere, venne verso di me con un vassoio pieno di astucci e alcuni orologi di forma. Su quel vassoio, c’erano a dir poco 15’000’000 di dollari in oggetti d’arte. Tabacchiere musicali dalle svariate forme in oro e smalto con automi, decorate da scene neo-classiche dai migliori artisti ginevrini della fine del 700 e i primi dell’800. Orologi preziosi di forma come Mandolini, Lire, Lorgnette e Meloni .una splendida tabacchiera “Au Magicien” in perfette condizioni, da sola valeva piu’ di un milione di dollari. Mi avevano molto impressionato quegli oggetti, perche’ alcuni avrebbero formato il paio di orologi e tabacchiere che avevo iniziato a raccogliere per un collezionista di Hong Kong: Lord Sandberg. Collezione poi venduta da me all’asta nel 2002. Tra tutte quelle meraviglie c’era un astuccio in forma di flacone ancora chiuso, vedevo che la Signora aspettava un mio accenno per darmene accesso e lo fece, consapevole e piacevolmente divertita nel vedere l’ansia nel mio sguardo. Con molta calma e delicatezza, mi porse l’astuccio e mi chiese di aprirlo. Ci sono oggetti che da soli valgono una collezione e non mi riferisco al valore monetario, ma a quello artistico e della loro unicità. Avevo subito riconosciuto il flacone in oro e smalto con decoro di stile rinascimentale di paillons , perche’ lo avevo visto e rivisto illustrato nei libri d’orologeria di Alfred Chapuis e di orologi per il mercato Cinese. Avevo recentemente ammirato un esemplare simile a Pechino(Beijing) nella piccola parte aperta al pubblico nel salone degli orologi della Città Proibita. Era il periodo della fine della rivoluzione culturale e alcuni di questi oggetti eran visibili anche se non presentati per il loro giusto valore. Non ero ancora al culmine delle mie sorprese chez Madam X. infatti le informazioni e le foto che riproducevano il flacone musicale, nelle descrizioni , era stato omesso che il Flacone aveva delle particolarieta’ che lo rendevano unico. Aveva un uccello canterino tridimensionale, “Un Serin” su un ramo fiorito, in una cornice ovale ornata di perle e rubini, ma ancora più unico, il suo canto era creato da una sirenetta meccanica tramite sei canne d’organo. Canne modellate al profilo del flacone che riproducevano il canto melodioso di questo particolare uccello. Tutto in uno spazio miniaturizzato di 16 cm. di altezza, con un mantice, il rullo con coppiglie, le canne d’organo i tubi d’ottone che portavano l’aria compressa alle 6 valvole, le camme dei movimenti dell’uccellino e l’orologio. La sorpresa era evidente cosí come la datazione intorno al 1785. La tradizione vuole che sia stato Jacob Frisard, altro specialista ginevrino nella fabbricazione di uccelli canterini e collaboratore di Jacquet Droz & Leschot ad inventare il piston coulissant. Sistema che utilizza per modulare il suono, un sifone e un pistone, come in una tromba. Il piston coulissant verrà utilizzato in seguito nella stragrande maggioranza degli uccelli canterini dopo il 1785/90. Il sistema meccanico del canto riprodotto da una sirenetta è quindi precedente a quella data. Madam X. deve aver riso molto di me per giorni, vedendo l’espressione di meraviglia stampata sul mio viso, ma per me era come aver cercato il Vello d’Oro e averlo trovato. Ero pronto a tutto pur di avere quel flacone, le offrii una cifra all’epoca esorbitante, cercai di convincerla nel farle capire che un oggetto di questa importanza e rarità doveva essere di pubblico dominio, non restare chiuso in una cassetta di sicurezza!. Inutilmente! -pero’ mi disse una cosa che all’epoca non avevo fatto caso perchè troppo remota: questa collezione la lascerò ai miei figli, mi disse, saranno loro a decidere. Madam X. se ne è andata recentemente e la collezione con la (mia) sirenetta ora e’ in vendita all’asta ! Credo... e sarei pronto a scommettere che anche questo capolavoro ha fatto parte negli anni trenta e quaranta della Collezione del Dott. Gustave Loup; È a lui che dobbiamo l’immenso piacere d’ammirare oggi nei nostri musei e nelle collezioni private quei capolavori d’orologeria Svizzera, Francese e Inglese creati per il Celeste Impero, che avrebbero potuto sparire durante le varie rivoluzioni della storia cinese. Questo flacone in perfetto stato e la collezione di tabacchiere e orologi di forma citati in questo articolo sono descritti e illustrati nel catalogo della vendita all’asta di Sothebys del 11 giugno a New York. Durante il XVIII secolo, specialmente in Francia, istruire a cantare i canarini, era un gioco /passatempo delle signore dell’alta aristocrazia. Delle vere competizioni di bel canto si organizzavano fra loro e colei che aveva il canarino con il canto piu’ modulato e un’aria orecchiabile, vinceva la sfida. (Flacone da profumo con uccello canterino e orologio, eseguito da Jacquet Droz et Leschot, Ginevra. Creato sul principio della Serinette, per il mercato Cinese, verso il 1783, Qianlong (1711-1799) Qing Dinasty)...
Osvaldo Patrizzi, Horological consultant di Sotheby’s. D'AUTRES SÉQUENCES RÉCENTESDE L'ACTUALITÉ DES MONTRES ET DES MARQUES...