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ROCK'N'HORL* # 108 : Pour une fois, une vraie histoire de montre et de vrai rock'n'roll !

Le groupe KISS en concert (privé), Paul Stanley qui lance des plectres dans une boîte, un tourbillon qui change de poignet et une batterie en cadeau à Genève (vidéo)... ◀▶ ARTYA KISS COLLECTIONComment on a réconcilié le hard rock et le Swiss Made... ❍❍❍ C'est une histoire comme on les aime et, pour une fois, une vraie histoire de rock'n'roll, pas une histoire de rock'n'horl, même si on y parle de montres. Une …


Le groupe KISS en concert (privé), Paul Stanley qui lance des plectres dans une boîte, un tourbillon qui change de poignet et une batterie en cadeau à Genève (vidéo)...

◀▶ ARTYA KISS COLLECTION
Comment on a réconcilié le hard rock et le Swiss Made...
 
❍❍❍ C'est une histoire comme on les aime et, pour une fois, une vraie histoire de rock'n'roll, pas une histoire de rock'n'horl, même si on y parle de montres. Une semaine de folie à Los Angeles avec le groupe Kiss : Yvan Arpa, le créateur de la marque Artya, vient d'être invité en Californiepour présenter paux quatre légendes du rock américain (ci-dessus : Paul Stanley) une série de montres à leur effigie. Et plus si affinités. Et affinités il y a entre Artya, micro-marque, et cette machine musicale et commerciale géante que constitue Kiss.
 
❍❍❍ En répétition, Paul Stanley joue avec les plectres qu'on retrouvera ensuite dans les montres Artya. Paul Stanley a fait un pari avec Yvan Arpa : s'il réussit à en faire atterrir un dans le bocal, il s'offre une tourbillon Artya. Dans la vidéo ci-dessous, ça donne : “If I can put the mediator in Yvan’s mouth, I get the tourbillon”. Pari raté. Paul Stanley a eu le tourbillon. Yvan Arpa est reparti avec une batterie...
 
 
 
❍❍❍ La fin de l'histoire racontée par Worldtempus (13 octobre 2010) : "En dépit des apparences, les superhéros grimaçants de Kiss se révèlent être d’authentiques passionnés d’horlogerie. « Ces types sont des grands collectionneurs, sourit Yvan Arpa. Un jour, j’ai reçu un courriel de mon distributeur australien disant qu’Eric Singer, le batteur, était un inconditionnel d’Artya. J’ai su que le reste du groupe suivait aussi ce que je faisais ». L’effet de surprise passé, l’horloger genevois commence à échanger des e-mails avec Eric Singer. Une rencontre à Los Angeles est agendée et Yvan Arpa s’attelle à l’élaboration d’une ligne de montres dédiée au groupe. L’idée : incruster dans les cadrans des accessoires utilisés par Stanley, Simmons & Co. Le batteur se charge de fournir la matière première, envoyant gracieusement par la poste cordes de guitare ou plectres. Lorsqu’il s’envole pour Los Angeles, début octobre, Yvan Arpa a des montres plein sa valise. Mais une idée encore assez vague de ce que lui réserve son séjour. « Cela devait être une rencontre informelle. Ni les avocats ni les agents n’avaient été impliqués. D’habitude, quand une marque veut associer son image à Kiss, on lui facture 50 000 dollars le premier entretien. Moi, on ne m’a rien demandé ». Sur place, il ira de surprise en surprise. Accueilli en toute simplicité à l’aéroport par le batteur du groupe, le Genevois est conduit à Beverly Hills, dans l’immense villa du bassiste Gene Simmons. Puis dans un studio où le groupe achève l’enregistrement de son prochain album, «Monster». Avant d’assister, plus tard dans la semaine, aux répétitions du Monster Tour, vaste tournée des stades qui débutera en 2012. «C’était du délire, s’exclame Yvan Arpa. J’ai eu droit à un vrai concert privé ! » C’est dans l’intimité d’un studio d’enregistrement, face au groupe au grand complet, que le créateur a dévoilé ses montres. «Ils m’ont dit qu’ils avaient passé plusieurs heures sur le site d’Artya, à regarder mes créations. Ils ont aimé les montres Kiss, et m’en ont acheté certaines. On a aussi discuté d’une possible collaboration, même si tout doit encore être finalisé.» Parmi les idées avancées: l’éventualité qu’un des musiciens soit « foudroyé » dans un des ateliers d’Artya, selon la technique utilisée pour la fabrication des montres de la marque..."
 
 
❍❍❍ L'histoire racontée et contextualisée à l'époque par Business Montres :
 
••• DES MÉDIATORS ET DES CORDES DE GUITARE DANS DES MONTRES QUI REPRENNENT L’ICONOGRAPHIE EMBLÉMATIQUE DE KISS...
 
••• Pour ce qui est de KISS, on ne va pas faire un dessin : ceux qui ne connaîtraient pas les icônes du hard rock ne seraient de toute façon pas dans la cible d’une telle montre ! Pour rafraîchir les connaissances, on se reportera à la très sérieuse notice sur Kiss de Wikipedia. Sans qu’on s’accorde sur le « KISS » : « Keep it simple, stupid », ou pas ?
 
••• POUR CE QUI EST D’ARTYA, on ne pas refaire le match avec les lecteurs de Business Montres, qui savent qu’il ne faut jamais lâcher des yeux un Ivan Arpa tellement ce ludion de la provocation horlogère a l’art de s’embusquer là où personne ne l’attend et là où personne n’oserait planter sa tente. Lui, il ose. Il défie. Et il réussit son coup, comme quand il se retrouve pendant un semaine, à Los Angeles, dans les villas des piliers du groupe KISS, Gene Simmons (The Demon, celui tire la langue) et Paul Stanley (Starchild, bouche rouge cerise et œil droit étoilé de nuit).
 
••• DANS LA VIE, SANS MAQUILLAGE DE CONCERT, ces musiciens sont plus calmes que sur scène, mais pas vraiment plus « normaux » : ils aiment les montres un peu bizarres et les pièces Artya qu’Yvan Arpa leur a mis sous les yeux les ont enthousiasmés (ci-contre). Entre déjantés, le courant passe toujours. Et, quand on parle de courant chez Artya, c’est du 100 000 volts minimum, et pas loin du même chiffre pour la puissance en watts du groupe on air...
 
••• VOICI DONC LA PREMIÈRE COLLECTION HARD ROCK de l’horlogerie suisse, avec des médiators et des cordes de guitare dans le boîtier - toujours cette obsession de la légende en fragments palpables -, des montres savamment « torturées » et des cadrans qui reprennent les figures grimées désormais mythiques d’un « glam métal » devenu fructueux créneau musical à part entière sur le marché du rock. C’est bien la première fois qu’on flanque de telles chimères électro-musicales sur un cadran ! Le plus amusant resterait cependant le choix personnel fait par les membres du groupe dans la collection Artya : ils ont trouvé dans les créations d’Yav Arpa de quoi équiper leurs poignets en objets du temps totalement non-conformistes.
 
••• L’HORLOGERIE CONTEMPORAINE réécrit sans se lasser les légendes de son temps. La kissmania vient donc de conquérir un nouveau bastion, avec des vrais montres suisses et des vrais mouvements suisses : dans le grand cirque du hard rock, tous les soldats de la « Kiss Army » caleront désormais leurs montres sur l’heure de Genève, même si la collection KISS n’est pas encore annoncée sur le site officiel du groupe (qui mérite le décor par sa profusion baroque d’images naïvement rock et décalées dans leur mauvais goût assumé). Dès que les fans auront découvert les montres de leurs gourous guitaristes, c'est Artya qui entrera dans la légende du rock !
 
 
D'AUTRES SÉANCES DE ROCK'N'HORL*...
* Rock'N'Horl, c’est la rubrique où votre Quotidien des Montres regroupe toutes les informations qui relèvent de l’insolite horloger et de la périphérie créative des objets du temps (ou de la joaillerie)… 
 
Les 80 premières informations des séquences « Rock’n’Horl » figurent en liens dans la liste qui se trouve sur la page de l’épisode # n° 80 ci-dessous...
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