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REPÉRAGES #151-2023 (accès libre)
Sept montres qui jouent avec les couleurs pour éclairer autrement le temps qui passe

151e épisode de notre présentation des montres de l’année : ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, dont vous aurez compris qu’il s’agissait des « manufactures » de montres ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas – voici donc sept montres de sept marques : Andersen Genève, ArtyA, B.R.M, Chronoswiss, Mido, Sinn et Vulcain…


B.R.M Art Car couleurs de l’été

Du Pop Art au Street Art, cet été, la couleur s'invite à votre poignet. Déjà disponible en noir, notre collection "Art Car" se décline cet été en blanc. Un blanc lumineux qui révèle encore davantage les couleurs vibrantes de cette nouvelle montre et de ce bracelet, disponibles en édition limitée. Un boîtier de 38mm en inox poli effet miroir, un cadran inspiration pop art, des ressorts de suspension comme sur les plus belles voitures de sport, un bracelet en tissu technique à trous et des finitions colorées intégralement réalisées à la main. Autant de détails pour une montre qu'on ne manquera pas de remarquer. « Un garde-temps automatique inspiré de l’univers automobile et fabriqué en France, pour tous les passionnés de belles mécaniques »…

MIDO Commander Lady Blue

Twist de féminité et de fraicheur en vue ! Avec la Commander Lady Blue, Mido transforme chaque instant en un moment hors du temps, comme suspendu. Son cadran de couleur bleu ciel protégé par un verre saphir facetté tel un diamant, fait de cette montre iconique - aussi intemporelle que raffinée - la parfaite alliée des femmes d’aujourd’hui, elles aussi aux multiples facettes. Avec son design unique et son visage féminin, la Commander Lady Blue interprète l’ADN intemporel de la Commander, née en 1959 et au succès ininterrompu depuis. Son cadran se teinte d’un « baby blue » d’une douceur infinie, animé par une finition satinée en forme de tourbillon. Un verre saphir, biseauté sur les flancs comme une pierre précieuse, vient protéger ce cadran si délicat. Façonnée dans l’acier, de la boîte jusqu’au bracelet, la nouvelle Commander Lady Blue palpite au rythme d’un excellent mouvement automatique suisse, le Mido calibre 72, équipé d’un spiral Nivachron – de quoi rendre chaque moment extraordinaire. Une icône jeune et éclatante à la fois, la Commander Lady Blue sait jouer de sa beauté, mais aussi de son efficacité, de quoi devenir l’alliée parfaite d’une vie bien remplie. Cette teinte fraîche de bleu ciel est couverte d’un voile de tendresse par ce cadran subtil satiné en tourbillon. Les aiguilles et les index sont en pleine harmonie avec l’acier de la boîte et du bracelet. Le Super-LumiNova blanc rend visible la lecture de l’heure dans l’obscurité, pour une lisibilité instantanée, et à 3 heures, une fonction très utile au quotidien - le guichet de date - permet de reprendre ses repères dans la semaine. Un verre saphir surmonte ce magnifique cadran, avec un zeste d’originalité : ses bords taillés en facettes sur les flancs, comme un diamant, créent des reflets précieux. Fine lunette toute en rondeur, discrète couronne intégrée, la boîte largement ouverte sur le cadran de la Commander Lady prolonge ses lignes élancées autour du poignet par un bracelet en acier, équipé d’une boucle déployante. Les surfaces de ce métal très résistant sont finement polies ou satinées, pour de fascinantes variations sous la lumière. Forte de son savoir-faire, Mido équipe la Commander Lady Blue d’un excellent mouvement automatique suisse, le Calibre 72. Pourvu d’une autonomie jusqu’à 72 heures – bien au-delà des standards – ce mouvement élaboré réputé pour sa finesse et gravé du logo Mido offre une fiabilité pratique. Son spiral en Nivachron renforce la précision du calibre, notamment grâce l’exceptionnelle résistance au magnétisme de cet alliage innovant.Esthétique et mécanique iconiques, la Commander Lady Blue sait se distinguer, avec son cadran à la douceur bleu ciel, et son verre saphir taillé sur les flancs, comme un diamant.

ANDERSEN GENÈVE Heures sautantes Édition Soleil levant

L'or rose et le platine se marient à merveille dans le nouveau garde-temps à heures sautantes d’Andersen Genève. Elle a été présentée le 13 juin 2023 à Tokyo, dans la résidence de l’Ambassadeur Suisse au Japon ; Japon - le pays du soleil levant. Cette édition limitée de 50 pièces, nommées « Heures Sautantes – Edition soleil levant » est une véritable œuvre d'art horloger. Elle rend hommage au liens, établis depuis des décennies, entre les collectionneurs et amoureux d’Art du Japon et Andersen Genève. Dans les années 1980, alors que Svend Andersen jouissait d'une renommée croissante en tant qu'horloger indépendant de premier plan, les collectionneurs avertis du Japon ont rapidement reconnu la qualité, le sens artistique et l'inventivité de son travail. Une relation étroite s'est établie entre Andersen Genève et la communauté horlogère au Japon, pays où l'artisanat, le détail, la bienfacture et l’esthétique sont de la plus haute importance. De plus, les japonais portent une grande importance aux méthodes traditionnelles pratiquées dans l’horlogerie, méthodes telles que le guillochage, l’anglage, le poli bloqué (miroir), ou la gravure main. Depuis de nombreuses années, des pèces uniques et des séries limitées ont été fabriquées pour des collectionneurs japonais. Ce sont, entre autre des répétions minutes, des calendriers perpétuels et la célèbre Montre aux Heures du Monde « Voyage ». Cette édition limitée de 50 pièces a été réalisée en 2005 en collaboration avec Monsieur Yoshi Isogai. Il est l’ancien propriétaire de la célèbre boutique « Shellman » à Ginza. C’est lui qui a introduit et distribué des horlogers indépendants au Japon tels que Philippe Dufour, Svend Andersen, Beat Haldimann, pour ne nommer que ceux faisant partie de l’AHCI (Académie des Créateurs Indépendants). Il a été précurseur et, il est doté d’un sens esthétique comme nul autre dans le domaine horloger.

En 2023, Andersen Genève crée à nouveau une édition limitée de 50 pièces destinée à ravir, en premier lieux, la clientèle japonaise. L’« Heures Sautantes – Edition soleil levant » a été présentée le 13 juin 2023 à Tokyo, à la résidence de l'Ambassadeur Suisse, devant un parterre de collectionneurs et de journalistes les plus avertis du pays. Cette montre est la dernière interprétation d’Andersen Genève de la complication d’heures sautantes, dans laquelle l'heure affichée dans un guichet saute chaque heure, tandis que les minutes sont indiquées par une aiguille dans un compteur au bas du cadran. Cette complication est appréciée à la fois pour son élégance minimaliste et pour l'accent qu'elle met sur le cadran lui- même. La complication des heures sautantes revêt une signification particulière pour Andersen Genève. En effet, c’est en 1995 déjà que Andersen Genève a été chargé pour la première fois de créer une montre dotée d'un tel affichage pour un collectionneur. Une répétition minutes avait été ajoutée à cette pièce unique. Par la suite, la montre « Jour & Nuit » a été réalisée. Cette conception ingénieuse, grâce à une aiguille de 24 heures « sautante », indique les heures du jour et de la nuit. En 1998 Cartier a demandé à Andersen Genève de réaliser 125 montres « Jour et Nuit » qui ont été commercialisées dans leur collection « Pasha ». Ces dernières années, l’Atelier a porté la complication des heures sautantes vers de nouveaux sommets, liant la parfaite maitrise de la fabrication d’une complication très pointue à des artisanats traditionnels de haut vol : ce garde-temps est né grâce aux mains de ces artistes. Andersen Genève présente une nouvelle interprétation exceptionnellement raffinée de la complication classique des Heures Sautantes. Cette nouvelle version associe un boîtier en platine terminé à la main à un cadran en or rose 18ct. C’est une combinaison très subtile qui donne naissance à une montre d'une beauté exceptionnelle, tout en élégance, tout en simplicité.

L'heure est indiquée dans un guichet à 12 heures, tandis que les minutes sont indiquées discrètement par une aiguille en or gris satiné dans un compteur à 6 heures. Le cadran en or rose sert de toile de fond à un guillochage traditionnel virtuose réalisé à la main. Le motif « losanges magiques » donne vie au cadran et réfléchit la lumière d’une façon unique, tandis que le motif « clous » du compteur offre une parfaite lisibilité des minutes. Réalisée par l'un des meilleurs artisans guillocheur Suisse, la gravure d'un seul cadran nécessite plusieurs jours, et pas moins de trois différentes machines sont nécessaires pour créer ce motif complexe et détaillé. Vue de près, ce guillochage change constamment de couleur en fonction des reflets de la lumière et des divers angles du vue. Il souligne le riche contraste de tons entre l'or rose et le boîtier en platine. Le boîtier lui-même nécessite différentes techniques d'usinage et d’artisanat pour obtenir la finition la plus parfait. Les flancs sont satinés, tandis que la lunette est polie miroir. Les élégantes cornes doivent être fabriquées séparément, puis elles sont minutieusement soudées au boîtier. Le dos de la montre n’est pas moins artistique : au travers du fond en verre saphir se révèle le mouvement et ses minutieuses décorations. Par commencer par un délicat anglage main, des Côtes de Genève, des vis poli-bloqué (miroir) et, pour finir, une masse oscillante en or rose 18ct guillochée main (pleine plaque, i.e. sans trait d’arrêt) au motif « grains d’orges ». Petit détail : le logo Andersen Genève, le « A » (A, en bleu, qui comporte une vis au centre) a été rapporté sur une petite plaque sur le pont. Elle est maintenue à l’aide... d’une vis en acier bleui ! Autour du mouvement, un anneau en or bleu 21ct est gravé à la main avec le numéro de la montre « x/50 » et « Andersen Genève ». L’or bleu est un matériau caractéristique d'Andersen. Pour obtenir ce matériau incroyablement rare et utilisé presque exclusivement dans l'horlogerie par Andersen Genève, de l'or 21ct mélangé à des éléments de fer est chauffé dans un four. Une radieuse nuance de tons bleus apparaît en surface; cela peut être bleu clair, bleu foncé, violet, ou même « couleur champagne ». Grâce à ce procédé entièrement artisanal, aucun anneau autour du mouvement ne sort jamais du four avec la même couleur. Ceci rend chaque pièce unique. La montre est animée par le mouvement Frédéric Piguet 11.50, un calibre suisse d'exception. Ses dimensions ultraplates en font un support idéal pour le mécanisme d'heures sautantes développé et assemblé en interne par Andersen Genève, tandis que son architecture à deux barillets assure une longue réserve de marche allant jusqu'à 72 heures certaines fois.

SINN 6200 WG Meisterbund I

La merveilleuse édition limitée de 55 pièces 6200 WG Meisterbund I fait suite à l'immense succès de la 6200 Meisterbund I en or rose - une montre extraordinaire qui a posé plusieurs jalons à bien des égards. Ces deux chefs-d'œuvre marquent la célébration du 55e anniversaire de l'entreprise en 2016. « Ne méprisez pas les maîtres, je vous le dis, et honorez leur art ! » Ce passage est extrait du discours final de Hans Sachs dans le célèbre opéra Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Trois « maîtres de leur art » se sont également réunis pour le 6200 WG Meisterbund I. L'édition « Meisterbund » est le résultat d'une collaboration entre Uhren-Werke- Dresden (UWD), Sächsische Uhrentechnologie GmbH (SUG) de Glashütte et Sinn Spezialuhren. SUG est responsable de la construction et de la fabrication du boîtier en or blanc 18 carats, qui porte fièrement la gravure « Meisterbund » sur le côté - une caractéristique distinctive de notre série Meisterbund. Sinn Spezialuhren façonne le « visage » de la 6200 WG Meisterbund I, qui s'inscrit dans la lignée de nos chefs-d'œuvre traditionnels, grâce à un cadran guilloché et galvanisé anthracite, tout en étant adapté à un usage quotidien. La 6200 WG Meisterbund I est donc également résistante à la pression jusqu'à 10 bars et à la basse pression. UWD est responsable de la fabrication du calibre à remontage manuel de haute qualité UWD 33.1, qui a connu un grand succès dans l'édition en or rose, où il a été utilisé pour la première fois dans la production en série.

Le fait que la montre soit construite et produite en Allemagne et que tous les composants clés de la montre soient fabriqués en Allemagne est ce qui fait de l'édition « Meisterbund » quelque chose de vraiment spécial. Nous sommes fiers que le label de qualité « Made in Germany » soit particulièrement apprécié par de nombreux experts en horlogerie. Cela confirme que nous avons eu raison de nous concentrer sur la force d'innovation et l'expertise de l'artisanat et de l'ingénierie allemands pour créer l'édition « Meisterbund ». La pièce maîtresse est le calibre à remontage manuel UWD 33.1 en maillechort, finement décoré - une interprétation technique contemporaine d'une conception et d'un développement évoquant un sens traditionnel de la qualité. Avec son barillet volant soutenu d'un côté, il est un excellent exemple de précision et de robustesse fonctionnelle, tout en exprimant le meilleur de l'artisanat horloger. La réserve peut être ajustée en déplaçant les poids excentriques du système d'équilibrage. Cela permet également de compenser le déséquilibre de l'ensemble du système oscillant de la montre. Le système de régulateur, quant à lui, offre un moyen pratique de réglage de précision et de réglage des battements. Il convient également de noter que toutes les pièces du mouvement sont décorées de manière exquise. Les platines et les coqs se caractérisent par des arêtes mates, rabotées comme des diamants. La combinaison de surfaces mates et polies confère au mouvement une sensation exquise, tandis que les profils diamantés soulignent le haut niveau de qualité. L'impression d'une montre bien conçue est complétée par le fait que le mouvement manufacturé, en maillechort et d'un diamètre de 33 mm, s'intègre harmonieusement dans le boîtier en or blanc d'un diamètre de 40 mm. La qualité exceptionnelle de notre alliage d'or blanc est particulièrement remarquable. Le fait qu'il ressemble à de l'argent discret alors qu'il est composé à 75 % d'or fin est dû à l'ajout d'un métal précieux, le palladium (voir l'or blanc dans le glossaire technique). En termes de style et de design, le 6200 WG Meisterbund I porte bien son nom. Elle est donc un digne successeur, qui poursuit habilement notre série Meisterbund dans l'esprit de l'artisanat horloger traditionnel.

ARTYA AquaSaphir Météorite

Une montre sportive inédite. Sa particularité ? L’Aqua Saphir est la première montre « aquatique » réalisée en verre saphir, capable de descendre jusqu’à 60 mètres. Combinaison de la technologie et des savoir-faire traditionnels, son cadran est réalisé en émail à la main dans un superbe dégradé de bleu, ou encore taillé dans un bloc de météorite provenant de Namibie. Disponible avec un diamètre de 41mm, elle est équipée d’un mouvement mécanique automatique exclusif, certifié COSC. Vive l’été ! C’est une montre en verre saphir d’un nouveau genre. Quand la température monte... l’heure est venue de se laisser imprégner par l’esprit estival de la collection de montres aquatiques en verre saphir AquaSaphir d’ArtyA. ArtyA a été parmi les toutes premières marques, dès 2013, à développer des montres en verre saphir. En plus de de 10 ans – la marque a acquis une expertise et un savoir-faire uniques, notamment dans la mise au point des boitiers en verre saphir, et la maitrise du verre saphir de couleur. Avec son étanchéité à 6 ATM, l’Aqua Saphir est la première montre aquatique en verre saphir du marché, capable de résister à la pression et descendre jusqu’à 60 mètres. Comment ? C’est la première montre à avoir été ingénieusement conçue sans aucun élément en acier dans le saphir. Pas de vis apparentes par exemple, pas de caisson, aucun élément de facto ne vient entraver la transparence de la montre. Un choix complexe, mais audacieux, permettant une esthétique sans pareille. Et le boîtier est naturellement résistant aux rayures grâce à la remarquable dureté du saphir - 9 sur l'échelle de Mohs, le minéral le plus dur, après le diamant et la moissanite.

Afin d’affirmer la mise en couleur estivale du modèle, la lunette a été réalisée en NanoSaphir qui lui confère une transparence colorée, accentuant la vocation plongeuse de la montre. En son centre, entièrement réalisé à la main par des maitres artisans émailleurs suisses, le cadran en émail offre un magnifique dégradé de bleus, intense sur la partie supérieure, qui s’éclaircit vers le blanc de la partie inférieure au fur et à mesure qu’il s’en rapproche, offrant à la montre un effet de profondeur infinie. Sa couleur visuellement puissante renforce encore le caractère aquatique de la montre, et s’accorde merveilleusement avec la transparence de son verre saphir. Une seconde version de l’Aqua Saphir présente un cadran réalisé avec une météorite de Gibeon, découverte en Namibie. Présentant des motifs caractéristiques, appelés « Widmanstätten », qui sont formés par la structure cristalline du métal lorsque celui-ci se refroidit lentement pendant des millions d'années dans l'espace, l’aspect organique de ce cadran naturel, hors du temps, offre un caractère tout à fait singulier et unique à une montre aquatique comme l’Aqua Saphir. A l’intérieur, bat le mouvement mécanique à remontage automatique, 3 aiguilles avec date - exclusif ArtyOn et fabriqué en Suisse – qui bénéficie d’un éventail de finitions particulièrement soignées comme la présence de l'or rose, le NAC qui assombrit l'acier gris ainsi que les traditionnelles Côtes de Genève, l’ensemble offrant une superbe mise en valeur de l’architecture du mouvement, ses volumes, ses jeux avec la lumière dont les reflets et les ombres magnifient la belle mécanique dont la précision est certifiée par le COSC, prestigieuse certification suisse chronométrique. Au final, technologie de pointe et art visuel, un mariage si cher et propre à Yvan Arpa, fondateur de la marque indépendante genevoise ArtyA, symbole d’une créativité débordante et sans limite. Chaque montre est une création façonnée par des artisans passionnés, et inspirée par la combinaison audacieuse de l'horlogerie de pointe et de l'expression artistique. Des matériaux rares et des techniques innovantes se rencontrent pour donner vie à des pièces uniques, où l'imagination se marie à la précision. Univers excentrique et captivant où l'exceptionnel devient la norme et où chaque montre raconte une histoire, tout aussi unique que son porteur.

CHRONOSWISS Open Gear Hypnotic

Quoique basée en Suisse, où la langue officiele. De l’horlogerie reste le français, la maison suisse Chronoswiss ne souhaite pas communiquer en français avec une communauté francophone qui représente 150 millions de locuteurs à moins de trois heures d’avion de la Suisse. Nous respectons cette volonté en ne présentant pas à nos lecteurs francophones cette Open Gear Hypnotic – ce que nous regrettons…

VULCAIN Cricket Nautical

Après le lancement de sa Skindiver Nautique, la Manufacture Vulcain poursuit son ascension ou plutôt sa descente en eaux profondes et réédite la Cricket Nautical, un instrument de plongée de légende créée il y a plus de 60 ans. En 1961, Vulcain pouvait se vanter d’être l’une des seules Manufactures à proposer une montre de plongée équipée d’une alarme aquatique c’est-à-dire, une montre audible sous l’eau qui, grâce à son triple fond qui faisait office de chambre de résonance, permettait au plongeur de lui signaler le moment pour remonter à la surface. Mais la performance ne s’arrête pas là. Les amateurs de plongées sous-marine de l’avant-garde, ceux qui ne comptent que sur le calcul mental et leurs tables de paliers, seront sensibles à ses exploits ; Les autres, amateurs de garde- temps vintage, le seront à son esthétique. La Nautical est le fruit des recherches de 3 personnalités qui ont mis en commun leur expertise au côté de la Manufacture Vulcain pour mettre au point la première montre-réveil de plongée dotée d’un cadran avec indication des paliers de décompression et étanche à 300 mètres. Hannes Keller, pionnier de la plongée profonde, talentueux physicien / mathématicien suisse et pianiste à ses heures. Max-Yves Brandily, explorateur et cinéaste et Arthur Droz, instructeur national de plongée et délégué C.I.A.S (Centre d’Investigations et d’Activités Sous-Marines). Vulcain rend hommage à Hannes Keller, qui nous a quitté en décembre dernier et qui, le 3 novembre 1966 à Toulon a atteint des profondeurs abyssales de près de 250 mètres, avec au poignet sa Cricket Nautical. Un record validé par le Commandant Cousteau témoin de cet exploit.

Tout comme son ainée, la Cricket Nautical se distingue par ses courbes généreuses pour l’époque avec un diamètre de 42mm, permettant une parfaite lecture des indications sur le cadran durant le temps de plongée. Vulcain y a intégré deux cadrans superposés pour lire les temps d’arrêt à chaque palier de décompression, l’un fixe et l’autre tournant, ajustable avec la couronne située à 4h. Le plongeur peut ainsi, à travers l’ouverture rectangulaire, lire les temps d’arrêt nécessaires aux paliers classiques de 9, 6 et 3 mètres lors d’une exploration et ce, selon la durée et la profondeur de la plongée. La Cricket Nautical n’en est pas à sa première édition. Depuis 1961, elle en a fait des plongées ! A l’occasion de son 50e anniversaire, la Manufacture du Locle proposait en 2011 une édition limitée à 1961 pièces, identiques au modèle d’origine, mais plus robuste et plus fiable. Plus de 10 ans après, pour son 60ième anniversaire, la nouvelle Cricket Nautical, équipée pour la première fois d’une glace saphir, est toujours aussi charismatique et se décline en deux versions fidèles à la Nautical d’origine : cadran noir, index et aiguilles couleur faux-patina, échelle des minutes vert émeraude ; cadran noir, index et aiguilles en Superluminova blanc, échelle des minutes bleu lagoon. Avec son calibre Vulcain Cricket Manufacture V-10, la nouvelle Cricket Nautical affiche un look résolument vintage et rend hommage aux plongeurs les plus chevronnés.

Coordination éditoriale : Eyquem Pons


 

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