REPÉRAGES #52-2023 (accès libre)
Sept montres qui ont décidé de vous changer les idées en matière de temps qui passe

EBERHARD & CO. Chronographe Scientigraf

Entre la fin des années 1950 et le début des années 1960, la haute horlogerie suisse a dû faire face à un nouveau défi majeur : la prolifération des appareils électriques – de plus en plus présents dans la vie quotidienne de chacun au sortir de la guerre – affectait le fonctionnement des précieuses montres mécaniques. La magnétisation des composants horlogers, en raison de leur proximité avec les champs électriques, commençait à affecter la fonctionnalité des montres, compromettant ainsi la précision des mouvements mécaniques. Les grandes Maisons suisses rivalisèrent alors d’ingéniosité pour créer de nouveaux modèles insensibles à ces influences, adoptant ainsi la fameuse « cage de Faraday » pour protéger leurs mouvements mécaniques. La cage en fer doux avait pour fonction d'absorber les ondes électromagnétiques avant qu'elles n'atteignent le mouvement de la montre, préservant ainsi la légendaire précision suisse. C'est ainsi qu'en 1961, Eberhard & Co., toujours à la pointe des défis de l'innovation technique, lança l'un des modèles antimagnétiques qui allait devenir l'icône de ce segment de marché, le célèbre Scientigraf. De nos jours, à l'ère de l'électronique omniprésente, les sources potentielles de magnétisme de la vie quotidienne sont probablement mille fois supérieures par rapport à la période d'après‐guerre. Cela ne décourage toutefois pas les passionnés de la haute horlogerie mécanique qui ne songeraient pas un seul instant à renoncer au port de leurs chefs‐d'œuvre de micromécanique. À la suite du relancement de Scientigraf par Eberhard & Co. en 2021, ce marché de niche a pris un nouvel élan, répondant ainsi à un besoin répandu et obtenant dans le même temps un énorme succès grâce à l’esthétique extrêmement attrayante de la montre. Le look légèrement vintage, caractérisé par des index luminescents proéminents sur fond noir mat et des aiguilles à haute visibilité, a captivé de nombreux amateurs du genre rétro qui, aujourd'hui, pour la première fois, ont l'opportunité de choisir ce garde‐temps particulier en version chronographe. En plus de présenter toutes les caractéristiques de la version « time only », le nouveau Scientigraf s'est doté d'une fonction chronographe complète avec l'ajout de deux compteurs, enrichis d'une finition azurée, au cadran noir traditionnel. La cage métallique spécialement conçue est logée dans le boîtier en acier de 41 mm, qui alterne finitions brillantes et satinées. Le fond du boîtier, vissé, arbore le dessin d'origine du modèle de 1961. Scientigraf Chrono est proposé avec un bracelet en acier doté d’une fermeture 2click ou avec un bracelet en cuir naturel.

LOUIS MOINET Time to Race

Time to Race n’est pas une série limitée, mais un ensemble de pièces uniques. En effet, chaque collectionneur pourra personnaliser son modèle en sélectionnant un nombre – son « lucky number » composé d’un ou deux chiffres - qui apparaîtra à l’avant de la pièce ainsi qu’un code couleur. Il a ainsi la garantie que la pièce demeurera unique et réalisée exclusivement pour lui. Cette année, les trois couleurs emblématiques du sport automobile, le Racing Green, le Rosso Corsa et le Bleu de France, accueillent un nouveau modèle unique appelé Silver Winner. Ces couleurs ont été spécifiquement sélectionnées car elles incarnent les voitures les plus mythiques. En effet, des couleurs nationales ont été attribuées, dès les premières courses automobiles et ceci jusqu’à la fin des années 1960. Toujours présente de nos jours dans l’imaginaire collectif, cette tradition a perduré. Orné d’une teinte argentée et d’un chiffre rouge, la création Silver Winner évoque les voitures de compétition allemandes. Time to Race adopte également des couleurs vibrantes et accrocheuses. La dernière création Orange Papaya, arbore un orange vif et un chiffre bleu qui évoquent la vitesse et la performance, s’ajoutant ainsi à la fameuse Lime Green, un vert acidulé qui incarne la puissance et la sportivité. Deux teintes inédites qui confèrent à chaque pièce unique Time to Race une note distinctive, contemporaine et inspirée de l’esthétique dynamique et profilée des hypercars. De toutes les complications, le chronographe reste la plus utile dans le monde moderne. Dans le domaine sportif, le chronographe est le juge absolu. Il détermine quel pilote aura effectué le tour le plus rapide. Time to Race se propulse dans l’univers des gentleman drivers et incarne également la beauté du sport, l’esprit unique d’une fusion entre l’homme et la machine. Côté cadran, on découvre la somptueuse mécanique du chronographe, intégralement apparente et mise en lumière sous un jour nouveau. En effet, un dôme en saphir la dévoile encore davantage. L’admirer de profil révèle un spectacle inconnu jusqu’alors…

La recherche aérodynamique des lignes de Time to Race a permis de définir un style qui justifie l’esprit de compétition. Son dôme glace saphir a été entièrement développé pour mettre en valeur le mécanisme à roue à colonnes. Une conception ingénieuse et inédite a donné naissance à un nouveau genre de rehaut, dissocié de la glace. Il permet également de regrouper deux lectures différentes des temps courts : une échelle tachymétrique et un affichage 60 secondes. La réalisation de ce rehaut bimatière est complexe et doit son éclat à l’intensité de la couleur présente dans son premier quart, réalisée dans une matière d’avant-garde. C’est de nuit que Time to Race dévoilera son ultime secret : un affichage luminescent des indications de mesure rendu possible grâce à une technologie unique. Apposé par tampographie, ces couleurs originales présentent un aspect mat et plat. Ce procédé artisanal très complexe est réservé exclusivement aux garde-temps d’exception. Enfin, le rehaut surplombe une platine en fibre de carbone tressée qui valorise les 147 composants du mécanisme du chronographe. Il offre également le contraste de lecture souhaité pour l’utilisation du chronographe, qui se fait par la grande aiguille de couleur et l’un des deux compteurs de couleur fumée. L’heure et la minute se lisent sur un cadran décalé à 6 heures. Elément conceptuel central, il dévoile le « Lucky Number » de son porteur, peint sur un fond blanc à la terminaison polie brillante, et entouré d’une bague métallique rappelant les alésages pratiqués dans le sport automobile. Son boîtier ne pèse que 18 grammes, taillé dans le titane grade 5, puis poli et satiné. Il est évocateur de la recherche du poids minimum, car au porter moins de masse signifie plus de confort, plus de fusion. Cette fusion est caractérisée par un bracelet spécialement conçu pour être le parfait prolongement du boîtier. Les lignes du boîtier sont fluides et tendues. Les flancs révèlent un nouvel appui de couronne. Les cornes sont ajourées et présentent une subtile cambrure satinée soulignant l’intégration du bracelet. Le chronographe propose le plus d’interaction avec son porteur. Time to Race décuple ce plaisir, car il est 100% visuel. Il suffit d’une pression tout en douceur sur le mono-poussoir et c’est une chorégraphie unique qui se déroule sous vos yeux. Les différents éléments – bascules, embrayage, marteaux, roue à colonnes, ressorts et roues – se déclenchent et se répondent dans un but ultime : le déclenchement du chronographe et la mesure du temps. La conception moderne et spectaculaire de Time to Race nécessite la fabrication de 147 composants pour la partie supérieure dédiée au chronographe et 164 composants pour la partie inférieure, destinée au mouvement automatique. Totalement respectueuse de la tradition de Louis Moinet, la nouvelle orientation stylistique se définit par ses lignes soignées. Chronographe de caractère contemporain, son design s’inspire du premier chronographe au monde produit par Louis Moinet en 1816, inventeur du chronographe et de la haute fréquence (Guinness World Records).

ISOTOPE nouvelle Hydrium NASA

Une montre à aimer jusqu'à la lune et retour ! L'espace est l'un des environnements les plus hostiles dans lequel l'humanité se soit jamais aventurée. L'apesanteur, l'absence d'oxygène et les températures extrêmes ne sont que quelques-uns des défis auxquels nous sommes confrontés lorsque nous explorons l'univers. Bien qu'ils soient complexes à résoudre, un facteur essentiel de ce qui fait de nous l'espèce dominante sur Terre est que nous poursuivons collectivement ces rêves. En 1958, une étape importante a été franchie dans la réalisation de ces rêves lorsque la loi sur l'aéronautique et l'espace (Pub.L. 85-568) a créé la National Aeronautics and Space Administration (NASA). C'est la Nasa qui a été la première à envoyer des hommes sur la surface de la lune. Cependant, aller dans l'espace et l'explorer n'est qu'une partie de l'équation lorsqu'il s'agit de vols spatiaux habités. Le retour sur notre belle planète bleue et verte s'accompagne de son lot de défis, car il implique une descente volatile dans l'atmosphère terrestre. La capsule de rentrée commence à subir une traînée au fur et à mesure qu'elle se déplace dans l'air, ce qui peut chauffer la surface de la capsule jusqu'à une température brûlante de 1 480 °C (2 700 °F). Pour assurer la sécurité des astronautes, la capsule de rentrée est équipée d'un bouclier thermique. Lors de sa traversée de l'atmosphère en direction de la Terre, une partie du bouclier thermique refroidit le module en se consumant. Ce phénomène joue non seulement un rôle essentiel dans la sécurité du retour sur Terre, mais il crée également une texture usée unique sur l'extérieur du module de rentrée.

C'est ce qui a inspiré Isotope pour la nouvelle Hydrium Nasa. Pour reproduire la texture, le boîtier en acier inoxydable 316L de l'Hydrium Nasa est recouvert d'un revêtement polymère-céramique appelé Cerakote. Le revêtement appliqué crée un aspect vieilli, rendant chaque boîtier unique et exclusif. Il met en scène le reste de la montre, dont le cadran est le principal point de mire. Bien que d'apparence très nette, ses différentes couches lui confèrent une certaine profondeur. L'anneau extérieur comporte un chemin de fer qui facilite la lecture des minutes et des secondes, ce qui peut s'avérer pratique lorsqu'il s'agit de chronométrer manuellement un incendie contrôlé afin d'assurer une entrée en toute sécurité. Sa couleur bleu foncé s'accorde non seulement avec les aiguilles en forme de boîte de l'Hydrium, mais aussi avec le Lacrima au centre, le logo d'Isotope. Comme la Nasa était tout aussi enchantée que nous par cette montre, elle l'a officiellement approuvée. C'est pourquoi son logo se trouve à six heures, sa couleur rouge étant assortie à celle de l'aiguille centrale des secondes. Le cadran est entouré d'une lunette de 120 heures avec des repères minute/seconde et une caractéristique unique : tout comme le cadran, elle est entièrement lumineuse. Le résultat est spectaculaire, qu'il s'agisse de la face cachée de la lune, des lumières tamisées du centre de contrôle au sol de Cap Canaveral ou de votre salon où vous regardez à nouveau "Apollo 13". Le Super-LumiNova est également appliqué sur les aiguilles de l'Hydrium Nasa, ce qui améliore encore sa visibilité dans des conditions de faible luminosité. Née comme montre de plongée, elle est dotée d'une couronne vissée et d'une résistance à l'eau de 300 m / 30 atm / 1000 pieds, ce qui la rend parfaite pour le moment où le module de rentrée plongera dans l'océan après un vol de retour réussi. L'Hydrium Nasa est dotée d'un verre saphir à double dôme avec traitement antireflet. Le mouvement Landeron de fabrication suisse est visible à travers le fond d'exposition vissé. Fonctionnant à 4 HZ / 28 800 VpH, il offre une réserve de marche de 40 heures. Le mouvement automatique se distingue par de nombreuses décorations, notamment des vis bleuies, du perlage, des Côtes de Genève et l'Isotope Lacrima sur la masse oscillante. Pour s'assurer que l'Hydrium Nasa reste bien au poignet lors du décollage, du vol spatial, de la rentrée atmosphérique et d'autres activités terrestres, Nick Mankey Designs a créé pour Isotope un bracelet exclusif arborant le logo de la Nasa. C'est l'un de ces détails qui rend l'Hydrium Nasa encore plus exceptionnelle.

CHARRIOL Navigator (collection 2023) St-Tropez Cruise automatique

La St-Tropez Cruise est la pièce de référence de la prochaine génération de montres St-Tropez : l’œil est d’abord attiré par l’originalité de son boîtier audacieusement gravé « Charriol Charriol » sur la lunette et rattaché au bracelet par deux paires de vis, détails qui signent une montre de qualité. Son cadran classique et épuré ne laisse également pas indifférent. La montre est disponible en trois couleurs (acier, or jaune ou bicolore) et en trois tailles (28 mm pour les femmes, 36 mm pour le modèle unisexe et 41 mm pour les hommes). Les bracelets en acier (tout acier, bicolore ou PVD or jaune) ainsi que le bracelet Charriol original, composé de câbles en acier inoxydable et de fabrication suisse, sont tous dotés d'une boucle déployante papillon. Equipés d’un mouvement à quartz suisse classique, certains modèles sont dotés du mouvement automatique ETA 2982 avec une réserve de marche de 42 heures.

ROLEX Oyster Perpetual Sky-Dweller

Avec ses deux fuseaux horaires et son calendrier annuel Saros, la Sky-Dweller est une compagne élégante et précieuse pour qui parcourt le monde. La gamme se renouvelle au travers de nombreuses évolutions qui rappellent que l’excellence se niche jusque dans les moindres détails. Rolex renouvelle son Oyster Perpetual Sky-Dweller, reconnue pour son confort d’utilisation et son design moderne, en lui apportant des enrichissements esthétiques et techniques. Cette montre pour les grands voyageurs est notamment proposée dans une version en or gris 18 ct assortie d’un bracelet Oysterflex. C’est la première fois qu’une déclinaison de la Sky-Dweller associe ce métal précieux, qui fait son retour dans la gamme, et ce bracelet en élastomère noir. Les deux autres déclinaisons présentées inaugurent deux nouvelles couleurs de cadran pour le modèle. Celle en version Rolesor gris (combinaison d’acier Oystersteel et d’or gris), munie d’un bracelet Oyster, accueille un cadran vert menthe, une couleur jusque-là réservée à la Datejust. Pour sa part, la déclinaison réalisée en or Everose 18 ct se démarque par un cadran bleu-vert. Subtile alliance de deux teintes, ce dernier est disponible uniquement sur la référence présentée, qui est assortie d’un bracelet Oyster. Dès à présent, la Sky-Dweller est équipée du calibre 9002. Évolution du calibre 9001, ce nou- veau mouvement intègre certaines des innovations majeures que Rolex a apportées à ses mouvements, dont l’échappement Chronergy. Le calibre 9002 permet à la Sky-Dweller d’afficher la date, le mois ainsi qu’un second fuseau horaire au format 24 heures en plus des heures, des minutes et des secondes. Comme toutes les montres Rolex, l’Oyster Perpetual Sky-Dweller bénéficie de la certification Chronomètre Superlatif, qui garantit ses excellentes performances au poignet. Montre élégante pour les grands voyageurs, la Sky-Dweller permet la lecture simultanée de l’heure de deux fuseaux horaires et dispose d’un calendrier annuel. L’heure de référence, au format 24 heures, est indiquée sur un disque excentré et l’heure locale par les aiguilles traditionnelles au centre. Différenciant automati- quement les mois de 30 jours de ceux de 31 jours, le calendrier annuel, baptisé Saros, est animé par un mécanisme breveté et se distingue par un affichage innovant: les mois de l’année sont marqués par douze guichets sur le pourtour du cadran, à l’extérieur des index des heures – le mois courant est indiqué en rouge. Le changement de date, instantané, est lié à l’heure locale. La Sky-Dweller dispose du système Ring Command, un mécanisme d’interaction entre la lunette tournante, la couronne de remontoir et le mouvement, qui permet au porteur de la montre de sélectionner tour à tour les fonctions et de les régler de manière simple, rapide et sécurisée.

Exemple de robustesse et d’élégance, le boîtier Oyster de la Sky-Dweller de nouvelle génération, d’un diamètre de 42 mm, est garanti étanche jusqu’à 100 mètres de profondeur. La carrure des déclinaisons présentées est travaillée dans un bloc massif d’acier Oystersteel, d’or gris ou Everose 18 ct. Le fond, bordé de fines cannelures, est hermétiquement vissé à l’aide d’un outil spécial; seuls les horlogers habilités par Rolex peuvent ainsi accéder au mouvement. La couronne de remontoir Twinlock, munie d’un système de double étanchéité, se visse solidement sur le boîtier. Quant à la glace, surmontée de la loupe Cyclope à 3 h pour une meilleure lecture de la date, elle est en saphir pratiquement inrayable et bénéficie d’un traitement antireflet. Totalement étanche, le boîtier Oyster protège de manière optimale le mouvement qu’il abrite. La Sky-Dweller de nouvelle génération est équipée du calibre 9002, dévoilé cette année. Concentré de technologie, ce mouvement mécanique à remon- tage automatique – dérivé du calibre 9001, l’un des mouvements les plus complexes conçus par Rolex et dont était doté le modèle depuis son lancement en 2012 – délivre des performances élevées, notam- ment en matière de précision, d’autonomie, de confort d’utilisation et de fiabilité. Le calibre 9002 intègre l’échappement Chronergy, breveté, qui combine un haut rendement énergétique avec une grande sécurité de fonctionnement. Réalisé en nickel-phosphore, cet échappement résiste aux champs magnétiques élevés. Le mouvement com- prend aussi le spiral Parachrom bleu, produit par Rolex dans un alliage paramagnétique. Ce spiral présente également une grande stabilité face aux variations de température ainsi qu’une haute résis- tance aux chocs. Il est en outre muni d’une courbe terminale Rolex, qui assure la régularité de la marche dans toutes les positions. L’oscillateur est monté sur des amortisseurs de chocs haute performance Paraflex, développés par la marque et brevetés, qui confèrent au mouvement une résistance aux chocs accrue. Quant à la masse oscillante, elle est dotée d’un roulement à billes optimisé. Le calibre 9002 est animé par un système de remontage automatique par rotor Perpetual. Grâce à l’architecture de son barillet et au rendement supé- rieur de son échappement, il bénéficie d’une réserve de marche d’environ 72 heures.

CUERVO Y SOBRINOS Prominente Doble Tiempo

En 1938, Cuervo y Sobrinos a lancé son modèle le plus emblématique, la Prominente. Ce nom, qui désigne l'un des plus gros cigares cubains existants, est devenu familier à des légions d'aficionados de l'horlogerie. Cette année, la marque marque marque le 85e anniversaire du modèle en lançant une Prominente Doble Tiempo actualisée. Dotée de deux mouvements indépendants, cette montre permet d'afficher simultanément l'heure à deux endroits, même si le décalage est de 30 ou 45 minutes. Ce nouveau modèle est disponible sur un bracelet en alligator de Louisiane brun foncé ou sur un bracelet en acier inoxydable. Cette année, Cuervo y Sobrinos célèbre les 85 ans de la Prominente, la montre la plus emblématique de la marque, sortie pour la première fois en 1938. Pour marquer cet événement, l'entreprise a le plaisir de dévoiler un nouveau modèle en édition limitée, la Prominente Doble Tiempo. Contrairement à la plupart des montres équipées d'un double affichage de l'heure, la Prominente Doble Tiempo est dotée de deux mouvements indépendants. Si un GMT classique peut satisfaire les besoins de certains voyageurs, il est incapable d'afficher avec précision l'heure en vigueur dans les endroits qui ont des décalages de 30 ou 45 minutes. Par exemple, l'heure de Calcutta est GMT + 5:30. Le modèle Prominente Doble Tiempo est capable d'afficher deux heures différentes même lorsque le décalage est de 30 ou 45 minutes, une caractéristique qui le rend unique. Dans la lignée du design de ses aînées, cette nouvelle Prominente s'inspire de l'Art déco, un style décoratif qui a fortement influencé l'architecture de La Havane, berceau historique de Cuervo y Sobrinos.

À l'occasion de la sortie de ce modèle, l'entreprise a apporté de subtiles améliorations au boîtier, qui rehaussent encore son aspect particulièrement élégant. Par exemple, la carrure présente désormais des flancs plus galbés qui lui confèrent une allure sensuelle. Rappelant un coucher de soleil cubain, le cadran se pare de teintes saumonées, accentuant sa surface guillochée aux formes complexes. Les aiguilles des heures et des minutes, de style Breguet, sont luminescentes, ce qui facilite la lecture dans des conditions de faible luminosité. Des chiffres arabes stylisés bordent la périphérie du cadran pour indiquer les heures. Les aiguilles et les index sont présentés en gris canon de fusil. Deux mouvements automatiques suisses battent à l'intérieur du boîtier, le calibre CyS 8125, basé sur le Sellita SW100, et le calibre CyS 5025, basé sur l'ETA 2671. Ce dernier mouvement a été modifié en interne afin d'afficher l'heure au format 24 heures. Chaque mouvement est doté d'une masse oscillante décorée, incorporant une décoration en éventail et une gravure CyS. La Prominente Doble Tiempo est disponible sur un bracelet en alligator de Louisiane marron foncé ou sur un bracelet en acier inoxydable. La montre est limitée à une production totale de 138 pièces en reconnaissance de l'année de sortie de la Prominente inaugurale en 1938. Cuervo y Sobrinos a revisité avec sympathie le design de la Prominente Doble Tiempo, en respectant son modèle iconique tout en augmentant son attrait.

AKRONE C-03 ALAT 41 mm

En France, l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) est historiquement issue de l'artillerie dont elle constituait en 1952 les moyens d'aviation sous le nom d'ALOA : « Aviation légère d'observation d'artillerie ». L'Alat devient une arme distincte de l'artillerie en 2003 et fait partie de l'Armée de terre. Elle utilise principalement des hélicoptères dont les différents rôles sont l'éclairage des forces au sol (chars et infanterie), le repérage de cibles pour l'artillerie, le combat contre les éclaireurs adverses, le combat (par exemple antichar), le ravitaillement, ainsi que la dépose et la récupération de soldats en zone ennemie. Elle sert principalement à l'appui des troupes au sol. Elle regroupe environ 70 % des hélicoptères de l'Armée française. Les montres « Flieger », dites « de navigation », ont été imaginées pendant la seconde guerre mondiale. L'une des caractéristiques de ces modèles est leur redoutable lisibilité, avec notamment de gros chiffres peint sur le cadran. La Type A, plus classique, mettait en avant les chiffres des heures, contrairement à la type B qui a rapidement été remplacée en 1941, caractérisée par des indexes « minutes » qui permettaient une meilleur précision lors du largage des engins explosifs à bord des appareils. L'occasion aussi pour nous de faire un clin d'oeil a cette riche histoire des montres de pilotes et de navigateurs. La collection C-03 Alat n'aurait pu voir le jour sans l'initiative d'un pilote, mais surtout sans le soutien du Général (2S) Pertuisel et du général COMALAT, père de l'Arme qui ont accepté et soutenu ce partenariat caritatif entre l'association Entraide Alat et Akrone. 50 euros par montre vendue seront reversés à l'association qui aide les familles tristement touchées dans leurs chairs. La collection Alat est limitée à 1954 pièces toutes déclinaisons confondus. 1954 étant la date de création de l'Alat ! Pour plus d'informations concernant le don, vous pouvez prendre contact auprès de l'équipe Akrone ou de l'association Entraide Alat. Déjà plus de 16 600 euros de récoltés pour l'association ! Pour répondre aux demandes toujours plus exigeantes en terme de précision et de durabilité de vos montres Akrone, et a2n d'assurer notre indépendance horlogère et préserver notre savoir-faire, nous disposons de notre propre atelier horloger. Celui-ci est dédié au développement technique, à l'assemblage, au contrôle qualité et à l'entretien des montres Akrone. Nos montres, dédiées à l'aviation, sont développées pour répondre aux normes de pilotage, gage de qualité pour les aviateurs : le titane pour résister aux hydrocarbures et pour la légèreté, une étanchéité minimale de 100m, une bonne lisibilité, un calibre et une construction pour absorber les chocs et éviter par exemple de perdre ses aiguilles en prenant 6G !

Coordination éditoriale : Eyquem Pons