REPÉRAGES #49-2022 (accès libre)
Sept montres qui s’en voudraient de ne pas se faire remarquer par leurs qualités, leur style ou leur prix

GIULIANO MAZZUOLI Manometro Italia Rinuova 

Giuliano Mazzuoli n'a pas qu'un simple besoin de renouvellement. C'est une véritable partie de son ADN qui l'a accompagné tout au long de sa carrière et dans tout ce qu'il a fait. Aujourd'hui, le renouvellement devient une véritable marque de fabrique pour Giuliano, une tendance à la nouveauté qui s'interprète de multiples façons. Depuis quelque temps déjà, le cadran s'enrichit d'un nouvel élément. « Firenze » a été ajouté sous le logo de Giuliano Mazzuoli. Pour l'instant, on le trouve sur la Manometro avec cadran couleur argent et sur l'édition spéciale Manometro avec boîtier en bronze naturel et cadran couleur bronze. L'utilisation du nom de la ville d'origine de Giuliano dans le logo témoigne du grand amour que Giuliano porte à sa terre, la Toscane, qui est pour lui une source continue d'inspiration pour la créativité et le grand artisanat qui, à la Renaissance, a appris à l'homme qu'il pouvait être « Faber fortunae suae » (« Chaque homme est l'artifice de son destin »), tout comme Giuliano. Un autre renouvellement continu est représenté par les éditions spéciales, des montres uniques disponibles en un petit nombre de pièces qui ajoutent une touche de nouveauté et d'innovation aux montres emblématiques de Giuliano et enrichissent la collection. La dernière de ces créations est la Manometro Italia Rinuova. L'inspiration de cette montre vient une fois de plus de la Renaissance avec la devise créée pour Lorenzo le Magnifique après la conspiration des Pazzi de 1478 : « Le temps revient ». Laurent, tout comme le laurier à feuilles persistantes qui pousse de manière encore plus luxuriante après avoir été taillé, aurait poursuivi la dynastie des Médicis avec encore plus de vigueur, en restaurant la paix et la prospérité. D'où l'inspiration de réinterpréter Manometro Italia, la montre dédiée à l'Italie en la reliant à l'histoire et au concept de temps sans cesse renouvelé.

Le drapeau italien qui orne le boîtier est d'abord gravé, puis émaillé une couleur à la fois par les mains expertes de Giuliano. La carrure est uniformément rectifiée et polie, créant ainsi une décoration très fiable et résistante. Réalisé avec soin et dévouement, ce détail devient une déclaration d'amour de Giuliano pour son pays. L'élégant bracelet, fabriqué à la main en cuir toscan, est disponible en deux couleurs qui rappellent les étés italiens : Bleu ciel Portofino et Bleu Capri. Dans la boîte en cuir noir faite à la main, il y a un bracelet supplémentaire en cuir naturel qui peut être utilisé en toute saison. Le cadran de la montre est disponible en blanc ou en bleu avec des chiffres arabes. Les aiguilles des heures et des minutes ont un fil luminescent et l'aiguille rouge des secondes a une extrémité en forme de flèche. Le robuste boîtier cylindrique en acier inoxydable abrite un mouvement mécanique à remontage automatique, le calibre ETA 2824. Sur le côté du boîtier se trouve le détail précieux qui distingue cette Manometro : le drapeau de l'Italie est gravé et émaillé dans une déclaration d'amour à l'Italie. Manometro Italia Rinuova est une série spéciale limitée à seulement 25 pièces. La créativité de Giuliano Mazzuoli n'est pas le seul moteur de l'entreprise. Un renouvellement constant est également porté avec fierté par ses deux fils, Tommaso et Emiliano, qui avec passion et ténacité travaillent chaque jour aux côtés de leur père en contribuant à enrichir et proposer de nouvelles idées et en ajoutant une énergie renouvelée à l'histoire d'un design artisanal qui continue d'étonner.

LOUIS MOINET Tempograph Spirit

Tempograph Spirit apporte une rupture moderne sans compromis. Héritière d’un savoir-faire ancestral, elle y associe un vocabulaire stylistique incisif. Au centre préside la grande aiguille rétrograde, qui domine l’ensemble. Ses séquences permanentes de 20 secondes chacune sont affichées sur un segment dédié, créant une animation unique. Cette première chorégraphie est complétée d’une seconde animation plus subtile, située à 9h. Un compteur teint d’un dégradé de rouge, noir et bleu égrène les trois séquences de 20 secondes qui constituent chaque minute. L’ensemble est complété d’un cadran horaire placé à quatre heures. « Certains préfèrent regarder le temps qui passe, d’autres tirer profit de chaque seconde. Instrument de mesure ou magie du moment, Tempograph Spirit propose une nouvelle perception du temps. Le fait que les 20 secondes s’affichent sur un segment et non un cercle détaille l’importance de chaque seconde qui passe et éveille les sens » Jean-Marie Schaller, CEO & Creative Director. Clairement dictée par la valorisation d’un concept visuel dominant, Tempograph Spirit présente deux zones graphiques distinctes. La partie de droite est consacrée aux indications temporelles, avec son aiguille rétrograde de vingt secondes et son cadran horaire. La partie de gauche affiche le mécanisme nécessaire à cette création horlogère. On y découvre notamment le spectaculaire dispositif de l’interaction entre la came et le râteau à pointe de rubis. Quant au balancier à 18 vis, ses oscillations nous rappellent que la pièce est cadencée à 480 vibrations par minute, soit 28 800 alternances par heure. Tempograph Spirit conjugue puissance et modernisme. Il réunit deux grandes premières pour prendre un virage contemporain inédit :1) Le mécanisme rétrograde mis en exergue. L’évolution du concept esthétique repose avant tout sur l’utilisation d’éléments stylistiques révélant la valeur des solutions techniques adoptées, au service de l’ergonomie et de la recherche de pureté. C’est pourquoi des ponts surélevés, rhodiés, puis anglés et colimaçonnés, ont été créés. Ils accueillent une zone de lecture rétrograde qui s’élance vers une glace saphir anti-reflets toute en courbes. Ces ponts permettent de jouer avec l’espace et dévoilent trois niveaux de lecture différents. La puissance du mécanisme est révélée sous un jour nouveau. 2) Le boîtier - moins de volume, plus de spectacle. Bien que le diamètre de Tempograph Spirit ne soit que de 40 mm, il permet une meilleure appréciation visuelle du mécanisme ! D’une part, cela est dû à la conception des ponts supérieurs, de la zone rétrograde et du cadran horaire qui sont autant d’éléments affleurants qui émergent du mécanisme pour le rapprocher de l’œil. D’autre part, pour compléter ce spectacle, la fabrication d’une glace saphir anti-reflets chevée a pour but d’admirer les détails techniques aussi bien de face que de côté, tout en affinant la silhouette et garantissant une ergonomie optimale. 

Le soin apporté au traitement aérodynamique des lignes de Tempograph Spirit a commencé avec l’intégration d’un nouvel appui de couronne, plus fluide. Les flancs révèlent une cure de jouvence avec notamment des cornes ajourées dont le dessus présente une subtile cambrure satinée soulignant l’intégration du bracelet. Les cornes se terminent par l’emblématique signature de Louis Moinet, quatre zircons noirs accompagnés de leurs chatons vissés. Le boîtier est en titane grade 5, extrêmement léger au porter (18 grammes seulement) ou en or 18 carats. Le bracelet y est parfaitement intégré pour favoriser un maximum de confort. Sous la magie des jeux de lumière, les terminaisons mettent en valeur un caractère affirmé et présentent un ensemble fusionnel composé d’un mécanisme unique dont les fonctions sont sublimées par un habillage d’une grande originalité. Parmi les exclusivités de ce modèle figure le calibre lui-même. Imaginé et développé par les Ateliers Louis Moinet, il comporte plus de 250 composants. Il est construit d’un seul tenant, sans faire appel à un module additionnel pour sa complication. Celle-ci est donc intégrée, afin d’en extraire la beauté mécanique. Côté fond, Tempograph Spirit s’offre un mouvement décoré de Côtes de Genève circulaires, découvertes diamantées et rouages cerclés avec finition couleur 5N. La réserve de marche est de 48 heures. Le rotor présente une version réinterprétée du Clou de Paris, avec un décor concentrique qui illumine la pièce.

SEIKO Presage cadran porcelaine Arita

Arita, une petite ville de Kyushu, la troisième plus grande île du sud-ouest du Japon, s’est fait connaître au début du XVIIe siècle lorsque de l’argile adaptée à la fabrication de la porcelaine a été découverte. Ses créations en porcelaine sont rapidement devenues très prisées au Japon pour leur grande qualité. Le cadran en porcelaine Arita reflète toute l’attention et le savoir-faire qui font la renommée de la collection Presage. Extrêmement fin, il mesure environ 1mm d’épaisseur et s’incurve des index vers son centre, pour créer une forme douce et profonde. Sous la supervision de l’artisan porcelainier Hiroyuki Hashiguchi, la réalisation de ce cadran à la fois fin et dimensionnel a repoussé les limites des procédés traditionnels de moulage de la porcelaine Arita. La qualité unique de la porcelaine, dont la surface est recouverte d’un glaçage, confère au cadran un éclat brillant et une teinte douce. La production du cadran en porcelaine Arita de Seiko a nécessité une recherche et un développement appro- fondis pour atteindre la durabilité et la résistance requises pour une montre-bracelet. Alliance des traditions et des technologies de classe internationale du Japon, le cadran en porcelaine Arita est fabriqué à partir d’une porcelaine hautement résistante, quatre fois plus dure qu’une porcelaine classique. Il est également soumis à un procédé de moulage de très haute précision puis est cuit à une température élevée de 1 300 degrés, avant d’être émaillé et cuit à nouveau en plusieurs reprises pour achever ce processus extrêmement complexe. Sous la supervision de l’artisan porcelainier Hiroyuki Hashiguchi, la réalisation de ce cadran à la fois fin et dimensionnel a repoussé les limites des procédés traditionnels de moulage de la porcelaine Arita. La qualité unique de la porcelaine, dont la surface est recouverte d’un glaçage, confère au cadran un éclat brillant et une teinte douce. La production du cadran en porcelaine Arita de Seiko a nécessité une recherche et un développement appro- fondis pour atteindre la durabilité et la résistance requises pour une montre-bracelet. Alliance des traditions et des technologies de classe internationale du Japon, le cadran en porcelaine Arita est fabriqué à partir d’une porcelaine hautement résistante, quatre fois plus dure qu’une porcelaine classique. Il est également soumis à un procédé de moulage de très haute précision puis est cuit à une température élevée de 1 300 degrés, avant d’être émaillé et cuit à nouveau en plusieurs reprises pour achever ce processus extrêmement complexe. 

MATY Crush (Master Heritage)

Montre homme squelette automatique acier/bracelet acier. Mouvement automatique, 3 aiguilles, boîtier acier, dimensions 39x45,5 mm, cadran squelette noir, bracelet acier. Étanchéité 5 ATM. Fabriquée en France à Besançon. Accessible au prix de 349,90 euros. 

ALPINA Seastrong Diver 300 Heritage

L'édition 2022 de la Seastrong Diver 300 Heritage incarne tout ce que nous représentons : une sensation athlétique alimentée par une technologie de pointe et des nuances vintage en accord avec son héritage. Cette nouvelle version combine le meilleur de notre expertise horlogère tout en sortant des sentiers battus avec une teinte symbolique de la vie sous-marine et de la biodiversité. Avec ses 42 mm de diamètre, cette dernière version d'un classique, cette fois habillée de vert, en fait sans doute la plus contemporaine des dernières éditions de la plongeuse emblématique d'Alpina. Rien ne pourrait mieux décrire le design de la Seastrong Diver 300 Heritage que sa réputation de créer des montres résistantes au sable, au sel de mer et à la corrosion ! Avec un look à la fois vintage et moderne, cette montre est le choix parfait pour une utilisation et des performances quotidiennes. Robuste, précise et fiable, cette montre vous permet de parcourir le monde en toute confiance ! 

RESERVOIR Chronographe Sonomaster

La nouvelle collection Reservoir s'inspire des instruments de mesure largement utilisés dans le monde du son ou de la Hi-Fi. Les deux aiguilles rétrogrades du nouveau Reservoir Sonomaster Chronograph reproduisent fidèlement les aiguilles des mesures de puissance ou des VU mètres que chacun retrouve dans les amplificateurs stéréo analogiques. Ce jalon fort pour Reservoir célèbre la quête humaine pour créer un son pur: une exploration musicale pleine d'audace et d'intensité. Cette montre bi-rétrograde (date et seconde à 120°) inaugure le premier modèle chronographe de Reservoir (seconde centrale, compteur 30 minutes à 12h, compteur 12 heures à 6h). La montre est animée par le nouveau calibre horloger RSV-Bi120 : un mouvement chronographe manufacture bi-rétrograde, à remontage mécanique automatique et roue à colonnes. L'aiguille rétrograde est le moyen d'affichage préféré et distinctif de Reservoir, offrant une pléthore d'avantages pratiques, ainsi que ce frisson de plaisir visuel alors qu'il revient à zéro après avoir terminé son arc. C'est la technique la plus "analogique", presque une affiche pour les traditionalistes qui préfèrent ces compteurs aux lectures numériques. Et « analogique contre numérique » est une bataille qui a fait rage simultanément dans au moins trois industries. Les constructeurs automobiles ont été parmi les premiers à réaliser que les conducteurs trouvaient dans les compteurs de vitesse et les tachymètres une information plus rapidement avec une aiguille traversant une échelle qu'avec des chiffres simples. Les barres LCD qui indiquent « 70 km/h » ou « 4500 tr/min » n'ont pas l'impact instantané d'un cadran, qu'ils soient ronds, en forme de croissants ou rectangulaires. Même les hypercars les plus avancées d'aujourd'hui sont équipées de compteurs de vitesse et de tachymètres analogiques, bien que ces informations puissent être représentées sur un écran plutôt que sur de "vraies" jauges. Pour l'industrie horlogère, le gouffre analogique vs numérique est moins clair, car pour les générations de consommateurs sevrés par les horloges numériques ou montres connectées, l'affichage semble équivalent. Cela explique pourquoi les fabricants de montres connectées proposent également des cadrans qui ressemblent à des cadrans de montres analogiques traditionnels. Il vous indique que même les images analogiques "simulées" ont conservé une grande partie de l'attrait des aiguilles et des cadrans physiques. Pour les collectionneurs éclairés de montres mécaniques, les cadrans et les aiguilles restent la règle. 

Quant à la troisième industrie qui a conservé la mesure analogique, même si elle a adopté la technologie numérique, c'est le secteur de la musique - à la fois les professionnels et les particuliers à domicile. Depuis le début des émissions de radio et des concerts enregistrés électroniquement pour être écoutés à la maison dans les années 1920, les ingénieurs ont eu besoin de mesurer le signal. L'objectif était d'éviter de saturer l'appareil d'enregistrement, ce qui conduirait à des distorsions, des artefacts sonores désagréables qui rendent artificiel le son d'un enregistrement. Comme la vitesse, les tours par minute de l'arbre de transmission ou le temps, les niveaux sonores sont mieux mesurés et présentés par une aiguille mince appliquée à une échelle. Les industries de l'enregistrement et de la diffusion utilisaient des compteurs mécaniques qui n'étaient pas aussi "rapides" que le son lui-même, de sorte que les pics - les niveaux maximaux auxquels le son reste non déformé et qui ne devraient pas être dépassés - n'étaient pas capturés avec précision en temps réel. Des ingénieurs chevronnés savaient comment lire les compteurs, aidés par leur audition entraînée, mais il y avait un besoin pour quelque chose de plus rapide, de plus précis et de plus révélateur. Il servirait de norme de l'industrie. Il devait avant tout être facile à lire, aussi rapide que les signaux qu'il représentait. Grâce aux efforts combinés d'un certain nombre d'organisations aux États-Unis, dont l'Institute of Radio Engineers, Bell Telephone Laboratories et les diffuseurs NBC et CBS, un appareil appelé "VU-mètre" est arrivé en 1940. Les lettres signifient « Volume Unit », et il a été développé pour mesurer toutes sortes de signaux électroniques, y compris les sons entrants dans une table de mixage ou un magnétophone dans un studio d'enregistrement, la force d'un signal de diffusion radio, la puissance de sortie d'un amplificateur ou les niveaux de pression acoustique dans l'écoute espace (également appelé « volume » ou « sonie »). En 1942, le Vu-mètre est normalisé pour les installations téléphoniques et les stations de diffusion radio, puis apparaît finalement sur tous les types d'équipements audio et écouteurs modernes, jusqu'à chaque écouteur individuel. De toute évidence, la simple apparence d'un Vu-mètre crée une esthétique "technique", un "cool" fonctionnel mais avec des accents rétro. Après tout, un Vu-mètre est un appareil électromécanique, contrairement aux écrans numériques, qui sont entièrement électroniques, les VU-mètres évoquant l'ère pré-numérique.

DE BETHUNE DB28XP Steel Wheels

La DB28 Steel Wheels est née en 2018, placée sous le signe de la transparence et de la lumière en ouvrant son cadran sur l’architecture contemporaine de son mouvement. Reconnaissable à son pont deltaoïde – la signature De Bethune – et sa lune à 6H, une multitude de formes différentes, hémisphériques, concaves, sphériques, offre un résultat architecturé, dynamique. De Bethune a ouvert un chapitre dans l’univers de l’extra-plat, en 2020, avec le lancement des DB28XP pour célébrer les dix ans de travail et de recherche tant mécaniques qu’esthétiques. Dans sa quête d’une montre extra-plate, Denis Flageollet l’a pensée tout autant comme un défi technique qu’un défi esthétique, la complexité de la finesse, une aventure qui nécessite de la rigueur et de la solidarité entre le dessin et les contraintes. Comme une évidence, la DB28XP est devenue aujourd’hui un idéal de beauté, une élégance qui exprime l’épure jusque dans sa version la plus absolue. Cette nouvelle DB28XP Steel Wheels nous permet de redécouvrir l’art De Bethune et sa vision de l’horlogerie de demain. Une osmose entre la finesse de la boîte, les composants, le mouvement et l’habillage qui se répondent, dans un esprit de grande simplicité. Tout y est question ici de niveaux de lecture, de reliefs, de la lumière qui se joue des ombres et des reflets. Taillée dans du titane, la montre révèle au premier coup d’œil une fusion architecturale de l’espace, du temps et de la lumière. Une multitude de formes différentes, hémisphériques, concaves, sphériques, un enchainement de finitions, microlight, satinées, polies bloquées, permet un jeu continuel entre l’ombre et la lumière. En jouant sur l’ombre et la lumière, ce cadran apporte de la profondeur, et offre un résultat plus architecturé et plus dynamique. L’ensemble devient plus contemporain. L’architecture du calibre 2115v11 est mise en relief par l’allègement du mécanisme, notamment obtenu en ajourant les barillets et les rochets, ainsi qu’en ouvrant le pont deltoïde central. Ce dernier présente une décoration Microlight, développée par De Bethune. L’ensemble du mouvement donne ainsi l’impression d’être en lévitation. Le tour des minutes taillé dans l’esprit des rouages, entoure 12 sphères polies et bleuies qui marquent les heures et rappellent discrètement la signature De Bethune. Enfin, les aiguilles au centre sont en titane bleui. 

Le mouvement à remontage manuel est équipé du balancier De Bethune, visible à travers le cadran grâce à son ouverture à 6H. Il est le résultat d’une approche physique et mathématique constante par De Bethune pour en améliorer le fonctionnement. Celui-ci bénéficie des dernières avancées, avec un diamètre pas trop grand, en titane, équipées de petites masselottes en or gris placées à l’extérieur qui lui offre une qualité d’inertie, une fiabilité et une qualité réglante remarquable. Équipé du fameux spiral De Bethune, ce petit ressort d’une finesse extrême considéré comme l’âme de la montre mécanique a été pensé pour maintenir son centre de gravité exactement au centre en utilisant une courbe plate fixée à l’extérieur du spiral. Des différences d’épaisseur de la lame ajoutent à une précision quasi parfaite de son développement concentrique. Parmi les nombreux avantages : une hauteur moindre, un meilleur ajustement de la qualité de concentricité, un réglage plus fin de la raquette, plus besoin de ses goupilles, la forme de la courbe agit même comme un amortisseur en cas de choc. Enfin la structure interne de la matière reste intacte, puisqu’elle n’a été « ni stressée, ni pliée ». Par ces différentes améliorations éprouvées et sans cesse en développement, De Bethune a amélioré le rendement de + 20% de la réserve de marche de la montre, la portant à un total de 6 jours. Tout aussi visible et positionné géométriquement par rapport à la platine du calibre, l’ensemble est protégé par le système exclusif triple pare-chute d’absorption des chocs. De Bethune a été non seulement le premier à concevoir un pont tenu des deux côtés, de façon symétrique, qui permet de maintenir parfaitement le balancier dans sa position. Mais de lui adjoindre deux amortisseurs de chocs, à chaque extrémité, en plus de l’amortisseur du balancier lui-même. D’où le nom de triple pare-chute qui, avec ses ressorts à la place des vis montés sur des axes parfaitement polis, absorbent et amortissent efficacement les chocs violents. A l'image de tous les modèles de sa collection, la DB28XP Steel Wheels nous surprend toujours par la légèreté de son boîtier, entièrement réalisé en titane grade 5 poli, monté sur des berceaux mobiles s’adaptant à la taille et aux différents mouvements du poignet, un système breveté De Bethune. Une carrure plus courbée, suivant les lignes du poignet. On retrouve le rappel de la finition Microlight de la platine qui se prolonge sur les flancs jusqu’à l’extérieur de la carrure, un travail minutieux et difficile à réaliser en l’absence d’éléments géométriques simples. L’ensemble est complété d’un bracelet en alligator avec boucle en titane qui contribue également au port pratique et agréable de ce garde-temps.