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REPÉRAGES #121-2023 (accès libre)
Sept montres qui sont pressés d’apparaître dans la lumière des jours les plus longs de l’année

121e épisode de notre présentation des nouveautés du premier semestre 2023. Des montres racontées ici du strict point de vue des marques : elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, dont vous aurez compris qu’il s’agissait des « manufactures » de montres ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas : voici donc sept montres de sept marques : Bovet 1822, Charlie Paris, Claude Meylan, Lip, Nivada Grenchen et Singer Reimagined…


LIP Édition limitée « Lip c’est possible »

L’histoire de la marque Lip est profondément marquée par les événements qui ont débuté en 1973 : les employés de la manufacture prenaient les commandes de leur usine sacrifiée par leur actionnaire majoritaire. Se déclenche alors un conflit social d’ampleur nationale et un épisode d’autogestion inédit. Un chapitre devenu symbole de la lutte ouvrière et connu sous le nom de « l’affaire Lip ». SMB-Lip, acquéreur de la marque depuis bientôt 10 ans, souhaite rendre hommage à cette époque bouleversante motivée par la volonté de maintenir l’activité horlogère sur le territoire. Un objectif partagé aujourd’hui encore. Depuis la reprise de la marque en 2014, SMB-Lip a œuvré à lui redonner ses lettres de noblesse. La première étape fut le rapatriement de la production des montres dans son berceau histo- rique, à Besançon. Motivé par la volonté de faire revivre le fleuron industriel national, SMB-Lip affirme que « Lip C’est Possible ! » et participe à faire revivre l’horlogerie française. L’entreprise franchit une nouvelle étape avec la réindustrialisation des mouvements et la renaissance du célèbre calibre T18 original. Un riche passé commémoré et de fortes ambitions affichées avec une montre en édition limitée à 1 973 exemplaires qui porte fièrement sur son cadran le slogan « C’est possible : on fabrique, on vend, on se paie ! ». Devenue célèbre, cette phrase incarne encore aujourd’hui l’esprit de ceux et celles que l’on appelle désormais « les Lip ».

RADO DiaStar Original Skeleton

À la différence d’autres modèles de l’époque, la DiaStar de 1962 était une pièce d’art magnifique qui a ouvert de nouvelles perspectives. Sa forme inhabituelle et son boîtier en carbure de tungstène, extrêmement résistant, sont devenus des éléments caractéristiques qui ont séduit le public au fil des décennies. Ce garde-temps exprimait sans aucun doute la devise des fondateurs de Rado « Si nous pouvons l’imaginer, nous pouvons le fabriquer. Et si nous pouvons le fabriquer, nous le ferons ! » En 2022, afin de marquer le 60e anniversaire de cette montre extraordinaire, le boîtier délaisse le métal dur au profit du Ceramos. En plus d’être révolutionnaire, la DiaStar est une icône qui évolue. Son design a progressé dans le plus pur esprit de Rado - Master of Materials (« Maître des matériaux »). La dernière édition poursuit sa lancée pionnière, aux côtés d’autres lignes de produits, et vient compléter le concept créatif de Rado « L’art du squelette » en intégrant le calibre automatique R808 de haute qualité revêtu sur cette version de gris anthracite et agrémenté d’éléments dorés, donnant naissance à une sublime danse de contrastes visuels. Le magnifique et élégant mouvement peut être contemplé au travers des verres saphir à l’avant et à l’arrière de la montre, sans aucun stress car la nouvelle DiaStar Original Skeleton possède une réserve de marche de 80 heures. Un spiral en Nivachron amagnétique veille à la précision et à la fiabilité extrême de ce mouvement, qui a été testé dans cinq positions. Bien que ce nouveau modèle reflète le caractère des versions précédentes, sa forme actuelle est plus raffinée et ses contours révèlent clairement une ambition précise en termes de design. La DiaStar d’origine était incontestablement virile. Néanmoins, ce tout dernier modèle a atteint une certaine maturité : il reste masculin tout en étant très original et élégamment confortable. Sa structure ouverte et son impressionnant mouvement squelette R808 apportent une touche plus légère et aérienne à la nouvelle DiaStar Original, offrant un contraste de design parfait avec la lunette en CeramosTM. La teinte plus foncée du mouvement se distingue encore plus grâce à ses éléments colorés ou à ses aiguilles et index bicolores. Ces composants ajoutent un contraste d’une immense richesse à une composition fascinante que tout passionné de montre saura apprécier. Les index flottants ainsi que les aiguilles des heures et des minutes recouverts de Super- LumiNova blanc, pour plus de lisibilité même dans l’obscurité, renforcent ce design ouvert. Aucun détail n’a été laissé de côté lors de la phase de conception : allant de la forme ingénieuse de l’aiguille des secondes, au magnifique verre saphir avant facetté avec un époustouflant motif carré sur sa face extérieure et traitement antireflets à l’intérieur, en clin d’œil à un modèle antérieur. Le bracelet très confortable en acier inoxydable possède trois rangées de maillons en H alternant éléments polis et brossés. Il est muni d’une boucle déployante triple en acier inoxydable pour plus de sécurité.

NIVADA GRENCHEN Antarctic diver lunette céramique (nouvelle édition)

Qu’avons-nous entre les mains ? Le fidèle successeur du modèle original et un livre pour raconter son histoire. Celle que vous voyez renaître aujourd’hui n’est autre que la première montre de plongée apparue à la fin des années 1950 chez Nivada Grenchen. Une pièce née pendant le merveilleux courant de naissance des montres de plongée telles la Rolex Submariner ou encore la Blancpain Fifty-Fathoms pour ne citer qu’elles. Après la seconde guerre mondiale, les montres skindiver ont énormément gagné en popularité lorsque les sports nautiques devinrent à la mode. Aucune marque ne pouvait se passer d’ajouter une skindiver à sa collection. Nivada Grenchen a saisi cette opportunité et a sorti plusieurs montres skindiver, dont l’Antarctic Diver. Zoom sur le modèle phare d’une collection emblématique de la Maison. La première chose que l’on remarque quand on passe la nouvelle Antarctic Diver au poignet est sa présence. Impression de qualité réhaussée par ses 38mm de diamètre, sa fine épaisseur de 12,9mm ainsi que son poids. Disons que cela donne tout de suite confiance pour l’emmener faire un tour sous l’eau. Mince, confortable et très élégante. Étant donné que les montres de plongée skindiver sont généralement moins étanches que les montres de plongée professionnelles, leur boîtier est plus fin et plus petit. Elles conviennent donc mieux pour servir de montre habillée ou pour être associées à une tenue décontractée lorsque l’on n’a pas l’intention de plonger. En ce qui concerne le design général de la montre, elle ressemble exactement à la version vintage. Y compris la « fausse patine » des index et aiguilles « latté crémeux ». Pour continuer sur la lancée de l’aspect vieilli, l’Antarctic Diver est dotée d’un cadran noir immense, net et facile à lire. Les index, la quantité et la position des textes sont identiques à l’ancienne version. La lunette tournante unidirectionnelle arbore un insert céramique noir. On retrouve le guichet de la date à 3 heures. On notera également une croix rouge discrète sur son cadran « Cross Hair », qui signifie en anglais « cheveux en croix », c’est-à-dire une croix formée par l’intersection de deux fils à peu près aussi fins qu’un cheveu humain. Ce type de cadran, très retro, n’a pas d’autre fonction que sa belle esthétique faisant penser aux quatre points cardinaux. Sur la montre d’origine, l’acheteur pouvait choisir entre plusieurs versions (croix rouge ou blanche et numérotation ou non de la lunette). Dans la version rééditée, ce sera une croix rouge (plus iconique) et une lunette non numérotée (plus minimaliste). Un autre hommage à la version originale est la police manuscrite pour le logo : l’étiquette « Antarctic Diver » en typographie vintage à six heures reprend fidèlement l’original. « Nivada Automatic » écrit en lettre cursives à midi est repris dans le même esprit de respect de l’esthétique de la pièce originale. Le fond de boîte est étampé avec la signature de la collection Antarctic : le profil d’un pingouin, allégorie du grand froid et clin d’œil au nom de la collection.

The Antarctic Book : voici une lecture horlogère à glisser sur son bureau, sa table basse ou sa table de chevet : le livre de référence qui répertorie méticuleusement toutes les variations possibles des pièces Antarctic de Nivada Grenchen. Grâce à la méthodologie rigoureuse de l’auteur Aashdin K. Billmoria, collectionneur passionné de la marque depuis son enfance, ce livre révèle l’incroyable diversité des modèles de la collection Antarctic. Il se veut à la fois une initiation pour les néophytes et un guide de référence pour les collectionneurs avertis. Nul doute que cette collection légendaire qui a traversé les époques retrouvera ainsi la place qu’elle mérite parmi les montres vintages les plus désirables des années 1950, 1960 et 1970. Suite au succès du Chrononomaster Book paru il y a quelques années et aux nombreux encouragements de ses lecteurs, Nivada Grenchen se lance dans la réalisation d’une collection de plusieurs volumes. Le concept du livre est de résumer en 100 pages tout ce qu’il faut savoir sur la collection Antarctic de Nivada Grenchen. Nivada Grenchen conserve cette approche éditoriale par collection et souhaite qu’un livre dédié soit publié thématiquement chaque année. Cette année, l’auteur et collectionneur Ashdin K. Billmoria analyse la période Antarctic dans son ensemble (montres emblématiques, variations, tendances). Un nouveau volume sera publié chaque année sur une catégorie de montres spécifique.

BOVET 1822 19Thirty OWO Spécial Edition

La Maison Bovet, l'une des plus célèbres manufactures horlogères au monde, s'est associée à The OWO Residences by Raffles, le projet de résidences de luxe le plus attendu de Londres. Pour célébrer l'achèvement de la transformation du bâtiment de l'Old War Office (ancien Bureau de la Guerre situé sur Whitehall, au cœur de Londres), qui aura duré six ans, The OWO Residences s'est associé à la Maison Bovet pour en faire son partenaire horloger officiel. Pour marquer l’événement, la Maison a été chargée de créer une collection unique de dix garde-temps en or 18 carats. Ces pièces seront offertes aux acquéreurs des résidences les plus luxueuses de l’établissement. Les montres de cette édition spéciale sont dotées d'un cadran OWO exclusif et ornées d'une gravure à la main unique sur le boîtier et la bélière, le tout directement inspiré du bâtiment. Une citation de Winston Churchill (qui avait fait du lieu son QG) est gravée sur le fond du boîtier de chaque garde-temps. « La Maison Bovet et l’OWO partagent le même engagement pour le savoir-faire, le souci du détail et l'excellence. Nous sommes honorés et fiers d’être le partenaire horloger officiel de The OWO Residences. La rénovation de ce bâtiment emblématique est l'un des projets les plus importants jamais réalisés au Royaume-Uni, et les magnifiques garde-temps créés par la Maison Bovet commémorent parfaitement l'achèvement de cette entreprise historique » (Pascal Raffy, propriétaire de Bovet. « Il y a une grande synergie entre la Maison Bovet et l'OWO, ce qui donne tout son sens à ce partenariat passionnant. L’histoire bicentenaire de Bovet, marquée par un savoir-faire artisanal et une expertise impeccables dans la création de pièces uniques, se reflète dans l'ancien Bureau de la Guerre, un chef-d'œuvre architectural vieux de 120 ans qui abritera désormais 85 résidences pour le moins uniques. » (Shalini Hinduja)…

Pendant plus d'un siècle, l'OWO a été fermé au public, gardant ses admirateurs à l'extérieur et ses secrets à l'intérieur. Aujourd'hui, grâce au groupe Hinduja et à Onex Holding, l’OWO offre un nouveau centre de vie, de divertissement et de gastronomie en plein cœur de Londres. Entièrement rénové, remodelé et reconfiguré, le premier établissement hôtelier et résidentiel Raffles de la capitale anglaise comprend 120 chambres et suites ainsi que 85 appartements, dont un penthouse très luxueux, neuf restaurants et trois bars. Pour célébrer l'achèvement du bâtiment et les incroyables espaces de vie qu'il abrite, The OWO Residences s'est associé à Bovet 1822 pour en faire son partenaire horloger officiel. Riche d'histoire et de tradition, la Maison Bovet a été fondée à Londres et immatriculée parallèlement à Fleurier en 1822. Londres représente donc une ville importante pour l’histoire de la Maison. Depuis 1822, Bovet s'attache à créer de manière artisanale les plus beaux garde-temps que le monde ait jamais vus. Chacun des propriétaires des 10 résidences ultra-luxueuses de l’OWO, y compris l'exceptionnel penthouse, recevra un garde-temps Bovet en or rouge massif 18 carats spécialement créé, gravé et assemblé à la main à la Maison Bovet, un château du XIVe siècle situé dans les montagnes du Jura suisse. Les boîtiers en or rouge 18 carats des garde-temps sont décorés d'un motif oves et dards gravé à la main que l'on retrouvera dans l’ensemble de l’établissement, tandis que la bélière Bovet à 12 heures est gravée d'une coquille en marbre, un détail visible également sur les cheminées et les moulures. Le cadran unique reprend quant à lui le motif de la rosace de plafond dominant le grand escalier de l'OWO. La citation suivante de Winston Churchill est gravée au dos du boîtier : « We shape our dwellings, and afterwards our dwellings shape us. » (Nous façonnons nos maisons, puis nos maisons nous façonnent). Le projet : Bovet 1822 et le groupe Hinduja se sont rencontrés fortuitement à Monaco lors du GP de Formule 1, où Bovet exposait sa collection de montres de haute horlogerie. Le groupe Hinduja était à la recherche d'un partenaire horloger d’exception, riche d'une longue tradition et réputé pour son savoir-faire et son innovation, des critères auxquels Bovet 1822 répondait parfaitement. Soucieux de faire de la 19Thirty OWO Edition une pièce singulière, les membres de l'équipe Bovet ont visité le site de l’OWO au début du projet. Ils ont accordé une attention particulière aux éléments faits main et aux détails artistiques du bâtiment qui rendent hommage aux artisans qui l'ont façonné il y a plus de cent ans. À partir de ces détails, M. Raffy a imaginé le garde-temps, et la réalisation de cette édition exclusive de 10 pièces a débuté. Dans la manufacture Bovet, chaque garde-temps passe entre les mains habiles de nombreuses personnes, il n'y a aucune chaîne de montage. Chaque boîtier et chaque bélière de l'édition spéciale OWO sont gravés à la main dans les ateliers de la Maison, nécessitant plus de 20 heures de travail méticuleux. Hommage mérité à l’OWO, la collection 19Thirty OWO Edition, composée de 10 pièces, conjugue haute horlogerie moderne, métiers d'art, ainsi qu’une attention minutieuse portée aux détails…

CHARLIE PARIS Initial Calendrier Escale

Montre homme automatique au design à la fois classique et contemporain. Boitier en acier de 40mm de diamètre et cadran blanc et bleu motif "pont". Fonctions heure, minute, seconde, date, jour de la semaine et mois. Édition limitée à 100 pièces. Dessinée, conçue et assemblée en France, l'Initial Calendrier Escale s'inspire de l'univers nautique avec son cadran au motif « pont » et ses subtils détails de couleur rouge. Dans son boitier en acier de 40mm, ce garde-temps en édition limitée à 100 exemplaires donne l’heure mais son allure contemporaine et ses bracelets interchangeables, elle sera votre complice parfait lors de vos croisières estivales en famille ou entre aussi le calendrier complet à travers ses fonctions heure, minute, seconde, date, jour de la semaine et mois. Avec ses matériaux de qualité, son allure contemporaine et ses bracelets interchangeables, elle sera votre complice parfait lors de vos croisières estivales en famille ou entre amis.

CLAUDE MEYLAN Retour aux alpages

Innombrables. Les expressions françaises intimement liées à l’univers de la vache sont innombrables : « oh la vache ! », « une vacherie », « vachement bien » ou encore l’expression chère aux pilotes, « se vacher », décrivant un atterrissage en rase campagne. But wait... holy cow ! Y’a-t-il autant d’expressions en langue anglaise ? Nul ne sait vraiment d’où elles viennent. Elles traduisent probablement notre attachement à cet animal qui partage notre quotidien depuis la nuit des temps. Il fait partie de nos vies et du paysage – et particulièrement des alpages suisses. En Valais, certaines vaches sont même promues au rang de Reine ! C’est à cet animal devenu symbole que rend aujourd’hui hommage Claude Meylan. La marque, 100% indépendante, revendique son ancrage rural, son patrimoine. Sise à L’Abbaye, elle demeure en prise directe avec l’imagerie populaire de la vache.

Populaire ? Le mot est parfois malvenu en horlogerie, requalifiée Haute Horlogerie. Pour Claude Meylan, ce serait pourtant un contresens que de déconnecter l’horlogerie de son terroir, de ses alpages, de ses racines. Les premiers horlogers ne furent autres que d’honnêtes paysans occupant leurs longues soirées hivernales à la confection de composants horlogers. Nous n’étions pas encore au temps des manufactures, mais de l’établissage. En ce temps- là, le paysan-horloger était le premier artisan d’une longue chaîne qui aboutissait à la création de garde-temps du Jura. Là où Claude Meylan est toujours implantée. Mais le respect de l’histoire est une chose, sa révérence en est une autre. Et Claude Meylan a toujours revendiqué sa liberté créative ! Sa nouvelle création en est la preuve. Cette vache, qui occupe la majorité du cadran, a l’œil malicieux. À ses sabots, une coccinelle joue dans les herbes folles de son pré. En décor, les Alpes. Une saynète rurale, authentique, ludique mais non moins technique. Tout le décor est sculpté en relief, puis peint de couleurs vives. Ici, aucun rappel d’une carte postale sépia surannée : c’est un cliché pittoresque moderne et gai ! À 3h, un mouvement mécanique automatique Swiss Made. Il rappelle cette longue histoire du paysan- horloger, dont Claude Meylan lui- même faisait partie. Deux siècles plus tard, on retrouve les mêmes rouages, le même savoir-faire, la même passion de la belle mécanique. Ces précurseurs d’antan ont aujourd’hui disparu. Mais Claude Meylan est toujours là. Sa vache aussi !

SINGER REIMAGINED 1969 Chronographe

Les montres Singer Reimagined sont par définition un hommage profond au design vintage des garde-temps iconiques des années 60 et 70, remis au goût du jour et agrémentés d’optimisations fonctionnelles et d’une ingénierie horlogère de pointe. À l’origine de la marque, l’idée première était de réinventer l’un des mouvements horlogers les plus emblématiques de cette époque particulière : le Chronographe Automatique. Les trois premiers, très iconiques, ont été tous trois lancés en 1969 : le Chronomatic, El Primero et le Calibre 6139. L’année 1969 restera dans les mémoires comme une année riche en histoires et découvertes incroyables, imprégnée d’événements ayant eu un réel impact sur la culture mondiale comme Woodstock, l’alunissage, Abbey Road - le dernier album des Beatles et le premier vol Concord, pour n’en citer que quelques-uns. Une année devenue iconique et significative pour de nombreuses raisons. Chez Singer Reimagined, nous avons donc décidé de célébrer cette fantastique année en réalisant une nouvelle gamme de montres nommée « 1969 ». Une nouvelle collection conçue comme elle aurait pu avoir été créée par Singer Reimagined précisément cette année-là ! 1969 Chronographe est la quintessence de la vision de Singer Reimagined dans la Haute Horlogerie, mettant en vedette la version la plus récente du célèbre calibre Agengraphe. Elle présente un nouvel affichage de l’heure pour une meilleure lisibilité et la fonction chronographe de 60 heures demeure au centre du cadran. Tout cela est condensé en seulement 40mm. Le design de cette collection pousse l’hommage au style de cette époque à son paroxysme. Un nouveau boîtier, des dimensions plus petites et des affichages révisés sont complémentés par un tout nouveau bracelet en métal. Des éléments puissants qui créent une icône, pour homme comme pour femme.

Un nouveau modèle alliant confort, personnalité forte et élégance distinctive. La taille du boîtier de la nouvelle collection Singer 1969 est de 40 mm. Son design sobre et harmonieux s’adapte à tous les poignets. Une évolution du design basée sur des considérations ergonomiques et fonctionnelles, fruits de nombreuses études approfondies. Nous avons choisi comme matériau pour notre boitier l’acier inoxydable, pour sa solidité, sa finition précieuse et son classicisme intemporel. Les surfaces brossées et les bords polis, signatures de Singer, sont méticuleusement réalisés pour en faire un véritable bijou. Le boîtier est paré d’un verre saphir bombé, conférant instantanément à la pièce un look purement rétro à l’instar des montres classiques.
Les bords polis miroir viennent magnifier les courbes énergiques du boitier, lui apportant dynamisme et vivacité. Le bracelet en acier inoxydable est composé de deux éléments contrastés. D’une part, les maillons en «H» brossés sont conçus d’après la forme des bordures des pistes de course, lui conférant ainsi un effet contrasté et dynamique. D’autre part, les maillons centraux arrondis et polis apportent des reflets doux et des éclats de lumière. Cette combinaison est réalisée de façon à assurer une portabilité et un confort exceptionnels. Les facettes inclinées brossées sont complétées par des chanfreins polis, comme un prolongement du boitier et de ses bords polis - une caractéristique de la marque. Notre nouveau bracelet, avec une chute de 22mm à 18 cm, s’adapte ainsi à tous les poignets grâce à un système de réglage fin logé dans la boucle déployante. Le mécanisme de micro- ajustement avec 21 positions, permets d’ajuster avec précision la longueur du bracelet jusqu’à 2cm, rendant sa mise à la taille facile et personnalisable, que ce soit pour les poignets des hommes ou des femmes. Le fermoir en acier inoxydable, gravé du logo de la marque, présente un brossage fin sur la surface supérieure et des bords polis miroir. L’ouverture s’effectue grâce aux deux poussoirs sur les côtes du capot.

Les cadrans, exécutés dans une précieuse finition laquée noir multicouches, sont agrémentés d’un réhaut signature doré, ajoutant ainsi un détail inattendu et iconique au graphisme sobre, fonctionnel et minimaliste de la nouvelle collection. Ces éléments sont magnifiés par une glace saphir bombée, relevant visuellement le cadran à l’intérieur de la montre. Le mouvements AGH 6365 est une version repensée du calibre Agengraphe, avec des affichages revus dans l’objectif d’améliorer leur fonctionnalité et de s’adapter à leur nouveau boîtier de 40mm. Ce mouvement est conçu et produit selon les spécifications uniques de Singer par Agenhor. Le cadran central affiche les informations chronographiques dans le plus pur style Singer. Les aiguilles des secondes, des minutes sautantes et des heures sautantes sont montées au centre et pointent toutes sur la même échelle de base 60. Les chronographes Singer sont les seuls à permettre une mesure d’événements allant jusqu’à 60 heures. L’indication de l’heure du jour est affichée sur la partie inférieure du cadran, via deux disques tournant sous la surface de celui-ci. Les inscriptions des disques et les flèches d’indication de l’heure sont exécutés en SuperLuminova. La réserve de marche de 72h est complétée par un système de remontage automatique caché, placé sous le cadran, permettant une vue imprenable sur notre magnifique et complexe calibre 6365, comptant 491 composants et 56 rubis.


Coordination éditoriale : Eyquem Pons


 

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