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REPÉRAGES #139-2023 (accès libre)
Sept pièces uniques qui vont devoir séduire un seul enchérisseur final

Sixième séquence Only Watch et 139e épisode de notre présentation des montres de l’année en cours. Ces montres – des pièces uniques qui seront dispersées aux enchères par Christie’s en novembre – sont racontées ici du strict point de vue des marques : elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, dont vous aurez compris qu’il s’agissait des « manufactures » de montres ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, à prendre ou à laisser, au masculin comme au féminin, il est toujours intéressant de faire le point sur ce qu’on va découvrir dans les vitrines. Quand on aime, on ne compte pas – voici donc sept nouvelles pièces uniques de sept marques : Barbier-Mueller x F.P. Journe, Breguet, Frederique Constant x Christiaan van der Klaauw, Louis Vuitton, Petermann Bédat x Auffret Paris, TAG Heuer et Tudor…


TAG HEUER Monaco Split-Seconds Chronograph Only Watch 2023

TAG Heuer, le célèbre horloger suisse de luxe synonyme de précision et de design d’avant-garde, participe à la très attendue édition 2023 de la vente aux enchères Only Watch. À cette occasion, la Maison présente la TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph pour Only Watch,pièce unique, qui inaugure un tout nouveau mouvement. Ce garde-temps, une merveille horlogère exceptionnelle, captivera les connaisseurs et les collectionneurs les plus aguerris. Ses extraordinaires développements techniques et son design finiront de les séduire. La participation des plus grands noms de l’horlogerie à sa fabrication renforcera également son caractère incroyable. Le boîtier en titane s’appuie sur plus de 163 ans d’héritage et intègre le meilleur de l’innovation de l’entreprise au XXIe siècle. Cette montre remarquable sera vendue aux enchères à l’occasion d’Only Watch 2023 : « Nous sommes extrêmement honorés de participer une nouvelle fois à l’événement Only Watch, qui soutient la recherche sur la dystrophie musculaire de Duchenne. Nous sommes reconnaissants à Luc Pettavino et à son équipe de nous avoir permis de créer ces montres sans limites pour l’occasion. Dévoilant une interprétation avant-gardiste du boîtier de la Monaco et de l’incroyable calibre TH81-00, cette montre unique témoigne de notre volonté de repousser les limites. Nous attendons avec impatience la vente aux enchères et l’occasion de faire ensemble une différence significative », a déclaré Frédéric Arnault, PDG de TAG Heuer. La riche histoire des montres Chronographes rattrapantes de TAG Heuer remonte à plus d’un siècle. Depuis le début des années 1900, la marque se concentre sur le chronographe en tant que complication horlogère majeure et ne cesse de démontrer son expertise dans ce domaine. À son actif de nombreuses références ; chronomètres, minuteries de tableau de bord, Mikrograph... Ce dernier lui permet de participer en 1916 aux Jeux olympiques en tant que dispositif de chronométrage privilégié. En 2023, TAG Heuer poursuit sa destinée et s’apprête à dévoiler la TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph pour Only Watch,qui vient enrichir une histoire prospère et une collection exceptionnelle. Depuis son lancement en 1969, la TAG Heuer Monaco est une icône controversée. Avec sa forme carrée distinctive qui définit le design horloger classique, son boîtier brossé et poli, son cadran bleu irisé rappelant la mer de la Côte d’Azur et ses aiguilles rectangulaires, la Monaco présente une toute nouvelle orientation de design dans le monde de l’horlogerie, traçant une voie que d’autres vont suivre. Bien que son esthétique avant-gardiste n’ait pas toujours été comprise, la référence 1133 originale suscite l’admiration de créateurs visionnaires tels que Sammy Davis Jr, Stanley Kubrick et, bien sûr, Steve McQueen. En réduisant la masse et le volume de la partie centrale du boîtier et en redistribuant le poids vers la glace supérieure et le fond du boîtier, on obtient une apparence hybride unique, qui ressemble à une combinaison de titane et de saphir.

Cette montre unique utilise une variante spéciale de ces matériaux, appelée « titane texturé », qui améliore la dureté de la surface pour une meilleure résistance aux rayures. Il a la particularité de se refléter à la lumière. Au total, la TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph pour Only Watch comporte quatre pièces de saphir. Parmi elles, le fond du boîtier se distingue par le fait qu’il renferme le mouvement, ce qui permet d’obtenir des angles de vue généralement invisibles. En outre, le cadran produit un effet visuel incroyable sur l’intérieur de la montre, assurant une lisibilité absolue pour un chronométrage précis. Il lui permet de créer une impression de dimension et de profondeur. Dirigée par la visionnaire Carole Kasapi, directrice des mouvements de TAG Heuer et légende de l’industrie, l’équipe composée des meilleurs talents internes et de fournisseurs estimés de l’industrie, a relevé tous les défis. Grâce à l’expertise de Carole Kasapi, ils ont créé un mouvement révolutionnaire qui redéfinit le concept de chronographe chez TAG Heuer. Au cœur de cette pièce unique, le TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronographe pour Only Watch, se trouve un mouvement mécanique de chronographe rattrapante, le tout nouveau TH81-00, véritable témoignage de l’engagement de TAG Heuer en faveur de la précision et de l’excellence technique. Développé en collaboration avec le célèbre fabricant Vaucher, le mouvement témoigne de la quête incessante de la perfection horlogère de la marque. Le résultat est un chef-d’œuvre qui allie l’art horloger suisse à une technologie de pointe. Ce mouvement mécanique rattrapante représente un mécanisme complexe, une fonctionnalité supplémentaire à une montre chronographe. Souvent appelé le roi des complications, il est capable de mesurer simultanément deux intervalles de temps distincts, offrant ainsi un niveau de fonctionnalité qui dépasse toutes les attentes. Qu’il s’agisse de chronométrer des tours de piste ou de suivre plusieurs événements sportifs, le mouvement rattrapante offre une précision et une polyvalence inégalées. En tant que mouvement chronographe automatique le plus léger jamais fabriqué par TAG Heuer, entièrement exécuté en titane, le TH81-00 avait besoin d’une finition à la hauteur de son statut exceptionnel. En collaboration avec les artisans d’Artime, la finition en damier sculpté a été appliquée aux pièces clés du mouvement, complétée par un polissage noir, un anglage, un perlage et une finition brossée. Au total, plus de 12 heures de véritable savoir-faire ont été nécessaires pour obtenir une si belle finition. Le mouvement est rehaussé d’une étonnante masse oscillante façonnée dans la forme de l’emblématique bouclier TAG Heuer. Ce détail exquis est orné des couleurs officielles de la Only Watch pour 2023 - un arc-en-ciel de rouges, de bleus et de jaunes, peint à la main par le maître de la discipline André Martinez.

BREGUET Marine Hora Mundi Only Watch 2023

La Manufacture Breguet réitère sa participation à la vente aux enchères Only Watch. Cet évènement caritatif organisé par « Only Foundation » se déroule tous les deux ans. A cette occasion, la marque est heureuse de présenter une version unique de son modèle Marine Hora Mundi. Cette montre, lancée en mars 2022, mêle technicité et esthétisme. En effet, ce mécanisme, breveté par Breguet, est le seul dispositif qui permet de changer de fuseau horaire en un seul clic. Une prouesse technique rendue possible par la manipulation du poussoir et de la couronne. En effet, après avoir défini la première ville, l’heure et la date, il suffit au détenteur de la montre de régler uniquement la seconde ville. Le mécanisme du garde-temps calcule alors l’heure et la date de celle-ci par le biais d’un astucieux système de cames, de marteaux et d’un différentiel intégré. Ensuite, par simple pression du poussoir, il est possible de passer d’un bout à l’autre de la planète sans pour autant perturber la marche précise de la montre. Par ailleurs, le cadran offre une interprétation fascinante du planisphère terrestre au poignet en jouant sur les matières ainsi que sur la superposition de différentes plaques. Sur la première base en or, les vagues, guillochées à la main, s’échouent sur les rivages des continents. Le fond soleillé du cadran, habillé de bleu, est gravé de décorations « vagues ». Une plaque additionnelle en saphir affiche les index luminescents en or ainsi que les continents gravés et vernis bleu marine. Pour cette édition spéciale, et comme pour rappeler que la planète ne dort jamais, de multiples points brillants couleurs or rose se distinguent sur la terre. Finalement, un rehaut extérieur sert de maintien aux différents éléments présents sur le cadran. Un résultat aux dimensions et surfaces brillamment réalisées grâce à divers traitements nécessitant plusieurs semaines de travail.

Pour Breguet, le luxe est dans les détails. C’est pourquoi les aiguilles des heures et des minutes ainsi que les index se parent de matière luminescente. Ces aiguilles Breguet munies de matière luminescente rouge rappellent les couleurs Only Watch 2023. Une allusion également présente sur les trapèzes ainsi que sur l’ancre située à 6h00, indiquant la ville de référence. Clin d’œil à « Only Foundation », la ville de Paris a été remplacée par la principauté de Monaco en rouge. Situés à 4h, le soleil et la lune, sont martelés à la main, afin d’apporter un réalisme fort. Alors que le soleil affiche un lumineux or rose, la lune, rhodiée, revêt un aspect gris mystérieux. La date indiquée dans un guichet à 12h est munie d’une aiguille rétrograde ajoutée au système de quantième. Ingénieusement placée sous guichet, son extrémité se termine en forme de « U » permettant d’encercler la date du jour. La finition au traitement brouillé léger est une ancienne décoration horlogère remise au goût du jour qui permet l’obtention d’un effet à la fois mat et brillant. Elle facilite aussi la lecture tout en restant discrète. La boîte de 43,9 mm de diamètre, en or rose, renferme le calibre 77F1 dont le balancier oscille à une fréquence de 4 Hz. Ce mouvement mécanique à remontage automatique est muni d’un échappement en silicium. Matériau aux multiples propriétés, il résiste tant à la corrosion qu’à l’usure. Il est également insensible aux influences des champs magnétiques. L’atout unique du calibre 77F1 réside dans ses modules additionnels brevetés. Ceux-ci se réfèrent au mécanisme à doubles fuseaux horaires, à l’affichage du second fuseau horaire, à la roue de mémoire mécanique programmable et reprogrammable ainsi qu’à l’affichage jour/nuit par le biais d'une aiguille. Une partie de ce mécanisme exceptionnel se laisse admirer par le biais du fond saphir élégamment décoré de Côtes de Genève, guillochage et finitions colimaçonnées. La masse oscillante à l’allure singulière de gouvernail est réalisée en or tout en affichant un traitement noir. Enfin, les gravures « Pièce Unique » et « Only Watch 2023 » sont respectivement inscrites à 12h et à 6h. Parée pour parcourir le monde, la nouvelle Marine Hora Mundi est montée sur bracelet caoutchouc bleu nuit.

BARBIER-MUELLER Mosaïque II Only Watch 2023

C’est dans la pure tradition horlogère genevoise que Stéphane Barbier-Mueller a souhaité initier le projet d'une montre évoquant l’art de la mosaïque, avec la complicité de son ami François-Paul Journe, Primus Inter Pares de la Haute Horlogerie indépendante. En résulte un subtil équilibre, une fleur de lotus dessinée de pierres semi-précieuses sublimée par un mouvement mécanique signé F.P.Journe. Ainsi est né un garde-temps exceptionnel, la quintessence de l’artisanat genevois : Mosaïque II. Après la création d’une première montre Mosaïque présentée à l’occasion d’Only Watch 2017, Mosaïque II poursuit cinq ans plus tard l'initiative, avec une création éblouissante et plus complexe dont le cadran a été imaginé par le designer genevois Eric Giroud. Une œuvre d'art dont le raffinement extérieur magnifie la perfection mécanique. Car si cette montre offre seulement l’illusion de la simplicité, elle est le résultat de plus de 400 heures de R&D et 600 heures de réalisation. L’ensemble représente un cumul de plus de 1'000 heures de travail, l’implication de 12 métiers de Haut Artisanat, avec une sélection des plus belles pierres qui ont inversé les règles traditionnelles de création, ainsi qu’un calibre mythique signé F.P.Journe. Cadraniers de Genève et Boîtiers de Genève : leurs artisans n’ont cessé de repousser les limites de leurs métiers tout au long du projet. Guidé par la recherche d’harmonie, furent sélectionnées des pierres pouvant d’abord offrir une consonance esthétique. Si le jade, le jaspe sanguin, le jade néphrite, la cornaline et l’opale ont été choisies pour leurs accords colorimétriques, elles ont chacune des tolérances variables à la taille et au polissage, des duretés et des degrés de transparence différents, des états de surface multiples - sans même mentionner la complexité de la taille en trois dimensions. Prédominante dans la décoration de la montre, c’est la technique du champlevé qui a été utilisée pour créer le dessin. De petites cavités ont été creusées dans le métal, sur le cadran, le fond et la carrure, au 10e de millimètre, pour accueillir chaque pierre, la partie supérieure des fines cloisons définissant le dessin de la mosaïque. Pour parfaire l’ensemble, un colossal travail de polissage a été nécessaire pour harmoniser l’état de surface du platine, du palladium et des différentes pierres qui, pour ne rien faciliter, ont réagi différemment selon leur dureté et friabilité. Le résultat est symbole de perfection.

Compte-tenu de l’exigence d’excellence de cette montre, l’horloger genevois François-Paul Journe a accepté de l’équiper d’un de ses propres mouvements, avec le calibre mécanique à remontage manuel 1304 conçu et fabriqué dans sa manufacture au cœur de Genève. La montre Barbier-Mueller est une exception à la règle du créateur horloger qui, à ce jour, n'avait jamais accepté de mettre à disposition ses mouvements pour une montre autre que F.P.Journe. Construit dans la plus pure tradition de la chronométrie, le calibre 1304 possède un mouvement extra- plat de seulement 4 mm d’épaisseur, la platine et les ponts sont en Or rose 18 carats. Les deux barillets de ce mouvement homogène donnent à l’échappement une force très linéaire durant plus de cinquante-six heures. Attaché à son ancrage genevois et sa culture horlogère, il décide d’initier la création d’une montre s’inspirant d’une des premières représentations de l’image. L’attachement à l’horlogerie, Stéphane Barbier-Mueller le doit certainement à sa famille maternelle dont l’entreprise industrielle, la Sphinxwerke Müller AG (Sphinx), était active dans le décolletage. De ses parents tous deux collectionneurs d’art, il héritera de son œil aiguisé. Mais c’est son intérêt pour l’Histoire et le métal qu’est l’or qui l’amènera à devenir lui-même un collectionneur de pièces anciennes. Attaché à son ancrage genevois et sa culture horlogère, il décide d’initier la création d’une montre s’inspirant d’une des premières représentations de l’image : la mosaïque.

PETERMANN BÉDAT x Auffret Paris Chronomètre d’observatoire Only Watch 2023

Le mouvement reprend le langage stylistique de Petermann Bédat par son système de régulation à col de cygne, tandi s que les codes esthétiques d'Auffret Paris se retrouvent dans le système de déclic et le charbonnage à la surface des ponts. Le cadran est en argent massif blanchi à la flamme, gravé et orné d'index en or rose. Les aiguilles des heures et des minutes sont en or rose, tandis que l'aiguille des secondes est en acier bleui à la flamme. Le boîtier en acier inoxydable reflète l'identité visuelle de Petermann Bédat. Le mouvement chronomètre à trois aiguilles, basé sur un Zenith 135, a été réimaginé par les horlogers, intégrant une nouvelle esthétique des ponts. La collaboration s'est étendue à Fleury Manufacture, où les principaux composants ont fait l'objet d'un usinage précis. Cette montre a obtenu des performances exceptionnelles lors du test chronométrique de l'Observatoire de Besançon dans la catégorie des mouvements de 30 mm, la plus convoitée de l'observatoire. Cette collaboration met en valeur le savoir-faire, le design et l'expertise horlogère.

FREDERIQUE CONSTANT x Christiaan van der Klaauw Tourbillon Planetarium Only Watch 2023

Une amitié de plus de 20 ans, une aventure humaine, l’apogée d’un savoir-faire horloger de haut vol et la réunion inédite de talents engagés pour la vente aux enchères caritative Only Watch : le Tourbillon Planetarium Only Watch 2023 réunit en une même pièce le tourbillon de Frederique Constant, sa remarquable finition manuelle, et le planétarium de Christiaan van der Klaauw, le plus petit au monde – et le premier jamais construit pour une montre-bracelet. Une création superlative entièrement finie à la main, réalisée dans une boîte en platine de seulement 42 mm, et une première au monde associant le planétarium de la maison hollandaise au tourbillon genevois, habillés pour l’occasion d’un cadran aventurine. Depuis 35 ans, Frederique Constant a su donner corps à sa devise d’un luxe horloger Swiss Made, traditionnel, offert à un prix juste. Une équation qui semblait jusque-là impossible mais qu’Aletta et Peter Stas, fondateurs de la Maison, sont parvenus à résoudre. Cette vision a pu être concrétisée par le concours de dizaines d’horlogers, concepteurs, artisans réunis au sein des murs genevois de la Manufacture Frederique Constant. Niels Eggerding fut l’un des piliers de cette trajectoire. Passant de Directeur Commercial, à Managing Director puis enfin CEO du Groupe Frederique Constant, il a progressivement contribué à doter la Maison d’une envergure internationale et d’un statut de maison horlogère de renom. À ses côtés, un homme, Pim Koeslag fut, pendant près d’un quart de siècle, l’une des âmes techniques qui ont donné naissance à plus de 30 calibres Manufacture, dont le premier en 2004. Il y a quelques mois, Pim Koeslag prenait la direction de la maison Christiaan van der Klaauw, néerlandaise, comme lui, comme les fondateurs de Frederique Constant, et tout comme Niels Eggerding également. Symbole de cette longue amitié entre la Suisse et les Pays-Bas, les deux maisons ont profité de cette passation pour mettre leur savoir-faire en commun. Pas pour une collection, mais pour une pièce unique, au profit d’une cause chère à Frederique Constant : Only Watch. La vente aux enchères a lieu tous les deux ans depuis 2003, sous le patronage du Prince Albert II de Monaco, et reverse les fonds récoltés au profit de la Fondation Only. Frederique Constant la soutient depuis 2005. À collaboration exceptionnelle, création exceptionnelle. Le Tourbillon Planétarium Only Watch 2023 multiplie les premières. C’est d’abord le premier Tourbillon Manufacture Frederique Constant doté d’un planétarium. Inversement, jamais aucune pièce Christiaan van der Klaauw de ce type ne s’était pourvue d’un tourbillon. C’est également la première fois qu’une création Manufacture de Frederique Constant revêt un cadran aventurine, aussi bien qu’une une boîte platine de 42 mm, spécialement imaginée pour ce seul modèle. Enfin, c’est aussi la première fois depuis sa création que Frederique Constant intègre un double affichage date & mois, par aiguilles, au sein d’un compteur individuel. Au final, cinq premières en une même montre, éditée à un seul exemplaire : un cas unique dans l’histoire de Frederique Constant.

Le Tourbillon Planétarium Only Watch 2023 joue cartes sur table. Sur le fond cosmique de son cadran aventurine, la pièce affiche fièrement ses deux principales complications. À 12h trône le planétarium conçu par Christiaan van der Klaauw. Ce dernier l’a créé en personne il y a plus de 40 ans, en 1982, dans une horloge, avant de le miniaturiser pour une montre- bracelet en 1999. Depuis, la Maison est devenue l’experte incontestée des garde-temps aux complications astronomiques, et n’a cessé de perfectionner son planétarium jusqu’à cette version aujourd’hui dévoilée, qui reste le plus petit planétarium mécanique au monde. Héliocentrique, il réunit en une même surface six disques mobiles portant chacun une planète et sa révolution réelle : Mercure (88 jours), Venus (225 jours), la Terre (365 jours), Mars (687 jours), Jupiter (12 ans) et enfin Saturne (29 ans). Pour donner vie à ce planétarium, un ballet de rouages constitué de 700 dents fraisées à la main a été réalisé dans les ateliers de l’horloger néerlandais. Un tour de force qui implique que certains mobiles associés à ces durées tournent à une vitesse excessivement réduite. Il faudra ainsi patienter près de 30 ans pour voir Saturne, la plus à l’extérieure du planétarium, en faire le tour complet... Le tour du planétarium indique quant à lui les angles de rotation (de 0° à 360°) et, pour chaque secteur, les signes astrologiques indexés sur la position relative de la Terre. Enfin, les couleurs des planètes – peintes à la main - reprennent les tons du nuancier d’Only Watch 2023, sans néanmoins trahir leur authentique teinte originelle. À 6h se dévoile le Tourbillon Manufacture conçu, assemblé et fini chez Frederique Constant en sa manufacture genevoise. Il s’intègre dans un mouvement dont la totalité des finitions est réalisée à la main. À l’aide d’instruments et d’outils traditionnels, deux horlogers ont effectué des semaines durant le minutieux ouvrage de finition de chaque composant : une lime et d’un cabron pour l’anglage, un marteau et un pointeau pour le martelage, parmi d’autres. Un pont exige à lui seul entre deux et trois jours de travail. Perlage et étirage des flancs sont faits à la main, et l’intégralité des composants est décorée de chacun des côtés – même ceux que l’œil ne peut apercevoir. Mais pour ce qu’il peut discerner, Frederique Constant a œuvré au plus infime détail, à l’image des vis polies bloquées. Il s’agit ici d’une technique particulièrement ardue de polissage sur une plaque de zinc avec de la diamantine. Une fois polies, le rendu des vis alterne de l’acier au noir en fonction de la lumière, créant un contraste toujours unique selon l’exposition du cadran. De ces vis, le mouvement en possède une quarantaine. Chacune d’elles exige environ 40 minutes pour être polie et anglée à la main. Côté cadran, ces deux complications ici réunies pour la première fois sont complétées de deux compteurs positionnés de part et d’autre, pour une parfaite harmonie visuelle : le binôme jour et mois à 9h, et les emblèmes respectifs de Frederique Constant et Christiaan van der Klaauw à 3h, cerclés de la mention « Only Watch Piece Unique ». Le cerclage du tourbillon affiche fièrement cette collaboration en toutes lettres : « Frederique Constant X Christiaan van der Klaauw ». Côté fond, Frederique Constant a créé une décoration spécifique au pont automatique (ou bâti). On y découvre une gravure miniature, artistique, réalisée à la main dans un esprit cette fois plus figuratif et abstrait où, symboliquement, le Soleil prend place sur le centre de la composition et donc de la masse oscillante. Tout autour, des étoiles filantes et planètes en balade sidérale dans un cosmos gaiement désorganisé. Pour tout enfant qui sommeille en chaque collectionneur et qui garde (un peu) la tête dans les étoiles...

LOUIS VUITTON Tambour Einstein Automata Only Watch 2023

Only Watch a été créé en 2005 afin de sensibiliser à la dystrophie musculaire de Duchenne. Cette année marque la 10eparticipation consécutive de la Maison à la vente caritative biennale Only Watch. Louis Vuitton entend ainsi célébrer cet événement, au service d’un avenir meilleur, avec la Tambour Einstein Automata. Fidèle à l’esprit résolument novateur des montres à automate conçues par La Fabrique du Temps, ce garde-temps témoigne de l'évolution permanente de Louis Vuitton dans l’univers de la haute horlogerie et symbolise ses liens étroits avec Only Watch, auquel la Maison apporte un soutien indéfectible depuis ses débuts. Le statut de génie ne s’acquiert jamais du jour au lendemain. La reconnaissance des plus grands esprits implique une immersion dans leurs pensées et la divulgation de leurs raisonnements. Toutes les idées, mêmes les plus révolutionnaires, sont vouées à rester inachevées si elles ne sont pas concrétisées par l’action, la conviction et la persévérance. Albert Einstein ne s’est pas contenté de théoriser : les travaux qu’il a publiés constituent les piliers de la physique moderne et le fondement de notre vision actuelle du monde. C’est au cœur de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, à quelques centaines de kilomètres de l’Université où Einstein réalisa ses études, que voit le jour La Tambour Einstein Automata Only Watch 2023. Le développement de l’expertise de Louis Vuitton se manifeste dans cette pièce et témoigne du talent d’exception des horlogers et artisans.

Le cadran de cette montre unique en son genre se distingue tout particulièrement par l’excellence artisanale dont il fait preuve, intégrant la micro-sculpture et l’émail grisaille. Ancrées dans l’histoire, ces deux techniques magistrales ont été utilisées dans un souci de reproduction parfaite d’Albert Einstein. Son portrait est inspiré de la plus emblématique photographie du physicien qui, malicieux, tire la langue dans un instant de légèreté. À gauche de son visage, des équations évoquant ses recherches universitaires qui allaient bouleverser notre époque, semblent écrites à la craie. L’une d’elles, « E = LV2 », est un clin d'œil ludique à sa célèbre formule d’équivalence masse-énergie « E = MC2 ». Au bas du cadran, un modèle d’atome entouré de quatre orbitales de valence témoigne de la formidable contribution d’Einstein à la mécanique quantique. Les observateurs les plus attentifs constateront, par ailleurs, sa ressemblance avec les pétales élancés d’une Fleur de Monogram Louis Vuitton. Sur le front d’Einstein, une ouverture révèle l'équation non résolue « T = ? », reflet des pensées traversant l’esprit des personnes non averties qui tenteraient de lire l’heure sur le garde-temps. L’œil gauche du scientifique fait place à une Fleur de Monogram Louis Vuitton en laque bleue, l’un des deux seuls motifs colorés du cadran. Le second élément de couleur est, tout naturellement, la langue rose d’Einstein, qu’il ne tire qu’à moitié, comme s’il redoutait notre réaction face aux révélations qu’il est sur le point de faire... En écho à ses découvertes aussi déconcertantes que révolutionnaires, les célèbres cheveux ébouriffés d’Einstein réalisés en acier gravé – une opération nécessitant une infinie délicatesse et précision – s’étirent par-delà la boîte de 46,8 mm. Une mèche particulièrement imposante camoufle savamment le poussoir d’un automate, qui permet de déclencher quatre animations sur le cadran et d’apporter ainsi une réponse à toutes nos questions. En effet, grâce à son mouvement d’une remarquable complexité technique, la Tambour Einstein Automata dévoile l’heure à la demande. Réalisé par La Fabrique du Temps Louis Vuitton, le calibre 525, logé à l’intérieur de l’iconique boîte Tambour, est le cœur battant de la montre. La Tambour Einstein Automata est équipée d’un mouvement identique à celui de la Carpe Diem Automata, récompensée par le Prix de l’Audace lors de l’édition 2021 du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG). Après activation du poussoir aux allures de mèche de cheveux, le motif apparaissant dans l’ouverture frontale se transforme en un chiffre de 1 à 12 indiquant l’heure. Le modèle d’atome amorce à son tour une rotation : l’une de ses orbitales de valence (reconnaissable à son extrémité en pointe laquée) se déplace jusqu’à atteindre la position adéquate sur une échelle comprise entre 0 et 60 et dévoile ainsi les minutes. Les pétales de la Fleur de Monogram ornant l'œil d’Einstein se rétrécissent, laissant deviner la mécanique de précision abritée sous le cadran. Enfin, sa langue se déploie complètement, dans la certitude jubilatoire d'avoir livré la bonne solution. Pourquoi iriez-vous consulter l’heure ailleurs alors qu’Einstein peut vous la révéler en personne ? La montre cache encore un dernier secret, une information aussi capitale qu’exaltante qu'elle divulguera uniquement en temps voulu. Ainsi, lorsque la réserve de marche de 100 heures sera presque épuisée, E ne sera plus égal à LV2 mais bien à OW2. L’indicateur fera ainsi apparaître les initiales de la vente caritative Only Watch, un clin d'œil visuel incitant le porteur de la Tambour Einstein Automata à l’alimenter en énergie mécanique.

Le siège de la haute horlogerie de la Maison se situe à Genève, au cœur de La Fabrique du Temps, la prestigieuse manufacture à l’origine des mouvements Louis Vuitton. L’expansion de Louis Vuitton dans l’univers des montres à automate a été (et continue d’être) guidée, par les cofondateurs de La Fabrique du Temps, les Maîtres Horlogers Enrico Barbasini et Michel Navas. L’exceptionnelle maestria des artisans de la Maison se reflète dans la Tambour Einstein Automata Only Watch 2023. La reproduction du visage du plus célèbre scientifique au monde a été confiée à Dick Steenman, Maître Graveur de La Fabrique du Temps Louis Vuitton. Son talent, à la croisée de la gravure tridimensionnelle et de la micro- sculpture, dépasse les frontières traditionnelles de son art. Au total, 80 heures de travail ont été nécessaires pour transformer l’image photographique unidimensionnelle d’Einstein en une représentation ultraréaliste en or blanc. La stupéfiante précision des détails tient à la rigueur dont a fait preuve Dick Steenman pour graver, avec une minutie extrême, chacune des rides présentes sur le front, autour des yeux et sur le pourtour de la bouche de l’éminent physicien. La chevelure et la moustache d’Einstein témoignent, elles aussi, d’une remarquable dextérité, de même que les sourcils, dont les poils ont été gravés un à un. La gravure des mèches qui rehaussent la boîte en acier – dont l’une forme le poussoir de l’automate – a demandé, à Dick Steenman, 40 heures supplémentaires de travail en raison de la dureté particulière du métal. L’émaillage du visage d’Einstein relève également de la prouesse. Nicolas Doublel, prodigieux artisan de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, a eu recours à l'émail grisaille. Aussi rare qu’ancienne, cette technique presque tombée dans l’oubli a été ressuscitée il y a une dizaine d'années. Des couches successives de Blanc de Limoges (un émail blanc translucide) sur un fond émaillé noir permettent de progressivement dessiner un motif et d’obtenir des effets de clair- obscur et d’infinies nuances de gris. Chaque couche d’émail requiert une cuisson au four. Il s’agit donc de l’un des procédés d’émaillage les plus complexes et fastidieux. La Tambour Einstein Automata Only Watch 2023 est le premier garde-temps Louis Vuitton à être rehaussé d’émail grisaille, et l’extraordinaire virtuosité artistique de Nicolas Doublel s’incarne dans l’expression du visage d’Enstein, d'un réalisme remarquable. Poussant la vraisemblance anatomique à son paroxysme, le Maître Émailleur est parvenu à restituer la texture de la peau humaine grâce à d'infinitésimaux grains d’émail vitrifié. La langue, émaillée dans un dégradé de roses, se distingue, elle aussi, par l'absolue finesse des détails ; un exploit si l’on considère les dimensions de cette œuvre picturale en or blanc. Dans l'ensemble, 50 heures ont été consacrées au seul émaillage du visage d’Einstein, tandis que 80 heures ont été dédiées à l’application de l’émail noir translucide pour le fond du cadran et à la réalisation de la calligraphie en émail blanc façon craie.

TUDOR Prince Chronographe One Only Watch 2023

À l’occasion d’Only Watch 2023, Tudor revisite de manière moderne un chronographe classique des années 1970, le fameux « Big Block ». Équipé d’un tout nouveau prototype de Calibre Manufacture chronographe, entièrement développé par Tudor, cette réinterprétation est réalisée en or jaune 18 ct. Les montres Tudor sont des modèles de qualité, de fiabilité et de robustesse, c’est pourquoi elles sont généralement réalisées en acier inoxydable ou en titane. Toutefois, à l’occasion de Only Watch 2023, Tudor s’affranchit des règles pour présenter un boîtier en or jaune 18 ct inédit qui célèbre le retour du légendaire « Big Block », le premier chronographe automatique de Tudor lancé en 1976. À l’image de son prédécesseur, la pièce unique Prince Chronograph One s’inscrit dans l’innovation en étant équipé d’un Calibre Manufacture chronographe inédit et entièrement développé par Tudor. Le prototype de ce Calibre, le mouvement « numéro 0 » dans le procédé de développement, anime le Tudor Prince Chronograph One. Ce calibre répondant au nom de MT59XX est équipé d’un mécanisme de roue à colonnes et respecte les critères de performance des Calibres Manufacture existants de Tudor. C’est en 1976 que Tudor présente son premier chronographe automatique. A l’époque, l’ajout d’un rotor pour le remontage automatique à un mouvement chronographe rend celui-ci plus épais. Tudor avait donc conçu une carrure imposante pour ce nouveau modèle. C’est celle-ci qui a inspiré aux collectionneurs le surnom de « Big Block ». Ce chronographe est resté au catalogue pendant presque vingt ans avant d’être retiré au début des années 1990. Le fait qu’il ait été produit pendant longtemps, ses nombreuses déclinaisons et son esthétique caractéristique lui ont valu une réputation en or parmi les collectionneurs Tudor. Pensé comme un retour du « Big Block », le modèle Prince Chronograph One est une proposition profondément tournée vers l’avenir qui incarne parfaitement les valeurs de Tudor. Pour commencer, le MT59XX est un nouveau mouvement que Tudor a développé en tant que prototype pour ouvrir la voie au futur Calibre de chronographe de Tudor.

A l’époque de la création du chronographe « Big Block », Tudor faisait usage d’un calibre fabriqué en externe. Aujourd’hui, Tudor est capable de produire ses propres calibres à la pointe de l’innovation horlogère. Le lancement du Prince Chronograph One est donc un moment important qui met en valeur un nouveau moment clé de l’histoire de met en valeur un nouveau moment clé de l’histoire de Tudor. Le « XX » dans le nom du Calibre Tudor est une désignation réservée aux prototypes. Le mouvement du modèle Prince Chronograph One marque le début de l’exploration de Tudor dans le monde de la fabrication des mouvements chronographe avec roue à colonnes. La mention MT59XX est gravé sur la platine. La signature de Kenissi, la manufacture de mouvements de Tudor, se trouve sur le pont de rouages. Cette signature ne se trouve pas sur les mouvements des montres de la collection courante de Tudor. Elle est exclusivement réservée pour les mouvements en phase de développement. Les gravages ne sont pas les seules spécificités visuelles du prototype. Le MT59XX reprend non seulement le standard de performance, mais aussi l’architecture caractéristique des mouvements Tudor, dont un pont traversant fixé des deux côtés et qui maintient un spiral en silicium et un oscillateur à inertie variable. Ce Calibre propose une réserve de marche de 70 heures dite « weekend-proof » et un intervalle de tolérance de 6 secondes (–2 / +4) sur la marche de la montre entièrement assemblée. L’apparence du mouvement est elle aussi dans les normes des Calibres Manufacture Tudor avec son rotor en tungstène monobloc ajouré et satiné avec des détails sablés et ses ponts et sa platine qui alternent entre des surfaces sablées, polies et des décorations faites au laser.

 

Coordination éditoriale : Eyquem Pons


 

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