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REPÉRAGES #46-2025 (accès libre)
Sept jugements personnels sur sept nouveautés horlogères qui font leurs premiers pas printaniers

En toute transparence, avant d’être commentées et appréciées, ces nouveautés sont racontées ici du strict point de vue des marques. Elles sont expliquées dans la jamais trop fleurie « langue de boîte » – cette langue de bois des « boîtes » d’horlogerie, celle de nos « amies les marques » ! Dans tous les styles et à tous les prix, venues de Suisse ou d’ailleurs, au masculin comme au féminin, que va-t-on découvrir dans les vitrines ? Quand on aime, on ne compte pas ! Voici donc le quarante-sixième épisode de notre panorama des nouveautés de l’année 2025, avec nos commentaires critiques sur sept montres de sept marques : Byrne, Junghans, Louis Vuitton, Poiray, Swatch, Trilobe et Venezianico…


Cette chronique vise à vous signaler quelques nouveautés parmi toutes celles qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 100 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel – et même unique dans le paysage horloger ! Ces nouvelles montres sont commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des évaluations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

VENEZIANICO Nereide Damascus

Tradition et innovation se rejoignent dans un hommage au savoir-faire ancestral de l'acier Damas de la « Serenissima », incarné dans une montre de plongée où chaque pièce est véritablement unique.L'allure intemporelle de l'acier Damas est capturée dans une montre élégante qui célèbre l'héritage métallurgique de Venise, où il n'y a jamais deux modèles identiques. Ce procédé artisanal extraordinaire, ancré dans une tradition séculaire, a tellement fasciné les frères Morelli qu'ils ont décidé de l'honorer en créant la Nereide Damasco. Cœur battant du commerce entre l'Orient et l'Occident, la Sérénissime a joué un rôle crucial dans l'introduction de l'acier Damas en Europe. Grâce à sa position stratégique et aux routes commerciales avec le Moyen-Orient, la ville a facilité l'importation de ce matériau précieux, réputé pour sa résistance et ses motifs ondulés caractéristiques. Bien que la production de cet acier ne soit pas originaire de Venise, ses artisans qualifiés, maîtres dans le travail du métal, ont su assimiler et réinterpréter les techniques orientales, répandant ainsi la renommée de l'acier de Damas en Europe. Par le biais du commerce et de l'artisanat, Venise a contribué à consolider la réputation de l'acier damassé, qui est devenu un matériau très apprécié pour sa qualité et son exécution. Venezianico fait revivre et célèbre cette technique ancienne, dans laquelle des couches d'acier sont empilées, forgées et martelées jusqu'à une centaine de fois, créant ainsi une structure compacte et extrêmement durable. Le résultat est un matériau orné de ses motifs ondulés caractéristiques, formés par la fusion répétée d'alliages, ce qui fait de chaque pièce une pièce unique.

Le cadran Nereide Damasco est né de ce processus méticuleux. Une fois taillé, le disque d'acier Damas subit un traitement à l'acide qui rehausse son grain naturel et lui confère un aspect saisissant et distinctif. Un polissage miroir précis suit, soulignant les contrastes de texture et apportant profondeur et dynamisme à la surface. D'une épaisseur de seulement 0,4 mm, le disque est ensuite associé à une base en laiton pour assurer sa stabilité et sa compatibilité avec le mouvement. Le boîtier en acier inoxydable satiné de 42 mm, doté d'une lunette tournante unidirectionnelle à 120 clics, met en valeur les variations chromatiques du cadran, protégé par un verre saphir de haute qualité. Au cœur de la montre, les aiguilles des heures, des minutes et des secondes se meuvent avec la précision du calibre Sellita SW200-1, doté d'un rotor squeletté de conception nouvelle. Ce rotor, inspiré du logo de la marque, est orné d'une décoration radiale en Côtes de Genève, créant un effet visuel captivant sur le fond transparent du boîtier. Un traitement galvanique à l'or rose 3N met en valeur ses détails, apportant une élégance inégalée au mécanisme. La Nereide Damasco est complétée par un bracelet en cuir vieilli à la main, réalisé selon les techniques traditionnelles de tannage italiennes, ou, sur demande, par un bracelet en acier inoxydable Canova plus raffiné. Porter la Nereide Damasco, c'est porter à son poignet le résultat d'un art ancestral - un garde-temps unique et inégalable, un chef-d'œuvre en mouvement qui raconte l'histoire d'un savoir-faire et d'une innovation séculaires.

UN COMMENTAIRE ? Encore une réussite de la maison vénitienne Venezianico, qui parvient à nous proposer aux alentours de 1 000 euros cette montre de plongée en acier au cadran damassé (42 mm), étanche à 200 m et dotée d’un mouvement automatique suisse. On se demande pourquoi les marques Swiss Made de cette catégorie ne parviennent pas à nous proposer d’aussi jolies « plongeuses » à des prix aussi accessibles. Cette Nereide est une vraie montre plaisir, quelque chose comme une friandise pour les vrais amateurs de montres !

SWATCH Bioceramic MoonSwatch Mission To The Pink Moonphase

En avril, Swatch célébrera l’apparition annuelle de la lune rose avec la Bioceramic MoonSwatch Mission To The Pink Moonphase. Dès le 1er avril, les fans pourront se procurer cette montre unique pendant une durée limitée et en exclusivité dans une sélection de points de vente Swatch, notamment ceux avec une mini-Rolling Planet rose. Cette année, la lune rose d’avril a une particularité : c’est aussi une micro-lune. Ce phénomène se produit lorsque la Lune atteint le point le plus éloigné de la Terre sur son orbite. Par conséquent, elle apparaît plus petite et plus sombre dans le ciel. En août dernier, c’était le contraire : la pleine lune était au point le plus proche de son orbite autour de notre planète, et donc plus grande que d’habitude. Un phénomène céleste célébré par la Mission to the Super Blue Moonphase. Contrairement à la micro-lune d’avril, Mission To The Pink Moonphase brillera de tout son éclat pour dévoiler au monde ses détails complexes et ses nuances rosées. En plus de la fonction chronographe, ce modèle accueille un indicateur de phase de lune dans le sous-cadran à 2 heures, le tout sur un cadran noir et rose-argenté opalescent. Grâce au Super-LumiNova, deux lunes roses s’illumineront de rose dans le noir, sous un masque rose-argenté opalescent, qui révèle un détail secret lorsque la montre est exposée à la lumière UV. Comme la Mission to the Super Blue Moonphase, la lunette en biocéramique noire de la Mission To The Pink Moonphase s’accompagne d’une échelle pulsométrique avec des marqueurs blancs opalescents.

Fréquent sur les chronographes de sport, le pulsomètre est une fonction spécifique qui permet à la personne portant la montre de mesurer facilement sa fréquence cardiaque. Pour l’utiliser, celle-ci active le chronographe tout en prenant son pouls. Elle compte 30 pulsations, puis arrête le chronographe et utilise l’échelle pulsométrique sur le cadran pour connaître sa fréquence cardiaque en battements par minute. Clin d’œil ludique, le bouton-poussoir à 2 heures est décoré d’un petit cœur embossé qui évoque le pulsomètre. Comme tous les modèles de la collection Bioceramic MoonSwatch, Mission To The Pink Moonphase est en biocéramique, le mélange unique et breveté de Swatch, constitué de deux tiers de céramique et d’un tiers de matériaux biosourcés dérivé de l’huile de ricin. Elle reprend aussi de nombreuses caractéristiques de l’iconique Speedmaster Moonwatch d’Omega, comme le boîtier asymétrique ou encore les sous-cadrans encastrés typiques de la Speedmaster. Les logos Omega X Swatch s’affichent fièrement sur le cadran et la couronne, et sa déclaration de mission est gravée sur le dos du boîtier rose. Une lune aux nuances rosées décore le couvercle de la pile, tandis qu’un bracelet V elcrorose adapté aux combinaisons spatiales complète le chic de l’astronaute. Pour mettre la main sur la Mission To The Pink Moonphase, il faudra embarquer pour une aventure cosmique : la micro-lune d’avril a insufflé un peu de sa puissance lunaire aux Rolling Planets ! Ces voitures à thème, qui ont parcouru le monde avec la collection MoonSwatch, ont été miniaturisées et « voyageront » vers une sélection de points de vente Swatch pour proposer cette montre unique. Les fans devront garder un œil sur les réseaux sociaux de Swatch pour découvrir la destination de ces Rolling Planets, et de la Mission To The Pink Moonphase, avant qu’elles ne disparaissent de la surface de la Terre, comme la lune rose. Comme pour les autres modèles de la collection Bioceramic MoonSwatch, l’achat se limite à une montre par personne, par jour et par point de vente Swatch sélectionné.

UN COMMENTAIRE ? À la condition expresse de ne pas détester la couleur rose, cette MoonSwatch est très amusante dans son non-conformisme chromatique (comptez dans les 300 euros pour ce boîtier de 42 mm en biocéramique (étanchéité à 30 m) dont les lunes luminescentes feront un sacré effet dans la pénombre. Attention : cette série de MoonSwatch n’est disponible que pour une durée limitée à partir du 1er avril…

POIRAY Ma Première « Mocha Mousse »

La Maison Poiray sublime Mocha Mousse, la couleur phare del’année,à travers ses créations joaillières et horlogères iconiques. Chaque année, la désignation de la couleur de l’année par Pantone devient un événement incontournable dans l’univers de la mode, du design et de la joaillerie. En 2025, Mocha Mousse, un marron chaleureux aux accents de cacao et de caramel, incarne un besoin universel de confort et d’élégance naturelle. Une teinte qui trouve une résonance particulière chez Poiray, Maison joaillière parisienne reconnue pour son panache, son raffinement et son amour des pierres de couleur. En parfaite harmonie avec Mocha Mousse, la Maison Poiray s’approprie la tendance en mettant en lumière une sélection de pièces où le marron et ses nuances subtiles révèlent toute leur profondeur. Icône horlogère de Poiray, la montre Ma Première adopte les tonalités de la couleur de l’année à travers une gamme de bracelets en cuir délicats : lézard beige et marron, veau sellier gold surpiqûre blanche, ou encore veau tressé noisette. Chaque bracelet sublime le cadran gris ligné en acier, offrant une interprétation subtile et résolument tendance de la couleur phare de l’année. Entre gourmandise visuelle et raffinement joaillier, la Maison invite à une expérience sensorielle unique, où la couleur devient un langage à part entière.

UN COMMENTAIRE ? Puisque la couleur « mocha mousse » est bien la couleur de l’année (Atlantic-Tac du 13 décembre dernier) et parce que Poiray reste, depuis quatre décennies, l’incarnation parisienne des tendances chic de l’horlogerie, il était fatal que les bracelets de l’icône Ma Première (lancée en 1987) adoptent cette couleur de l’année, qui s’assortit avec élégance au cadran ligné de gris et au boîtier de forme (27 mm x 23 mm) emblématique de la Ma Première, aujourd’hui encore plus tendance qu’hier et sans doute bien moins que demain. Zéro faute, pas même le prix puisque Ma Première n’exige que 2 370 euros pour sa version de base en acier [il faudra cependant compter dans les 25 800 euros pour la version en or, cadran nacre et diamants]. Avec des parfums chromatiques de cacao, de caramel, de marron glacé, de cappuccino, de châtain ou de noisette, soit cinquante et plus nuances de « brun », les nuances subtiles du « mocha mousse » s’accrochent au poignet dans différentes peaux, mais Poiray a prévu des bagues, des pierres et des bijoux de poignet pour accompagner cette promenade dans les jardins de la mode et du luxe...

JUNGHANS Max Bill Damen (trois nouvelles couleurs)

Junghans entre dans un printemps coloré : Les nouvelles max billpour femmes séduisent par leur visuel clair et fraisLe printemps est à nos portes, tout le monde a envie de couleurs. Junghans exauce ce souhait avec trois nouvelles variantes de la max bill pour femmes et mise sur le color blocking. Junghans associe cette tendance colorée àl‘esthétique épurée de max bill. C‘est un bon choix, car le design minimaliste de la max bill laisse le rôle principal aux couleurs. Pour la nouvelle max bill pour femmes, les créateurs chez Junghans ont essentiellement misé sur de délicats tons pastel, ce que l‘on appelle aussi le soft color blocking. Les blocs de couleur des trois nouveaux modèles s’appliquent aux cadrans et aux bracelets en cuir. Junghans mise en l‘occurrence sur les combinaisons cadran-bracelet suivantes : rose pâle-gris clair, bleu arctique-vert menthe et jaune miel-bleu. Ce sont des couleurs délicates avec une expression forte. Elles s’accordent avec toutes les tenues. Pour souligner l‘effet color blocking, les créateurs de Junghans ont délibérément choisi un cadran discret. Pour ce faire, ils ont notamment utilisé les index horaires fins typiques de la max bill et le double point caractéristique à 12 heures. Les trois montres ont en commun un boîtier rond et fin en acier inoxydable avec un verre saphir, mesurant à peine 33 mm et moins de sept millimètres d‘épaisseur. Avec son poids plume associé à de fins bracelets en cuir, la max bill pour femmes est extrêmement agréable à porter. Le calibre à quartz J643.29 fournit non seulement l‘heure, mais aussi un affichage de la date dans une couleur assortie au cadran. Une déclaration esthétique associée à un code couleur moderne - la nouvelle max bill pour femmes.

UN COMMENTAIRE ? Comme référence d’un certain signe de design épuré, le Bauhaus finira un jour par s’user, mais il reste un marqueur générique d’une certaine horlogerie allemande : il faudra compter dans les 900 euros pour ces « petites » Junghans (32,7 mm) étanches à 50 m et animées par un mouvement électronique avec date. Pour ce qui est des couleurs, disons qu’elles sont très… germaniquement féminines : question de soleil, sans doute, la Forêt-Noire n’étant pas la Campanie…

LOUIS VUITTON Tambour or jaune avec cadran en onyx et saphirs safran

La Tambour est une pièce d’horlogerie aussi rare que fascinante. Conjuguant esthétique, savoir-faire et mouvement mécanique, cette montre s'affirme comme un modèle unique en son genre, à l'allure résolument intemporelle. Dévoilé en 2002, le garde-temps aux lignes évasées signe son grand retour vingt ans plus tard dans une éditionanniversaire exclusive. Lorsque Louis Vuitton en revisite l’emblématique silhouette en 2023, la montre s’aligne sur les critères du collectionneur moderne : profil affiné, bracelet parfaitement intégré, design unisexe en acier inoxydable et métaux précieux... La Tambour revendique ainsi une allure décontractée conçue pour s’adapter à tous les poignets. Conservant sa forme reconnaissable et sa lunette sablée ornée des douze lettres LOUIS VUITTON – un des codes de la collection –, réinterprétation moderne de la Tambour met à l’honneur la virtuosité des artisans à travers un mouvement aux finitions soignées développé par la Fabrique du temps Louis Vuitton en partenariat avec Le Cercle des Horlogers. La collection Tambour s’enrichit aujourd’hui de deux références d’exception explorant de nouveaux territoires de la Haute Horlogerie : l’art lapidaire et le sertissage. Dans l'air du temps, deux modèles inédits – l’un en or jaune avec cadran en onyx serti de saphirs safran et l'autre en platine constellé d’un arc-en-ciel de saphirs et de rubis – offrent un concentré unique de savoir-faire. L'usinage des somptueux boîtiers en or jaune 18 carats et platine 950 témoigne d'une remarquable maestria artisanale, tandis qu’un parfait appairage de pierres précieuses irradie les garde-temps d’un éclat haut en couleur. Le cadran en onyx de l’édition en or jaune marque, quant à lui, une première dans l’histoire de la collection Tambour. Limitées à 30 et 50 pièces du fait de la rareté des matériaux nobles qui les composent et du temps nécessaire pour les façonner, ces deux expressions vibrantes de Tambour reflètent à merveille le savoir-faire inégalé de Louis Vuitton.

Tambour or jaune avec cadran en onyx et saphirs safran : la rencontre entre le mysticisme de l’onyx et la brillance du saphir. Déjà disponible en cinq variations – or jaune, or rose, acier et or rose, sans oublier deux modèles en acier –, la Tambour se réinvente dans une version exclusive en édition limitée. Cette création en or jaune 18 carats et au diamètre de 40mm se distingue par son cadran en onyx ainsi que sa lunette et ses index sertis de saphirs aux nuances safran. Le brossage circulaire du boîtier reprenant la forme d’un tambour, crée un fascinant contraste avec la brillance des gemmes taille baguette. Le bracelet intégré conjugue, quant à lui, inter-maillons polis et maillons rehaussés d’un brossage vertical à une boucle déployante invisible, pour un confort ultime au poignet. Fidèle aux codes de la ligne Tambour, cette nouvelle itération à la fois fluide et élégante, sportive et robuste s'affirme comme le compagnon idéal du globe-trotteur raffiné. Ce garde-temps spectaculaire est, par ailleurs, le premier de la collection à intégrer une pierre dure. Façonné à partir de multiples morceaux d’onyx du Brésil – une variété d’agate noire –, le cadran dévoile une surface réfléchissante sublimée d’index taille baguette de couleur safran en parfaite harmonie avec la chaleureuse nuance dorée du boîtier. Réaliser un tel design élégant témoigne d'une véritable prouesse, tant technique qu'esthétique. Des artisans spécialisés ont tout d’abord percé un bloc d’onyx brut à la machine puis taillé la pierre en fines couches. Ce procédé délicat ne tolère quasiment aucune marge d’erreur. Ces couches fines ont ensuite été sculptées selon la forme de chaque composant du cadran et minutieusement ajustées en tenant compte des particularités de chaque pierre. Une étape de polissage précise et méticuleuse suit ensuite, après cela, les artisans perforent l’onyx pour y insérer les index des heures, en prenant soin d'éviter tout risque de rayure. Le cercle des minutes est composé de douze pièces en onyx, le centre du cadran forme une pièce distincte, et l'anneau des heures en constitue une autre. Lors de l'assemblage, le cadran a été incrusté de onze saphirs safran taille baguette puis délicatement estampé de la double signature en lettres blanches de façon à ne pas endommager la pierre. Les aiguilles en or jaune 18 carats recouvertes d'un fini Super-LumiNova appliqué à la main ainsi qu’un compteur de petites secondes laqué de noir à 6 heures assurent une lisibilité optimale de l’heure, malgré la tonalité noire du cadran. La nuance safran des index taille baguette relève, elle aussi, de cette même vision esthétique. Inspirée d'une malle « Vuittonite » Louis Vuitton de 1911, cette tonalité chaleureuse se retrouve également sur les 48 pierres taille baguette – totalisant environ 2,22 carats – qui ornent la lunette de la montre. Accentuant la couleur or du boîtier, elles brillent d'un éclat subtil, et crée un effet de contraste hypnotique avec l'onyx noir de jais du cadran. Fine, élégante, précise et resplendissante, la nouvelle montre Tambour or jaune avec cadran en onyx et saphirs safran incarne l’essence même de Louis Vuitton. Ce modèle contemporain transpose les savoir-faire les plus précieux de la Maison en une création exclusive et hautement désirable. Cette édition limitée est gravée de la mention « 1 of 30 » sur le fond de boîte, un détail subtil rappelant à son propriétaire le caractère exclusif de son garde-temps.

UN COMMENTAIRE ? Très jolie création, qui honore l’esprit de la collection Tambour sans tomber dans la mièvrerie trop souvent fréquente dans les déclinaisons joaillières de montres « sport chic ». Certes, cet hyper-luxe est lourdement tarifé (comptez dans les 130 000 euros pour ce boîtier en or de 40 mm, étanche à 50 m et doté d’un mouvement automatique à petite seconde), mais la réussite est indéniable. Le mouvement est certifié chronomètre (+4-6 s/jour) par le nouveau et bientôt prestigieux Observatoire chronométrique de Genève…

TRILOBE « Une folle journée » (éditions rhodiées)

Trois nouvelles éditions. Un design immédiatement reconnaissable. Une mécanique suspendue. Et une touche de couleur qui change tout. Les ponts du mouvement adoptent une finition rhodiée, qui sublime leur architecture. Chaque détail est mis en lumière, chaquereflet accentue la profondeur du cadran. La tridimensionnalité du design se révèle sous un nouvel angle. Le regard plonge, explore, découvre. Et redécouvre. Dans cet espace sculpté, le temps s’affranchit des aiguilles traditionnelles. Il ne pointe plus, il s’écoule. Trois anneaux rotatifs s’élancent, portant chacun une gradation du temps : les heures sur le plus grand, les minutes sur le médian et les secondes sur le plus petit.Et ce vert ? Juste ce qu’il faut. Ni trop classique, ni trop extravagant. Un équilibre subtil qui évolue au gré du regard. Le vert capte la lumière et la transforme. Il joue avec les reflets, insuffle une énergie nouvelle etsouligne l’audace du design. Une alliance parfaite entre fraîcheur et sophistication. Comme si le temps prenait un souffle nouveau. Une teinte vibrante qui offre une nouvelle perspective sur le temps, sans en bouleverser les repères. L’assurance tranquille de ceux qui savent se démarquer sans en faire trop. Ce trio rejoint la collection Une FolleJournée, aux côtés des anciennes éditions bleue et noire, présentant un mouvement aux finitions Anthradec, ainsi que de l’édition dune. Trois nouvelles éditions qui réaffirment la signature de Trilobe : une vision du temps libre, audacieuse et résolument contemporaine. Iconique, dès le premier regard.

Les heures, les minutes et les secondes s’élèvent à 10,2 mm de hauteur, portées par une architecture aérienne. Un équilibre parfait, une mécanique en suspension. Chaque anneau est un défi technique. Une corniche en titane, évidée et polie, accueille une bague intérieure galbée et satinée. Réalisé en titane-aluminium-vanadium, cet assemblage exige une précision extrême. Il est léger, mais difficile à façonner et délicat à polir. Pourtant, une fois abouti, il révèle une finition d’exception. Neuf colonnes assurent la stabilité des trois anneaux en mouvement perpétuel. Un pointeur minimaliste permet une lecture immédiate de l’heure. Au sommet, un dôme en saphir fusionné à la flamme, usiné au Japon, adouci et poli en Suisse. Un verre d’une transparence absolue et d’une résistance inégalée. Le cadran ajouré offre à la vue un assemblage moteur complexe de 196 composants réalisés sur mesure, et permet ainsi d’apprécier tout le savoir-faire d’uncalibre d’exception. Ces trois éditions sont équipées du calibre X-Centric, un mouvement automatique dessiné et développéexclusivement par Trilobe. Intégré au calibre X-Centric, le mouvement micro-rotor, de 6,49 mm d’épaisseur, allie finesse et performance.Entièrement revisité pour la collection Une Folle Journée, le calibre X-Centric prend forme autour de ponts et platines architecturés en volume. Leurs arêtes saillantes ont été patiemment polies etdiamantées afin de mettre en valeur le travail de microbillage réalisé sur leurs surfaces planes…

UN COMMENTAIRE ? En vert, en bleu ou en noir, les nouvelles éditions « rhodiées » de la collection « Une folle journée » parviennent à mettre un peu mieux en valeur l’audace architecturale de cette montre tridimensionnelle qui semble suspendre le temps sous un dôme en saphir ouvert à la lumière : les disques des heures, des minutes et des secondes (du plus grand au plus petit des anneaux) se passent parfaitement d’aiguilles pour exprimer une certaine vision du temps en liberté, sans les codes trop pesants de la tradition horlogère, mais dans le respect des principes élémentaires d’une écriture de la durée qui sait s’inscrire dans la dynamique d’un mouvement mécanique (comptez dans les 23 500 euros pour ce boîtier de 40,5 mm épais de 17,8 mm du fait de son dôme, étanche à 50 et animé par un mouvement automatique à micro-rotor développé spécialement en Suisse par et pour Trilobe). Jeune marque indépendante française née en 2018, Trilobe est un des ateliers de création horlogère les plus prometteurs de sa génération : il y a une indéfinissable, mais incontestable « touche française » dans cette impertinence esthétique et dans ce non-conformisme de l’approche horlogère. Seul souci avec cette maison : la montée en puissance des commandes – celles d’amateurs plus intelligents que les spéculateurs qui agiotent sur les icônes – tend à allonger les délais de livraison –mais n’est-ce pas bon signe ?

BYRNE Star

Trois ans, trois calibres. Depuis sa création en 2022, Byrne Watchdéveloppe un calibre par an. Une prouesse remarquable qui conduit aujourd’hui au lancement de son troisième mouvement. Célébrant son parcours à la Watch Week 2025 de Genève, Byrne franchit une nouvelle étape avec une première mondiale et la montre la plus avancée de la marque à ce jour. Imaginée avec passion par John Byrne et fabriquée en Suisse, cette création exceptionnelle incarne la quête incessante d'innovation de Byrne. Inspirée d'une montre de poche historique de Vacheron Constantin vieille de 200 ans, la Byrne Star présente l’indication des heures et des minutes ; en son centre, un Worldtimer (ou heure mondiale) affichant 12 zones/fuseaux horaires ; à ses points cardinaux, une complication gyroscopique hors du commun qui suit la course du soleil (les moments clés d’une journée terrestre) toutes les 6 heures, dans 16 grandes villes. La Byrne Star n’est pas seulement une montre ; c'est une étape importante de la marque ; c'est une déclaration d’intention. Avec cette montre, Byrne fait un pas de géant vers les échelons supérieurs de la Haute Horlogerie, consolidant ainsi sa pole position dans le monde des indépendants. La montre Byrne Star s'inspire d'un garde-temps historique extraordinaire : une montre de poche Vacheron Constantin que John Byrne a restaurée il y a plus de 20 ans. Achetée en Inde, cette montre rare, qui aurait appartenu à un pape, présente une carte agrandie de l'Italie et de l’Europe avec des détails complexes, ce qui en fait un artefact véritablement unique. John a méticuleusement restauré la montre en 2005, recréant soigneusement les sections perdues en émail champlevé, y compris toute une partie supérieure à midi. La montre dégage une énergie et une aura particulières, avec son design et son savoir-faire rayonnant d'un lien profond avec l'Italie, un pays qui revêt une grande importance personnelle pour John. Son travail de restauration a attiré l'attention de Vacheron Constantin, et la pièce a finalement été acquise par leur musée. Pour commémorer le 200e anniversaire de ce chef-d'œuvre, John a créé la Byrne Star, un hommage moderne à cette montre du Pape. Hommage à l’artisanat et à l’histoire, la Byrne Star résume la passion de John pour l’innovation et son immense respect pour le patrimoine horloger.

La Byrne Star présente deux complications distinctes : un Worldtimer classique de 12 heures et une complication gyroscopique inédite Course du soleil, une fonctionnalité véritablement innovante que John a passé des années à peaufiner. Grâce à un développement méticuleux, cette nouvelle complication redéfinit la façon dont nous percevons le temps, offrant non seulement une fonction, mais aussi un lien émotionnel plus profond avec chaque instant qui passe dans le monde. Caractéristiques de la Byrne Star : un Worldtimer de 12 heures affichant 12 emplacements sur un disque central, avec un affichage élégant qui simplifie le suivi des fuseaux horaires ; fuseaux horaires/lieux, avec un décalage horaire de 2 heures entre chacun : Londres, Athènes, Abu Dhabi, Dhaka, Macao, Brisbane, Midway, Juneau, La Paz, La Havane, Brasilia et les Açores ; une première mondiale : une complication « Course du Soleil », présentée sur le cadran gyroscopique (signature de Byrne) avec quatre cubes rotatifs aux points cardinaux, chacun montrant une phase différente de la journée (matin, midi, soir et nuit) offrant une représentation dynamique, visuelle et synchronisée du temps tel qu'il se déroule à travers le monde et allant plus loin qu'une simple complication jour/nuit AM/PM. La Star n’est pas un Worldtimer conventionnel ! Imaginez… Vous arrivez à Brisbane un lundi matin, avec un appel prévu pour Rome dans l'après-midi, et vous souhaitez voir un match de NBA qui se joue à New York. Pour des moments comme ceux-ci, vous avez besoin d’un Worldtimer. Mais Byrne ne s’arrête pas là. La marque ajoute une touche poétique avec une toute nouvelle complication : les moments de la journée ou « Course du soleil », animée par son cadran gyroscopique signature et breveté, offrant une vision dynamique et en constante évolution du temps à mesure qu'il se déroule dans le monde. En effet, la Byrne Star dispose d'un cadran gyroscopique qui divise la journée en 4 phases. Matin tôt : la première lumière du jour, à mesure que la nuit s'efface, est d'un bleu ciel doux et clair—symbolisant le renouveau et le début d'une journée productive. Midi : un bleu turquoise vibrant, représentant le pic quotidien d’énergie et d’activité. Soirée : le crépuscule. La période de transition entre le jour et la nuit, lorsque la lumière s'estompe doucement mais qu'une certaine illumination persiste, est représentée par un bleu profond et sombre—évoquant la détente et l’introspection. Nuit : la couleur d'un ciel étoilé, symbolisant le repos et le calme, reflétant la nature silencieuse et paisible de la nuit (et un clin d'œil au nom de la pièce). Les cubes sur le cadran, représentant 16 villes chères à John, n'indiquent pas des heures précises mais plutôt le moment de la journée dans ces lieux. Chaque ville revêt une signification particulière pour John, liée à des histoires personnelles, des rencontres, des moments d'émerveillement ou des lieux où il a vécu.

Dans le monde trépidant d’aujourd’hui, nous sommes devenus trop dépendants de la précision au détriment de la pleine conscience. Cette montre remet en question la construction traditionnelle du temps qui passe et propose une approche plus harmonieuse. C’est un outil non seulement pour suivre le temps, mais aussi pour le vivre de manière plus intentionnelle. Qu'elle soit portée par un cadre, un artiste ou un rêveur, cette montre apporte une perspective unique au poignet : un sujet de conversation et un compagnon pour ceux qui considèrent le temps comme bien plus que de simples chiffres. L'ADN de Byrne est de continuellement réinterpréter et de twister tous les grands standards horlogers pour offrir à ses collectionneurs une vision innovante de l'art horloger. Chez Byrne, le style est sport-chic, élégant, avec des boîtiers en forme de tonneau: décontracté mais raffiné. Cependant, avec la Byrne Star, Byrne adopte une approche plus classique. Cette fois, la marque rend hommage à une pièce historique avec un tout nouveau design de boîtier : un boîtier de 38 mm entièrement réinventé, plus fin de 2 mm, plus arrondi et fabriqué en titane grade 5 pour une sensation de légèreté mais de robustesse. Le résultat est une montre qui allie innovation et élégance, restant fidèle à l'essence de la marque tout en rehaussant sa sophistication. Le cadran rhodié est doté d'une finition soleillée, ajoutant de la profondeur et de la texture. Les aiguilles, fines et ajourées, en or jaune, hommage au soleil mais aussi à la montre de poche Vacheron Constantin, améliorent la lisibilité en parcourant le cadran. La montre est complétée par un luxueux bracelet en double crocodile, doté d'une couche supérieure en alligator de Louisiane « Grandes Ecailles » bleu marine avec des coutures « selle » cousues main, et d'un cuir d'alligator lisse à petite écailles au dos, le tout dans une riche couleur bleue qui ajoute un contraste saisissant à la montre. Tout comme la sagesse de Yoda, la Byrne Star fonctionne sur une vérité simple : l’innovation n’est pas une question d’effort, c’est une question d’exécution. Avec son design élégant et ses complications sans précédent, Byrne redéfinit l'art horloger : il n'y a pas de juste milieu. John Byrne lui-même appelle affectueusement cette création sa « Star Wars », un clin d'œil à La guerres des étoiles et le rôle de la montre dans la cartographie de nouveaux territoires en matière de complications. Une montre qui n'essaie pas de suivre les tendances, mais plutôt de les définir, la Byrne Star est l'incarnation ultime de l'engagement envers l'Excellence, où il n'y a pas de compromis, seulement la maîtrise.

UN COMMENTAIRE ? C’est aux dés (cubes) que la jeune maison Byrne et son équipe jouent leur avenir à chaque lancement. Une fois qu’on a compris le principe de fonctionnement de cette GMT aussi insolite qu’innovante, qui s’apprivoisera à votre poignet moyennant à peu près 35 000 euros (boîtier aminci de 38 mm étanche à 50 m, mouvement « manufacture » à remontage manuel réalisé en Suisse avec 66 heures de réserve de marche). Il s’agit de la première complication gyroscopique de l’histoire des montres, avec une impressionnante « course du soleil »…

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS



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