REPÉRAGES #272-2024 (accès libre)
Sept montres qui ont des arguments suffisants pour vous entraîner dans de nouvelles aventures (en prime : nos sept commentaires)

Avec cette chronique, on vous tient au courant des nouveautés qui affluent dans les vitrines horlogères : c’est, à ce jour, la plus complète des recensions que proposent les médias spécialisés, avec un peu plus de 2 000 pièces présentées chaque année. Soit, en moyenne, à peu près cinq nouveautés proposées par jour du calendrier : c’est exceptionnel et même unique dans le paysage horloger ! Ce qui nous fait donc 2 000 nouvelles montres commentées une par une : nous ajoutons à ces présentations des notations personnelles critiques, forcément subjectives et généralement pas complaisantes, mais toujours sincères, en bref, en vrac et toujours en toute liberté. Dans le formidable tsunami des nouveautés horlogères, cette sélection est déjà, en soi, une élimination du pire ou de l’insignifiant : il ne faut donc pas s’étonner que le meilleur y soit commenté plutôt positivement. Tout le monde l’aura compris : les absents ont toujours tort !

HERBELIN Luna

La maison horlogère française Herbelin dévoile une version inédite de sa montre Luna. Toute dorée par sa matière acier recouverte de PVD or jaune, elle arrive pour la première fois habillée d’un bracelet cuir. Affichant un dress code intemporel, cette montre féminine joue de son charme par son allure distinguée. Une valeur sûre. Minutieusement poli, le boîtier révèle un design épuré par son format carré. Interprété dans une taille réduite (24 x 24 mm), il est astucieusement prolongé de cornes incurvées pour s’adapter en toute fluidité aux courbes du poignet. Parée d’un verre saphir, la lunette vient, à son tour, accentuer la géométrie de l’ensemble tout en mettant en majesté le cadran argenté, subtilement guilloché. Orchestrés sur une zone lisse soleillée, les chiffres romains noirs dévoilent un esprit graphique. Complices par leur couleur, les aiguilles de forme « feuille », reliées au centre par un cercle doré, indique l’heure sobrement. Soignée dans les moindres détails jusqu’à la couronne ponctuée d’un cabochon en onyx, Luna achève de parfaire son élégance par son bracelet cuir façon autruche surpiqué sellier. Tel un ruban faisant corps avec la boîte, il offre une grande souplesse, très agréable au porter. Depuis sa création en 1947, Herbelin a toujours conçu des montres dédiées à la gent féminine en respectant l’excellence et la qualité du savoir-faire horloger français, transmis de père en fils depuis trois générations. Dessinée, assemblée, réglée et contrôlée dans les ateliers de la marque situés dans le massif du Jura en Franche-Comté, Luna reflète parfaitement l’esprit de la maison. Associant des matières nobles à un mouvement quartz de facture suisse (gage de qualité et de précision), cette montre séduit par sa simplicité sophistiquée. Une valeur sûre pour sublimer une chemise blanche ou féminiser un jean boy-friend.

UN COMMENTAIRE ? Avec ses dimensions modestes (24 mm x 24 mm), cette Luna, qui doit être la première montre ainsi baptisée à ne pas présenter la moindre Lune [au contraire, elle est soleillée !], ne va pas révolutionner les beaux-arts de la montre. Elle se permet cependant un mouvement à quartz suisse, ainsi qu’une honorable étanchéité à 50 m (le tout pour 430 euros), mais qu’est-ce que ce bracelet en fausse autruche est moche ! Avec un meilleur bracelet et un acier en PVD doré rose et non pas jaune, on aurait pu limiter les dégâts…

EBEL Sport Classic Skeleton 42 mm (édition limitée)

Ebel dévoile la nouvelle Ebel Sport Classic Skeleton 42 mm pour les amateurs de style intemporel et d’innovation. Cette montre sophistiquée allie un design épuré à un savoir-faire exceptionnel et témoigne de toute l’excellence de l’ingénierie suisse. En son centre trône un superbe cadran galvanique noir squeletté, qui met en valeur le mouvement automatique Sellita SW400-1 en ruthénium noir. Protégés par une glace saphir de type glass box avec traitement antire- flet, les index polis métallisés noir, les aiguilles diaman- tées et l’aiguille plate des secondes se détachent sur les ponts noir mat, et mettent en valeur la mécanique complexe qu’ils renferment. Ultra-moderne tout en re- prenant des détails emblématiques, ce garde-temps té- moigne de l’engagement d’Ebel envers la précision et l’élégance intemporelle. Le cadran est logé dans un boîtier en acier inoxydable brossé et poli, traité DLC noir, accompagné d’un fond de boîtier avec glace saphir. Le bracelet signature à maillons en forme de vagues, fabriqué en acier inoxydable traité DLC, ne s’intègre pas seulement parfaitement au boîtier, mais offre également un confort exceptionnel et une esthétique élégante, résolument avant-gardiste. La montre Ebel Sport Classic Skeleton 42 mm est également déclinée en acier inoxydable avec aiguilles et index rhodiés. Limitée à 200 exemplaires numérotés par modèle, cette montre est conçue pour ceux qui sont à la recherche de distinction et de précision. Plus qu’un simple garde- temps, la Ebel Sport Classic Skeleton 42 mm est une véritable démonstration de maîtrise technique, qui redéfinit le luxe classique avec une touche d’originalité. Entrez dans une nouvelle dimension d’élégance et de sophistication mécanique.

UN COMMENTAIRE ? On pourra regretter que cette sportive aussi classique que chic ait adopté le parti-pris d’un cadran squeletté, qui a tendance à « casser » le style apaisé et les volumes fluides d’une montre automatique qui serait autrement plus élégante dans son graphisme furtif. Le squelettage gâche ici par son allure « industrielle » l’identité de la montre (comptez dans les 3 850 euros avec l’option bracelet métallique)… 

FREDERIQUE CONSTANT Classic Worldtimer Manufacture (acier/vert forêt : FC-718KWM4H6)

Jusqu’à présent, la Classic Worldtimer Manufacture s’illustrait dans les trois couleurs dominantes de la Terre : le blanc de ses jours, le noir de ses nuits, le bleu de ses océans. À présent, deux nouvelles éditions limitées complètent la série du vert de ses forêts. En boîte acier (718 exemplaires) ou or rose 18K (36 exemplaires) de 42 mm, la pièce offre un fond de planisphère, un guichet de date et un bracelet cuir d’un vert profond, mis en lumière par différentes finitions. Son calibre Manufacture permet de lire, au fil de son disque des 24 heures, les fuseaux associés aux 24 villes de référence, complétés d’une date par aiguille – avec un soin permanent de simplicité, toutes les fonctions se réglant par la seule couronne. Il ne manquait que cette quatrième dimension chromatique, celle que la plupart des collectionneurs attendaient et que l’on n’avait plus vue chez Frederique Constant depuis 2018 : le vert des forêts, des cimes et des massifs que la Terre arbore sur chacun de ses continents. Une teinte universelle, l’une des plus sollicitées actuellement en horlogerie, et qui sied parfaitement à une composition qui se drape d’une vue d’ensemble de notre planète. Sur son cadran se profile un planisphère. Sa finition soleillée diffuse un vert doux et harmonieux, éclairant les continents d’une lueur qui changera au gré de son orientation à la lumière. Cette vaste composition verte accueille ces continents, dessinés en relief sur un niveau supérieur afin de reproduire la réalité des terres. Leur finition polie les fait émerger des mers et océans avec clarté et netteté. À 6 heures s’invite le compteur de date, au sein duquel s’exprime la diversité des talents des artisans de la Manufacture Frederique Constant : tour finement crénelé, anneau de date mat pour en faciliter la lecture sans reflet, centre guilloché soleil pour permettre à l’aiguille de date de se détacher avec une parfaite précision.

Un soin similaire de clarté anime le reste du cadran. Pour une lisibilité optimale, même de nuit, chaque index des heures est doté de Super-LumiNova – les amateurs de détails noteront que leur cerclage est harmonisé à la couleur de la boîte et des aiguilles, de couleur or rose ou acier. Les deux aiguilles sont aussi empreintes de luminescence, survolant un cadran d’une facilité de lecture exemplaire : les 24 villes de références sont écrites en toutes lettres (et non en abrégé, comme c’est parfois le cas), et sont associées à un disque de 24h dont la partie diurne est claire, nocturne en vert foncé (ce qui permet de se dispenser d’un inutile indicateur jour / nuit, au profit d’un cadran plus épuré, donc plus lisible). Comme toujours chez Frederique Constant, l’accessibilité de ses garde-temps doit également être technique. L’idée est d’offrir une pièce que chacun pourra appréhender et utiliser simplement, intuitivement. La Classic Worldtimer Manufacture ne fait pas exception. Tout s’y règle à la couronne. À son degré d’origine, elle remonte le mouvement automatique, doté de 38 heures de réserve de marche. Tirée au premier cran, elle règle le worldtimer : en tournant vers le haut, on règle la date ; vers le bas, le disque des villes, où le fuseau où l’on se trouve doit simplement être positionné à midi. Enfin, tirée d’un second cran, la couronne règle les heures et minutes – le disque des 24h s’ajustant automatiquement. L’ensemble de cette mécanique de précision, qui peut être admiré par le fond saphir, est dûment décorée de côtes de Genève et de perlage, dans la pure tradition horlogère Swiss Made. Cette nouvelle Classic Worldtimer Manufacture est proposée exclusivement en édition limitée : avec boîte en or rose 18K et aiguilles, couronne, index et boucle déployante associés, pour seulement 36 pièces ; ou bien en boîte acier et habillage du même ton, pour 718 pièces.

UN COMMENTAIRE ? De génération en génération, les montres à « heures universelles » restent un grand classique fascinant de l’offre horlogère : la manufacture Frederique Constant se livre à cet exercice avec un certain bonheur, dans un boîtier de taille raisonnable (42 mm) étanche à 50 m et pour une facture qui se situera dans les 4 400 francs suisses – ce qui reste correct pour le style et la qualité de la montre…

NORQAIN Wild One Skeleton 42 mm gris

La Norqain Independence Wild One est la montre de sport par excellence. Elle a été spécialement conçue avec notre matériau exclusif à base de fibre de carbone Norteq, ultra-léger et ultra-résistant. Six fois plus léger que l'acier et 3.5 fois que le titane, cette Wild One a été imaginée en collaboration avec Jean-Claude Biver, l'équipe Norqain et les meilleurs fournisseurs suisses. Le matériau Norteq, propriété de Norqain est reconnu pour être ultra-résistant et ultra-léger. Il est l’aboutissement d’une étroite collaboration entre Norqain, Jean-Claude Biver et Biwi SA. Ce matériau haute performance présente par ailleurs un effet marbré saisissant. Grâce à son mouvement squelette, cette montre réalise la prouesse de ne peser que 78 grammes. Elle est donc plus de 50% plus légère qu’une montre Norqain en acier inoxydable, et pèse par ailleurs 6 grammes de moins que les modèles Wild One actuels qui affichent 84 grammes. La robustesse et la résistance aux chocs de la montre ont été prouvées par la sévérité des tests à 5 000 G. Le mouvement squelette NB08S est la nouvelle version du Calibre Norqain N08S en ruthénium noir. Cette structure squelette sur mesure a été développée sur les principes architecturaux de la construction à « pont » où chaque point d’appui est maintenu par au moins deux bras. La robustesse du mouvement est maintenant sans égale, il est plus endurant que n’importe quelle construction traditionnelle.

UN COMMENTAIRE ? Une montre endurante et innovante, facturée autour des 5 500 euros, dans un boîtier de nouvelle génération (42 mm, fond en titane sablé) étanche à 200 m : on notera la couronne gainée de gomme, tout comme la « joue » à gauche du boîtier, qui a dû rappeler quelque chose à Jean-Claude Biver…

FOSSIL Townsman multi-fonctions (ME3266)

La montre au cadran squelette traditionnel Townsman donne un aperçu en action de la précision du mouvement automatique japonais. Le centre de cette montre, le balancier, donne vie à la montre en se balançant constamment d’un côté à l’autre. Les produits en cuir Fossil soutiennent la fabrication responsable via le Leather Working Group. L'incomparable Townsman de Fossil est influencée par l'architecture et le design automobile des années 1960. Mélange parfait de style et de fonctionnalité, cette montre classique pour hommes est dotée d'un beau bracelet en cuir et d'un cadran facile à lire. Que ce soit au bureau, pour un dîner, pour les loisirs ou pour un voyage d'affaires, avec Townsman, on est toujours bien conseillé. Le mouvement automatique visible incarne un style élégant qui ne se prend jamais trop au sérieux. Avec une étanchéité à l'eau de 5 ATM (50 m), vous êtes du côté de la sécurité. En scène pour des apparitions stylées !

UN COMMENTAIRE ? En 44 mm, cette sportive au chic accessible (comptez dans les 270 euros) est tout de même « sécurisée » par une confortable étanchéité. Les bracelets en cuir son irréprochables. Ensuite, pour ce qui est de l’esthétique, on peut trouver à cette Townsman un style un peu désuet que certains appelleront vintage…

LONGINES Conquest chrono Ski Edition (L3.836.4.52.9)

A l’occasion des 48e Championnats du monde FIS de ski alpin à Saalbach / Salzburgerland (Autriche), Longines lance la nouvelle Conquest Chrono Ski Edition. Limité à 2025 exemplaires, ce chronographe affiche un caractère à la fois sportif et élégant, tout en soulignant les liens étroits et plus que centenaires entre Longines et le ski alpin. Partenaire Officiel de la Fédération Internationale de Ski (FIS), Longines est associée aux plus grandes épreuves de ski alpin, à l’instar des prochains Championnats du monde FIS de ski alpin qui se dérouleront du 4 au 16 février 2025 à Saalbach / Salzburgerland, en Autriche. Pour célébrer ce grand événement sportif qui a lieu tous les deux ans, la marque au sablier ailé dévoile une édition limitée à 2025 pièces de son fameux chronographe Conquest. Première ligne de montres de la marque au nom protégé auprès du Bureau fédéral de la propriété intellectuelle en 1954, Conquest occupe une place particulière chez Longines. A la fois sportive et élégante, la collection reflète à la perfection les valeurs du ski alpin et de ses athlètes. Montre résolument sportive, la Conquest Chrono Ski Edition se présente dans un boîtier de 42 mm en acier inoxydable alternant surfaces polies et satinées. Coiffé d’un insert en céramique noire avec lunette tachymétrique, ce chronographe est étanche jusqu’à 10 bars (100 m). Surmonté d’une glace saphir avec traitement antireflets multicouches sur les deux faces, ce modèle arbore un cadran anthracite satiné vertical qui contraste avec la petite seconde à 3 h et les compteurs situés à 6 et 9 h, de couleur noire. Le cadran bénéficie d'un azurage externe, élément de design emblématique de la collection. Tout comme les index appliqués à 3-6-9 et 12 h, les aiguilles rhodiées polies des heures et des minutes sont recouvertes de Super-LumiNova.

Pour une lisibilité optimale, la pointe de la grande seconde chronographe et les deux aiguilles des compteurs 12 heures et 30 minutes sont teintées du même rouge que l’annotation « Tachymètre » de la lunette en céramique. Emblème de ces 48e Championnats du monde FIS 2025, un skieur en pleine action est gravé au centre du fond vissé et orienté de la montre. Il est accompagné des mentions « Saalbach 2025–FIS Alpine World Ski Championships » et « Limited Edition - One of 2025 », gravées sur le pourtour du fond. La Conquest Chrono Ski Edition est animée par le calibre Longines exclusif L898.5. Il est équipé d’un spiral en silicium et de composants novateurs, offrant une résistance aux champs magnétiques qui dépasse de dix fois la norme de référence ISO764. Ce mouvement mécanique à remontage automatique affiche une réserve de marche jusqu’à 59 heures. Cette édition limitée peut être assortie, à choix, d’un bracelet en acier inoxydable muni d’un fermoir déployant triple sécurité ou d’un bracelet en caoutchouc de couleur noire. Celui-ci est équipé d’une boucle déployante double sécurité avec micro- ajustement. La Conquest Chrono Ski Edition et ses bracelets sont proposés dans un écrin spécial de couleur noire.

UN COMMENTAIRE ? Il faudra compter dans les 4 000 francs suisses pour donner à votre poignet ce chronographe des neiges, auquel on a du mal à trouver quelques défauts (hormis son prix probablement un peu trop élevé). L’option bracelet caoutchouc n’est pas mal non plus et elle souligne la grande classe du cadran anthracite et de son satinage vertical…

BLANCPAIN nouvelle Bathyscaphe chronographe flyback

Blancpain dévoile trois nouveaux garde-temps dans sa collection Fifty Fathoms. Arborant le style sportif et affirmé des Bathyscaphe en céramique noire, les nouvelles arrivantes complètent cette ligne avec un chronographe flyback et deux modèles trois aiguilles-date. Ces nouvelles montres aux cadrans saisissants sont disponibles avec diverses options de bracelet, dont celui en céramique high-tech récemment introduit, offrant ainsi une large palette de combinaisons.Pensée pour être portée au quotidien tout en offrant la possibilité d'explorer les fonds marins, la Bathyscaphe est née en 1956 en tant qu'alter ego citadin de l'iconique Fifty Fathoms. Agile en toutecirconstance, cette ligne à la personnalité haute en couleur se mue en véritable caméléon urbain et s'adapte tant à une journée au bureau, qu'à une escapade sportive ou une soirée formelle. Renforçant ce caractère tout-terrain grâce à la céramique high-tech dont elles puisent leur force, les nouvelles Bathyscaphe viennent enrichir la famille avec leurs visages aux vibrantes nuances soleillées. Contrebalancer la puissante identité de la céramique noire utilisée pour les boitiers de ces nouveaux modèles constitue un défi. Toutefois, les cadrans développés par Blancpain le relèvent haut la main. Subtilement dégradés et soleillés, ils apportent un équilibre unique en offrant un jeu de lumière exceptionnel. Tandis qu'un cadran vert profond vient stimuler le premier garde-temps trois aiguilles-date, une teinte de bleu évoquant les rayons du soleil pénétrant les profondeurs marines vient habiller le second modèle du même genre, ainsi que le chronographe flyback.

D'un diamètre de 43.6 mm et animées par les robustes et performants calibres 1315 – pour les modèles trois aiguilles-date – et F385 – pour le chronographe flyback –, les nouvelles Bathyscaphe restent fidèles à leur héritage de montre de plongée avec leur lunette tournante unidirectionnelle et leur étanchéité garantie à 30 bar. Avec l'introduction de ces nouveaux modèles, la ligne Fifty Fathoms Bathyscaphe dynamise donc son ensemble de garde-temps en céramique lancé plus tôt cette année, en proposant à présent trois références (chronographe flyback, trois aiguilles-date et calendrier complet phases de lune) avec trois cadrans différents (bleus, verts et noirs) ainsi qu'un généreux choix de bracelets (toile de voile, céramique et NATO). Battant au cœur de la Bathyscaphe Chronographe Flyback, le calibre à haute précision Blancpain F385 dispose d'un complexe et prestigieux système de roue à colonnes avec embrayage vertical, qui assure un démarrage et un arrêt parfaits du chronographe, sans à-coups. Avec sa haute fréquence de 5 Hz, ce calibre à la réserve de marche de 50h est précis au 1/10e de seconde. Sa fonction flyback permet de réinitialiser le chronométrage en cours et d'en lancer un nouveau d'une simple pression, contrairement à un chronographe classique, qui nécessite trois pressions – sur deux poussoirs différents – pour arrêter, remettre à zéro puis redémarrer le mécanisme.

UN COMMENTAIRE ? Un renouvellement très intéressant de la ligne Bathyscaphe, dans un boîtier en céramique qui n’est pas mince (43,6 mm pour 15,2 mm d’épaisseur), ce qui permet une étanchéité à 300 m, avec un mouvement automatique suisse qui propose 120 heures de réserve de marche (comptez dans les 23 900 euros pour cette « plongeuse » très chic qui ne manque cependant pas d’atouts sportifs).

COORDINATION ÉDITORIALE : JACQUES PONS